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Dodgem est un film du réalisateur Christophe Karabache, sorti le 26 mars 2014. Ce film à petit budget a été tourné au Liban en une vingtaine de jours avec une équipe restreinte, composée d'acteurs débutants et de non acteurs. Ils jouent tous leur propre rôle. C'est une volonté du réalisateur, tout ceci dans un but d'esthétisme.

Synopsis

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Dans une banlieue instable de Beyrouth, Nour, un travesti libanais, accueille l’espagnole Vanesa, qui vient poser pour des photos. Le projet est bloqué. Une relation bizarre s’installe entre eux. Rien ne se déroule comme prévu. Dans la rue, de jeunes garçons abattent des passants avec un lance-pierres…[1]

Fiche technique

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- Durée : 1h36 (96 min) - classification CNC : interdit aux mineurs de moins de 16 ans. - année de production : 2013 - Genre : drame-Langue : français / arabe - Scénario, Caméra, Réalisation : Christophe Karabache - Directeur de la photographie: Johnny Karlitch - Son: Manu Bodin et Ziad Al-Amine - Montage: Manu Bodin - Mixage: Nicolas Magnon - Musique originale: Wamid Al-Wahab - Producteur délégué : Elias Sfeir - Date de sortie : 26 mars 2014 (France)[2]

Distribution

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Vanesa Prieto ; Shaker Shihane ; Christophe Karabache ; Pascale Habib ; Edward Kallajeh ; Elie Karabache ; Jikkar ; Johnny Mhanna ; Georgio Zgheib[3].

Production

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Le film est produit par VisioSfeir, une société basée à Lyon.

Point de vue de l'auteur

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Pour l'auteur « Il n’y a pas de rapport sexuel. Impossible d’en avoir dans ce film…On ne se parle pas, on hurle, on se frappe. L’attente/l’errance/la fuite/la mort. Nul n’est innocent et il n’y a pas de victime à l’état pur. Dans DODGEM, l’évènement le plus spontané c’est le meurtre, ce monde qui agit par pulsion n’obéit plus au cerveau mais traîné instinctivement par des slingshots (lance-pierres). Lorsque l’homme se laisse déborder par sa nature, il redevient un « animal sauvage », mais aussi un être fragile, vulnérable, souffrant. En touchant cette nudité du sentiment, il est à la fois plus violent et plus humain. Écorchés, traumatisés, perdus et grotesques, les personnages de ce film sont bloqués dans une spirale infernale révélant les plaies encore suintantes d’une société libanaise brutalisée par son histoire avec une mise en scène de la souffrance, une souffrance de la chair au présent, et avec un art qui se range radicalement aux côtés des enragés qui jugent avec André Breton que « la beauté sera convulsive ou ne sera pas ».Froidement, DODGEM c’est le fascisme au quotidien d’un pays déchiqueté. Si dans ce film, je crie comme un chien blessé, si dans ce film, je suis cru (ou glacial), c’est parce que je suis malmené par les cicatrices d’un déracinement fatal qui me frappe, me casse, me détruit et paradoxalement me donne le désir de me jeter dans les bras d’une étrangère pour un câlin joliment. »[4]

Critiques

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Première

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Par Christophe Narbonne dans le magazine Première de mars 2014 (n° 445) "Pulsions de vie, de mort et de sexe au programme de cette danse macabre ampoulée entre un travesti libanais et une Espagnole sexy."[5]

Références

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  1. Dossier de Presse du film
  2. Page Allocine.fr du film
  3. Page Allocine.fr du film
  4. Dossier de presse du film
  5. Page Premiere.fr du film