Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Aquila de Sinope

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Sources secondaires intéressantes

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Sur Aquila, sa conversion à Jérusalem, les raisons de son excommunication, (un curieux écrit appelé Dialogue de Thimothée et d'Aquila), il subit la circoncision, apprend l'Hébreu, etc.

Et plein d'autres choses intéressantes qui permettent d'étoffer l'article

Aquila était un parent d'Hadrien (il était son « frère selon la loi »: (πενθερίδής Dialogue de Thimothée et Aquila 117; πενθερός selon le pseudo-Athanas dans le Chronicon pascale[1])

Les sources primaires

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Irénée sur Aquila de Sinope

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Irénée de Lyon (mort en 202), dénonce « la gnose au nom menteur » en insistant sur le signe de la Vierge d'Isaïe 7, 14 : « On ne saurait dès lors donner raison à certains, qui osent maintenant traduire ainsi l'Écriture : « Voici que la jeune femme (...) ». Ainsi traduisent en effet Théodotion d'Éphèse et Aquila du Pont, tous les deux prosélytes juifs. Ils sont suivis par les Ébionites, qui disent Jésus né de Joseph, détruisant ainsi autant qu'il est en eux cette grande « économie » de Dieu et réduisant à néant le témoignage des prophètes, qui fut l'œuvre de Dieu[2]. »

Eusèbe sur Aquila du Pont

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En ce qui concerne aussi la version, par les Septante, des Écritures inspirées de Dieu, voici ce qu'il (Irénée de Lyon) dit en propres termes : « Dieu donc se fit homme, et le Seigneur lui-même nous sauva en nous donnant le signe de la vierge, mais non pas comme le disent quelques-uns de ceux qui osent maintenant changer l'interprétation de l'Écriture : «Voici que la jeune fille aura dans son sein et enfantera un fils », comme traduisent Théodotion d'Éphèse et Aquila du Pont, tous deux prosélytes juifs, à la suite desquels les Ébionites disent qu'il est né de Joseph[3]. »

Épiphane de Salamine

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L'essentiel de ce que nous connaissons sur Aquila de Sinope vient d'Épiphane de Salamine qui lui consacre une longue notice dans son Traité des poids et mesures.

Le Talmud

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Il existe probablement quelques mentions se rapportant à Aquila de Sinope dans les deux Talmud. Toutefois, la distinction avec celles qui se rapporte à Onqelos le prosélyte n'est pas encore consensuelle.

Éléments de biographie

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Aquila de Sinope est un prosélyte du judaïsme dont on ne connaît pas l'exacte période de sa vie publique[4]. C'était un gentil de naissance qui venait de la ville de Sinope, une colonie romaine du Pont[5]. L'essentiel de ce que nous connaissons sur Aquila de Sinope vient d'Épiphane de Salamine qui lui consacre une longue notice dans son Traité des poids et mesures. Il vivait à l'époque de l'empereur Hadrien auquel il était lié par mariage[5] et était probablement son beau-frère[6],[5].

Hadrien l'a établi « surveillant des travaux de construction de la ville[7] » lors de son passage à Jérusalem[5]. Selon Épiphane, au moment de sa désignation comme bâtisseur de la nouvelle ville, Aquila accompagnait l'empereur en tant qu’interprète[7]. C'est probablement en 130 qu'en visitant Jérusalem, Hadrien l'a refondée sous le nom de Aelia Capitolina, alors qu'il est en route vers l'Égypte[8],[note 1]. Épiphane indique qu'il est « devenu connu » la douzième année d'Hadrien (129/130)[9], ce qui correspond à ce grand voyage. Épiphane dit qu'il s'est converti au christianisme sous l'influence de « ceux qui étaient revenu de Pella[5]. » C'est ainsi que les Pères de l'Église désignent les descendants de l'église de Jérusalem qui ont survécu à la Grande révolte juive de 66-73, parce qu'ils s'étaient réfugiés dans cette ville de la Décapole[10],[11]. Ils sont revenus à Jérusalem vers 73, sous la conduite de Siméon de Clopas[10],[11], un cousin de Jésus, lui-aussi mort crucifié par les Romains, en 107/108[12], ou en 115-117[13]. Il s'agit des héritiers du mouvement nazôréen directement créé par Jésus[14],[15]. Les Pères de l'Église indiquent que leurs évêques étaient tous des juifs circoncis[15].

Il est rapidement entré en conflit avec les représentants de la « Grande Église » présents à Jérusalem et il a été excommunié[5]. Le motif avancé pour son excommunication est son refus d'abandonner l'Astrologie[5]. Une autre critique lui est faite par les Pères de l'Église, avoir voulu démontrer que Jésus était né de Joseph et de Marie au lieu de reconnaître qu'il était né miraculeusement d'une vierge. Il est même accusé d'avoir « perverti » le passage qui parle du Messie qui doit naître d'une vierge selon la Septante et d'avoir traduit « jeune-fille »[5], pour pouvoir soutenir ses positions ébionites[16],[17]. Ces deux critiques et le fait qu'il était circoncis[5], tendent à montrer qu'il s'agissait d'un Judéo-chrétien qui avait adopté les représentations des Nazôréens qui l'avaient converti[18].

