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LAngoumois est un ancien chalutier de pêche arrière, long de 38 mètres. Construit à Dieppe en 1969, par les Ateliers et chantiers de la Manche (ACM), il est, dans un premier temps, lancé pour l’Association Rochelaise de Pêche à Vapeur (armateur Jean-Claude Menu) avant d'être exploité par la SARMA, le dernier armateur industriel de La Rochelle.

En 1992, après 23 années de service, une panne moteur le menace de ferraillement. C'est alors que la SARMA choisis d'en faire don au Musée Maritime de La Rochelle.

Le 6 Septembre 1993, cet important symbole de l’histoire de la pêche rochelaise qu'est l'Angoumois, ce rare témoin d’une époque révolue des armements et des techniques des années 60 sera classé au titre des monuments historiques de France.

Histoire modifier

Conception modifier

Après le Saintonge, l’Angoumois fut le deuxième d'une série de 8 chalutiers de pêche arrière de 38 mètres possédant des rampes et des entreponts couverts ce qui correspondait aux nouvelles techniques de pêche de l'époque[1],[2]. C’était un bateau coûteux mais très bien conçu et qui aurait dû avoir une longue carrière. Les aménagements facilitaient la vie à bord : une salle de travail pour le poisson, des couchettes plus confortables que sur les bateaux classiques (de côté facilitant l'accommodation au roulement du navire), il était haut sur la mer (ce qui limiter la prise de vagues) et les entreponts couverts offraient de meilleures conditions de travail aux pêcheurs.

Lieux d'action modifier

De 1969 à 1978, c'est la belle époque pour la pêche rochelaise de renommée, l'Angoumois va s'orienter vers la pêche des poissons blancs (merlus, merluchons et dorades) en chalutant au nord (jusqu'au sud de l'Irlande), à l'ouest de l'Espagne, et à l'ouest du Portugal.

Dans les années 1980, l'Angoumois a quitté l'Espagne pour le Nord de l'Irlande et l'Ouest de l'Ecosse où les poissons blancs sont en diminution. Après l'arrivée des Espagnols et de leurs palangriers, l'Angoumois a été chassé de toutes les zones de pêche.

C'est à partir de ce moment là, en 1984, que Jean-Claude Menu décide de se séparer de l'Angoumois et de le vendre à un armement grec, mais le gouvernement a refusé le visa et a subventionné la SARMA qui l'a racheté.

L'Angoumois devient alors la propriété de la SARMA avant de devenir un emblème du Musée Maritime de La Rochelle en 1992, après une panne moteur.

Équipage modifier

L’ équipage se composait de douze hommes, avec les fonctions suivantes :

passerelle: un patron, un second;

machine: un chef mécanicien, un graisseur;

pont: un maître d’équipage, quatre matelots et un novice ou mousse;

un cuisinier.

Caractéristiques techniques modifier

Dimensions modifier

Longueur: 38m

Large au maître-bau: 8,35m

Tirant d'eau: 4,35m

Jauge brute: 289,41 tonneaux

Surface totale développée: 1750m²

Surface des ponts: 305m²

Surface des superstructures + mâtures: 670m²

Capacités modifier

Calle à poisson: 200m³

Capacités gasoil: 85 tonnes

Capacités eau douce: 20 tonnes

Propulsion modifier

Marque: Moteur Crepelle

Puissance: 1100 CV diesel

Auxiliaires: 2 poyaud 4PZI 138 CV à 1500t/m

Notes et références modifier

  1. « Angoumois », sur Musée maritime La Rochelle (consulté le )
  2. Yves Gaubert, « HISTOIRE DE L'ANGOUMOIS PAR YVES GAUBERT », sur Histoires maritimes rochelaises (consulté le )

Voir aussi modifier

Article connexe modifier

Lien externe modifier