Utilisateur:Paul-Pierre Valli/Brouillon

Classe King George V modifier

Au début des années 1930, après la Première conférence navale de Londres, la Royal Navy, conformément aux stipulations des traités de Washington de 1922, et du traité de Londres de 1930 disposait de deux croiseurs de bataille de la classe Renown, mis en service en 1916-1917, du cuirassé rapide HMS Hood mis en service en 1920, de dix cuirassés lents, d'environ quinze ans d'âge, de la classe Queen Elizabeth et de la classe Revenge, tous armés des excellents canons de 381 mm et deux cuirassés de la classe Nelson, postérieurs au traité de Washington de 1922, ayant l'armement le plus puissant du monde, avec neuf canons de 406 mm (en), mais une vitesse de 23 nœuds seulement. En 1934, l'Italie annonça son intention de construire deux cuirassés armés de neuf canons de 381 mm[1], et déplaçant 35 000 tonnes, le Vittorio Veneto et le Littorio, qui eussent été conformes au Traité de Washington, si leur déplacement réel n'avait pas dépassé 41000 tonnes.

Références

Classe Aoba modifier

L'Aoba, remis en état, a retrouvé fin février 1943 le secteur des Salomon. Endommagé à Kavieng en avril, par un bombardement de B-17, au point de devoir être échoué pour éviter sa perte, il a été de nouveau en réparations à Kure, d'août à fin novembre, et a été doté à cette occasion d'un radar de veille et de deux affûts doubles de canons antiaériens de 25 mm Type 96 automatiques, mais sa vitesse maximale a dû être réduite à 26 nœuds. Il a été alors affecté à la 2e Flotte Expéditionnaire du Sud, et a opéré de Singapour à Penang, Mergui, Port Blair dans les Îles Andaman. Fin février 1944, devenu le navire-amiral de la 16e Division de Croiseurs, avec le croiseur léger Kinu, il a effectué un raid contre le commerce allié dans l'Océan Indien, puis a opéré de Balikpapan (Borneo) à Penang. Il a participé en mai au renforcement de la défense japonaise, lors de l'attaque américaine de Biak, en juin il a opéré entre Sumatra et les Celèbes. En juillet, où l'Aoba a passé quinze jours en cale sèche à Singapour, sa Défense Contre Avions rapprochée s'est trouvée très nettement renforcée, atteignant 6 affûts triples, 12 affûts doubles et de 10 à 15 pièces simples de 25 mm[1]. Fin juillet 1944, il a rejoint la Flotte au mouillage des îles Lingga.

La 16e Division de Croiseurs a appareillé le 18 octobre 1944, avec la Force d'Attaque de Diversion no 1, que le vice-amiral Kurita devait mener à l'attaque des forces américaines qui allaient débarquer dans le golfe de Leyte, mais elle s'en est séparée le 21, à Brunei, pour aller débarquer des troupes en renfort aux Philippines. Le 24, vers h 40, l'USS Bream (en), a repéré, à 400 nautiques dans le nord-ouest de Palawan, les navires japonais et il a mis une torpille à l'Aoba, qui a réussi à gagner, en remorque d'un destroyer, la base navale de Cavite[2]. Réparé sommairement, sous les bombes de l'aviation embarquée de la IIIe Flotte américaine, il partit escorter un convoi, échappant à un violent bombardement sur Manille, le 5 novembre. Il a échappé le lendemain aux torpilles d'une meute de sous-marins américains, qui ont sérieusement endommagé le Kumano avec qui il naviguait de conserve. Il a réussi à rejoindre le Japon, où il a été jugé irréparable. Il a finalement été coulé en rade de Kure, par l'aviation embarquée américaine, dans les derniers jours de juillet.

Références
  1. Watts 1971, p. 82
  2. Woodward 1947, p. 35-37

Taux de pertes dans les batailles navales de la guerre du Pacifique modifier

Sprague (TU 77.4.3. dite « Taffy 3 » à la radio) : 6 porte-avions d'escorte (Fanshaw Bay, St. Lo, White Plains, Kalinin Bay, Kitkun Bay, et Gambier Bay, 3 destroyers, 4 destroyers d'escorte, 97 chasseurs, 72 avions torpilleurs.

Première section de la force centrale japonaise : 2 cuirassés, 2 croiseurs lourds, 1 croiseur léger, 7 destroyers.

Seconde section de la force centrale japonaise : 2 cuirassés, 4 croiseurs lourds, 1 croiseur léger, 4 destroyers.

Total : 4 cuirassés, 6 croiseurs lourds, 2 croiseurs légers, 11 destroyers.

Pertes amricanes modifier

Nom du navire Lieu Effectif de l'équipage Nombre de tués Taux de pertes
USS Lexington Mer de Corail 2791 216 7,8%
USS Yorktown Midway 2150 141 6,5%
USS Wasp “Torpedo Junction” 2169 193 8,9%
USS Hornet Îles Santa Cruz 2919 140 4,7%
USS Liscome Bay (CVE-56) Îles Marshall 916 244 26,3%

Pertes japonaises modifier

Nom du navire Lieu Effectif de l'équipage Nombre de tués
Shoho Mer de Corail 824 193 23,5%
Akagi Midway 1630 263 16,3%
Kaga Midway 2400 814 33,9%
Sōryū Midway 1103 713 64,5%
Hiryu Midway 1250 389 31,1%
Ryūjō Îles Santa Cruz 916 244 26,6%
Taihō Mer des Philippines 1751 660 37,7%
Shokaku Mer des Philippines 1833 573 31,3%
Hiyo Mer des Philippines 1647 247 15,0%

Les données ont comparables, pour la Marine japonaise, à la bataille des Salomons orientales, il y a eu sur le Ryūjō, 120 tués pour un équipage de 924 marins.

