Utilisateur:Marie Artemoff/Brouillon

Georges Artemoff
Georges Artemoff - Moscou 1912
Naissance

Ourioupinsk, Russie méridionale
Décès
9 juillet 1965,
Revel, France (Haute-Garonne)
Autres noms
Georges Artemoff
Nationalité
Française
Activité
Peinture, Sculpture, Décoration.
Formation
École des Beaux-Arts de Rostov, École de Peinture, Sculpture et Architecture de Moscou.
Maître
Konstantin Korovine, A.S. Tchinenov
Mouvement
École de Paris, Animaliers, Expressionnisme russe.
Influencé par
Paolo Ucello, Paul Césanne, Andréî Roublev
Distinction

Médaille d'argent - Salon des Arts Décoratifs, 1927, Paris. Médaille d'or - Salon des Artistes Français, 1928, Paris. Primé - 24ème Concours du Salon des Artistes Français, 1930, Paris.

Médaille d'or - Exposition Internationale de Paris, 1937, Paris.

Georges Kalistratovitch Artemoff, né le 17 février 1892 à Ourioupinsk, (Russie) et mort le 9 juillet 1965 à Revel, (Haute-Garonne - France) est un peintre français.

Arrivé à Paris en 1913 pour étudier aux Beaux-Arts, Georges Artemoff, est fortement marqué par sa formation classique et par sa culture cosaque, il se revendiquera descendant des Scythes. Peintre, il est apparenté à l’École de Paris, mais c'est comme sculpteur et décorateur, qu'il sera internationalement connu à partir de 1922 pour ses travaux de décoration, ses sculptures animalières et ses bas-reliefs Art-Déco. A partir de 1940, classé peintre expressionniste, il se consacrera essentiellement à la peinture.

Biographie modifier

L'enfance et la jeunesse modifier

Georges Kalistratovitch Artemoff est né le 17 février 1892[1] en Russie, à Ourioupinsk, petite ville du Caucase, située sur la rivière Khoper.

Son père, Kalistrate Artemoff, est médecin militaire et Ataman de la stanitsa d' Ourioupinsk. Sa mère Matrena Danov  est officier de santé et peintre, elle amie avec Constantin Stanislavski, fondateur et animateur du Théâtre d'Art de Moscou. Destiné à une carrière militaire selon la tradition cosaque, il entre en 1899 à l'Ecole des Cadets Alexandre III de Novotcherkassk. En 1906, il abandonne l'Ecole Militaire pour s'inscrire à l'Ecole des Beaux-Arts de Rostov sur le Don et suit l’enseignement du peintre A.S. Tchinenov.

Il s’inscrit en 1909 à l'Ecole de Peinture de Sculpture et d'Architecture de Moscou, dans l'atelier de Konstantin Korovine. Il se lie d'amitié avec Serge Piménoff [2] et avec Vladimir Maïakovski. Il complète sa formation académique par la visite des  galeries de  Sergueî Chtchoukine et de Mikhaïl Morozov, où il découvre et admire les peintres français.

Paris, La guerre de 14-18, la Révolution Russe et Constantinople modifier

Titulaire d’une bourse d'études, il est accueilli à Paris en décembre 1913, par Ossip Zadkine, avec qui il va partager son atelier de la Ruche. C'est une époque brillante, il fréquente l’importante communauté artistique Russe installée à Paris, ainsi que les peintres maudits de Montparnasse, Modigliani, Soutine, ...

Le marchand de tableau Daniel-Henry Kahnweiler lui propose un marché qu’il refuse, soucieux de garder toute sa liberté. Il ne renonce pas à sa formation académique et à sa culture cosaque, il garde instinctivement une certaine distance avec la mode et se tient en retrait par rapport au cubisme[3] pour lequel, il gardera néanmoins un certain intérêt.

Il s'engage en août 1914, dans le 1er régiment étranger. Il est gravement blessé sur le front en 1915. Hospitalisé à l'Hôpital de la Croix Rouge de Paris, il est soigné par une infirmière, Victoire de Pompignan, également artiste, peintre de miniatures qui l'accueillera pendant sa convalescence.

Pendant cette période troublée, il va bénéficier par l’intermédiaire du poète russe Maximilien Volochine, d'un secours financier envoyé de Mir iskousstva (le Monde de l'Art), au profit des peintres et sculpteurs russes qui se trouvent dans le dénuement.

Le 3 janvier 1916, il est décoré de la croix de guerre, pensionné et réformé, il part en convalescence à Bourg Saint Maurice chez les sœurs de Pompignan, où il se remet à peindre, puis réside épisodiquement à Paris chez Zadkine à La Ruche.

A la fin 1917, en pleine guerre civile, il retourne à Novotcherkassk, capitale des Cosaques du Don. Il s'engage aux côtés des paysans dans les « armées vertes », puis il change de camp et occupe un poste d’officier de liaison dans l'armée du général Piotr Nikolaïevitch Wrangel, évacuée en 1920, à Constantinople.

Il se remet à peindre et à exposer; des paysages, des meules de blé, des madones, il rejoint l'Union des Peintres Russes. C’est à l'occasion d'une de ces expositions qu’il fait la rencontre de Lydia Nicanorova, jeune artiste, aquarelliste et drogman de l'ex-Khédive d'Egypte.Lydia réalisera une série d'aquarelles des fresques et mosaïques de l'église orthodoxe de Saint-Sauveur-in-Chora ( Kariye Camii).

Paris, Bonifacio, l'époque : 1922-1938 modifier

Il obtient en 1922 son visa pour la France en tant qu'ancien combattant, décoré de la croix de guerre et pensionné de l’Etat Français.

