Utilisateur:Morgane Mathilde LycéeStCaprais/Brouillon

Camille Bru modifier

Sa vie et son entreprise modifier

Camille Bru arrive à Agen au début des années 1920 en tant que médecin radiologiste.  Admiratif de l’esprit du concours Lépine et grand créatif depuis sa tendre enfance, il invente un système qui consiste à prendre des photos de ses malades à l’aide d’un voltmètre branché sur le moteur de sa voiture qui seront des radiographies. 

Il élabore en 1935 son premier médicament effervescent contre les problèmes gastriques à l’aide du Normogastryl qu’il expérimente dans son garage à Agen, pendant son temps libre après son travail.  Dans cette même année, il crée les laboratoires de l’Union Pharmaceutique des Sciences Appliquées (UPSA) afin de lancer ses propres médicaments. Il est à la tête de l’entreprise durant vingt ans, et y aura un énorme succès. 

Afin de promouvoir ses médicaments il invente différents types de supports pour faire de la publicité auprès de pharmaciens et médecins.

Il décède prématurément en 1958, laissant l’entreprise à son fils.  

Son fils, Jean modifier

Jean Bru (1925-1989), qui est le fils unique de Camille et Rachel Bru, souhaite tout d’abord devenir ingénieur agronome sur les conseils de son père mais se lance dans des études de médecine.  Il entre dans l’entreprise familiale pour collaborer avec son père et en prend la direction au décès de ce dernier.  Jean Bru a hérité des compétences d’artiste et d’entrepreneur de Camille mais aussi de sa vision optimiste.  « L’avenir est à prendre ! Et d’autant plus dans l’industrie pharmaceutique, car la recherche nous ouvre de nouveaux horizons et rien n’est jamais terminé ».  Il est déterminé, et sa passion va l’amener à améliorer certains médicaments pour inventer l’aspirine à partir de 1960 et en 1972 le paracétamol (Efferalgan).  Grâce à cela UPSA devient international. 

A partir des années 1980, UPSA va vendre plus de 35% de ses boîtes d’antalgiques en France et il en vend 45% dans 75 pays. En 1985 l’effectif de l’entreprise est de 800 salariés.  

Au niveau de l’entreprise, Jean Bru améliore ses médicaments et la recherche des éléments pouvant arrêter les différentes douleurs, les conditions de travail de son personnel mais aussi ses relations avec les entreprises pharmaceutiques et les administrations publiques. 

Il n’a pas d’enfants mais agit envers les enfants défavorisés avec le docteur Nicole Magniez qu’il épouse en 1980.  Tous deux passionnés par la musique et Venise, ils encouragent en 1987, la création du «Concert Spirituel» fondé par Hervé Niquet.  Le décès de Jean Bru en 1989 va perturber le projet que sa femme réalisera seule.   

Sources modifier

http://www.fondation-bru.org/deux-hommes-dexception/

http://www.upsa.fr/upsa-qui-sommes-nous