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Flanders
Location
Province Flemish Brabant [[File:Flemish Brabant Flag.png|x30 px|Flemish Brabant ] Mill name existing/disappeared Period
Province Flemish Brabant Flemish Brabant
-- Pajottenland --

Meunier du Payottenland modifier

Lieu nom francophone Lieu nom néerlandophone Moulin Existant/Disparu Periode Meunier
Assche[1],[2] Asse Moulin d'Asbeek (eau) Existant 1820 Simon Orinx
Biévène[3] Bever Moulin de Broek (vent) Disparu 1650 Paul Orins)
Brages[3] Beert Moulin de Kattenhol (vent) Disparu 1725 - 1771 Jan-Baptist Orins
Brages[3] Beert Moulin de Kattenhol Disparu 1796 - 1832 Nicolas Orens
Elingen Elingen Le moulin Noir (vent) Existant 1842-1846 Jan-Baptist Orins
Haute-Croix[1] Heikruis ? ca 1850 Petrus Orincxs
Herfelingen Herfelingen Moulin du Risoir (vent) Disparu 1690 -1745 Jan-Baptist II Orins
Herfelingen Herfelingen Moulin du Risoir Disparu fin 19e siècle Jozef Orins
Herfelingen Herfelingen ? ca 1801 Andreas Orincx
Herfelingen Herfelingen ? ca 1810 Joannes-Baptista Orinx
Hérinnes[1] Herne Moulin de Boes (eau) Existant ca 1630 Adrien Orins
Hérinnes[1] Herne Moulin de Boes Existant ca 1635 Paul Orins
Hérinnes[1] Herne Le moulin extérieur (vent) Disparu 1750- 1773 Jean-François Orins
Hérinnes[1] Herne le moulin de Breem (vent) Disparu 1862- 1872 Nicolas Orins[4]
Hérinnes[1] Herne Le moulin en Trop (vent) Disparu ca 1834 Franciscus Orins
Hérinnes[1] Herne ? ca 1805 Thomas Orins
Hérinnes[1] Herne ? 1840 Jozef Orins
Hérinnes[1] Herne ? 1845 Bernard Orins
Hérinnes[1] Herne le moulin de Herne (eau) Existant ca 1834 Joannes Franciscus Orins
Castre[1] Kester Moulin de Tomberg (vent Disparu 1730 Arent Orins
Leeuw-Saint-Pierre[1] Sint-Pieters-Leeuw Moulin de Rukkelingen (vent) Disparu <1834 Jan-Antoon Orins
Oudenaken Oudenaken ? 1756-1828 Andreas Orins
Oudenaken Oudenaken Moulin d'Oudenaken (vent) Disparu ca 1800 André Orincx
Oudenaken Oudenaken Moulin d'Oudenaken Disparu 1801 Jean-Baptiste Horinckx
Oudenaken Oudenaken Moulin d'Oudenaken Disparu 1803 -1883 Carolus-Ludovicus Orincx
Oudenaken Oudenaken Moulin d'Oudenaken Disparu 1841 -1908 Jean-Baptiste-Adolphe Orins
Oudenaken Oudenaken Moulin d'Oudenaken Disparu 1842 Eugene Orins
Pepingen Pepingen Moulin de Beringen (eau)) Disparu 1843 Joannes Baptista Orins
Saint-Pierre-Capelle[3] Sint-Pieters-Kapelle Le vieux moulin (vent) Disparu 17e et 18e siècle ...Orins
Tollembeek Tollembeek Moulin de Herout (vent) Disparu <1829 Theodoor Orins
Tollembeek Tollembeek Moulin de Heetvelde (vent) Disparu 1728 -1804 Judocus Orinx
Tollembeek Tollembeek ? 1718 Arnold Orinx
Tollembeek Tollembeek ? ca 1700 Joannes Antonius Orins
Tollembeek Tollembeek ? 1722 Jan Baptist I Orinx
Vollezele Vollezele ? 1862 ...Orins-Vandermijnsbrugge[5]
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Nicolas Belina-Podgaetsky, né le à Gantchevitchi (Biélorussie) et décédé en 1967 à Braine-l'Alleud, était un migrant biélorusse qui a publié des livres antisoviétiques à succès en Belgique dans les années 1930-1950.

Biographie modifier

Il est né dans un village non loin de Minsk, dans une famille de petite noblesse terrienne.[6] Il a été admis à l'école des cadets de Minsk puis à l'école militaire. Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, il est accéléré au rang d'officier et après de nombreuses autres destinations, il rejoint le corps expéditionnaire russe qui combat aux côtés des Alliés dans les pays des Balkans et en Grèce. Après le Traité de Brest-Litovsk, le corps expéditionnaire russe a été dissous et Belina-Podgaetsky a été laissée en France en tant que civil au chômage. Après quelques petits boulots pour des salaires de misère à Paris, dans les régions dévastées du nord de la France et sur un navire marchand anglais, les choses s'arrangent un peu en 1921.[6] Il obtient un poste de contremaître et interprète aux Mines d'Aniche à Somain. Au bout de quelques mois, il reçoit une offre de travail dans les Cokeries ocupées par les Français à Dortmund, à un salaire beaucoup plus élevé, en tant que responsable du personnel dans les cokeries exploitées par les Français. Le , il retrouve son ancien poste à Somain, en compagnie de Marguerite Rüger, l'Allemande qu'il a rencontrée et qui devient sa femme.[6] Désormais pleinement communiste, il devient membre du Parti communiste français et, en décembre 1926, répond favorablement à l'appel de l'Union soviétique au retour. Il retourne en Russie avec sa femme et ses enfants.