Arrivé à Paris, il crée avec ses amis russes, un « artel », atelier de fabrication de bois sculptés, il  travaille avec la galerie Messidor tenue par Jeanne Saunal et il procure un contrat de travail à Lydia Nicanorova, qui peut enfin quitter Constantinople et le rejoindre à Paris en 1923.

Georges Artemoff réalise, avec Serge Piménoff, Sandro Minervine, Lydia Nicanorova et Semianovsky, des décors inspirés du folklore russe et en particulier la décoration du célèbre Caveau Caucasien fréquenté par Joseph Kessel et le tout Paris de l'époque.

Toujours passionné de dessin, il se rend régulièrement à l’Académie de la Grande Chaumière, où il réalise une exceptionnelle production de nus à la sanguine et à la pierre noire.

Son activité de décorateur l’amène à participer avec son ami Piménoff, à la fabrication de décors dans les Studios de Cinéma de Montreuil pour la Société de cinéma Iossif Ermoliev et la société « Albatros ». C’est en suivant l’équipe de Victor Tourjansky  que Georges Artemoff et Lydia Nikanorova, accompagnés de Piménoff, se rendent en Corse en 1924, sur le tournage du film Les ombres qui passent d’Alexandre Volkoff.


Un marché de panneaux sculptés avec les Etats-Unis, leur permet de passer de longues périodes à Bonifacio, où ils s’installent. Georges produira de nombreuses œuvres inspirées par cette vie près de la nature ; sculptures de poissons, panneaux animaliers en bas-relief et taille directe sur bois, il peint des natures mortes, des paysages et les portraits de leurs amis Corses. Lydia fascinée par la beauté des sites, produira de nombreuses aquarelles de paysages[4].

Georges et Lydia partagent leur temps entre Bonifacio et Paris, ils intègrent en 1925 l’Union des Peintres Russes en France, ils organisent des fêtes, en particulier la fête de Yarilo[5] ou carnaval des artistes russes où se retrouvent toutes les personnalités parisiennes de l'époque, russes et françaises.

Georges traverse  une période d’intense production artistique, ses sculptures animalières et ses bas-reliefs de bois sont exposés dans les galeries privées[6] mais également dans les grandes expositions[7] où il obtient des prix et des médailles[8] et souvent expose hors concours.

Il expose régulièrement au Salon des Artistes Décorateurs et devient membre actif de la Société des Artistes Décorateurs . Il fréquente également salons et galeries des Artistes Animaliers où il voisine avec les plus grands, Paul Jouve, Edouard-Marcel Sandoz, François Pompon, …

Le 28 juillet 1927 Georges Artemoff épouse Lydia Nicanorova, ils sont alors domiciliés à Paris, cité Falguière.

Le krach boursier de 1929 met fin à son contrat de vente de panneaux sculptés avec les États-Unis et les oblige à quitter Bonifacio en 1930. Ils s’installent à Clamart dans un petit pavillon proche d’une communauté russe importante, le philosophe et théologien Serge Boulgakov, la poétesse russe Marina Tsvetaïeva dont il fait le portrait, ainsi que leurs amis, la Famille Troubetskoî,  Sandro Minervine, Julie de Reitlinger, Serge Piménoff, Tourjansky,  Gronsky, ainsi que le céramiste français Raoul Lachenal.

C’est par Julie de Reitlinger[9], peintre d’icônes et amie de Lydia qu’en 1932, Jeanne Astre, artiste peintre, ayant suivi les cours dans l'atelier de Maurice Denis, rencontre Georges et Lydia à Clamart. Jeanne a le coup de foudre pour le couple Artemoff, de cette rencontre naitra une amitié qui impactera fortement dans la vie de Lydia et de Georges.

Le Ministère des Beaux-Arts achète en 1932, une sculpture en bois « Le Poisson Enchanteur » que Georges a exposée au Salon d'Art Russe à la Galerie La Renaissance. Elle sera attribuée à titre de dépôt au Musée du Jeu de Paume[10], pour y représenter la sculpture russe.

De 1933 à 1938, ils voyagent beaucoup en Bretagne, à Bréhat chez Mathurin Méheut, à Concarneau avec Serge Piménoff, à Hennebont dans le Morbihan, chez le peintre Pégot-Ogier, ami de Raoul Lachenal.

En mai 1935 Georges Artemoff et Lydia Nicanorova autour du thème des poissons, exposent à l’Aquarium du Musée des Colonies.

Pour l'Exposition internationale de Paris de 1937, Georges occupe tout un étage du Pavillon des Artistes Décorateurs. Il obtient une médaille d'or pour l'ensemble des panneaux sculptés.

La santé de Lydia décline, atteinte d'un cancer, elle d'abord hospitalisée à l'hôpital Necker, puis est recueillie, par son amie, Jeanne Astre dans sa propriété familiale, à Lencastre au bord du lac de Saint-Ferréol où Georges l'y rejoint.

Le 2 août 1938, Lydia Nicanorova décède, elle est enterrée au cimetière de Vaudreuille. Lydia restera connue pour les aquarelles des fresques de Saint-Sauveur-in-Chora ( Kariye Camii) à Constantinople et de Bonifacio, elle deviendra célèbre en inspirant  l’héroïne du roman « Devant le Miroir »[11] écrit par Véniamine Kavérine. Son travail d’aquarelliste restera marqué par l’acquisition de cinq aquarelles, du Musée Victoria et Albert (V&A) de Londres.

Après la mort de Lydia, Georges traverse une période difficile, désemparé, il peint une série de toiles aux sujets violents ou mystiques; tête de veau écorchée qui rappelle Soutine, descentes de croix où se mêlent douleur et religiosité, ...

