Utilisateur:Maison de Monteynard (olim Aynard)

de Monteynard
Image illustrative de l’article Maison de Monteynard (olim Aynard)
Armes de la famille

Blasonnement de vair au chef de gueule chargé d'un lion issant d'or
Devise Pro Deo Fide Et Rege
Cri de guerre "Potius Mori"
Branches de la Tour
de La Pierre
du Chastelard
de Marcieu
de Leyssaud
Suisse
révolutionnaire
de Sainte Hélène
d’Allevard
de Châteauneuf
Période Xe – XXIe siècle
Pays ou province d’origine Drapeau du Dauphiné Dauphiné
Allégeance Drapeau du Dauphiné Dauphiné
Drapeau de la Savoie (Région historique) Savoie
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Charges Chambellans
conseillers du roi
échanson
écuyer du roi
premier consul de Grenoble
président de la cour des comptes de Grenoble
premier consul de Grenoble
ministres
pair de France
Fonctions militaires gouverneur d’ Amboise, Cassal et d’Aras
gouverneur du comté d'Asti
gouverneur de Chalon sur Saône
gouverneur général de la Corse et de Sarrelouis
lieutenants généraux
maréchaux de camp
sénéchaux
Fonctions ecclésiastiques 1 archevêque, 2 évêques
Récompenses civiles Pair de France
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour 1756, 1767, 1771 et 1789


La maison de Monteynard (anciennement Aynard) est une famille subsistante de la noblesse française originaire du Dauphiné où elle tient son nom de la terre de Monteynard. Elle est l'une des plus anciennes et illustre de France. Sa filiation est prouvée depuis 965.[1] [2]

Appelé Aynard, à une époque ou il n'y avait pas de noms de amille hérditaifres ces membres ajoutaient souvent le surnom de Domène, parcequ'ils habitaient cette paroisse.

Elle prendra le nom de Monteynard vers l'an 1330, nom qui devint propre à toute sa descendance. [3][4]


Anthroponymie modifier

Le nom Aynard vient des racines Franques "ayn" et "hard", signifiant "guerrier dûr".


L'un des châteaux qu'occupait la famille à la fin du XIIe siècles tombant en ruine, une branche de la famille, décida d'aller s'installer sur les hauteurs, qui dans la région de La Motte-d'Aveillas, dominent les profondes gorges du Drac aujourd'hui occupées par un lac de barrage. Ils devenaient ainsi seigneurs les « seigneurs » d'une paroisse à trois lieues de Grenoble, qui s'appelait « Mont » d'où le nom qui leur fut donné alors d'Eynard du mont, le village devenant rapidement le Mons Aynardi (Mont appartenant aux Aynard), puis Monteynard, nom qu'il porte toujours.

Origines modifier

Les terres des Aynard (ou Eynard), qui regroupent au Haut Moyen Âge une bonne partie de la vallée du Grésivaudan en amont de Grenoble, semblent avoir été acquises au IXe et Xe siècles par cette famille de seigneurs locaux grâce à la lutte menée par leurs ancêtres chevaliers contre des invasion païennes (Hongres ou Magyars) et une occupation de Sarrazins au VIIIe siècle, suite à leur défaite à Poitiers.

Le nom d'Aynard aurait été adopté par cette même famille dès le VIIIe siècle, après la « canonisation » par acclamation (voce populi), sur la proposition de l’évêque de Grenoble, du célèbre ermite saint Aynard. Ce dernier, originaire d'Allemagne, et plus précisément d'Altona, près de Hambourg, vécut et mourut en odeur de sainteté dans la vire située au pied de la falaise sommitale de la montagne qui porte aujourd’hui son nom, au lit dit Faissia, non loin de l'actuel Pas Guiguet.

Cette famille entendait ainsi honorer et commémorer à jamais ce saint ermite qui s'était installé sur ses terres. D’où la tradition qui s'est instaurée dans cette famille de donner aux fils aînés ce prénom d'Aynard, devenu Eynard (Eynard I, Eynard II, Eynard III... à une époque où les noms de familles n’existaient pas encore), toujours fêté le 24 mars même s’il ne figure sur aucun calendrier.[5]


Histoire modifier

Branches modifier

Branche ainée modifier

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Titres modifier

Maquis de Ceva : En récompense de ses services, Louis XII fit don du Marquisat de Ceve, à Hector de Monteynard, confisqué sur la Marquis de Ceve.

Baron de Montfrin : Mari ou Marius de Monteynard, devient Baron de Montfrin par substitution portée aux testaments d’Anne et de Marguerite d’Arpajon ses cousines

Marquis de Montfrin : C'était d'abord une baronnie, qui dès la fin du XVe siècle avait droit d'entrée aux États de Languedoc.

