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La Fondation Womanity, ou Womanity, est une organisation non gouvernementale dont le siège se trouve en Suisse, avec des programmes à travers les pays en voie de développement. Fondée par Yann Borgstedt[1], la fondation cherche à aider les femmes et les filles à s’émanciper afin de leur permettre de participer pleinement à la société, d’un point de vu économique, social et politique. Womanity vise à atteindre cet objectif grâce à une collaboration avec des partenaires, comme par exemple des entrepreneurs sociaux et des organisations entrepreneuriales.

Vision et mission

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La vision de la Fondation Womanity est d'un monde où toutes les femmes et les hommes jouissent d’une pleine et égale participation sociale, économique et politique. La Fondation s’engage à donner aux filles et aux femmes les clés afin de façonner leur avenir et d'accélérer les progrès dans leurs communautés.

Priorités

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Les principaux domaines d’action de Womanity sont inspirés par les Objectifs de développement durable de l’ONU [2]. Favoriser l’accès des filles et des femmes à une éducation de qualité et à la formation professionnelle. Créer des emplois, générer des revenus et des perspectives de carrière professionnelle pour les femmes. Donner la possibilité aux femmes d’avoir une voix dans la société, la politique et les institutions de gouvernance. Protéger l’intégrité physique et psychologique des filles et des femmes.

Histoire

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La Fondation Womanity a été créée en 2005 par Yann Borgstedt, homme d’affaires et entrepreneur à succès, convaincu que la meilleure manière de pérenniser la croissance réside dans une collaboration entre le secteur social et le monde des affaires.

Alors appelée Fondation Smiling Children, Womanity commence son action au Maroc. Elle y aide des filles qui servent de domestiques (dont certaines âgées d’à peine six ans) à retourner dans leur famille et à reprendre leur scolarité.

En 2007, Womanity étend son action à l’Afghanistan, dans l’école Al-Fatah pour filles de Kabull après s’être rendu compte que des barrières importantes se trouvaient toujours sur le chemin des filles voulant avoir accès à l’éducation, bien que la politique d’interdiction d’accès à l’éducation pour les filles mis en place par les Talibans ait été levée. Là-bas, l’organisation a mis en place son programme School in a Box, qui a été reproduit avec succès dans plus de 12 écoles à travers l’Afghanistan.

En 2010, Antonella Notari Vischer est nommée Directrice de la Fondation Womanity. Vischer a travaillé pendant plus de 18 ans pour le Comité International de la Croix-Rouge et siège également au conseil d’administration de Genèveroule et Giving Women.

Toujours en 2010, l’actrice Rosanna Arquette a été nommée première ambassadrice de bonne volonté de Womanity. Arquette a déclaré: "Au cours de mes voyages autour du monde, j'ai souvent eu l'occasion de rencontrer des filles et des femmes vivant dans des conditions de pauvreté. Chaque fois, j’ai été profondément impressionné par leur générosité, leur dévouement et leur détermination, même face à la plus grande des difficultés. Ces rencontres m’ont convaincue que les femmes les plus pauvres peuvent être de puissants agents de changement si nous croyons en elles et les encourageons dans leurs efforts".[3]

Le changement de nom à "La Fondation Womanity" a été annoncé lors d’un gala organisé par la Fondation le 3 février 2012. Le fondateur Yann Borgstedt explique ce changement de nom : "Nous avons choisi un nom qui exprime clairement ce dont en quoi nous croyons. Il symbolise l'autonomisation des femmes pour le bien de l'humanité dans son ensemble".

En 2013, la production de la fiction radiophonique en arabe Be 100 Ragl (Plus de 100 hommes) est amorcée, en vue d’une diffusion en 2014 sur dix stations de radio, dans neuf pays de la région MENA.

L’année 2014 voit le lancement de la distinction novatrice du Womanity Award pour la prévention des violences faites aux femmes. Il s’agit de la première récompense au monde saluant l’innovation dans la prévention contre les violences à caractère sexiste.

En 2015, Womanity a été classé parmi le TOP 500 des ONGs, et a atteint la 187ème place en 2016 [4].

Programmes

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Womanity gère quatre programmes stratégiques à travers le monde: l'éducation et la formation professionnelle, donner une voix aux femmes dans la société, assurer la sécurité et le bien-être des femmes et des filles et l’émancipation économique. Le programme WomenChangeMakers exploite le potentiel des entrepreneurs sociaux travaillant dans ces quatre domaines stratégiques.

