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Le musée de Villèle
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Le musée historique de Villèle est un musée d'histoire de l'île de La Réunion. C'est le seul musée qui retrace l'histoire de l'esclavage à La Réunion. Situé dans les hauteurs de Saint-Paul en un lieu-dit appelé Villèle, il est établi dans une grande demeure où vécut Marie-Anne Thérèse Ombline Gonneau-Montbrun dit Madame Desbassayns , ce personnage est controversé car elle est considérée comme une "cruelle esclavagiste" , certes pour elle l'esclavagisme se révèle nécessaire,grand propriétaire terrien dont 40 ans à la tête d'une exploitation sucrière et esclavagiste de l'histoire de l'île à l'époque où elle s'appelait encore l'île Bourbon et n'était qu'une colonie française .
Les collections de cet établissement géré par le Département de La Réunion comprennent le mobilier ainsi que de nombreux objets du quotidien d'autrefois. La visite inclut les bâtiments annexes, répartis dans un domaine de plus de dix hectares, le domaine de Villèle, protégé aux monuments historiques. Ceci comprend la chapelle Pointue, l'ancien hôpital d'esclaves et l'ancienne cuisine, qui dispose de gigantesques fourneaux.
La demeure des Panon Desbassayns
modifierSelon auguste de villèle, M.Desbassayns voulait une maison "convenable" et qui protège sa nombreuse famille des risques d'incendies ainsi que des vents cycloniques auxquels les édifices en bois offraient souvent peu de résistance. C'est ce qui explique la présence d'un étage, le grand nombre de pièces et les 82 cm d'épaisseur de certains murs.
La demeure est "malabar" par son style, mais également par sa technique constructive. A l'origine les murs intérieurs et le toit en terrasse étaient enduits à "l'argamaste" , terme qui trouve son origine en Inde.
Mme Desbassayns avait acheté la maison en 1929. La maison n'avait pas encore d'étage ni de veranda.
Ce que nous découvrons ici de l'habitation des Panons Desbassayns c'est avant tous l'ensemble de bâtiments qui composent leur cour. Diverses annexes, construites en bois, se distribuent pêle-mêle à l'arrière de la grande case. Seule la maison de Maitre et l'usine sont en maçonnerie.
C'était une usine de sucre de 1825 jusqu'en 1920.
La Chapelle Pointue
modifierLa Chapelle Pointue fait également partie du domaine, elle domine à l'est. Elle a été construite avant la mort de madame Desbassayns. Celle-ci crée, par donation testamentaire, une fondation en faveur de la chapelle de Saint-Gilles "pour les esclaves et les pauvres habitants des habitants environs". Offrant une architecture très originale, en forme de rotonde. Classée au titre des monuments historiques en 1970.
L'histoire de Madame Desbassayns
modifierSa mère mourut en la mettant au monde, et elle hérita donc de la grande propriété familiale. Elle se maria en 1770 à l'âge de 15 ans avec Paulin-Henri Panon, surnommé Desbassayns,car toutes ses terres étaient situées sur le littoral de Saint-Gilles, où les bassins sont en grand nombre. Le couple fit construire trois propriétés : une à St Gilles les hauts, une à Saint-Paul et une dernière au Bernica (les hauts de Saint-Paul). Ils lancèrent à La Réunion la bien triste culture du coton avec plus de 400 esclaves. Monsieur Desbassayns fut le plus souvent en France pour des obligations familiales, et aussi lors de la Révolution de 1789 où il fut contraint de rester. C'est donc Madame Desbassayns qui faisait tourner les exploitations. Elle commandait d'une main de fer ! Dans les hauts de St Paul, à l'endroit nommé La Glacière, elle avait fait creuser de grands puits pour y conserver des blocs de glace amenés par les esclaves depuis la Grande Ravine. Ils étaient donc fouettés par le chabouk, et si certains osaient se révolter, alors Madame Desbassayns donnait l'ordre de les enterrer vivant ! Mais ce n'était pas fini, une fois arrivé à la propriété de son fils, les esclaves qui selon elle n'avaient pas travaillé assez vite étaient enfermés dans un cachot si étroit qu'ils restaient tous debout, ne pouvant s'assoir ou s'allonger, en étant même enchainés. Le plus horrible est sans doute l'histoire d'une des anciennes cases de Madame Desbassayns qui s'écroula en 1910. Les gens constatèrent avec horreur que les murs étaient rouges, rouge du sang des esclaves qui avait servi de liant pour le mortier. Le quotidien des esclaves de Madame Desbassayns était bel et bien tragique. Elle ne les nourrissait pas, leur coupait une main lorsqu'ils tentaient de voler quelque chose à manger, et un pied lorsqu'ils tentaient de s'enfuir. La légende de Madame Desbassayns veut que son âme soit condamné à être fouettée sans fin par le diable lui-même dans le cratère du volcan. En effet, lorsqu'elle mourut en 1846, deux ans avant la fin de l'esclavage, son corps fut enterré au cimetière de St Paul, mais plus tard fut emmené à la Chapelle Pointue, un lieu béni.