La seconde guerre mondiale modifier

L’été 1939, il apprend en visite à Roquebiard[12], chez des amis, la déclaration de la guerre avec l'Allemagne, cette situation l'inquiète, le spectre de la guerre ressurgit. Il se réfugie dans le travail et réalise le portrait de Jeanne Dieudonné de la Barrière et celui de Jeanne Astre. Jeanne Astre l'emmène à Castelnaudary, où il s'installe. Il réalise deux grands panneaux peints sur bois « Les chasses au lion »[13], Jeanne, lui inspire également une impressionnante « Maternité » où les personnages empreints d'une grande douceur se détachent sur un arrière fond de maisons villageoises en ruines.

En 1942, Georges Artemoff épouse Jeanne Astre. Toujours de nationalité Russe, Georges se déplace constamment avec Jeanne; Najac, Saissac, enfin Sorèze où ils s'installent. Loin de l'agitation due à l'occupation, Georges retrouve dans la Montagne Noire la sérénité avec des paysages qui lui rappellent son enfance.

Après cette période de mouvance, Georges empreint d’un certain mysticisme, se lance dans la réalisation d’une série d'œuvres religieuses en bois, autel, tabernacle, et chandeliers. Un vitrail de la Vierge à l'Enfant, des tableaux de l'Annonciation, du Bon Pasteur et plusieurs Chemins de Croix ... viendront décorer et meubler des églises et séminaires.

Il fréquente des religieux qui l'on protégé pendant l'occupation, il se lie d'amitié avec les moines bénédictins de l’Abbaye d'En-Calcat près de Sorèze; Dom Clément Jacob (Maxime Jacob) musicien célèbre, neveu de Max Jacob, Dom Robert, peintre et créateur de tapisseries, Dom Denis Martin, fondateur de l'abbaye de Tioumliline au Maroc... Il réalise également le torse de Jeanne en sculpture bois.

Le 3 juillet 1945, naissance de Marie Artemoff (Maria Gueorguèvna Artemova).

Toulouse et La Montagne Noire modifier

Après les années de guerre, Georges Artemoff se tourne presque exclusivement vers la peinture. Proche de la résistance, Géraldine Balayé[14], lui consacre dès 1945, un article intitulé « Un peintre de la Libération ».

Il refuse, en 1945, l’invitation de l’Union Soviétique pour diriger l’École des Beaux-Arts de Rostov sur le Don. Certains de ses amis russes, Julie de Reitlinger et Semianosky, feront l’erreur de partir.

Sur intervention de Jean Cassou, directeur du Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, Georges est naturalisé français en Juin 1948. Le Musée lui achètera une toile en 1951.

Georges fréquente l'Abbaye d'En-Calcat proche de Sorèze, il réalise une série de portraits au crayon Dom Clément Jacob, et deux chemins de Croix pour l'église de Revel et l'église de la Bastide Beauvoir.

Plus à l'aise grâce à ses ventes, pour les vacances, il loue un pied à terre à Bouzigues au bord de l'étang de Thau, il peint des paysages de Méditerranée, des natures mortes aux poissons et de nombreux portraits. A Sète, avec son ami François Desnoyers[15], membre créateur du Groupe Montpellier-Sète, il fréquente le bistrot d'Attila et Germaine, sur le Mont Saint Clair. Il aura la surprise en 1959 de retrouver son ami Pimènoff qui accompagne le tournage du film, "Ce corps tant désiré" de Luis Saslavsky

Le couple s'installe en 1952, à Revel, chez Jeanne, dans la maison familiale de Pierre Get[16], créateur du Pippermint Get.

Plusieurs achats importants de tableaux, ont lieu entre 1956 et 1960, le Musée des Beaux-Arts de la Ville de Lyon, le Musée Goya à Castres, le Musée Paul Valéry de Sète, ... Il gardera des contacts avec le milieu parisien en exposant dans les années 50 chez Gérard Mourgue.

Georges participe surtout à la vie toulousaine. Chez Simone Boudet, qui dirige une galerie, "La joie de lire"[17], il rencontre les artistes toulousains, il se lie d'amitié avec le photographe Jean Dieuzaide, le peintre Kablat, le sculpteur Robert Pages, Christian Schmitt, ...

Michel Roquebert réussira à apprivoiser Georges, à lui faire raconter sa vie, en Russie et en France. En général peu enclin à parler de son passé, l'interview publié en 1962 dans la Dépêche du Midi, constituera une des rares traces écrites que laissera Georges sur sa vie.

Jean Dieuzaide réalisera également des reportages photos sur les deux dernières expositions de Georges en 1962 et en 1964, ainsi que de façon plus intimiste, les retrouvailles entre amis, Yankel, le fils de son ami Mikaïl Kikoïne, Balbino Giner et Jean-Émile Jaurès, chez Simonetti, l'étrange bistrot du "père Michel".

Les dernières années modifier

Les dernières années de sa vie à Revel seront jalonnées par les accidents de santé, il souffre de plus en plus de sa blessure de guerre, il n'a plus aucune nouvelle de sa famille en Russie. Nostalgique, ses souvenirs d’enfance dans le Don reviennent, il peint une série importante de « Cavaliers » qui, avec « Le cavalier blessé » et les « Combat d’amazones), expriment toute la nostalgie d’une jeunesse marquée par la guerre et le mal d’un pays natal définitivement perdu. Ces tableaux constituent les œuvres majeures de la fin de sa vie, ils seront régulièrement exposés dans plusieurs grandes expositions régionales[18].