Selon Épiphane, c'est alors qu'il se serait mis à apprendre l'hébreu pour pouvoir traduire la Bible en grec avec le but de changer le passage de la Septante qui permettait à la « Grande église » de soutenir cette naissance virginale de Jésus[note 2],[5]. La même histoire est racontée dans le Synopsis Sacrae Scripturae (77) par le pseudo-Athanase et à nouveau par Épiphane dans le Dialogue de Thimothée et Aquila[5]. Toutefois, compte tenu de la polémique chrétienne contre Aquila de Sinope, plusieurs détails sont suspects[5].

Quelques passages du Talmud font allusion à lui, notamment Meguila 1, 11 et Kiddushin 1, 1. Il y est présenté comme un disciple de Rabbi Yehoshoua et Rabbi Eliezer[19],[5].

Vers 180[20]-190[9], lorsqu'il écrit son livre contre toutes les hérésies, Irénée de Lyon semble le considérer comme un contemporain[4] ou décrit en tout cas la traduction d'Aquila comme relativement récente[9]. Credner a montré que Justin de Naplouse ne cite pas cette version, comme on l'a pensé à un certain moment. Il peut être situé au milieu du IIe siècle ou dans sa seconde partie[4]. D'après Jérôme de Stridon, Aquila aurait publié une seconde version de sa traduction[21]. Il révisa la première et rendit la seconde plus littérale[21].

Sa traduction de la Bible en grec

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Autant que nous pouvons en juger, les accusations formulées par des auteurs chrétiens comme Irénée de Lyon, Philastre de Brescia selon lesquelles Aquila aurait perverti les passages relatifs au Messie pour plaire aux Juifs, n'ont pas de fondement[21]. Origène et Jérôme de Stridon donne toutefois un jugement bien plus positif sur la traduction d'Aquila[5], reconnaissant la maîtrise du traducteur et sa fidélité au texte hébreu[5]. Eusèbe de Césarée tout comme Irénée, lui reproche uniquement la « perversion » d'un passage, celui du Messie qui doit naître d'une vierge selon la Septante alors qu'Aquila écrit ici « jeune-fille »[16],[17], comme cela semble écrit dans toutes les versions de la Bible en hébreu. En référence au passage controversé du livre d'Isaïe 7:14 qui, selon les chrétiens du courant de la Grande Église, prophétise la naissance du Christ d'une vierge, Irénée classe Théodotion, aux côtés d'Aquila de Sinope, dans les « prosélytes juifs » qui traduisent, tout comme les Ébionites, le terme hébreu "almah" par son sens courant de « jeune fille » et non par « vierge »[22]. On reconnaît là le célèbre point d'achoppement entre les théologiens de la « Grande Église » et les Nazôréens-ébionites[23]. Ce qui laisse supposer qu'Aquila était un judéo-chrétien, c'est-à-dire ceux que leurs opposants juifs appelaient notsrim (Nazôréens) et qu'Irénée est le premier à appeler des Ébionites. Irénée et Eusèbe disent d'ailleurs que les Ébionites utilisaient sa traduction pour dire que Jésus était le fils de Joseph[16],[17], alors que pour la Grande Église, le père de Jésus est Dieu.

Seuls quelques débris de sa traduction, provenant de l'Hexapla étaient connus jusqu'en 1897, où quelques fragments important du Livre des Rois et des Psaumes — plus de 40 versets en tout — ont été apportés en Angleterre et ont alors été édités, après avoir été identifiés[24].

Aquila de Sinope et Onkelos le prosélyte

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La tradition rabbinnique est en accord avec la tradition chrétienne pour décrire Aquila comme un prosélyte du judaïsme (ha-gēr)[25],[5]. Il s'agit toutefois d'un juif qui reconnaissait Jésus comme Messie, c'est-à-dire qu'il retenait la position des Nazôréens qui l'avaient converti. Le Talmud de Jérusalem mentionne Aquila, auteur d'une traduction de la Bible en grec où l'on reconnaît Aquila de Sinope (Meguila 01:11, 71c), alors que le passage parallèle du Talmud de Babylone indique que le prosélyte Onqelos traduit la Torah en araméen (Targoum) sous la direction de Rabbi Eliezer et Rabbi Joshua (Meguila 3a)[26]. Dans les passages du Talmud de Jérusalem qui font clairement référence à Aquila de Sinope, il y est présenté comme un disciple de Rabbi Joshua et Rabbi Eliezer qui selon le Talmud de Babylone ont aussi dirigé le travail de traduction d'Onqelos[27]. La convergence de ces noms et la similarité avec celui donné à l'auteur du Targoum Onqelos qui a traduit la Torah en araméen a causé une confusion considérable[9]. Dans le Talmud de Babylone et dans la Tosephta des incidents similaires sont décrits pour Onqelos et sont attribués à Aquila dans le Talmud de Jérusalem et dans les midrashim palestiniens[9].

Outre, cet écheveau de citations talmudiques à démêler et la similarité des noms voire leur identité, puisqu'Onqelos est probablement une déformation du nom romain Aquila[note 3], un certain nombre d'éléments communs ont longtemps fait penser à nombre d'auteurs traditionnels que Onqelos le Prosélyte et Aquila de Sinope était un seul personnage. En effet, tous deux sont des prosélytes, tous deux seraient des riches citoyens romains, proches parents de l'empereur — fils d'une sœur de Titus dans un cas, marié à une sœur d'Hadrien dans l'autre —, tous deux sont des traducteurs — de la Torah en araméen pour Onqelos le Prosélyte, de la Bible en grec pour Aquila de Sinope —. De plus, tous deux se sont convertis au judaïsme, ou à une forme de judaïsme pour ce qui concerne Aquila de Sinope. Nombre de rabbins soutiennent donc que les deux traducteurs sont le même personnage, Aquila de Sinope aurait simplement composé le targoum Onkelos après sa traduction de la Bible en grec.