Sécurité et bien-être

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Prix Womanity pour la prévention de la violence à l'égard des femmes

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Selon les estimations de l’ONU, une femme sur trois a subi des actes de violence physique ou sexuelle et près de 120 millions de filles ont été contraintes à des actes sexuels[5]. Le Prix Womanity pour la prévention de la violence contre les femmes lancé en 2014, est décerné tous les deux ans à deux organisations partenaires qui collaboreront afin de reproduire et d’étendre une solution innovante et efficace permettant de prévenir la violence basée sur le sexe[6].

Les vainqueurs 2014 du Womanity Award ont été : Promundo, une ONG basée à Rio de Janeiro, au Brésil, pour la création du « Programme H[7] », qui met en place des activités de groupe et des campagnes communautaires afin d’éduquer les jeunes hommes afin qu’ils aient un comportement respectueux et équitable envers les femmes. Ainsi que Abaad, une organisation à but non lucratif, non religieuse, non affiliée politiquement, basée au Liban. Elle se dédie à l’avancement, la participation et l’autonomisation des femmes au Liban, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, afin d’accroître le développement économique et social.

Le deuxième prix, en 2016, a été remis à la campagne Take Back the Tech! (TBTT!), menée par l’Association Pour Le Progrès Des Communications (APC) (Afrique du Sud) et Luchadoras/La Sandía Digital (Mexique). Cette campagne collaborative, qui aborde le problème très répandu de la violence en ligne contre les femmes, permet aux femmes de répondre de façon proactive à ces abus en ligne, revendiquer l’espace virtuel et influencer de façon créative les lois et les pratiques. Le but ultime est de parvenir à un internet libéré de toute violence.

WomenChangeMakers: concrétisation des droits des femmes à travers l'art: Brésil

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Panmela Castro[8] est un artiste graffeuse brésilienne et fondatrice de Rede Nami, un collectif d'artistes urbains féminin qui utilise l'art public, des ateliers et des séminaires afin de sensibiliser la population sur les question entourant l’inégalité entre les sexes et la violence domestique envers les femmes

Le fellowship WomenChangeMakers aidera Rede Nami à devenir une organisation financièrement viable tout en ayant un impact positif dans la prévention de la violence fondée sur le sexe.

WomenChangeMakers: accouchement humanisé pour les femmes et les enfants: Brésil

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Anke Riedel est la fondatrice de Casa Angela à São Paulo, au Brésil, un centre donnant aux femmes pauvres des soins et une orientation prénatales, natals et post-natals. Anke s’implique activement dans les réseaux locaux et régionaux qui assurent la promotion de l’accouchement humanisé par le biais du dialogue, du partage des expériences et du plaidoyer pour des réglementations et pratiques appropriées.

WomenChangeMakers: construction de logements sains et d’un environnement viable pour les femmes pauvres: Inde Bijal Brahmbhatt est directrice générale de Mahila Housing SEWA Trust (MHT), une organisation autonome basée à Ahmedabad, en Inde, qui fait partie de l'Association des femmes travailleuses indépendantes[9]. MHT aide les femmes à accéder à des subventions gouvernementales mises de côté pour le développement des bidonvilles, tout en fournissant des services techniques, de l’aide dans la planification urbaine, une expertise juridique, et une sécurisation foncière pour les habitants des bidonvilles.

WomenChangeMakers: Briser les chaînes de l'esclavage sexuel: Inde

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Ruchira Gupta[10] est le fondatrice et présidente de Apne Aap Women Worldwide, une organisation locale en Inde qui a pour but de mettre fin au trafique sexuel en aidant les filles victimes et vulnérable à exercer leurs droits. De plus, grâce à des campagnes, cette organisation produit un effet dissuasif envers la prostitution, alimentant le trafic.

Education et formation professionnelle

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The School in a Box: Afghanistan

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Bien que beaucoup de filles soient maintenant inscrites dans les écoles afghanes après la chute du régime taliban, les écoles de la région souffrent d'un manque de ressources et d’infrastructures inadéquates. Womanity mène son programme School in a Box[11] dans l’école Al-Fatah à Kaboul depuis 2007. Ce programme vise à améliorer l’infrastructure, les ressources et l’enseignement, tout en s’occupant de certaine barrières culturelles auxquelles les filles fréquentent l’école font face, comme le mariage précoce et l’impact d’un manque de personnel enseignant féminin qualifiée en tant que modèles à suivre.