Il aborde également, dans un style très personnel et sombre des thèmes empreints mystère et de spiritualité, « La genèse » dans laquelle on peut deviner le mythe de l’androgyne de Platon. « L’enterrement du peintre », trio de femmes qui  accompagne l’artiste face à sa propre mort, mais qui symbolisent à la fois les Parques, les trois âges ou une trinité mystique qui nous renvoie aux icônes d’Andreî Roublev. Enfin, ses derniers dessins, sur son lit d’hôpital à Revel, prendront la forme d’animaux psychopompes, chevaux et taureaux.

 Artemoff travaillera ces thèmes à l’extrême, esquisses sur papier, sur calque, grattages, réalisation de contre-types, de multiples, … marques d’un acharnement perfectionniste, la qualité de cette énorme production est telle que chaque dessin, chaque esquisse, constitue une œuvre en soi.

Il trouve dans le grattage sur carton ou panneau de bois une forme d’expression très personnelle, où le trait, incisé, gravé sans repentir, exprime toute la force de son art et rappelle son passé de sculpteur.

Tout n’est pas sombre, Artemoff, s’entoure de modèles dont il va produire des portraits, yeux noirs et touches de couleurs vives sur fond sombre donnent aux visages profondeur mystique et intensité de vie.

Le 9 Juillet 1965 Georges Artemoff décède à Revel, il a soixante-treize ans, il est enterré au cimetière de Vaudreuille auprès de Lydia, sa première épouse.

Diaporama de l'Œuvre modifier

De la Russie à Paris, 1911 à 1922 modifier

Paris après 1922 modifier

De Sorèze à Revel, 1942-1965 modifier

Expositions modifier

En Russie modifier

Au printemps 1911, Georges Artemoff   expose cinq tableaux  à la Société des Beaux-Arts de Rostov -Nakhitchevan, le 16 décembre 1911, il réalise une première exposition personnelle de 50 tableaux : portraits, natures mortes aux fleurs et aux oiseaux. La critique souligne leur caractère décoratif, remarque l'influence de  Victor Borissov-Moussatov et de la Nouvelle École Française.

Le 28 décembre 1912, Georges Artemoff participe au Salon de Rostov avec 32 tableaux. Plusieurs toiles et dessins seront acquis par le Musée des Beaux-Arts de Rostov.

A Constantinople modifier

En 1921, il participe entre autres à une exposition à la Caserne Mac Mahon à Taxim.

En France modifier

Musées, Expositions et Salons modifier

  • En 1927, à Paris, il participe à l’exposition du Salon des Arts Décoratifs où il obtient une médaille d'argent pour son panneau sculpté.
  • Du 8 mai au 8 juillet 1928, exposition au Salon des Artistes Décorateurs avec un panneau sculpté

représentant un archer chassant un sanglier attaqué par des chiens sous le n° 4551 qui obtient une médaille d'or.

  • De 1930 à 1938, il exposera chaque année avec les Animaliers au Salon des

Artistes Décorateurs.

  • 1931, Participation

à l'Exposition Coloniale Internationale au Palais des Beaux-Arts à Paris avec un panneau sculpté « La chasse au bison ».

  • 1932, Salon des Artistes

Décorateurs avec une sculpture en ronde de bosse représentant une gazelle.

  • 1932, Exposition à la Galerie de la fédération Française des

artistes, Georges Artemoff concourt au Grand Prix de la sculpture,  avec un poisson sculpté sur bois.

  • 1932, Exposition au Salon des Artistes Décorateurs avec deux

panneaux bois.

  • 1934,  Musée des colonies, Exposition « Application décoratives du poisson exotique ».
  • 1935,  Georges

Artemoff et Lydia Nicanorova exposent en mai, au Musée des Colonies.

  • 1937,  Lors de  l'Exposition

Internationale de Paris il occupe un étage du Pavillon des Artistes Décorateurs. Il obtient une médaille d'or pour l'ensemble des panneaux sculptés.

  • En 1941, Participation au Musée des Augustins

à l'Exposition de l’École de Paris avec plusieurs toiles. Le musée accueille différents salons : Salons d'Automne, Salons des Artistes Décorateurs et Salons des Tuileries.

  • 1990,  Exposition au Centre

Théron-Périé à Castres

  • 1992,  Exposition commune Georges et Lydia

Artemoff , Hôtel de ville de Bonifacio.

  • 1992,  Exposition à l’Orangerie, Hôtel du Département de la Haute Garonne et au

Centre Culturel de l’Aérospatiale à Toulouse.

  • 1993,  Participation à l’exposition « Art

Sacré », Musée des Années Trente, Boulogne Billancourt.

  • 1998,  Exposition au Château Prieural

de Montsempron-Libos.

  • 2005,  Exposition au Musée

des Beaux-Arts de Gaillac.

  • 2010,  Exposition au Musée Goya de Castres.
  • 2013,  Participation, avec Lydia Nicanorova, à

l’exposition « Bonifacio, la cité des falaises vue par les peintres» organisée à l’occasion des journées du patrimoine, dans l’Espace Saint Jacques à Bonifacio.

  • 2013, Exposition

conférence à la Fondation Alexandre Soljenitsyne,  « Maison de l’émigré Russe ».

  • 2014,  Participation à l’exposition du Château de

Laréole.- Un siècle d’Art en Haute Garonne (1880-1980)

  • 2014, Exposition, peintures et sculptures,

au Musée du Bois et de la Marqueterie à Revel, inauguration de la salle « Georges Artemoff  ».

Galeries modifier

Du 8 au 28 avril 1930, Georges Artemoff expose dans la Galerie René Zivy, à Paris, ses derniers panneaux sculptés ainsi que des sculptures animalières, Lydia présente cinquante aquarelles de Corse.