Toutefois, il se dessine un consensus chez les historiens pour dire qu'il s'agit de deux personnages différents. Ainsi Pour l'Encyclopaedia Judaica, il n'y a pas de doute que les deux traducteurs sont deux personnages différents[26].

Difficultés chronologiques

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Si on prend en compte, l'apprentissage de l'hébreu qu'Aquila entreprend après 130, il est impensable qu'il puisse finir son travail avant 140[9]. Cette date est compatible avec la remarque d'Irénée qui décrit la traduction d'Aquila comme relativement récente lorsqu'il écrit[9] (vers 180[20]-190[9]). Aquila de Sinope effectue donc sa traduction au plus fort de la répression anti-juive qui suit la révolte de Bar Kokhba. Dans cette période, l'observance du shabbat, l'ordination des Rabbins et l'étude de la Torah sont interdits, ce qui entraîne la fermeture des académies rabbiniques[28]. Cela semble difficilement compatible avec le fait que le Targoum Onkelos semble naître dans une académie, celle de de Yavné[29], au tout début du IIe siècle et en tout cas avant la révolte qui débute en 132.

Les sources talmudiques et midrashiques présentent Onqelos comme étant le fils d'une sœur de Titus[30]. La seule sœur de Titus mentionnée dans les sources est Domitilla la Jeune[note 4] qui est morte vers 65[31]. Cela ne cadre pas trop avec les indications chronologiques dont nous disposons au sujet d'Aquila de Sinope. D'autant plus, que selon le Talmud, Onqelos aurait assuré des funérailles royales à Gamaliel l'Ancien (T.B. Avoda Zara, 11a)[32],[33], c'est-à-dire qu'il aurait été un adulte vers 50. Ce qui rendrait totalement impossible qu'il soit le même qu'Aquila de Sinope. Toutefois, un certains nombres d'exégètes estiment qu'il y a là une erreur, qui crée un conflit chronologique[34]. Pour eux, il s'agit en fait de Rabban Gamliel de Yavné[34] mort vers 138-140[35] et cette attestation concernerait Aquila de Sinope.

Deux traducteurs différents

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Après avoir comparé les deux textes, le rabbin Azaria di Rossi (XVIe siècle) a été le premier à estimer que Onqelos et Aquila étaient deux personnes différentes parce que leurs traductions étaient beaucoup trop différentes[36], ainsi que pour d'autres raisons[note 5].

Les traductions d'Onqelos et d'Aquila diffèrent totalement. Onqelos recoure à la paraphrase explicative, lorsqu'il en a besoin, tandis qu'Aquila a produit une version extrêmement littérale. Rédigée en araméen, « la version d'Onqelos perpétue la longue tradition d'interprétation pratiquée dans les synagogues ». C'est une exégèse du texte en hébreu qui n'a pas pour but de remplacer l'original. La version d'Aquila en revanche s'adressait au Juifs de culture grecque qui ne lisait pas l'hébreu. Elle était destinée à remplacer la Septante[37].

Les citations par le Talmud de Jérusalem de la traduction d’Aquila font apparaître des différences notables entre les traductions grecque et araméenne[38], la première affichant, contrairement à la seconde, un parti pris herméneutique de traduire le texte biblique mot-à-mot, y compris les prépositions grammaticales, au dépens de la fluidité et du respect de la grammaire grecque[39].

Toutefois, certains auteurs suggèrent qu'une même personne serait l'auteur de ces deux traductions, la version grecque étant une œuvre de jeunesse tandis que le Targoum araméen serait celle de la maturité[40]. Ce qui reporterait l'écriture du Targoum Onkelos plusieurs décennies après 140.

Impossibilités chronologiques

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Si on prend en compte, l'apprentissage de l'hébreu qu'Aquila entreprend après 130, il est impensable qu'il puisse finir son travail avant 140[9]. Cette date est compatible avec la remarque d'Irénée qui décrit la traduction d'Aquila comme relativement récente lorsqu'il écrit[9] vers 180[20]-190[9].


Yonatan Kolatch identifie les deux traducteurs à une seule et même personne, peut-être Aquila de Sinope[41].

Cependant, Aquila aurait traduit l'ensemble de la Bible en grec alors qu'Onkelos s'est limité au Pentateuque. Certains suggèrent qu'une même personne serait l'auteur de ces deux traductions, la version grecque étant une œuvre de jeunesse tandis que le Targoum araméen serait celle de la maturité[42].

Aquila/Onqelos Sources

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Assurément, des traditions palestiniennes une fois tissées autour de la figure d'Aquila le Prosélyte ont été appliquée à Onqelos le Prosélyte dans un contexte babylonien. Le nom Onqelos n'est rien d'autre que la version d'autre que la version araméenne du nom latin Aquila (Aigle)[43].

Et aussi Ier siècle.

Question disputée

Et aussi quelqu'un fait remarquer qu'il est peu probable qu'un non juif puisse maîtriser tout ça (Hébreu, Araméen, connaissance approfondie des textes et de leur sens) sans être de culture juive. Il en conclut que ce n'est pas un prosélyte, ce à quoi, la critique répond que ce n'est pas assez probant en citant Rabbi Akiba qui est d'origine arabe...

