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MOISSET Maurice


BIOGRAPHIE

Maurice Moisset est un peintre paysagiste français.

Maurice Moisset est né à Paris 1er arrondisement le 7 octobre 1860 (1). Ses parents appartiennent à des familles de marchands de draps, tapis et literies installés à Paris et Beauvais. Son père avait, en outre, déposé en 1862 le brevet d'invention du lit-cage pliant en métal. D'après son dossier de Légion d'Honneur (2), Maurice Moisset était licencié en droit et a servi dans l'armée comme lieutenant à l'Etat-Major de l'artillerie territoriale. Le Figaro (4) et Le Gaulois(5) annoncent le mariage à la mairie du 8ème arrondissement de Paris, le 13 avril 1886 (1) de Maurice Moisset, avocat, et de Marthe Césaire Baudrier, née à Paris le 9 mars 1863 (1) dans une famille de banquiers, notaires et propriétaires fonciers. Les parents de la mariée avaient acquis en 1884 le château de Verderonne (Oise) mis en vente par voie de justice (6).

Au cours de la décennie 1880-1890, Maurice Moisset exerça la profession d'avocat, ainsi que cela figure sur son acte de mariage et les actes de naissance de son fils Gilbert en 1887 (1) et de sa fille Cécile en 1889 (1). Il habite le 17ème arrondissement, au 17 avenue de Villiers puis au 3 rue Viète où il résidera jusqu'à sa mort. Parallèlement à ses études et activités juridiques, Maurice Moisset écrit lui-même qu'il était l'élève des peintres Jules Lefebvre et Emile Dameron (2).

Il est fait état, dans la presse, de son activité de peintre pour la première fois en 1888 (2)(7) quand Maurice Moisset expose au Salon annuel de peinture du Palais des Champs Elysées (3). A partir de 1888, le Catalogue du Salon (3) précise chaque année ses oeuvres exposées au Salon des Artistes Français des Champs Elysées où il obtient une mention "honorable" en 1894 (2)(8)(9)(10). Ce sont des paysages de l'Oise, de bords de mer, surtout de la Manche, et de Normandie ((8)(9)(11)(12)(13)(16)(17)(18)(20)(21)(22)(26)(29)(31)(32)(34)(35)(39)(44)(45)(49).

Le 15 mars 1890, il expose au Capitole à l'Union Artistique de Toulouse un paysage proposé au prix de 250 francs (50). A partir de 1898, il exposera annuellement au Cercle Artistique et Littéraire de la rue Volney (9)(11)(12)(13)(14)(17)(23)(29)(30)(40)(45).

En 1900, Maurice Moisset est nommé maire de la commune de Verderonne (Oise)(2) où il vient régulièrement en villégiature (12). A cette époque, ses villégiatures le conduisent également au Pecq (Yvelines) où des parents de sa mère (Famille Foyé) et de sa belle-mère (Familles Parissot et Deville-Chabrol) possèdent des propriétés (9)(12). Il ira aussi régulièrement villégiaturer à Grandcamp-les-Bains (Calvados) où il a acquis une villa en bord de mer, au 30 quai Crampon. Les bords de mer aux alentours lui inspireront de nombreux tableaux.

En 1901, Maurice Moisset obtient une médaille de 3ème classe au Salon des Artistes Français (2)(8)(15)(17) et expose à Beauvais à la Société des Amis des Arts de l'Oise (15). Le Figaro du 25 décembre 1901 écrit qu'un groupe d'artistes vient d'ouvrir " La Petite Galerie Drouot" au 23 rue Drouot où exposent en permanence une dizaine de peintres dont Matisse, Jouve, Madeline et Maurice Moisset (9)(18)(19). En 1902, il y expose des paysages de banlieue parisienne et, avec les peintres de Crozant-Gargilesse, des paysages de la Creuse (17) habituellement éxécutés sur carton, numérotés et situés au verso. En 1903, Maurice Moisset y exposera une vingtaine de paysages (18)(19).

En 1904, il ajoute à ses expositions régulières - Salon des Artistes Français et Cercle Volney - une exposition annuelle au Salon des Arts Réunis de la Galerie Georges Petit (17)(19)(23)(24)(25)(27)(38). Par ailleurs, il expose au Grand Hôtel de Biarritz pour la Société des Amis des Arts de Bayonne-Biarritz dont il est membre souscripteur (28). Le Matin du 31 décembre 1904 informe que M.Moisset a reçu les Palmes Académiques d'Officier de l'Instruction Publique (45). En 1907, Maurice Moisset reçoit, au Salon des Artistes Français, une médaille de 2ème classe (2)(4). La même année, il devient administrateur de L'Automobile Club de France (4) dont il sera membre de nombreuses années (4)(47).