- En 1652, la terre de Montfrin fut érigée en marquisat en faveur d'Hector de Monteynard pour ses services rendus à la couronne. Ce marquisat se composait des paroisses et fiefs suivants :

Montfrin, Meynes, Théziers et Bassargues.

Comte de Souternon : La propriété est acquise par la famille de Monteynard en 1755.

Comte titulaire de Diois : Raymond II, avait à peine succédé à son père lorsque mourut le dernier comte de Diois et Valentinois de la maison de Poitiers.

Celui-ci fit son héritier universel le Dauphin Charles, fils du roi Charles VI.

Raymond tenta alors sans succès de faire revivre d'anciennes substitutions du comté de Diois faites au profit de sa famille.

Il n'est resté à sa famille que le souvenir de ces substitutions, rappelées par le titre de comte de Diois que plusieurs ont portés dans leurs actes.

Baron de Marcieu : Guy-Balthazar de Monteynard, IIe du nom, il existe à la bibliothèque royale, une quittance donnée par Gui-Balthazar de Monteynard, baron de Marcieu, le 15 septembre 1618, d’une somme de 1200 livres à lui ordonné par le roi, pour les frais du voyage qu’il venait de faire en Piémont, par le commandement du maréchal de Lesdiguières pour le service de sa majesté.

Baron d’Arvillard : Guy-Balthazar de Monteynard

Baron de La Pierre : Le premier à porter ce titre est François de Monteynard deuxième du nom 1660.

Seigneur

de Monteynard, de Savel, de Royssas, de Moire, de La Motte, de Larvas, en Trieves ;

de Domene, de Theys, de Tencin, de Giere, du Touvet, de Chastelard, en Graisivaudan ;

de Prébois, de Gensac, de Chalencon, d’Arnayon, de Curnier, de Taulignan ,en Diois ;

de Remolon, de Piégu de Chanousse, en Gaspençois ;

de Mont-Emule, de Mont-Baxile, en en Piémont ;

de L'Argentière, en Embrunois ;

de Beaulieu, en Auvergne etc…[8]

Principales alliances modifier

Savoie, Albon, Allinges, La Chambre, Beaumont, Tournon, Berenger, Bressieu, Galbert, Bocsozel, Agoult, Morges, Espine, Laudun, Peloux, Sassenage, Alleman, Arces, Chevron-Vilette, Chissé, Paléologue-Montferrat, Talaru, Groléé, Murol, Gruyère, Vincens, Hostun, Seyssel, Guiffrey, Chateauvieux, Emé, Gadagne, Seguins, Gondin, Baronat, Garcin, Simiane, La Vergne, Nagu, Nogaret, Baschi Nogaret, Baschi Guerin Tencin Bourg de Saint Polgue, Laurencin, Dreux-Brézé   Le Cornu de Balivière, Chaponay, Gallien de Chabons, Rosières-Sorons, Courtarvel, Reviers de Mauny, Murard de Saint Romain, Solages, La Croix de Chevrières, Dujon, Colbert           

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| période=Xe siècle | origine= Dauphiné | allégeance= Dauphiné, Savoie, Saint-Empire romain germanique, Royaume de France, suisse

  1. a et b Gustave Rivoire de La Bâtie, Armorial du Dauphiné, Lyon, Louis Perrin, , 819 p. (lire en ligne), p. 432 à 433
  2. Mercure de France dédié au roi, novembre 1756, Paris, 244 p. (lire en ligne), p. 217
  3. M.Lainé, Généalogie de la maison de Monteynard, Paris, imprimerie de Moquet et compagnie, , 102 p. (lire en ligne), p. 2
  4. Louis Moreri, Le grand dictionnaire historique, ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane. Tome 7, Paris, Les Libraires associés, , 1135 p. (lire en ligne), p. 684 à 689
  5. Pierre Maurice, « Louis-François de Monteynard », "Généalogie et Histoire", Centre d'Etudes Généalogiques Rhône-Alpes,‎ , p. 38-43 (lire en ligne)
  6. de La Chenaye-Desbois et Badier, Dictionnaire de la noblesse, tome 14, Paris, Schlesinger frères, libraires-éditeurs, , 1000 p. (lire en ligne), p. 243 à 260
  7. Histoire de la noblesse du comté-Venaissin, d’Avignon et de la principauté d’Orange; Dressée sur les preuves. Dédiée au Roy, tome 4, Paris, De Lormel & Fils, , 672 p. (lire en ligne), p. 535 à 549
  8. a et b Léon de Givodan, Livre d'or de la noblesse européenne, Paris, Collége Héraldique et Archéologique de France, , 425 p. (lire en ligne), p. 301
  9. Pierre Maurice, « Louis-Franois de Monteynard », "Généalogie et Histoire", Centre d'Etudes Généalogiques Rhône-Alpes,‎ , p38-43 (lire en ligne)