WomenChangeMakers : concrétisation du droit des filles à l'éducation: l'Inde

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[12] est le fondatrice et chef de direction de duquer Educate Girls[13], une organisation à but non lucratif voué à la lutte contre les inégalités entre les sexes dans le système éducatif en Inde et à la création d'un modèle durable pour l'éducation des filles. Le projet a aidé jusqu'ici 80.000 filles s'inscrire à l'école[14].

Donner une voix aux femmes

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Radio Nisaa et le Réseau Nisaa: Territoires palestiniens

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En 2009, Womanity, en partenariat avec la Radio Nisaa Broadcasting Company, a établie Radio Nisaa FM. La station, gérée par des femmes, vise à mettre en avant les préoccupations et les problèmes des femmes dans une culture où les médias sont fortement dominés par les hommes. Le contenu comprend des nouvelles, des discussions, de la musique, et des rapports d'enquête, tout en invitant les auditeurs à participer. Radio Nisaa a augmenté sa part d'audience de 2% en 2010, juste après le lancement, à 17% en 2015, selon une évaluation par le Monde Arabe pour la Recherche et le Développement, et vise à élargir sa production à travers le monde arabe en s’associant avec 10 autres médias d'ici 2018. Fort du succès de Radio Nisaa FM, Womanity a créé le Réseau Nisaa, qui collabore avec les médias et les autres organisations de femmes pour créer du contenu multimédia en arabe et en anglais. Ces blogs, animations, nouvelles, films et publications sont destinées à sensibiliser davantage sur les droits des femmes, et remettre en question les stéréotypes construits à l'intérieur et à l'extérieur du monde arabe.

« Plus de 100 hommes »: Moyen-Orient et Afrique du Nord

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La première édition du drame radio arabe Be 100 Ragl (‘Plus de 100 hommes’), au sujet d’une jeune journaliste radiophonique qui défie les préjugés, a été diffusé en Mars 2014 à travers le monde arabe. Le rôle principal est joué par Mona Zaki et la chanson thème de la première série a été réalisée par Nancy Ajram.

Des thèmes tels que le divorce, la violence domestique, le harcèlement sexuel, l'accès des femmes à l'éducation et à l'emploi, et le statut des femmes célibataires sont représentées dans le but de susciter la discussion sur des sujets sensibles qui touchent les femmes dans la région. Les émissions sont suivies de débats radiophoniques sur les questions soulevées et 10 débats publics ont été organisés par Womanity en collaboration avec SMPL Media.

La deuxième série de Be 100 Ragl est une animation, qui sera diffusé en 2016 sur le canal Shahid.net et Kharabeesh YouTube, deux des plates-formes les plus regardées dans la région. Les dix épisodes suivent le personnage principal de la saison un, Noha, qui déménage à Dubai afin de poursuivre sa carrière en tant que journaliste radiophonique et présentatrice.

Grâce à un mélange de débat en ligne et dans les communautés, Womanity cherche à défier le public afin qu’il puisse lui même développer des solutions créatives aux problèmes qui affligent la société dans laquelle il vit.

L'émancipation économique

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WomenChangeMakers: amélioration des conditions de vie pour les femmes : Brésil and Inde

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Maria Beatriz ‘Bia’ Kern est la fondatrice et directrice de Mulher em Construção, une organisation qui forme les femmes brésiliennes à travailler dans la construction civile tout en se battant pour le droit des femmes. Cela permet aux femmes d'accéder au marché du travail et avoir une sécurité économique, tout en répondant à la demande croissante du Brésil pour une main-d'œuvre qualifiée dans l'industrie de la construction.

Alice Freitas est le fondatrice et PDG de Asta, le premier réseau de ventes directes du Brésil donnant aux producteurs marginalisés (dont 93% sont des femmes)[15] un accès direct aux consommateurs, encourageant l'inclusion économique des femmes au Brésil et au-delà.

Neelam Chibber est co-fondatrice et directrice général de Industree Crafts Private Ltd, une entreprise qui soutien les artisans ruraux indiens et travailleurs agricoles dans le secteur de l’artisanat avec fibre naturelle en améliorant l’accès au marché à travers sa marque Mother Earth. Les profits générés sont directement réinvestis dans la formation des artisans à travers la Fondation Industree. Ce partenariat permettra à Industree de créer un des systèmes de formation et d’élaborer un modèle de financement durable.