Onqelos le prosélyte

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Le Midrash (Tanh. 41a, Mishpatim 3) fait également référence à lui comme le fils de la sœur d'Hadrien, bien que le Talmud de Babylone parle de lui comme "le fils de Onkelos Kalonikus [v. Kalonymus] le fils de la sœur de Titus. " Il se convertit au judaïsme, mais avant de le faire, il a soulevé les esprits de Titus, Balaam, et Jésus (ce dernier a été expurged par la censure des éditions imprimées), qui ont tous confirmé que le peuple d'Israël est maintenu dans la plus grande renommée dans le monde à venir (Git. 56b, 57a)[44].

Lorsque le Talmud de Babylone (Meg. 3a) indique que le prosélyte Onkelos traduit le Pentateuque en araméen (Targum) sous la direction de R. Eliezer et R. Joshua,

le passage parallèle dans le Talmud de Jérusalem (ibid. 01:11, 71c) fait clairement référence à la traduction de L'Aquila le prosélyte en grec, et il y a quelques citations du Talmud qui font clairement référence à une traduction en grec.

Depuis Azaria de Rossi* , des tentatives ont été faites pour démêler la confusion entre Onqelos, le traducteur en araméen et Aquila le traducteur en grec. L'opinion dominante tend à attribuer les passages talmudiques à Aquila, mais quand, dans les sources babyloniennes, le nom a été corrompu en Onqelos, la traduction anonyme existante du Pentateuque en araméen a été attribuée à "Onkelos le prosélyte"[44].

, Guemara qu'il aurait présentée devant ces maîtres

Le Talmud de Jérusalem mentionne Aquila, auteur d'une traduction de la Bible en grec où l'on reconnaît Aquila de Sinope (Meguila 01:11, 71c), alors que le passage parallèle du Talmud de Babylone indique que le prosélyte Onqelos traduit la Torah en araméen (Targoum) sous la direction de Rabbi Eliezer et Joshua (Meguila 3a). Dans les passages du Talmud de Jérusalem qui font clairement référence à Aquila de Sinope, il y est présenté comme un disciple de Rabbi Joshua et Rabbi Eliezer qui selon le Talmud de Babylone ont aussi dirigé le travail e traduction d'Onqelos[27]. La convergence de ces noms et la similarité avec celui donné à l'auteur du Targoum Onqelos qui a traduit la Torah en araméen a causé une confusion considérable[9]. Dans le Talmud de Babylone et dans la Tosephta des incidents similaires sont décrits pour Onqelos et sont attribués à Aquila dans le Talmud de Jérusalem et dans les midrashim palestiniens[9].

Depuis Azaria de Rossi* , des tentatives ont été faites pour démêler la confusion entre Onqelos, le traducteur en araméen et Aquila le traducteur en grec. L'opinion dominante tend à attribuer les passages talmudiques à Aquila, mais quand, dans les sources babyloniennes, le nom a été corrompu en Onqelos, la traduction anonyme existante du Pentateuque en araméen a été attribuée à "Onkelos le prosélyte"[44].


D'autres passages le présentent comme un disciple de Rabbi Akiba[9].

À contôler

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Deux traducteurs différents

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D'abord, les citations par le Talmud de Jérusalem de la traduction d’Aquila font apparaître des différences notables entre les traductions grecque et araméenne[42], la première affichant, contrairement à la seconde, un parti pris herméneutique de traduire le texte biblique mot-à-mot, y compris les prépositions grammaticales, au dépens de la fluidité et du respect de la grammaire grecque[45].

Les traductions d'Onqelos et d'Aquila diffèrent totalement. Onqelos recoure à la paraphrase explicative, lorsqu'il en a besoin, tandis qu'Aquila a produit une version extrêmement littérale. Rédigée en araméen, « la version d'Onqelos perpétue la longue tradition d'interprétation pratiquée dans les synagogues ». C'est une exégèse du texte en hébreu qui n'a pas pour but de remplacer l'original. La version d'Aquila en revanche s'adressait au Juifs de culture grecque qui ne lisait pas l'hébreu. Elle était destinée à remplacer la Septante[46].

Jean Delisle, Judith Woodsworth estiment qu'il s'agit de 2 traducteurs différents.

Impossibilités chronologiques

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Si on prend en compte, l'apprentissage de l'hébreu qu'Aquila entreprend après 130, il est impensable qu'il puisse finir son travail avant 140[9]. Cette date est compatible avec la remarque d'Irénée qui décrit la traduction d'Aquila comme relativement récente lorsqu'il écrit[9] vers 180[20]-190[9].


Yonatan Kolatch identifie les deux traducteurs à une seule et même personne, peut-être Aquila de Sinope[41].

Cependant, Aquila aurait traduit l'ensemble de la Bible en grec alors qu'Onkelos s'est limité au Pentateuque. Certains suggèrent qu'une même personne serait l'auteur de ces deux traductions, la version grecque étant une œuvre de jeunesse tandis que le Targoum araméen serait celle de la maturité[42].

Fils de la sœur de Titus

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Le Talmud fait référence

« Compte tenu de la vague similitude entre Clemens et Kalonymos avec la référence de la famille impériale, le commentaire de Dion Cassius sur l'athéisme ou l'adoption des coutumes juive par Clemens ne doit pas être rejetée d'emblée[47]. »

Aquila/Onqelos Sources

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Assurément, des traditions palestiniennes une fois tissées autour de la figure d'Aquila le Prosélyte ont été appliquée à Onqelos le Prosélyte dans un contexte babylonien. Le nom Onqelos n'est rien d'autre que la version d'autre que la version araméenne du nom latin Aquila (Aigle)[48].

