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L'origine de l'industrialisation de Guebwiller

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Des facteurs favorables à une industrialisation précoce

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Plusieurs facteurs expliquent l’industrialisation de Guebwiller. La proximité de la Suisse et de Mulhouse, d'où sont originaire la majorité des entrepreneurs. La présence d'une rivière , la Lauch, qui fournit l'énergie hydraulique nécessaire aux premières fabriques. Enfin l'absence d'un patriciat puissant, la bourgeoisie locale ayant été étouffée par la tutelle des abbés de Murbach, La voie est donc libre pour les investisseurs Suisses ou Mulhousiens qui rachètent les biens du clergé, mis en vente après la révolution, l'entrepreneur bâlois De Bary s'installe dans les maisons canoniales et dans le château abbatial pour y installer une fabrique de ruban de soie.[1] Enfin, à la veille de la révolution de nombreux agriculteurs ruinés par une crise de la viticulture offrent une main d'oeuvre abondante et bon marché.

Dans le sillage de De Bary de nombreux entrepreneurs sinstallent dans la capitale du Florival. Les Zurichois Jean-Jacques Ziegler et Louis Greuter créent la maison Ziegler Greuter & CIE dans l'enceinte du couvent des Dominicaines en 1806. Ils y installent une filature, un tissage, un blanchissement et un atelier d'impression sur indiennes. En 1823, cette entreprise est à son apogée avec plus de 2000 employés. ([2])

Cependant le fondateur principal de l'industrie textile à Guebwiller est Nicolas Schlumberger qui s'établit en amont de la ville en 1810 et fonde l'entreprise "Nicolas Schlumberger et Compagnie" en association avec son beau père Jean-Henri Bourcart originaire du canton de Zurich.



  1. Bulletin de la Société Industrielle de Mulhouse n°4 1982 Guebwiller et le Florival Jean-Marie Schmitt
  2. AM guebwiller Histoire Documentaire de l'Industrie de Mulhouse 1920