1931,  Présente deux sculptures en bois à l'exposition des Animaliers de la Galerie Edgar Brandt à Paris.

1932,  Exposition au Salon d'Art Russe à la Galerie La Renaissance.

1941,  Expose dans la Galerie Chappe-Lautier à Toulouse, et au Théâtre de Montpellier.

1946,  Exposition du 4 mai au 12 mai 1946 la Galerie Œillet à Toulouse.

1946-1948, Georges Artemoff, expose régulièrement à Nice, Cannes, Montpellier et Carcassonne

1948,  Exposition à la Galerie du Pont des Arts à Paris chez Lucie Weill.

            1948,  Exposition à la Galerie Henri Gaffié à Nice.

            1948,  Exposition à la Galerie du Pont des Arts à Paris chez Lucie Weill.

1952,  Exposition à la Galerie Chape Lautier à Toulouse.

            1952, Exposition à la Galerie Les Mages à Vence.

1953,  Exposition à Paris, chez Jeanne Castel.

1954,  Exposition au Salon des Beaux-Arts de Cannes.

1954, Exposition à Paris chez Gérard Mourgue.

1957,  Exposition chez Simone Boudet, à la Joie de Lire, à Toulouse. Christian Schmitt réalise à cette occasion deux émissions de radio sur Georges.

1958,  Exposition chez Gérard Mourgue avenue de l'Opéra à Paris.

1958,  Exposition à la Galerie "Art de France" à Cannes.

1958,  Exposition Richesses du Tarn à Réalmont de juin à octobre.

1958,  En novembre son exposition inaugure la Galerie St Jean à Montpellier, avec quarante-cinq toiles.

1960, Exposition Galerie Schlegel, Quai de Lattre, Sète.

1960 et 1961, Expositions chez Gérard Mourgue avenue de l'Opéra à Paris.

1962, Exposition chez Simone Boudet, à "La Joie de Lire", à Toulouse.

1962, Exposition pour l'inauguration de la Galerie Mistral à Carcassonne.

2012,  Exposition à la Galerie Lucien Noygues à Sorèze, et inauguration d-une plaque commémorative sur la façade de la maison habitée de 1942 à 1951 par Georges et Jeanne Artemoff.

Collections publiques (Musées) modifier

A ce jour, on recense vingt-cinq œuvres, réparties dans treize musées : 

  • Albi, Musée Toulouse-Lautrec, Palais de la Berbie:
    • La Pêcheuse Revel, Huile sur toile,
  • Boulogne-Billancourt, Musée des Années Trente :
    • La fontaine de miséricorde Revel circa 1960, Huile sur toile, Don de Marie Artemoff-Testa, 1990.
  • Carcassonne, Musée des Beaux-Arts:
    • Nu d’homme Paris 1930, Académie de la Grande Chaumière, Sanguine sur papier.
    • Nu d’homme, Paris 1930, Académie de la Grande Chaumière, Sépia sur papier.
  • Castres, Musée Goya:
    • Scène Mythologique Paris 1930, Huile sur toile, 150 x 236 cm, Achat en 2011, N° d'inventaire : 2011-1-1.
    • Brochet Paris vers 1930 - Sculpture ronde bosse en noyer - 260x590 cm -  Achat en 2012
    • L'Espagnole Revel Circa 1960, Huile sur toile, 55 x 38 cm, Don de l'artiste 1960, N° d'inventaire : 56-1-1.
  • Gaillac, Musée des Beaux-Arts:
    • Scènes de chasse aux lions  (dyptique) Castelnaudary 1940, Huile sur panneau, 160 x 210 cm , Don de Marie Artemoff-Testa  2010.
  • Lavaur, Musée du Pays Vaurais :
    • Les Rennes Paris 1930,  Bas-relief sur panneau bois,  160 x 100 cm,  Achat 2010,1
  • Lyon, Musée St Pierre, Musée des Beaux-Arts :
    • Portrait de Pierre Sorèze, 1945, Huile sur toile,
  • Monsampron-Libos, Château prieural :
    • Femme assise Paris 1932, Encre brune et sépia sur papier, Don Mme Marie Artemoff-Testa 1993,
  • Montpellier, Musée Fabre :
    • Portrait de Jeanne de la Barrière Roquebiard 1939, Huile sur toile, achat de la Ville – 1950
  • Paris, Musée d’Art Moderne - Centre Georges Pompidou:
    • Poisson enchanteur Paris 1932- Sculpture sur bois taille directe, achat le 12 novembre 1932, par le Ministère des Beaux-Arts d'une sculpture en bois « Le Poisson Enchanteur » pour être attribuée à titre de dépôt au musée National du Jeu de Paume pour y représenter la sculpture russe, transféré au Centre Pompidou.
    • Poisson (Poisson enchanteur 2 ou Loup de mer), Paris 1932- Sculpture sur bois taille directe, 99,5 x 34 x 22,5 cm, Achat de l'Etat,
    • Nature Morte verte et jaune, Revel 1958, Huile sur contreplaqué, Formes incisées sur fonds superposés,  42 x 82 cm, Acquisition de l'Etat, 1961. Attribution au Musée national d'art moderne 1961,
    • Nu (féminin) Paris vers 1928, Encre sanguine et fusain sur papier jauni, 42,1 x 25,9 cm, Don Mme Marie Artemoff, 1976,
    • Nu (féminin) Paris  vers 1932, Encre brune et sanguine sur papier jauni, 44,9 x 28 cm, Don Mme Marie Artemoff, 1976,
    • Pêcheuse (Pêcheuse au foulard jaune), Paris 1948, Huile sur toile, 79,5 x 52,5 cm, Acquisition de l’État 1951. Attribution au Musée national d'art moderne, Centre Georges Pompidou 1952,
  • Rodez, Musée Denys Puech :

…………………………..