Et aussi Ier siècle.

Question disputée

Et aussi quelqu'un fait remarquer qu'il est peu probable qu'un non juif puisse maîtriser tout ça (Hébreu, Araméen, connaissance approfondie des textes et de leur sens) sans être de culture juive. Il en conclut que ce n'est pas un prosélyte, ce à quoi, la critique répond que ce n'est pas assez probant en citant Rabbi Akiba qui est d'origine arabe...

Onqelos le prosélyte

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Le Midrash (Tanh. 41a, Mishpatim 3) fait également référence à lui comme le fils de la sœur d'Hadrien, bien que le Talmud de Babylone parle de lui comme "le fils de Onkelos Kalonikus [v. Kalonymus] le fils de la sœur de Titus. " Il se convertit au judaïsme, mais avant de le faire, il a soulevé les esprits de Titus, Balaam, et Jésus (ce dernier a été expurged par la censure des éditions imprimées), qui ont tous confirmé que le peuple d'Israël est maintenu dans la plus grande renommée dans le monde à venir (Git. 56b, 57a)[44].

Lorsque le Talmud de Babylone (Meg. 3a) indique que le prosélyte Onkelos traduit le Pentateuque en araméen (Targum) sous la direction de R. Eliezer et R. Joshua,

le passage parallèle dans le Talmud de Jérusalem (ibid. 01:11, 71c) fait clairement référence à la traduction de L'Aquila le prosélyte en grec, et il y a quelques citations du Talmud qui font clairement référence à une traduction en grec.

Depuis Azaria de Rossi* , des tentatives ont été faites pour démêler la confusion entre Onqelos, le traducteur en araméen et Aquila le traducteur en grec. L'opinion dominante tend à attribuer les passages talmudiques à Aquila, mais quand, dans les sources babyloniennes, le nom a été corrompu en Onqelos, la traduction anonyme existante du Pentateuque en araméen a été attribuée à "Onkelos le prosélyte"[44].

, Guemara qu'il aurait présentée devant ces maîtres

Le Talmud de Jérusalem mentionne Aquila, auteur d'une traduction de la Bible en grec où l'on reconnaît Aquila de Sinope (Meguila 01:11, 71c), alors que le passage parallèle du Talmud de Babylone indique que le prosélyte Onqelos traduit la Torah en araméen (Targoum) sous la direction de Rabbi Eliezer et Joshua (Meguila 3a). Dans les passages du Talmud de Jérusalem qui font clairement référence à Aquila de Sinope, il y est présenté comme un disciple de Rabbi Joshua et Rabbi Eliezer qui selon le Talmud de Babylone ont aussi dirigé le travail e traduction d'Onqelos[27]. La convergence de ces noms et la similarité avec celui donné à l'auteur du Targoum Onqelos qui a traduit la Torah en araméen a causé une confusion considérable[9]. Dans le Talmud de Babylone et dans la Tosephta des incidents similaires sont décrits pour Onqelos et sont attribués à Aquila dans le Talmud de Jérusalem et dans les midrashim palestiniens[9].

Depuis Azaria de Rossi* , des tentatives ont été faites pour démêler la confusion entre Onqelos, le traducteur en araméen et Aquila le traducteur en grec. L'opinion dominante tend à attribuer les passages talmudiques à Aquila, mais quand, dans les sources babyloniennes, le nom a été corrompu en Onqelos, la traduction anonyme existante du Pentateuque en araméen a été attribuée à "Onkelos le prosélyte"[44].


D'autres passages le présentent comme un disciple de Rabbi Akiba[9].



Sur la traduction effectuée par Aquila de Sinope

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Aquila de Sinope est un prosélyte du judaïsme dont on ne connaît pas l'exacte période de sa vie publique[4]. Épiphane le désigne comme neveu d'Hadrien (24 janvier 76 - 10 juillet 138) et Irénée de Lyon semble le considérer comme un contemporain[4]. Credner a montré que Justin de Naplouse ne cite pas cette version, comme on l'a pensé à un certain moment. Il peut être situé au milieu du IIe siècle ou dans sa seconde partie[4]. D'après Jérôme de Stridon, Aquila aurait publié une seconde version de sa traduction[21]. Il révisa la première et rendit la seconde plus littérale[21].

Autant que nous pouvons en juger, les accusations formulées par des auteurs chrétiens comme Irénée de Lyon, Philastre de Brescia selon lesquelles Aquila aurait perverti les passages relatifs au Messie pour plaire aux Juifs, n'ont pas de fondement[21]. Eusèbe de Césarée tout comme Irénée, lui reproche uniquement la « perversion » d'un passage, celui du Messie qui doit naître d'une vierge selon la Septante alors qu'Aquila écrit ici « jeune-fille »[49],[50], comme cela semble écrit dans toutes les versions de la Bible en hébreu. On reconnaît là le célèbre point d'achoppement entre les théologiens de la « Grande Église » et les Nazôréens ébionites. Ce qui laisse supposer qu'Aquila était un chrétien ébionite. Irénée et Eusèbe disent d'ailleurs que les Ébionites utilisait sa traduction pour dire que Jésus était le fils de Joseph, alors que pour la Grande Église, le père de Jésus est Dieu.

