Utilisateur:Olivier Schmitt/Mélanie Biessy

Mélanie Biessy est associée-gérante de la société de gestion Antin Infrastructure Partners ("Antin") depuis sa création en juin 2007 [source insuffisante] [1] . Elle est aussi propriétaire et présidente de La Scala Paris[source insuffisante] [2], théâtre privé d'intérêt public situé au 13, boulevard de Strasbourg à Paris, dans le 10e arrondissement.

Mélanie Biessy a commencé sa carrière en tant que conseiller juridique et fiscal au sein de la société Egis, filiale de la Caisse des dépôts (1998-1999)[réf. nécessaire]. Elle a développé son expertise dans le domaine des infrastructures télécom au sein du département fiscal de France Télécom (1999-2001)[réf. nécessaire]. Puis elle a occupé pendant cinq ans (2002-2007) la fonction de Secrétaire générale de la société Galaxy [source détournée] [3] qui a créé le premier fonds d'investissement en infrastructure sponsorisé par la Caisse des dépôts.

Membre du comité exécutif, du comité d'investissement, du comité de conformité ainsi que du comité de pilotage informatique du groupe Antin, Mélanie Biessy participe à la l'élaboration de la stratégie, supervise les affaires juridiques et fiscales, l'administration des fonds, la finance, la déontologie et les ressources humaines. Ce groupe gère des fonds d'investissements dédiés à la classe d'actifs Infrastructure. Constituée de deux personnes en 2007, l'équipe compte aujourd'hui plus de 100 professionnels basés à Paris, Londres, New York et Luxembourg. Antin est un des leaders du marché européen avec plus de 13 milliards d'euros levés auprès d'investisseurs institutionnels internationaux. [1][pertinence contestée] [2]

En 2016, Mélanie Biessy se lance dans la reconstruction de La Scala Paris sur ses fonds personnels avec le soutien de l'Etat, du Conseil régional d'Ile-de-France et de la Ville de Paris [3] . Elle veut renouer avec le passé prestigieux[réf. nécessaire] [4] de La Scala (Paris), café-concert mythique de La Belle Epoque, devenu un cinéma Art déco en 1936, conçu par l'architecte Maurice Gridaine. En 1977, La Scala devient le premier multiplex de la capitale (un multiplex pornographique...) avant d'être racheté en 1999 par l'Eglise universelle du royaume de Dieu, puissante église baptiste brésilienne qui veut la transformer en temple. L'intervention des artistes, dépositaires du passé de La Scala, et celle de Bertrand Delanoë, alors maire de Paris, empêcheront l'église de mener à bien son projet parisien. Le maire décide de classer non pas les murs, en ruines, mais leur destination : La Scala devra rester un lieu de culture.[pertinence contestée] [5]

Epouse de Frédéric Biessy[réf. souhaitée] [6] , producteur et tourneur de théâtre, désormais directeur général de La Scala Paris[source insuffisante] [4], Mélanie Biessy a voulu offrir aux artistes de toutes les disciplines (théâtre, musique, danse, cirque, arts visuels) une "boite à jouer" de 550 places modulable et dotée d'une acoustique immersive de dernière génération afin de permettre aux compositeurs et musiciens de créer leurs œuvres nouvelles[7][source insuffisante] [5] [source insuffisante]. Au printemps 2020, Mélanie et Frédéric Biessy ont décidé de doter La Scala Paris d'une petite salle modulable de 180 places, La Piccola Scala, afin d'accueillir et d'accompagner les jeunes artistes[réf. souhaitée].

Olivier Schmitt

Bibliographie

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Références

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  1. Anne Driff, « Antin Infrastructure lève un fonds record de 3,6 milliards d'euros », Les Echos,‎ (lire en ligne)
  2. Anne Drif, « Antin Infrastructure lève un fonds record de 3,6 milliards d'euros », Les Echos,‎
  3. Pierre Monastier, « La Scala Paris : un modèle d'entreprenariat culturel et de programmation artistique », Profession Spectacle,‎ (lire en ligne)
  4. Brigitte Salino, « La Scala, saga d'une salle aux mille visages », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. « La secte revend le vieux cinéma La Scala », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  6. Maroussia Dubreuil, « Mélanie et Frédéric Biessy, les amoureux de La Scala Paris », Le Monde,‎
  7. Bertrand Hainaut, « La Scala Paris : une inauguration résolument contemporaine », Diapason,‎ (lire en ligne)