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Histoire des Arts: BORIS VIAN « La complainte du Progrès »

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La complainte du Progrès

Single
Genre Variété française
Auteur Boris Vian

Présentation de l’œuvre

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Titre: La complainte du Progrès

Auteur: Boris Vian

Date de réalisation: 1956, pendant la période des « 30 glorieuses »

Nature: chanson contemporaine

Genre: poétique

Biographie de l’artiste

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Boris Vian né le 10 mars 1920 à Ville-d’Avray dans une famille de 4 enfants et meurt d’une crise cardiaque à Paris le 23 juin 1959. Il étudie au collège de Sèvres puis au lycée Hoche jusqu’en 1935, il entre ensuite à l’école Centrale de Paris et obtient son diplôme d’ingénieur. Boris Vain a exercé de nombreux métiers comme journaliste, ingénieur, chanteur, acteur et écrivain principalement. Il contribue à diffuser le jazz en France (il est joueur de trompette). Il écrit « La complainte du progrès » en 1956 qui critique avec ironie la société de consommation. Il écrit d’autres œuvres comme le roman « J’irais cracher sur vos tombes » qui a fait un terrible scandale et la chanson « Le déserteur ». Vian est une des figures mythiques du Paris d’après guerre qui a marqué la vie intellectuelle et artistique française.

Contexte historique

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La chanson est écrite durant les 30 glorieuses (30 années de prospérité en France) entre 1945 et 1973. La société de consommation est en plein essor.

Mais on est aussi en pleine guerre froide et la France est en guerre avec l’Algérie.

Description de l’œuvre

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Cette chanson ne possède pas de refrain, elle est constituée de longs couplets qui chacun énumère une longue liste d’objets souvent inutiles. Boris Vian invente de nouveaux mots comme le « cire-godasse » pour nous montrer que l’on est prêt à vendre et à acheter n’importe quoi aujourd’hui. L’auteur oppose aussi le passé et le présent « autrefois/maintenant » ainsi que les différents modes de vie et les changements de modes. Il veut montrer qu’aujourd’hui, l’avoir triomphe sur l’être et en grande partie à cause de cette société de consommation. L’auteur critique de manière drôle la société de consommation et ses dérives avec par exemple « le repasse-limaces », « le canon à patates » ou encore « l'éventre-tomate ». Il fait ainsi un plaidoyer pour le commerce artisanal. Pour lui l’amour n’est plus ce qu’il était, le proverbe « vivre d’amour et d’eau fraiche » n’est plus d’actualité. Il faut maintenant l’abondance des biens pour être heureux, l’amour ne suffit plus.

Mise en relation

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Le film de Jacques Tati « Mon oncle » où il dénonce les excès et les travers de la modernité en montrant le ridicule de cette nouvelle société de consommation qui veut afficher sa réussite par la possession d’objets et le livre d’Emile Zola « Au bonheur des dames » qui oppose le commerce artisanale et la société de consommation sont des œuvres similaires à la complainte du progrès.