  • Sète, Musée Paul Valéry:
    • Le jeune Henri Bouzigues 1960, Huile sur toile, achat en 1958.
  • Toulouse,  Musée des Augustins:
    • La gitane (Jeune fille espagnole ), Revel vers 1950, Huile sur isorel, 50.5x101 cm, Achat en 1951,
    • La Moissonneuse (Portrait de Paulette), Revel vers 1954, Huile sur toile, 49 x74 cm,
    • Térésita jongleur Revel vers 1957, Huile sur toile, 50 x 66 cm,
  • Rostov sur le Don, Musée des Beaux-Arts :
    • Jeunes filles à la fontaine Huile sur toile,
    • Rue de Moscou sous la neige Huile sur toile,
    • Vendeuses de majolique  Gouache sur carton,

Bibliographie modifier

Ouvrages et catalogues consacrés à Georges Artemoff modifier

  • 1966 - L'œuvre religieuse de Georges Artemoff   " Eléona " 13, Rue de la Dalbade Toulouse.
  • 1983 – Artemoff, avec deux lettres inédites et un texte de Joé Bousquet, par Jeanne Astre-Artemoff, Imprimerie Max Farenc Mazamet, Tarn.
  • 1992 - Artemoff  Rétrospective  -  l’Orangerie, Conseil Général de la Haute Garonne et Centre Culturel de l’Aérospatiale - Mai 1992. Toulouse.
  • 1994 – Georges Artemoff, par Galina Alimourzaéva, Goloc Histori, 3 Mai 1994, Russie, (russe-français).
  • 1998 – Georges Artemoff, catalogue  de l’exposition au Château Prieural de Monsampron-Libos, par L. Mangin, Monsampron-Libos.
  • 2000 – Hommage à Artemoff, catalogue  de l’exposition, par Galina Alimourzaéva, Russie, (russe-français).
  • 2005 - Artemoff 1992-1965 - Musée des Beaux-Arts –Gaillac, catalogue d’exposition, textes d’Yves Blaquière et Sophie Testa - Editions Anne-Marie Denis, Sorèze.
  • 2010 - Artemoff Le dernier Centaure - Musée Goya - Castres, par Jean-Louis Augé et Nicole Zimmermann – Editions PRIVAT
  • 2013 - Biographie, Par Marie Artemoff-Testa (versions russe et française) Moscou - Fondation Alexandre Soljenitsyne.

Citations dans les ouvrages et catalogues modifier

1930-1932 - La Sculpture  Décorative  Moderne, 3ème séries et Série supplémentaire,  encyclopédie par  Henri RAPPIN - Editions d'Art Charles MOREAU,- 8, Rue de Prague Paris (1930-1932).

1930 - l'Art Russe à Paris, Le Monde de l'Art.

1934 – Les Animaliers, à la Galerie Malesherbes, Mobilier et Décoration, Gaston Derys, Paris  pg. 490.

1941 – Catalogue, Exposition des Artistes des Salons d'Automne des Tuileries et des Décorateurs. Musée des Augustins, Toulouse.

1957 - La sculpture sur bois de Jacques Chevalier, Editions J.- B. Ballière,

1975 – Catalogue, Centre Culturel de la Croix de Baragnon – Toulouse.

1983 – Catalogue, Musée Rostov sur le Don, (en russe), Léningrad, Russie, (en russe).

1987 – Catalogue, Museum Für Bildende Künste Rostoner. (Musée des Beaux-Arts de Rostov), (en allemand -russe), Dortmund, Allemagne.

1990 Les peintres Toulousains, par Annie Merle,  Michel  Ittah, Toulouse.

1992 – Artistes peintres, par Galina Alimourzaéva, Conservatrice du Musée des Beaux-Arts de Rostov sur le Don, Russie, (en russe).

1992 -  L'Age d'or des Sociétés Artistiques en Russie et en URSS. 1820-1932. Editions Tchemyche , (en russe), Saint Pétersbourg.

1992 -  Naissance d'une collection d'Art moderne: 50 œuvres du Musée des Augustins, par Denis Milhan, Monsampron-Libos.

1993 –Catalogue de l’exposition « L’art sacré en France au XXème Siècle », Musée de Boulogne-Billancourt. Editions Albaron, Paris.

1994 - Dictionnaire des Peintres Russes de l'émigration. Saint-Pétersbourg, (en russe).

1996 - Catalogue du Musée Rostov sur le Don. Benezit (franco-russe) 1/256. Art index 1/131 2/126.

2000 – Dictionnaire des peintres Russes de l’immigration, par Cyril  Makhroff, éditions Nota Bene, St Pétersbourg, Russie.

2001 – Catalogue de l’exposition, « Les Campagnes de l’an I », Musée Ingres, Montauban.

2010 - Histoire de la peinture en Corse aux XIXe et XXe siècles et dictionnaire des peintres, juillet 2010, par Pierre Claude Giansily, Colonna édition, Ajaccio.

2013 – Bonifacio, la cité des falaises vue par les peintres 1840-2000   par Pierre-Claude Giansily, Éditions Albiana.

Citations modifier

Au service d'un tempérament âpre, généreux, la grammaire plastique, en effet, se transforme. Broyée entre l'artiste et l'homme, elle prend vie, elle invente, elle raconte non sans imposer silence à la facile imagination dramatique. Elle devient le dialecte poétique de celui qui a la peinture pour unique raison d'être…

Transparentes dans l'éclairage le plus vif, les couleurs d'Artemoff sous la pénombre, sont chaudes aux yeux comme un tapis de haute laine…

 Joë Bousquet – Correspondances, Carcassonne, 1946, cité dans « Artemoff » par Jeanne Astre-Artemoff, Septembre 1983.