Chandra Shekhar Ghosh[16] est la fondatrice et la directrice générale de Bandhan dont la branche à but non lucratif, Bandhan Konnegar, vise à assurer la stabilité financière des femmes en aidant les femmes entrepreneurs marginalisées, qui n’auraient pas autrement accès à un crédit, d’obtenir une aide financière ou un microcrédit afin de les aider à faire développer leurs activités.

WomenChangeMakers: Nouveaux fellows innovant afin d’améliorer les conditions de vie des femmes : Brésil et Inde

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Lilian do Prado a co-fondé Acreditar Capital Humano e Transformação sociale, qui soutient les entreprises naissantes au Brésil, en fournissant une éducation financière, des conseils techniques et un microcrédit productif, aux jeunes et aux femmes qui veulent créer leurs propres entreprises.

Ajaita Shah est le fondatrice de Frontier Markets une organisation qui fournit des produits abordables fonctionnant avec l'énergie solaire en milieu rural en Inde. De plus cette organisation forme des femmes locales afin qu’elles puissent fournir un service après-vente, créant ainsi une indépendance économique tout en répondant au problème du manque d’accès à l’électricité.

Partenaires

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Les listes suivantes sont une sélection des nombreux partenaires et donateurs qui ont soutenu le travail de la Fondation Womanity en 2015.

Principaux partenaires opérationnels

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Abaad • Acreditar – Capital Humano e Transformação Social • Apne Aap • Arab World Research and Development • Ashoka • Bandhan Konnagar • Casa Angela • Educate Girls • Frontier Markets • Grey New York • Industree Foundation • Institution Nationale de Solidarité avec les Femmes en Détresse (INSAF) • Mahila Housing SEWA Trust • Mulher em Construção • Nisaa Broadcasting Company • Oxfam Novib • Promundo • Rede Asta • Rede Nami • RPR Beirut • Women’s Studies Centre (WSC) • London School of Economics • Hogan Lovells

Partenaires financiers stratégiques

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Divesa Foundation (Une fondation du groupe Assura) • Gertrude Hirzel Foundation • Jylag Foundation • Linda Norgrove Foundation • Philip Morris International • Trafigura Foundation • UBS Optimus Foundation • Vitol Foundation

Partenaires professionnel principaux

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Accenture et Accenture Development Partnerships • APCO Worldwide • BM2B • BrazilFoundation • Carpenter & Genesca Consultoria • Demarest Advogados - Lex Mundi Pro Bono • Egon Zehnder International • Ernst and Young • Folha de S.Paulo • Francesca Versace • ILA • JP Morgan • Lapis Communication • Mercuri Urval • Peocit Technologies • Small World Stories • Strategy (part du PriceWaterhouseCoopers group, précédemment Booz and Co., India) • The International Exchange • Thomson Reuters Foundation • Trust Law • University de St Galle • Women Online • Zigla Consultores

  1. https://en.wikipedia.org/wiki/Yann_Borgstedt
  2. http://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/
  3. Rosanna, Arquette. "Speech at the Womanity Gala 2010
  4. http://www.top500ngos.net/global-ranking/
  5. World Health Organization (2013). "Global and regional estimates of violence against women: Prevalence and health effects of intimate partner violence and non-partner sexual violence"
  6. UNICEF (2014). "Hidden in Plain Sight: A Statistical Analysis of Violence against Children"
  7. https://en.wikipedia.org/wiki/Instituto_Promundo#Program_H
  8. https://en.wikipedia.org/wiki/Panmela_Castro
  9. https://en.wikipedia.org/wiki/Self_Employed_Women%27s_Association
  10. https://en.wikipedia.org/wiki/Ruchira_Gupta
  11. Samuel Hall Consulting. "School in a box 2015 Evaluation"
  12. https://en.wikipedia.org/wiki/Safeena_Husain
  13. https://en.wikipedia.org/wiki/Educate_Girls
  14. Womanity. "Investing in Women Entrepeneurs
  15. The Womanity Foundation. "WomenChangeMakers"
  16. https://en.wikipedia.org/wiki/Chandra_Shekhar_Ghosh