Irénée sur Aquila de Sinope

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Irénée, petit-fils spirituel de l'Apôtre Jean (mort martyr à Lyon en 202), dénonce « la gnose au nom menteur » en insistant sur le signe de la Vierge d'Isaïe 7, 14 : « On ne saurait dès lors donner raison à certains, qui osent maintenant traduire ainsi l'Écriture : « Voici que la jeune femme (...) ». Ainsi traduisent en effet Théodotion d'Éphèse et Aquila du Pont, tous les deux prosélytes juifs. Ils sont suivis par les Ébionites, qui disent Jésus né de Joseph, détruisant ainsi autant qu'il est en eux cette grande « économie » de Dieu et réduisant à néant le témoignage des prophètes, qui fut l'œuvre de Dieu[51]. »



Au sujet de la ville d'origine d'Aquila, le seul détail que donnent les Sages sur ce sujet est mentionné dans [un manuscrit de Safra ?] est que, dans la période après Htgiiroto[52], envoyer grain Aquila de la terre d'Israël et ses serviteurs ont été situé dans un endroit appelé "Fonsos" (la première version d'impression de Safra , Venise SH) ou "Pontus."[53] (versions supplémentaires: "Fndos"[54] "Font'os"[55] ).

L'article se réfère ensuite à Épiphane de Salamine.

Eusèbe sur Aquila du Pont

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  • Histoire ecclésiastique livre V, VIII, 10

[10] En ce qui concerne aussi la version, par les Septante, des Écritures inspirées de Dieu, voici ce qu'il [Irénée de Lyon] dit en propres termes : « Dieu donc se fit homme, et le Seigneur lui-même nous sauva en nous donnant le signe de la vierge, mais non pas comme le disent quelques-uns de ceux qui osent maintenant changer l'interprétation de l'Écriture : «Voici que la jeune fille aura dans son sein et enfantera un fils », comme traduisent Théodotion d'Éphèse et Aquila du Pont, tous deux prosélytes juifs, à la suite desquels les Ébionites disent qu'il est né de 71 Joseph. »

Épiphane de Salamine sur Aquila de Sinope

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13. [...] Concerning Aquila. [pas dans la version en grec] C'est dans la douzième année d'Hadrien qu'Aquila est devenu célèbre (129). Et encore d'Auguste à Hadrien il y a cent quatre-vingts ans et quatre mois, manquant de neuf jours [122 : en comptant la totalité des règnes d'Auguste et d'Hadrien] . Donc à partir du moment de la traduction par les soixante-douze traducteurs jusqu'à la traduction d'Aquila lors de la douzième année d'Hadrien il y a en tout 430 années et quatre mois, 123lacking neuf jours;123 et à la fin de l'ensemble (du règne ) d'Hadrien 439 années et quatre mois, manquant neuf jours.124

14. For this Hadrien (né en January, 76 ; 12 août 117 – 10 July, 138), quand la lèpre est apparue sur son corps il a convoqué toute la multitude des médecins sous sa domination devant lui et a exigé qu'ils guérissent son corps. Et après qu'ils aient beaucoup travaillé 126 et 126 fait beaucoup de choses sans succès, ils ont été méprisés par lui. Il a écrit une lettre 127 abusive les concernant, 128 accusant leur art d'être dépourvu de connaissances. Mais en raison de la maladie qui l'a frappé il a fait un voyage vers la terre d’Égypte. [And, approaching other places130 in order from that of the Romans, he must inspect them, for he was 122a man who loved to see places.] Comme il s'était rapproché d'autres villes appartenant à l'Empire romain, il décida de les inspecter, car il était de 122 ces hommes qui aiment à visiter les villes. Aussi, il est passé par la ville d' Antioche puis par la Syrie 131 et la Phénicie et est venu en Palestine ---- qui est aussi appelé Judée ---- quarante-sept années après la destruction de Jérusalem (Y-a-t-il une destruction de Jérusalem en 85 ??). Et il est allé jusqu'à Jérusalem, la célèbre et illustre ville que Titus, fils de Vespasien, a conquise dans la deuxième année de son règne. 132 Et il a trouvé le temple de Dieu foulé aux pieds et toute la ville dévastée à l'exception de quelques maisons et de l'église de Dieu, qui était petite, où les disciples étaient allés « dans le chambre haute », après que le Sauveur ait fait son ascension depuis le Mont des Oliviers. Car elle avait été construite dans cette partie de Sion qui échappa à la destruction, avec des blocs de maisons dans le quartier de Sion comme les sept synagogues qui seules sont restées debout dans Sion, comme des huttes solitaires, dont l'une est restée debout jusqu'à l'époque de l'évêque Maximona et du roi Constantin, «comme une cabane dans une vigne," 133 ainsi qu'il est écrit. Par conséquent Hadrien se décida à (re)construire la ville, mais pas le Temple. Et il a pris l'Aquila mentionné ci-dessus, qui était un interprète grec, 134 puisque Hadrien était aussi un Grec 134 ---- Aquila était lié au roi par mariage et était de Sinope dans le Pont ---- et il l'a établi 135 à Jérusalem 135 en tant que surveillant des travaux de construction de la ville. Et il a donné son propre nom à la ville qui a été construite et l'appellation du titre royal. Car, comme il a été nommé Aelius Hadrien, donc il a également nommé la ville Aelia.

