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Myriophylle en épisMyriophyllum spicatum
modifierLe Myriophylle en épi (Myriophyllum spicatum), est une plante aquatique vivace du genre Myriophyllum. Il est originaire d'Europe, d'Asie et d'Afrique du Nord. On le trouve maintenant également en Amérique du Nord1, dans plus de 40 états américains et dans 3 provinces canadiennes (Colombie-Britannique, Ontario et Québec).
Sommaire
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- 1Description
- 2Espèce envahissante
- 3Risque de confusion
- 4Plante modèle en ecotoxicologie aquatique
- 5Notes et références
- 6Liens externes
Description[modifier | modifier le code]
modifierLe Myriophylle en épi possède un feuillage semi-persistant, finement découpé le long de ses très longues tiges flottantes. Il donne de petites fleurs blanches en épi et roses en boutons. Sa taille varie de 200 à 300 cm.
Espèce envahissante[modifier | modifier le code]
modifierCette plante est considérée comme envahissante, et il peut être difficile d'en contrôler la prolifération, notamment dans les lacs.
Elle peut se reproduire de façon sexuée (graines) ou asexuée (rhizomes, fragments de tige), et s'adapte à une grande variété de conditions environnementales. Elle entre donc rapidement en compétition avec les autres espèces et perturbe l'écologie des milieux où elle est introduite. Elle peut également gêner les usages récréatifs (navigation, baignade, pêche) lorsque son développement devient trop important2.
Les moyens de contrôle sont limités et peuvent s'avérer contre-productifs : par exemple, la coupe mécanique est inadaptée, car elle produit des fragments de tiges et participe ainsi à la propagation de la plante3.
Risque de confusion[modifier | modifier le code]
modifier- Myriophyllum verticillatum
- Myriophyllum sibiricum
Plante modèle en écotoxicologie aquatique
modifierDepuis septembre 2014, Myriophyllum spicatum est intégré en tant qu'organisme modèle dans le domaine de l'écotoxicologie aquatique. En effet, elle fait partie intégrante des tests OCDE 2014. C'est l'une des première plante dicotylédone, ancrée dans le sédiment, à être étudiée dans diverses études, dont notamment, dans une large thématique sur l'effet des pesticides et des nutriments. L'intérêt de l'étude du myriophylle à épis repose sur sa capacité à être affecté et donc à réagir à son environnement. Ainsi, de multiples biomarqueurs sont étudiés sur le myriophylle afin de jauger les impacts de produits phytopharmaceutiques. Les plus couramment observés sont les taux de chlorophylle a et b, les anthocyanes, les caroténoïdes ainsi que les polyphénols totaux. L'étude de l'évolution de ses biomarqueurs montrent alors les possibles impacts sur les plantes, et a posteriori, sur l'écosystème aquatique.[1]
Notes et références[modifier | modifier le code]
modifier- ↑ (en) « » [archive], sur U.S. geological survey, 21 mars 2016 (dernière révision)
- ↑ (en) « » [archive], sur www.ecy.wa.gov (consulté le 19 mai 2017)
- ↑ « » [archive], sur Maison wallonne de la pêche, septembre 2008
Sur les autres projets Wikimedia :
- Myriophylle en épis, sur Wikimedia Commons
- Myriophylle en épis, sur Wikispecies
Liens externes[modifier | modifier le code]
modifier- Référence NCBI : Myriophyllum spicatum [archive] (en)
- Référence GRIN [archive] : espèce Myriophyllum spicatum L. [archive] (en)
- Référence Catalogue of Life : Myriophyllum spicatum L. [archive] (en)
- Référence GISD : espèce Myriophyllum spicatum [archive] (en)
- Référence ITIS : Myriophyllum spicatum L. [archive] (fr) (+ version anglaise [archive] (en))
- Référence Flora of China [archive] : Myriophyllum spicatum [archive] (en)
- Référence Flora of Pakistan [archive] : Myriophyllum spicatum [archive] (en)
- Référence Flora of Missouri [archive] : Myriophyllum spicatum [archive] (en)
- Référence Aquabase [archive] : Myriophyllum spicatum [archive] (fr)
- Référence UICN : espèce Myriophyllum spicatum L., 1753 [archive] (en) (consulté le 26 mai 2015)
- Référence Tela Botanica (France métro [archive]) : Myriophyllum spicatum L., 1753 [archive] (fr)
- Référence INPN : Myriophyllum spicatum [archive] (+ statut [archive] + description [archive]) (fr)
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En chimie analytique, la spectrométrie d'absorption atomique (Atomic absorption spectroscopy en anglais ou AAS) est une technique de spectroscopie atomique servant à déterminer la concentration des éléments métalliques (métaux alcalins, alcalino-terreux, métaux de transition) ainsi que les métalloïdes dans un échantillon1. Ceuxi-ci sont atomisés à l'aide d'une flamme alimentée d'un mélange de gaz ou d'un four élétrcomagnétique. La sensibilité de ce dernier est plus importante que la flamme et permet de quantifier les éléments recherchés de l'ordre du ppb. En 2010, elle peut servir à mesurer la concentration de plus de 60 métaux différents en solution[réf. nécessaire]. Elle fait partie des méthodes classiques d’analyse en chimie analytique. Basée sur des méthodes optiques, elle conduit aussi bien à des résultats qualitatifs qu'à des données quantitatives. L'absorption est utilisée généralement pour faire un dosage, l'élément est connu, on détermine une concentration.