Mais on a observé que la bataille du golfe de Leyte n'avait pas été principalement une bataille de porte-avions sauf au cap Engaño, où les porte-avions japonais ne portaient d'ailleurs plus que très peu d'avions. Et la comparaison est éloquente entre les 600 rescapés, sur le Chitose, où il y a cependant 900 tués ou disparus, lorsqu'il a coulé après une attaque aérienne et le Chiyoda coulé par les croiseurs du contre-amiral DuBose, où , sur ordre de l'encadrement japonais, tout l'équipage (d'au moins 1100 hommes) disparaît avec le porte-avions.

Débarquements en Normandie et en Provence modifier

− Après la bataille de la mer de Barents, les croiseurs lourds allemands, Admiral Hipper, Prinz Eugen, Admiral Scheer et Lützow n'ont plus connu d'activité opérationnelle en haute mer, étant tout au plus engagés dans des opérations de soutien des forces terrestres en mer Baltique. Certains grands croiseurs légers italiens (Duca degli Abruzzi, Duca d'Aosta, et Giuseppe Garibaldi) ont participé au titre de la « cobelligérance » à des patrouilles dans l'Atlantique contre des forceurs de blocus allemands.

Sur la passerelle de l'USS Augusta, le contre amiral Kirk et le général Omar Bradley (les deux premiers à gauche), pendant le débarquement de Normandie

− Pour la préparation des débarquements de Normandie et de Provence, les croiseurs lourds présents ont été principalement américains (USS Augusta, Tuscaloosa et Quincy)[1], la Royal Navy y ayant engagé, outre des cuirassés anciens, principalement des croiseurs légers de la classe Arethusa ou anti-aériens de la classe Dido notamment, comme le HMS Scylla sur lequel le contre amiral Sir Philip Vian avait sa marque comme commandant de la Task Force Est du débarquement de Normandie, ou de grands croiseurs légers, les HMS Belfast, Glasgow, Mauritius[2].

− − Pour ce qui est des navires de la Marine Nationale française, qui ont été engagés en opération, outre le cuirassé Richelieu, rattaché à la Flotte britannique d'Orient, et le cuirassé ancien Lorraine, qui a bombardé des batteries côtières devant Toulon, la conception des croiseurs lourds de la classe Duquesne et du Suffren était trop ancienne, avec des blindages extrêmement légers et même après une modernisation qui a consisté à les débarrasser de leurs installations d'aviation et renforcer quelque peu leur Défense Contre Avions, ils n'ont pas été réellement engagés, à la différence des croiseurs légers de la classe La Galissonnière, en particulier Georges Leygues et Montcalm, qui auront participé aux débarquements de Normandie et de Provence et à la Flank Force qui a opéré devant la Riviera du Ponant italienne[3].

Desecrate One modifier

fAs croiseurs lourds l'ordre de 130 000 tonnes. Mais l'amiral Koga, qui avait décidé de rester à terre, avait fait appareiller son navire amiral de l'époque, le Musashi, les croiseurs lourds Atago, Takao, Maya, Chokai, Myōkō, Haguro et le croiseur léger Noshiro, pour gagner Davao aux Ph, Boston, San Francisco, Salt Lake City, Louisville, New Orleans, Portland, Wichita, Canberra, les grands croiseurs légers l'ordre de 130 000 tonnes Mais l'amiral Koga, qui avait décidé de rester à terre, avait fait appareiller son navire amiral de l'époque, le Musashi, les croiseurs lourds Atago, Takao, Maya, Chokai, {{nla classe Iowa, le cuirassé USS North Carolina, trois Dcuirassés de la classe South Dakota, le croiseur lourd USS Indianapolis, portant la  marque de l'amiral Spruance, récemment promu, les USS Pensacola, Baltimore, Boston, San Francisco, Salt Lake City, Louisville, New Orleans, USS avire (Myōkō), Haguro et le croiseur léger Noshiro, pour gagner Davao aux Philippines. En route, au nord des Palaos, le Mu'est en route vers avao, quelques jours plus tard Portland|CA-33|2}}, Wichita, Canberra, les grands croiseurs légers USS Santa Fe, Biloxi et un croiseur léger anti-aérien, ont attaqué du 28 mars au 1er avril)[4].sashi a reçu une torpille d'un sous-marin américain, et a dû aller se faire réparer pendant deux mois au Japon. 'est en route vers avao, quelques jours plus tard Les croiseurs lourds, quant à eux, ont, à la mi-avril, gagné le mouillage des îles Lingga, à proximité de Singapour. Après avoir bombardé Yap, Ulithi et Woleaï, la TF 58 rentre à Majuro, au débuit d'avril.

Trente six navires ont été coulés, parmi lesquels des navires-ateliers et des pétroliers ravitailleurs, soit un déplacement global de l'ordre de 130 000 tonnes. Mais l'amiral Koga, qui avait décidé de res

Carte des opérations de la campagne de Nouvelle-Guinée
  1. Warner, Bennett et alii 1976, p. 136, 142
  2. Warner, Bennett et alii 1976, p. 142
  3. Moulin 2007, p. 18, 20
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Warner, Bennett et alii 1976_p=180