Notes et références

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  1. Étrangement, Épiphane de Salamine dit qu'Hadrien est « venu en Palestine (qui est aussi appelé Judée) quarante-sept années après la destruction de Jérusalem ». Est-ce une erreur, ou y-a-t-il eu une destruction de Jérusalem vers 85 ?
  2. Les traducteurs de la septante ont en effet traduit par vierge le passage d'Isaïe qui en hébreu parle d'une jeune-fille (alma) qui doit mettre au monde un rejeton du roi David.
  3. Dans la période 50-150, il existe plusieurs personnages appelé Aquila, liés à la famille flavienne qui se sont convertis au judaïsme avant d'adopter « la voix du Seigneur » et de reconnaître Jésus comme Messie. C'est ainsi le cas de :
    • Aquila, un des frères du futur évêque Clément de Rome;
    • Aquila mentionné dans le Nouveau Testament. Peut-être le même que le précédent ;
    • Aquila, dont le nom est déformé en Onqelos dans certains passages du Talmud, est le fils qu'un noble romain de rang sénatorial appelé Clément a eu avec une sœur — ou une demi-sœur — du futur empereur Titus. Il est l'auteur du Targoum Onkelos une traduction de la Torah en araméen à partir du texte en hébreu, qui est encore en usage aujourd'hui.
    • Tous ces Aquila liés aux Flaviens et ayant des parents qui s'appellent Clément sont peut-être membres de la même branche familiale. Il est possible qu'Aquila de Sinope soit un de leurs descendants. Il se convertit au judaïsme nazôréen.
  4. Il n'est toutefois pas exclu que Titus et Domitien aient eu une demi-sœur que leur mère Domitilla l'Aînée aurait eu avec Statilius Capella, avant son mariage avec Vespasien (38).
  5. Le rabbin Azaria di Rossi (XVIe siècle), faisant état de deux versions différentes de la traduction attribuées à Aquila, c'est aperçu que la seconde étant très proche du Targoum Onkelos et trè différente de la version préservée par Origène dans l'Hexapla. Il en a donc conclu qu'il y avait confusion entre deux personnages cf. (he) « Aquilas », sur Daat (consulté le )