L'analyse se base sur l’absorption de photons par des atomes à l'état fondamental, et on utilise à cet effet en général des solutions sauf dans le cas des hydrures. Une préparation est donc souvent nécessaire : dissolution d'un alliage par exemple.
Bien que cette technique date du xixe siècle, sa forme moderne fut développée dans les années 1950 par des chimistes australiens, menés par Alan Walsh et travaillant à la Division of Chemical Physics du CSIRO à Melbourne2.
Sommaire
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Expériences de Kirchhoff[modifier | modifier le code]
modifierIllustration des trois lois de la spectroscopie Article détaillé : Gustav Kirchhoff.
Les 3 expériences de Kirchhoff permettent de démontrer les principes de l'absorption et de l'émission atomique.
- En faisant passer à travers un prisme une lumière polychromatique on obtient un spectre continu.
- En remplaçant la lumière polychromatique par un bec Bunsen, dans lequel brûle un sel métallique, on voit apparaître les raies brillantes qui caractérise l'élément. On obtient donc le spectre d'émission de cet élément.
- En combinant les deux expériences on obtient le spectre d'absorption du sel métallique. On voit donc apparaître la même chose que dans la première expérience mis à part qu'aux endroits où on voyait apparaître les raies d'émissions de la seconde expérience on remarque des raies sombres. Ceci est dû à la présence dans la flamme d'une large proportion d'atomes restés à l'état fondamental qui absorbent les radiations lumineuses de la lumière polychromatique aux longueurs d'ondes caractéristiques de l'élément, ce qui est une manifestation de l'absorption atomique.
Avantages[modifier | modifier le code]
modifierElle est très sélective, il n'y pas d'interférences spectrales ou alors elles sont connues. la technique est simple si on sait préparer les solutions initiales. Elle est très documentée. Depuis quelques années, les AAS peuvent être équipées de carrousels, permettant le passage d'un grand nombre d'échantillons avec en plus en plus un équipement de mono- ou lampe multi- éléments.
Limites de la technique[modifier | modifier le code]
modifierPour des raisons technologiques et non de principes, certains éléments, comme les gaz rares, les halogènes... ne peuvent être analysés par spectrométrie, leur énergie d'absorption n'étant pas comprise entre 180 et 1000 nm. Les concentrations doivent être à l'échelle de traces afin de rester dans le domaine de linéarité de la loi de Beer-Lambert, car sa dynamique est limitée. L'existence d'interférences chimiques sévères complique parfois (exemple: calcium/phosphore). C'est le cas des matrices pouvant être en lien avec les domaines de l'agro-alimentaires, de certains végétaux ou encore des sols, qui s'avèrent être des solutions souvent aqueuses, salines ou organiques multi-éléments.
De plus, éléments de transitions et métalloïdes nécessitent un couplage avec un générateur d'hydrure.
Interférences[modifier | modifier le code]
modifierLes interférences proviennent principalement d'éléments présents dans la matrice, proche de l’élément à analyser au niveau des longueurs d'ondes. Ces interférences peuvent être de l'ordre d'effets de matrices, des absorptions moléculaires, particulaires ou atomiques.
L'analyse d'un composé peut être perturbée par deux types d'interférences :
- Chimique : C'est une des interférences les plus courantes, elle est due au fait que certains sels métalliques sont difficiles à atomiser, ou qu'ils forment des composés peu volatils qui sont également difficiles à atomiser. Ce qui aura pour effet de réduire la vitesse d'atomisation ainsi que l'intensité du signal.
Pour corriger ce problème il faudrait travailler à une température plus élevée ou ajouter un complexant à l'échantillon.
- Spectrale : Cette interférence est due à la présence de particules solides qui diffusent le rayonnement de la lumière incidente dans l'atomiseur mais également à cause de la présence de produits de combustion, dont les bandes d'absorption sont larges. Ce qui a pour effet de diminuer l'intensité du signal.
Pour corriger ce problème il faudrait changer la composition du comburant ou du combustible.
Afin de limiter ou d'éliminer ces phénomènes d’interférences, il est possible d'associer les décrites ci-dessus à un paramétrage ou un développement technique de l'outil d'analyse.
Notes et références[modifier | modifier le code]
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Atomic absorption spectroscopy » (voir la liste des auteurs).
- ↑ (en) Sperling, Michael B.; Welz, Bernhard, , Weinheim, Wiley-VCH, 1999, 3e éd.(ISBN 978-3-527-28571-6, LCCN 99184474)
- ↑ L’vov, B. V., « », Journal of Analytical Chemistry, vol. 60, 2005, p. 382 (DOI 10.1007/s10809-005-0103-0)
- (en) Nuttens Andréina, « Does nitritate co-pollution affect biological responses of an aquatic plant to two common herbicides? », Aquatic Toxicology,