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Phoenix est un film allemand de Christian Petzold sorti en 2014 avec les acteurs Nina Hoss, Ronald Zehrfeld et Nina Kunzendorf dans les rôles principaux. En Allemagne, le film est sorti en salles le 25 septembre 2014.
Synopsis
modifierLe film se passe en Allemagne, à l’automne 1945, quelques temps après la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Nelly Lenz, une jeune femme juive, rentre à Berlin avec son amie Lene, qui la ramène chez elle après sa détention dans un camp de concentration. Si Nelly a échappé à la mort au camp, elle n’en a pas moins souffert de graves séquelles sur le corps et au visage. Une opération de reconstruction faciale lui permet de remédier à ses blessures, mais ses traits en sont complètement transformés. Lene, qui travaille à l’Agence juive et qui fait tout son possible pour que Nelly aille mieux, entame des recherches dans les archives pour découvrir le sort des proches de Nelly. Elle découvre qu’aucun membre de sa famille n’a survécu.
À part Lene, personne ne sait que Nelly est encore en vie. Après avoir terminé toutes les formalités d’héritage, Lene voudrait déménager avec Nelly en Palestine. Mais l’intéressée n’a pas l’intention de la suivre ; au lieu de cela, elle souhaite retrouver son ex-mari Johnny. Comme Lene a appris que ce dernier était justement le responsable, ayant dévoilé la cachette de Nelly aux Nazis puis demandé le divorce juste après son arrestation, elle désapprouve fortement cette idée.
Nelly ne croit pas Lene quand elle affirme que Johnny l’a dénoncée aux Nazis. Ainsi, seule, elle se met à la recherche de Johnny. Lorsque finalement elle le retrouve dans la boîte de nuit Phoenix, Johnny ne reconnaît pas son ex-femme. Il est persuadé que son ex-épouse est morte. Il ne remarque en elle que sa troublante ressemblance avec la défunte. C’est ce qui l’amène à lui proposer un marché : elle doit jouer son propre rôle afin qu’il préserve l’héritage de la personne qu’il croit morte. Nelly accepte.
Musique du film
modifierLa chanson Speak Low tirée de la comédie musicale One Touch of Venus de Kurt Weill occupe une place centrale dans le film.
Contexte
modifierL’intrigue du film se base sur le roman policier Le retour des cendres (1961) d’Hubert Monteilhet et sur la nouvelle Ein Liebesversuch d’Alexander Kluge. De plus, le film Phoenix comporte les influences des films Sueurs froides d’Alfred Hitchcock et Les yeux sans visage (1960) de Georges Franju. Il utilise le motif de l’homme qui veut façonner une femme à l’image de la défunte aimée et qui ne se rend compte que très tardivement que celle-ci est la véritable personne.
La photo que Johnny donne à Nelly pour qu’elle change son apparence afin de lui ressembler est un portrait de l’actrice Hedy Lamarr.
Le film est dédié à Fritz Bauer.
Critiques
modifierA propos du film, Christian Buß se montre élogieux dans le journal allemand Der Spiegel: « M. Petzold aborde les conséquences du génocide juif (...) dans « Phoenix », un policier et mélodrame qui s’avère être à la fois bouleversant et très précis. Ainsi, le cinéma de genre classique acquiert la possibilité de repousser la rigide frontière du cinéma historique allemand. Il était temps. » [1]
Dans le même journal, Der Spiegel, Georg Diez se montre critique : « Les Allemands habitent dans des trous et sont affamés, les Juifs sont logés dans des villas et ont une femme de ménage – aucun des membres de l’équipe de production n’a-t-il pensé qu’une représentation aussi insensée renvoyait justement à des préjugés qui ne font qu’exacerber la haine envers les Juifs ? … Quel genre de défenseur de la tolérance serait donc cette femme, qui ne s’effondre pas lorsque son amie Lene, qui a sauvé Nelly, s’est occupée d’elle, et voulait aller s’installer en Palestine avec elle, se suicide ? Quel message politico-historique veut-on ici faire passer au juste ? … Toutefois, ce que Phoenix réussit parfaitement à mettre en scène, c’est l’échec d’une compréhension personnelle de la politique : la tentative de Petzold de condenser toute l’horreur de ce crime sous une forme de pièce de théâtre et sa conception diffuse de l’histoire, réduite à une juxtaposition d’événements… » [2]
Cristina Nord écrit dans le Tageszeitung que le film pose « sur le nazisme un regard dur, sans précautions envers les Allemands. Contrairement à de nombreux autres films historiques des dernières années, Petzold ne cherche pas à représenter des personnages allemands qui restent décents ou des récits de victimes d’après-guerre… La clarté, avec laquelle le film « Phoenix » rejette la possibilité d’un amour entre un Allemand non-juif et une Allemande juive, montre à quel point nous ne pouvons pas fermer les crimes perpétrés par le nazisme. » [3]
Selon Julia Dettke dans le journal Die Zeit : « Phoenix est un film fascinant, à l’esthétique parfaitement maîtrisée, qui met en scène deux actrices principales remarquables (Nina Kunzendord, en particulier, parvient largement à dépasser sont rôle). Mais ce qui est ici plus marquant et plus singulier encore : c’est un film, dans lequel rien n’est simple. Pas de solution évidente, pas d’opposition binaire. » [4]
Dans le journal en ligne allemand Perlentaucher, Lukas Foerster s’exprime ainsi : « Exact jusqu’aux portes mêmes du camp, ce film est une réussite, cette œuvre de Petzold est aussi une réussite. Elle s’approche au plus près de la terreur fasciste et du génocide de l’époque. Le cinéma de Petzold ne porte pas sur la vie pendant les camps mais sur l’après. Autrement dit, il s’agit d’un cinéma qui interroge les possibilités mêmes de réaliser un film après l’existence des camps. » [5]
Le journal marxiste Junge Welt formule l’opinion suivante : « Un film insensé, vide, pour un peuple misérable. » [6]
Récompenses
modifier• Prix international de la meilleure critique de film au Festival international du film de Saint-Sébastien
Liens
modifier• Phoenix dans la Internet Movie Database (anglais)
• Phoenix sur le site filmportal.de
• Deutschsprachige Pressekritiken zu Phoenix bei film-zeit.de
• Page officielle
Source de la traduction
modifier(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Phoenix (Film) ».
Références
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