Malraux, non sans raison, a comparé certain bas-relief d’Artemoff représentant des animaux à ces plaques d'or repoussé très anciennes appartenant à l’art des steppes …

Journal des Arts -  13 avril 1953 : Article de René Barotte.

Son expressionnisme est caractérisé par un dessin d'une sensualité sinueuse qui fait penser à des branches de lierre courant le long des cheveux dénoués et des corps féminins.

Journal de l’AMATEUR D’ART - juillet 1958,  Hubert Decaux

C’est à Paris que tant d’artistes étrangers se sont sentis devenir artistes de l’Ecole de Paris.

On ne s’étonnera pas que son art ait plu à Bousquet si on en considère la force poétique et que l’on sent la vertu de présence et de communication. Ces séductions sont soutenues par un gout très sûr de coloriste, et de coloriste vif et brillant. Et aussi par de rares dons de dessinateur, un trait d’une gracieuse certitude, merveilleusement souple, parfaitement élégant.

Il y a dans les qualités plastiques d’Artemoff une sorte de naturelle et confiante allégresse qui impose les images qu’elle produit ; l’esprit assuré de leur excellence esthétique, on n’a plus dès lors qu’à laisser son cœur s’abandonner à leur charme et à tout ce que celui-ci suggère dans l’ordre de la tendresse et de la rêverie.

Catalogue de l’exposition Galeries des Mages,  octobre 1952, Toulouse. Par Jean Cassou, Directeur du Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris,

Le bonheur ? Regardez une jolie fille. Pas la beauté hollywoodienne ; une fille simple, dans un café. C’est ça, la beauté. Je la peins. Je compose les formes. Je peins en même temps son passé, sa vie. C’est la vie peut-être qui est dramatique. Voyez-vous, je veux que ma peinture touche, qu’elle impressionne, comme la musique. Si je touche un peu les gens, alors je n’ai pas tout à fait perdu mon temps.

« Solitaire et têtu, un cosaque égaré dans la montagne Noire » - La Dépêche du  18 novembre 1962, propos recueillis par Michel Roquebert.

Tendre et violent, mais farouche, rayonnant de gentillesse et de bonté, mais craintif et sauvage comme un vieux félin arraché à sa tanière ; … Artemoff inonde ses toiles de couleurs violemment contrastées. Mais son amour des formes se traduit dans un dessin rigoureux, nerveux, précis, qu’il burine littéralement dans la peinture, comme ferait un graveur.

«Tendre et violent Artemoff» Par Michel Roquebert. Dépêche du Midi,15 Novembre 1964. 

Très épris des grandes époques de l’iconographie russe du XIV-XV siècle qu’il compare à nos plus audacieux peintres modernes, son esprit et sa sensibilité sont naturellement accordées à la vision d’une humanité stylisée, allongée, divinisée.

Ce maître de la matière, qui peut faire quelque chose "à la manière de", des époques les plus diverses, qui connaît toutes les techniques et qui s'en joue, garde à son œuvre une austére volonté sans défaillance. Ce ne peut être jamais un jeu. Il s'agit bien d'autre chose, c'est le service quasi sacré de la recherche…

« Témoignage de Jeanne Astre Artemoff »  1978, (publié au Catalogue de l’exposition Musée des Beaux-Arts de Gaillac- septembre 2005)

Violent dans sa peinture à couper au couteau, violent envers lui-même, tendre et romantique jusqu’aux larmes, tel était Georges Artemoff. Chasseur et gibier à la fois…

Fauve au milieu de sa peinture fauve, feulante à grands coups de couleurs où le rouge transparaît le plus souvent. Il dresse des feux contre le gel des fruits fragiles de ses nostalgies …

« La peinture à couper au couteau »  Gil Presnitzez, Esprits Nomades,Toulouse, 1992.

« Georges Artemoff, étant un être déraciné, a dû faire face à des changements radicaux au cours de sa vie. Il n’a jamais oublié qu’il était Russe, ...

... Mais il a toujours été, pendant la période où je l’ai côtoyé, très digne, très élégant dans son comportement.Il a su envers et contre tout rester lui-même en plénitude. Et puis il y avait « sa peinture » qui était sa vraie ligne de vie et on n’a pas encore mesuré tout ce qu’il nous a apporté...

Témoignage : "Son ami Revélois se souvient..." Francis Rey, fait à Saint-Ferréol (Revel), décembre 2004.