Il est allé vivre à Minsk, où il est devenu journaliste pour le journal communiste local "Rabotchiï" (Le Travailleur). Il y travailla jusqu'àu , date à laquelle il fut licencié sans motif. Il est allé vivre à Moscou et a pu y travailler comme correspondant pour divers organes de presse. Il disposait principalement d'un revenu suffisant grâce aux différents livres qu'il avait publiés entre-temps.[6]

Il retourna souvent en Biélorussie et fut témoin de la terreur du Stalinisme qui y régnait: collectivisation de l'agriculture, déportation massive en Sibérie de tous les agriculteurs indépendants, arrestation de la plupart des intellectuels et des professions libérales, persécution de l'Église, famine massive et mort. Cela l'a forcé à déclarer la faillite de l'idéal soviétique et à le fuir et de redevir chrétien. Pour faire sortir d'abord sa femme et ses deux enfants du pays, le couple a divorcé le 18 avril 1931. Elle a ensuite pu retourner avec ses enfants dans son pays natal en tant qu'Allemande le.[6]

Méfiant pour la police secrète, il partit pour Odessa, où il était inconnu et d'où il espérait trouver une échappatoire. Après de nombreux détours et déceptions, il a pu s'embarquer le commme élève-pilote et journaliste sur un pétrolier à Batoum qui naviguait vers des destinations en dehors de l'Union soviétique. Le , il arrive à Singapour, d'où il peut fuir vers l'Europe et retrouve sa famille à Dortmund. De là, il s'est retrouvé en Belgique.[7] Il se convertit au catholicisme et devient désormais un farouche opposant aux Soviets. Il a trouvé des éditeurs intéressés pour ses nouveaux écrits. Pour la Belgique francophone, il s'agit des éditions Casterman, plus précisément de la collection « Durendal ». Pour les versions néerlandaises, c'est devenu De Goede Pers,(La Bonne Presse). Il a également été traduit dans d'autres langues. Non seulement il a écrit des mémoires saisissants sur ce qu'il avait lui-même vécu et enduré sous les Soviets, mais il a également décrit le sort des chrétiens sous les Soviets dans ses livres pour enfants. Dix histoires pour enfants sont parues en français dans la série "Presto Films" et en néerlandais dans la série "Vlaamse Filpjes(Petits films flamands)", toutes deux publiées par De Goede Pers à Averbode.[8]

Publications modifier

L'Ouragan Rouge (voorblad)
  • L'Ouragan Rouge. Souvenirs d'un Journaliste Russe, Paris-Bruxelles, Coll. Durendal, 1937.
  • (nl) In Rooden Storm, Averbode, 1938.
  • (it) L'Uragano Rosso, Rome, Istituto San Michele, 1937.
  • Hors de la tempête. Souvenirs d'un journaliste russe, Paris-Bruxelles, Coll. Durendal, 1938
  • (it) Evasione dall' U.R.S.S., Florence, F. Lemonnier, 1941.
  • Le tourbillon de neige, conte soviétique, Florence, F. Lemonnier, 1939.
  • Derrière les murs d'une casemate, Casterman, s.d.
  • Au service de la patrie, Casterman, s.d.
  • (nl) Het grote avontuur, Brugge, Franciskaanse Standaard, 1948.
  • (nl) Onder de koloniale vlag, Brugge, Franciskaanse Standaard, 1950.

Dans les séries "Presto Films", (nl)"Vlaamse filmpjes":

  • Michka, le jeune hussard - Michka de jonge huzaar.
  • L'Etendard des hussards - Het vaandel van de huzaren.
  • Le Château hanté - Het spookkasteel.
  • Michka, prisonnier de guerre - Michka, krijgsgevangene.
  • L’agent secret B.R. 55 - Geheim agent B.R. 55.
  • Les Eclaireurs de la nuit - De nachtverkenners.
  • Le Petit Carillonneur - De kleine beiaardier.
  • Kolka, voleur de chevaux - Kolka de paardendief.

Bibliographie modifier

  • (nl) Wim COUDENYS, Leven voor de Tsaar. Russische ballingen, samenzweerders en collaborateurs in België, Leuven, Davidsfonds, 2004.
  • (en) Wim COUDENYS, A Russian Saul: Nikolai Belina-Podgaetskii and religious persecution before and after defection, Turnhout, Brepols, 2016.
  • (nl) Rita GHESQUIÈRE & Patricia QUAGHEBEUR (dir.), Averbode, een uitgever apart, 1877-2002, Uitg. Averbode, De Goede Pers & Leuven, Kadoc, 2002.
  • (nl) John RIJPENS, Vlaamse Filmpjes, troetelkind of ondergeschoven kindje?, Brussel Academic and Scientific Publishers (ASP), 2010.

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  1. a b c d e f g h i j k l et m Pour les villages du Brabant flamand marqués de cette note seul le nom néerlandophone est officiel même en français voir : [1]. Ce nom n'est alors qu'un nom d'usage.
  2. Le grand atlas, Bruxelles, De Boeck, (ISBN 2-8041-2987-X), Carte 12 : Belgique et Luxembourg
  3. a b c et d Pour les villages du Brabant flamand marqués de cette note le nom francophone est officiel voir : [2].
  4. Le moulin fut construit en 1862 par Nicolas, originaire de Vollezele mais détruit probablement par un incendie en 1872.Moulins disparus.
  5. Moulins disparus
  6. a b c d et e Nicolas Belina-Podgaetsky, L'Ouragan Rouge, Souvenirs d'un Journaliste Russe,Collection Durendal, Paris-Bruxelles, 1937
  7. Nicolas Belina-Podgaetsky, Hors de la tempête. Souvenirs d'un journaliste russe, Paris-Bruxelles, Coll. Durendal, 1938.
  8. http://jeanray.noosfere.org/presto.htm%7C Presto Films/Vlaamse Filmpjes