L'article de La Croix du 29 avril 1911 informant que Maurice Moisset expose au Salon des Artistes Français est signé de Pierre l'Ermite, pseudonyme de Eugène Edmond Loutil, prêtre, romancier et journaliste à La Croix pendant 69 ans. Il y écrit: " Maurice Moisset, qui me donna jadis mes premières leçons de peinture. Souvenirs du jeune âge..." E. Loutil était venu de ses Ardennes natales à Paris étudier la théologie quand M.Moisset, son aîné de 3 ans, faisait des études de droit. Le chanoine Loutil bénira, le 1er mars 1930, le mariage de Gilbert Moisset, fils de Maurice Moisset (51).

Outre ses activités propres de peintre, Maurice Moisset s'implique dans la vie du monde artistique: en mars 1911, il signe une pétition d'artistes et d'écrivains pour sauvegarder le patrimoine artistique national que constituent les églises de campagne délaissées ou détruites par manque de soins de l'Etat. Maurice Barrès déposera cette pétition sur le bureau de la Chambre des Députés (4). En 1913, Maurice Moisset est réélu membre du comité de la Fondation Taylor, société de secours mutuel des peintres, sculpteurs et architectes, dont il sera le président de 1942 à son décès (33).

Au cours de la Première Guerre Mondiale, Madame Marthe Moisset, infirmière diplomée, se consacra à soigner les malades et blessés à Paris; elle recevra une médaille de bronze de la Reconnaissance Française (52).

En 1919, Maurice Moisset fait partie du Conseil d'une nouvelle association: "Le Club Artistique de France", dont le but est de propager l'art français et de le défendre contre le bolchevisme artistique, label désignant l'esprit de discorde, la décadence artistique, la ruine économique et l'incapacité des gens en place à s'adapter à leur temps. Les objectifs sont de faire connaître des oeuvres de bon aloi, de rendre les jeunes artistes moins rebelles à toute discipline en leur fournissant un enseignement nourrissant et libéral, mais aussi de venir à bout de la routine et de la contrefaçon (36).

En 1924, Maurice Moisset est nommé peintre officiel de la Marine avec le rang d'officier (2)(37). En 1925, il est admis à titre permanent au Cercle de l'Union Artistique, présenté par les peintres Henri Royer et Denis Etcheverry (35). En février 1927, Maurice Moisset est fait chevalier de la Légion d'Honneur (2)(35)(38)(45). La même année, outre ses lieux d'exposition habituels, il expose au 3ème Salon des Artistes Normands (34) et au Salon de l'Epatant (13). En 1928, il expose à la Galerie Retlinger avec "La Boîte à Ponce", groupement de peintres, sculpteurs et ébénistes (13), du 17 mars au 6 avril à la Galerie René Zivy au 2ème Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts de la Mer (41) et au Congrès annuel de Limoges (42).

le 30 mai 1930, Maurice Moisset participe, en tant qu'administrateur et assesseur à l'Assemblée Générale de l'Assurance "Patrimoine-Vie" et comme scrutateur à la 1ère Assemblée Générale de "Patrimoine-Incendie" (43). En février 1932, il est président de la Société des Amis des Arts (17). En septembre 1933, Maurice Moisset démissionne de son mandat de maire de Verderonne; non remplacé après 9 tours de scrutins (12), il est finalement réélu maire fin novembre 1933 (12)(45). En février 1934, 1935 et 1939 (dernière exposition avant la guerre), il expose au cercle de l'Union Artistique de l'avenue Gabriel dit "Salon de l'Epatant" (11)(13). En 1938, il expose au Salon des Indépendants (11) et une dernière fois au Salon des Artistes Français (12). En décembre 1939, il participe à l'exposition des Artistes Mobilisés à la Galerie Bernheim-Jeune de Paris (46).

Ami du maréchal Pétain, Maurice Moisset s'entretient avec lui à Vichy le 2 juillet 1943 de l'arrivée d'André Maurois en Afrique du Nord. Ils s'accordent sur le fait qu'André Maurois était un honnête homme, hautement talentueux, conscient de son devoir et de servir ainsi la France (48).

Veuf, Maurice Moisset décède en son domicile du 3 rue Viete à Paris 17ème le 30 janvier 1946 (53)

Maurice Moisset a peint pendant plus de 50 ans. Les critiques parlent d'une oeuvre empreinte de sincérité, de simplicité, de la justesse de la touche, de paysages aux ambiances automnales, d'effets de lumière, d'études de ciels, de crépuscules, de coins de campagne où coule une calme rivière ou un étang, de bords de mer paisibles. Charme de la lumière, de l'ombre et du silence.