Notes et références modifier

  1. Un certain doute subsiste sur la date de naissance de Georges Artemoff , sur le Livret militaire et le livret de mariage avec Lydia Nikanorova, il est né le 17 février 1892,  normalement par rapport à la date russe, et selon l'ancien calendrier orthodoxe, il faudrait ajouter 13 jours. D'autre part, il est possible que Georges ait modifié son année de naissance, il se serait vieilli pour s'engager en 1914 et se serait rajeuni pour épouser Jeanne Astre, sur son acte de décès de la mairie de Revel, il est mentionné le 17 Février 1896. La date officielle couramment utilisée reste bien le 17 février 1892.
  2. Artemoff  fait la connaissance de Serge Piménoff à l’Ecole des Beaux-arts de Moscou, ils se retrouveront à Paris et réaliseront les décors du caveau caucasien avec Sandro Minervine  et Lydia Nicanorova. Ils collaboreront pour la réalisation de décors de cinéma des studios Albatros.
  3. "... cela m’embêtait d'être embrigadé …" ; interview de Michel Roquebert, le 18 novembre 1962, La Dépèche du Midi.
  4. Le retour en Corse des œuvres de Lydia et de Georges se fera à partir de 1992 à l’Hôtel de ville de Bonifacio, puis une exposition collective en 2013 et en 2015 une exposition des aquarelles de Lydia, à Bonifacio puis à Moscou.
  5. Yarilo (ou Jarilo) est un dieu de la mythologie slave, traditionnellement les russes fêtent au printemps le retour de la végétation. L'Union des Peintres Russes de Paris reprend cette tradition, le 25 mars 1925 elle organise une fête de Yarilo, Carnaval des Artistes Russes où les personnalités et artistes se bousculent, on y trouve Jean Cocteau, [[Jean Rostanv, Max Jacob, André Gide, les frères Fratellini, Picasso, Derain, Braque, Aragon, ... Artemoff membre actif de l'Union, participe à l'organisation et à la décoration des salles.
  6. Les Galeries Malesherbes, Edgard Brandt et René Zivy sont les principales galeries parisiennes ou Georges et Lydia exposeront régulièrement entre 1930 et 1938.
  7. Salon des Arts Décoratifs en 1927 et 1932, participation régulière de 1930 à 1938 aux Salons des Animaliers, Exposition Internationale Coloniale en 1931, Salon des Artistes Décorateurs en 1932, Exposition au Musée des Colonies en 1934, Exposition Internationale de Paris en 1937...
  8. 1927, Médaille d'argent pour son panneau sculpté à l’exposition du Salon des Arts Décoratifs à Paris. 1928, Médaille d'or à l’exposition du Salon des Artistes Français à Paris, avec un panneau sculpté représentant un archer chassant un sanglier attaqué par des chiens. 1930, Primé, par la Société d'Encouragement à l’Art et à l’Industrie (SEAI), pour les œuvres exposées au 24ème Concours du Salon des Artistes Français à Paris, 1937, Médaille d'or, à l’Exposition Internationale de Paris, où il occupe tout un étage du Pavillon des Artistes Décorateurs.
  9. Julie de Reitlinger, 1889, Saint Pétersbourg – 1988, Tachkent. Religieuse, elle a été l’élève de Maurice Denis, où elle se liera d’amitié Jeanne Astre. - Son œuvre, empreinte de liberté, caractérisée par une grande richesse de couleurs, et toujours d’un goût parfait, font d’elle « l’une des plus grandes iconographes du XXe siècle » - (in « L’orthodoxie russe : une tradition à l’épreuve de la modernité », Par Père Nicolas COURTOIS, Irène SEMENOFF-TIAN-CHANSKY-BAÏDINE, Juillet 2008.)
  10. Le musée du Jeu de Paume est aujourd’hui un lieu d'exposition d'art contemporain et de photographie. En 1922, il est constitué en musée indépendant qui accueillera jusqu’en 1939,  les œuvres des écoles d’art étrangères. L’achat en 1932 du  « Poisson Enchanteur » sera représentatif de la sculpture russe de l’époque.
  11. « Devant le miroir » est le titre d’un roman écrit en 1971 par Véniamine Kavérine, écrivain renommé de la Russie Soviétique. Ce roman a été conçu à partir de la longue correspondance de Lydia avec Pavel Aleksandrovitch Bezsonov, qu’elle a connu étudiant, à l'université de Kazan. A la mort de celui-ci, sa famille remettra cette correspondance à Kavérine qui en tirera un roman à succès. Robert Laffont, l’éditeur de la version française écrira sur la couverture ‘’Le seul grand roman d’amour de la littérature soviétique. Beau comme la Princesse de Clèves ’’.
  12. Roquebiard,  lieu-dit, situé sur la commune de Puymirol, située dans le département de Lot-et-Garonne. La famille ... possédait une propriété où Artemoff passera plusieurs séjours.
  13. « Les chasses au lion» aujourd’hui exposées au Musée des Beaux-Arts de Gaillac, constituent un diptyque à l'origine destiné au foyer du Légionnaire de Castelnaudary.
  14. Géraldine Balayé, résistante, journaliste, professeur au Conservatoire National et membre de l’Académie des Jeux Floraux de Toulouse. L'Académie décernera en 2010, un prix à l’ouvrage « Artemoff, Le dernier Centaure » réalisé par Jean-Louis Augé et Nicole Zimmermann, à l’occasion de l’exposition du Musée Goya de Castres.
  15. François Desnoyer, Peintre,Professeur à l’École Nationale des Arts-Déco de Paris, participe en 1953 à la création du Groupe Montpellier -Sète qui se compose au départ de 5 peintres montpelliérains et 2 peintres sètois.
  16. Pierre et Jean Get, sont les inventeurs à la fin du XIXème siècle, du pippermint, boisson alcoolisée à la menthe, qui connaitra un grand succès. Jeanne Astre est la petite fille de Pierre Get. En 1952, à la mort de son père Gaston Astre, elle héritera de la maison familiale de Revel où elle s’installera avec Georges Artemoff.
  17. "La joie de lire" galerie toulousaine de tenue par Simone Boudet, lieu culturel qui sera un important lieu de rencontre des artistes toulousains. " Elle aura marqué pendant 40 ans la vie artistique toulousaine en maintenant, contre vents et marées, une galerie d'art qui a été le passage obligé des peintres dont elle était à la fois l'amie et le mécène.’’
  18. De 1990 à 2010, les plus importantes expositions seront : Centre Culturel Théron-Périé à Castres, Orangerie ( CG Haute Garonne)et Centre culturel de l’Aérospatiale à Toulouse, Musée des Beaux-Arts de Gaillac, Musée Goya à Castres.

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