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Forme juridique | Association loi 1901 |
---|---|
But | Suivi des récifs coralliens |
Zone d’influence | France d'outre-mer |
Fondation | 2011 |
---|---|
Origine | Regroupement des antennes Reef Check des îles d'outre-mer françaises |
Siège | Préfecture de Bordeaux, France |
---|---|
Méthode | Suivi scientifique |
Financement | Dons et subventions |
Site web | http://reefcheck.fr/ |
Reef Check France est une association française inspirée de l'initiative Reef Check, créée en 1996 par Gregor Hogdson. La méthode Reef Check est un protocole scientifique précis, simplifié et facilement réplicable. Après une courte formation, des plongeurs amateurs bénévoles peuvent contribuer à la surveillance de l'état de santé des récifs coralliens à travers le monde[1] [2]. Le champ d'action de Reef Check France concerne la France d'outre-mer, qui représente environ 10% des récifs de la planète. Dans un contexte de dégradation globale des récifs, pourtant réservoirs de biodiversité et atouts économiques certains[3], il est donc important de suivre l'évolution de ces ressources et de les protéger.
Historique
modifierDates clés
modifierLes premières initiatives Reef Check françaises ont débuté dans les années 2000 en Polynésie Française. Du fait de la préoccupation grandissante de l'état de santé des récifs coralliens, d'autres antennes se sont rapidement formées et les stations se sont multipliées dans plusieurs îles d'outre-mer. Les suivis Reef Check ont par ailleurs été intégrés au cahier des charges Pavillon Bleu des communes d'outre-mer, à l'instar de Bora Bora ou Saint-Paul (La Réunion)[4] [5]. Dans le même temps, l'Initiative Française pour les Récifs Coralliens (IFRECOR) a vu le jour avec pour mission de protéger et gérer durablement les récifs coralliens. Plusieurs plans d'action quinquennaux ont ainsi été élaboré, la phase actuelle étant celle de 2011-2016.
Afin de pérenniser le réseau et d'obtenir une meilleure visibilité, les coordinateurs de chaque antenne se sont réunis en 2010 et ont décidé de créer l'association Reef Check France. La mise en place d'un réseau présent sur la majorité des départements, collectivités et territoires d'outre-mer (DOM, COM et TOM) a permis à Reef Check France d'intervenir dans le cadre du plan d'action de l'IFRECOR 2006-2010[6]. Reef Check France est actuellement partie intégrante du thème "Réseaux d'Observation" du plan d'action 2011-2016[7].
Missions et objectifs
modifierLes objectifs de Reef Check France sont triples :
- l'éducation du public et la sensibilisation à la fragilité et l'importance des récifs coralliens[8]
- la surveillance du milieu marin, afin d'observer son évolution et détecter d'éventuelles perturbations
- une meilleure connaissance des récifs de chaque zone afin de fournir aux collectivités locales les moyens pour protéger, gérer et restaurer leur patrimoine naturel.
Description des antennes d'outre-mer à la date de 2014
modifierMer des Caraïbes
modifierEn Mer des Caraïbes, le suivi français a débuté en 2007 en Guadeloupe, qui compte 7 stations en 2014.
Une station est également suivie à Saint-Martin depuis 2008, ainsi qu'une à la Martinique depuis 2009.
Océan Indien
modifierL'antenne Reef Check de La Réunion a été créée en 2003 et compte 24 stations en 2014, réparties sur le lagon de la côte Ouest[9] [10]. Quatre stations ont été installées à Mayotte la même année, et sont suivies annuellement depuis lors. La GreenCampaign de 2010 à 2012 a permis d'arriver à 16 stations en 2014[11].
Du fait de leur statut de Terres australes et antarctiques françaises et des difficultés d'accès, les Iles Eparses font uniquement l'objet d'un suivi ponctuel depuis 2002. Le dernier suivi date de 2010 et a été réalisé sur 4 stations à Europa et Juan de Nova.