Références

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  1. Cela peut être expliqué par un passage de Théodoret de Cyr, dans la quatrième question sur son Livre des Juges, « toutefois, il est appelé « frère selon la Loi » (beau-frère), comme frère de la jeune mariée et maintenant beaucoup les appelle ou de telles personnes: pentheridas. »; voir Natalio Fernández Marcos et A. Saens Badillos, Theodoreti Cyrensis Quaestiones in Octateuchum. Editio Critica., Madrid, 1979, 290, 16-18.
  2. Irénée de Lyon, Contre les hérésies, III 21, 1, coll. « Sources chrétiennes » 211, Paris, le Cerf, 2002, p. 399.
  3. Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique livre V, VIII, 10.
  4. a b c d e et f Thomas Hartwell Horne, Samuel Davidson, An Introduction to the Critical Study and Knowledge of the Holy Scriptures, Cambridge Library Collection, Volume II, Partie 1, p. 55. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Horne & Davidson_55 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  5. a b c d e f g h i j k l m n o et p Natalio Fernández Marcos, The Septuagint in Context: Introduction to the Greek Version of the Bible, 2000, Brill, Leiden, p. 111.
  6. cf. Épiphane de Salamine, Dialogue de Thimothée et d'Aquila, confirmé par Chronicon pascale du pseudo-Athanase.
  7. a et b Épiphane de Salamine, Traité des poids et mesures, 14.
  8. (en) Lester L. Grabbe, Judaïsm from Cyrus to Hadrian, Vol. II, Fortress Press, Mineapolis, 1992, p. 576.
  9. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s et t Natalio Fernández Marcos, The Septuagint in Context: Introduction to the Greek Version of the Bible, 2000, Brill, Leiden, p. 112.
  10. a et b François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 204.
  11. a et b Simon Claude Mimouni, Les Chrétiens d'origine juive dans l'Antiquité, Paris, Albin Michel, 2004, p. 138.
  12. Simon Claude Mimouni, La tradition des évêques chrétiens d'origine juive de Jérusalem, in Studia patristica vol. XL, publié par Frances Margaret Young, Mark J. Edwards, Paul M. Parvis, éd. Peeters, Louvain, 2006, p. 448.
  13. Marie-Françoise Baslez, Persécutions dans l'Antiquité: Victimes, héros, martyrs, Paris, Librairie Arthème Fayard, 2007, p. 37.
  14. Simon Claude Mimouni, Les Chrétiens d'origine juive dans l'Antiquité, Paris, Albin Michel, 2004, p. 71s.
  15. a et b François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 204-205.
  16. a b et c Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique, livre V, VIII, 10.
  17. a b et c Irénée de Lyon, Contre les hérésies, III 21, 1, coll. « Sources chrétiennes » 211, Paris, le Cerf, 2002, p. 399.
  18. Pour les croyances des Nazôréens, voir François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 346-347 et 420.
  19. Talmud, Meguila 3a.
  20. a b c et d Philippe Schaff (2001) [c. 1885] "Introductory Note to Irenæus Against Heresies", en:Ante-Nicene Fathers, Volume I, Against Heresies, William B. Eerdmans Publishing Company.
  21. a b c d e et f Thomas Hartwell Horne, Samuel Davidson, An Introduction to the Critical Study and Knowledge of the Holy Scriptures, Cambridge Library Collection, Volume II, Partie 1, p. 56. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Horne & Davidson_56 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  22. (en)« Theodotion, otherwise Theodotus » dans Wace, Henry, Dictionary of Christian Biography and Literature to the End of the Sixth Century A.D., with an Account of the Principal Sects and Heresies
  23. Gilles Dorival, Le regard d'Origène sur les judéo-chrétiens, in Le judéo-christianisme dans tous ses états - Actes du colloque de Jérusalem - 6-10 juillet 1998, Dir. Simon Claude Mimouni, Paris, éd. Cerf, 2001, p. 278-279.
  24. R. R. Ottley, The Book of Isaiah According to the Septuagint, Volume 1, 2014, Cambridge University Press, Cambridge, Royaume uni, p. 4
  25. Talmud de Jérusalem, Meg. 1, 11 ; Kidush 1, 1.
  26. a et b (en) Louis Isaac Rabinowitz, « Onkelos and Aquila », dans Fred Skolnik et Michael Berenbaum (dir.), Encyclopaedia Judaica, vol. 15, Thompson Gale et Keter Publishing House, , 2e éd. (lire en ligne)
  27. a b et c Natalio Fernández Marcos, The Septuagint in Context: Introduction to the Greek Version of the Bible, 2000, Brill, Leiden, p. 111-112.
  28. Simon Claude Mimouni, Le judaïsme ancien du VIe siècle avant notre ère au IIIe siècle de notre ère, Paris, 2012, éd. PUF, p. 523.
  29. Simon Claude Mimouni, Le judaïsme ancien du VIe siècle avant notre ère au IIIe siècle de notre ère, Paris, 2012, éd. PUF, p. 111.
  30. Brian Jones, The Emperor Domitian, 1993, Routledge, Londres, p. 117.
  31. Brian Jones, The Emperor Domitian, 1993, Routledge, Londres, p. 48.
  32. Ralph V. Harvey, Rabban Gamaliel, 2005, Xulon Press, USA, p. 233.
  33. Shemuel Safrai, M. Stern,David Flusser, The Jewish People in the First Century, Volume 2, Van Gorcum & Fortress Press, 1976, USA, p. 781.
  34. a et b Shemuel Safrai, M. Stern,David Flusser, qui citent Lieberman à ce sujet inThe Jewish People in the First Century, Volume 2, Van Gorcum & Fortress Press, 1976, USA, p. 781, note no 5.
  35. Simon Claude Mimouni, Le judaïsme ancien du VIe siècle avant notre ère au IIIe siècle de notre ère, Paris, 2012, éd. PUF, p. 486.
  36. Giuseppe Veltri, Gegenwart der Tradition: Studien zur jüdischen Literatur und Kulturgeschichte, 2002, éd. Brill, Leiden, p. 99.
  37. Jean Delisle, Judith Woodsworth, Les traducteurs dans l'histoire, p. 169.
  38. (he) R’ Menahem Mendel Pomerantz, « Nikra oumetarggem - Mavo leTargoum Onkelos », dans Rabbi Yehoushua Leifer (dir.), Mikraot Guedolot Oz veHudor Hamevoar, t. 1, Oz veHudor, , 1re éd.
  39. (he) « Aquilas », sur Daat (consulté le )
  40. (he) R’ Menahem Mendel Pomerantz, « Nikra oumetarggem - Mavo leTargoum Onkelos », dans Rabbi Yehoushua Leifer (dir.), Mikraot Guedolot Oz veHudor Hamevoar, t. 1, Oz veHudor, , 1re éd.
  41. a et b (en) Yonatan Kolatch, Masters of the Word : Traditional Jewish Bible Commentary from the First Through Tenth Centuries, vol. 1, Jersey, KTAV Publishing House Inc., , 454 p. (ISBN 978-0881259360, lire en ligne), p. 171-175
  42. a b et c (he) R’ Menahem Mendel Pomerantz, « Nikra oumetarggem - Mavo leTargoum Onkelos », dans Rabbi Yehoushua Leifer (dir.), Mikraot Guedolot Oz veHudor Hamevoar, t. 1, Oz veHudor, , 1re éd.
  43. Willem F. Smelik, Rabbis, Language and Translation in Late Antiquity, p. 434.
  44. a b c d e et f Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Judaica
  45. (he) « Aquilas », sur Daat (consulté le )
  46. Jean Delisle, Judith Woodsworth, Les traducteurs dans l'histoire, p. 169.
  47. Brian Jones, The Emperor Domitian, 1993, Routledge, Londres, p. 117-118
  48. Willem F. Smelik, Rabbis, Language and Translation in Late Antiquity, p. 434.
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  50. Irénée de Lyon, Contre les hérésies, III 21, 1, coll. « Sources chrétiennes » 211, Paris, le Cerf, 2002, p. 399.
  51. Irénée de Lyon, Contre les hérésies, III 21, 1, coll. « Sources chrétiennes » 211, Paris, le Cerf, 2002, p. 399.
  52. ספרא בהר א
  53. .גירסת כתב יד ותיקן 31 של הספרא
  54. דפוס בוקרשט, תר"כ
  55. גרסת הילקוט, סימן תרנט

[Si on fait abstraction de l'indication de 47 ans après la destruction de Jérusalem, l'indication « C'est dans la douzième année d'Hadrien qu'Aquila est devenu célèbre (129) » nous donne l'année 129 ce qui est compatible avec la chronologie établie par Grabbe. Pour Épiphane, c'est donc après 129, au moment du voyage d'Hadrien, qu'Aquila de Sinope a été établi comme « surveillant des travaux de construction de » Jérusalem. qui correspond probablement au passage à Jérusalem d'Hadrien en 132]