OEUVRES EXPOSEES -1888: Cour plantée à Le Quesnel (Oise) (A)(3) -1889: Bruyères en fleur, automne (A)(3) -1890: L'orage monte sur l'étang de La Bruyère (Oise) (A)(3), Coin de ferme à Le Quesnel (A)(3), Pommiers en fleur (oise) (I)(50) -1891: Cours d'eau au milieu des marais de la Somme (A)(3) -1892: Le Pisseleu à Rosoy (Oise) (A)(3) -1893: Sur la falaise, effets du matin (Calvados) (A)(3) -1894: Prairie avant la fenaison (A)(3) -1895: Le moulin de Jarcy (Essonne) (A)(3) -1896: Bords de la Seine, près de Mantes (Yvelines)(A)(3) -1897: Village de La Bruyère (Oise) (A)(3) -1898: Marine (B)(11), L'étang de Joncquoy à Sacy-le-Grand (Oise), effets du soir (A)(3)(11), les marais de La Bruyère (A)(11) -1899: La retenue d'eau au moulin de Beaumontel (Eure) (A)(3) -1900: Brumes du soir dans le marais de Sacy-le-Grand (Oise) (A)(3)(16) -1901: Ferme picarde (C)(15), Les étangs de Sacy à la tombée du jour (A)(45), Récoltes des pommes Normandie (A)(3) -1902: Effets de soir (B)(13)(30), Les fours Chabert dans les marais de Sacy (Oise) (A)(3)(16), Paysages de la Creuse (D)(17) -1903: La foire aux ferrailles (Paris) (D)(18), Landes bretonnes (D)(18), Coucher de soleil derrière la montagne (A)(21)(22), L'orée du soir près de Septeuil (Yvelines (A)(3)(18) -1904: Le vallon à La Bruyère (A)(3), Un soir à Beaumont-le-Roger (Eure) (E)(28), Environs de Mantes (Yvelines) (E)(28) -1905: La Semois dans les Ardennes belges (A)(3)(26), Le crépuscule à La Bruyère (A)(20), L'orée du soir (Oise) (A)(20), Eglise Saint Médard (Paris) (F)(34) -1906: Entre chien et loup (ou Le soleil couchant) aux étangs de Poigny (Seine et Marne) (F)(27), Bohan en Ardennes (A)(3) -1907: Coups de vent sur la côte normande (Calvados) (A)(3)(13) -1908: Vallon de Colleville (Calvados) (B)(29), La vente du poisson à Grandcamp (Calvados) (A)(17) -1909: L'orée du soir (A)(30), La rentrée des barques à Grandcamp (Calvados) (A)(17)(20) -1911: Coin de village (F)(12), La falaise de Longues (Calvados) (A)(17)(20) -1912: Chaumière dans les marais (A)(13) -1914: La chaumière isolée (Oise) (A)(34), Tombée de la nuit (A)(34) -1922: Un site automnal (B)(11) -1925: Environs de Bourbon-Lancy (Saône et Loire) (B)(13), -1926: Coin de rivière (A)(39) -1927: Les gorges du Tarn à Florac (Lozère) (B)(40) -1928: Peupliers sur la route de Glenic, le matin (Creuse) (G)(42) -1931: Fleurs (A) (34) -1932: Roses (A)(34), Lever de lune (A)(13) -1933: Dans l'église de Verderonne (Oise) (B)(13) -1934: Les étangs de Sacy (Oise) (B)(11)(13), Grande route en Brie (H)(11) et (A)(13), Village dans l'Oise (A)(13) -1935: Etude de plage (Calvados) (H)(13), Paysages normands (H)(45) Ont été proposées en vente publique des oeuvres peintes à Venise.


REFERENCES SALONS -A: Salon de la Société des Artistes Français, Champs Elysées, Paris. -B: Cercle Artistique et Littéraire de la rue Volney, Paris. -C: Société des Amis des Arts de Oise, Beauvais. -D: La Petite Galerie Drouot, 23 rue Drouot, Paris. -E: Grand Hôtel, Biarritz. -F: Salon de la Société des Arts Réunis, Galerie Georges Petit, 8 rue de Sèze, Paris. -G: Congrès de la Société Gay-Lussac, Limoges. -H: Cercle de l'Union Artistique, dit "Salon de l'Epatant", avenue Gabriel, Paris. -I: Salle du Capitole, Toulouse.