Océan Pacifique
modifierDans le Pacifique, les suivis ont débuté en 2000 avec Reef Check Polynésie Française à Moorea. Le réseau compte 70 stations en 2014, réparties sur 10 îles de l'archipel : Moorea, Bora Bora, Tahiti, Huahine, Mangareva, Manihi, Maupiti, Rangiroa, Tikehau et Tubuai. Les résultats ont servi à plusieurs publications de l'IFREMER sur l'état des récifs dans la région [12].
En Nouvelle-Calédonie, le Réseau d'Observation des Récifs Coralliens (RORC) a été créé en 2002 et suit actuellement 57 stations. Celles-ci sont localisées sur le pourtour de la Grande Terre ainsi que sur Lifou.
A Wallis et Futuna, le suivi a démarré en 2012 et s'est étoffé pour atteindre 5 stations en 2014.
Méthode
modifierSuivi global d'une station
modifierUne station est une zone géographique limitée, qui se situe dans un site, lui-même englobé dans un secteur. L'échantillonnage se fait le long d'un décamètre de 100m. Quatre transects de 20m chacun, espacés de 5m entre eux, font l'objet du relevé[13]. La moyenne des observations sur les transects permet de décrire la station. Pour chaque compartiment (benthos fixé, poissons ou invertébrés), un nombre limité de catégories ou espèces indicatrices de pressions sur le récif est relevé.
Suivi de chaque compartiment
modifierUn premier plongeur longe les transects afin de relever les poissons observés sur une largeur de 5m. Un second plongeur fait de même pour les invertébrés.
La méthode Point Intercept Transect[14] est utilisée pour décrire le recouvrement du substrat. Tous les 50cm, le type de substrat est relevé par un plongeur.
Une fiche décrivant le site est également remplie.
Programmes
modifierReef Check France a participé à différents programmes de suivi des récifs, dans plusieurs océans.
De 2010 à 2012, la GreenCampaign a permis d'étudier les récifs de la Madagascar, Mayotte, l'île Maurice et la Réunion. Les populations locales ont été sensibilisées à la protection des récifs et formées à la méthode Reef Check. Certaines stations ont également été pérennisées par la suite[15].
En 2013, la "Route du Corail" a permis à l'équipe Reef Check Guadeloupe de surveiller les stations de l'île et également de former de nouveaux bénévoles[16].
Voir aussi
modifier
Références
modifier- Figaro Nautisme, « Adopter un bout de récif en danger »,
- Hogdson, « Reef Check: the first step in community-based management », Bulletin of Marine Science, vol. 68, no 2, , p. 861-868 (lire en ligne)
- Burke et al., Récifs Coralliens en Péril - Revisité, World Resources Institute, (lire en ligne)
- [Questionnaire - guide plage 2011] Office français de la Fondation pour l'éducation à l'environnement en Europe (of-FEEE), Plages Pavillon Bleu (lire en ligne)
- Journal de l'Ile de la Réunion (JIR), « La commune au chevet des récifs »,
- IFRECOR, Bilan de la phase II de l'IFRECOR (2006-2010) (lire en ligne)
- IFRECOR, Plan d'action national de l'IFRECOR - Phase III (2011-2016) (lire en ligne)
- « Reef Check France : Adhésion 2012 », sur Quicksilver Initiative, (consulté le )
- Le Quotidien, « La propreté des fonds en nette dégradation »,
- Journal de l'Ile de la Réunion (JIR), « Un lagon en bonne santé »,
- (en) Quicksilver Initiative, « GreenCampaign 2012 »,
- Salvat et al., « Le suivi de l'état des récifs coralliens de Polynésie Française et leur récente évolution », Rev. Ecol. (Terre Vie), vol. 63, , p. 145-177 (lire en ligne)
- (en) Reef Check, « Monitoring Instructions » (consulté le )
- (en) Dodge et al., « A comparative reef assessment studies in Bermuda: a comparison of methods and preliminary results », Bulletin of Marine Science, vol. 32, no 3, , p. 745-760 (lire en ligne)
- (en) Quicksilver Initiative, « GreenCampaign 2012 »,
- France-Antilles, « La Route du Corail 2013 prend le large »,
Liens externes
modifierDescription de Reef Check Polynésie
Initiative Française pour les Récifs Coralliens (IFRECOR)
(en) Global Coral Reef Monitoring Network (GCRMN)