BIBLIOGRAPHIE -1: Etat civil consultable en ligne sur le site "canadp" -2: Base Léonore, Ministère de la Culture -3: Catalogue illustré du Salon, Société des Artistes Français, 1892 à 1907 -4: Le Figaro, 15/03/1886, 28/05/1907, 16/03/1911, 27/12/1913 -5: Le Gaulois, 29/03/1886 -6: Société Archéologique et Historique de Clermont en Beauvaisis, tome 34, années 1972-1977 -7: Explication des ouvrages de peinture des artistes vivants, Editions Paul Dupont, Paris, 1888 -8: Le Génie Civil, 11/06/1892, 24/06/1893, 30/06/1894, 08/06/1901, 09/09/1902 -9: Le Figaro, supplément littéraire du dimanche, 29/04/1893, 29/05/1894, 09/04/1900, 25/12/1901, 30/08/1903, 30/04/1906, 30/04/1907, 30/04/1908, 30/04/1912, 30/04/1930 -10: L'Art pour tous, juin 1894 -11: La Nouvelle Revue, mars-avril 1898, mai-juin 1898, mars 1922, 03/02/1932, mars 1934, mars 1938 -12 Le Journal des Débats, 09/09/1901, 21/05/1901, 19/09/1904, 30/04/1907, 13/02/1911, 14/09/1933, 21/11/1933, 12/05/1938 -13: Le Temps, 25/01/1901, 30/04/1901, 25/01/1902, 21/01/1904, 30/04/1907, 15/01/1908, 16/01/1912, 01/05/1912, 20/01/1913, 28/02/1927, 11/02/1928, 29/12/1929, 30/04/1930, 30/04/1931, 03/02/1932, 29/04/1932, 10/03/1933, 18/03/1934,02/05/1934,22/02/1934, 17/02/1935, 03/05/1935, 26/04/1939 -14: Les Partisans, La Maison d'Art, Paris 1901 -15: La Picardie Littéraire, 15/06/1901 -16: La Revue du Monde Catholique, 01/04/1902 -17: Le Petit Parisien, 01/03/1902, 04/02/1904, 06/05/1907, 30/04/1908, 01/05/1909, 04/02/1911, 03/02/1932, -18: Le XIXème Siècle, 05/03/1903, 01/05/1903 -19: Chroniques des Arts et de la Curiosité, supplément à La Gazette des Beaux-Arts, 07/03/1903, 07/04/1906 -20: La Croix, 15/05/1903, 05/03/1905, 01/05/1909, 29/04/1911 -21: Les Carnets du Comte Fleury, avril-mai-juin 1903 -22: Carnets Historiques et Littéraires, avril-juin 1903 -23: La Presse, 21/01/1904, 07/02/1906 -24: Le Mois Littéraire et Pittoresque, tome 11, janvier-juin 1904 -25: L'Art et les Artistes, octobre 1905-mars 1906, octobre 1906-mars 1907 -26: La Revue Universelle, tome 5, 1905 -27: Le Revue Illustrée, 1906 -28: Société des Amis des Arts de Bayonne-Biarritz, catalogue 1904 -29: La Revue Hebdomadaire, mars 1908 -30: La Revue Libérale, 1909 -31: L'Eclat de Rire n°129, tome XI, 1909 -32: La Revue des Deux Mondes, mars 1913 -33: La Revue de la Prévoyance et de la Mutualité, tome XXII, 1913 -34: Les Arts et les Artistes, avril-septembre 1914, octobre 1926-février 1927, mars-juillet 1931, mars-juillet 1932, mars-juillet 1933 -35: Le Gaulois, 18/05/1918, 19/03/1925, 19/03/1927 -36: Art et Décoration, juillet 1914-décembre 1919, tome XXXVI, Editions Albert Lévy, Paris -37: Journal Officiel de la République Française, 24 et 25/11/1924 -38: Revue de l'Art Ancien et Moderne, janvier-mai 1925, juin-décembre 1925, janvier-mai 1927 -39: Le Domaine, 15 octobre-15 novembre 1927 -40: Revue de l'Art, janvier-mai 1927 -41: La Renaissance Politique, Littéraire, Artistique, 07/04/1928, 01/12/1928 -42: Société Gay-Lussac, Limoges, L'Arbre et l'Eau XVII, Congrès annuel 1928 (publié en 1929) -43: L'Argus, 18/05/1930 -44: L'Esprit Français, 01/06/1932 -45: Le Matin, 03/05/1901, 31/12/1904, 28/05/1907, 01/05/1909, 01/02/1927, 03/02/1927, 25/11/1933, 09/03/1935 -46: Marianne, 13/12/1939 -47: L'Aéro, 05/12/1913 -48: Gossmann Lionel, André Maurois, Fortunes and Misfortunes of a moderate, Palgrave Macmillan, 2014 -49: L'Aurore, 03/05/1911 -50: Catalogue de l'Union Artistique de Toulouse, Exposition 1890, 6ème année, page 42 -51: Comoedia, 05/03/1930 -52: Journal Officiel de la République Française, 28 mars 1921 -53: Registre des actes de décès de l'année 1946, n°210, Etat civil de la Mairie du XVIIème arrondissement, Paris