Utilisateur:Pedrrro6429/Brouillon/Gare de Nyons

Nyons
Image illustrative de l’article Pedrrro6429/Brouillon/Gare de Nyons
Carte postale représentant la gare de Nyons.
Localisation
Pays France
Commune Nyons
Adresse 4 Avenue de Venterol, 26110 Nyons
Coordonnées géographiques 44° 21′ 36″ nord, 5° 07′ 51″ est
Gestion et exploitation
Services Fermée. Abrite aujourd'hui la sous-préfecture de Nyons.
Caractéristiques
Ligne(s) Pierrelatte à Nyons
Altitude 290 m
Historique
Mise en service
Fermeture
Géolocalisation sur la carte : Drôme
(Voir situation sur carte : Drôme)
Nyons
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
(Voir situation sur carte : Auvergne-Rhône-Alpes)
Nyons
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Nyons

La gare de Nyons est une ancienne gare ferroviaire française de la ligne de Pierrelatte à Nyons, située sur le territoire de la commune de Nyons, dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Mise en service en , elle cesse son activité en .

Situation ferroviaire

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La gare de Nyons est située au point kilométrique (PK) 41,028 de la ligne de Pierrelatte à Nyons, après la Gare de Venterol - Rousset. Elle est le terminus de la ligne[1],[2].

Son altitude est d'environ 290 mètres[réf. nécessaire].

Histoire

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La gare de Nyons est mise en service le , lors de du premier voyage commercial de la ligne[3]. Cette ligne, longue de 41,028 kilomètres, a nécessité huit ans d'études (de 1886 à 1894) et trois ans de travaux (de 1894 à 1897) avant son ouverture au trafic[3].

L'inauguration de la ligne et de la gare est célébrée lors de festivités qui ont duré quatre jours, en présence du Président de la République Félix Faure[4],[5],[6]. À son ouverture, la gare de Nyons est desservie par trois services journaliers dans chaque sens, avec des convois mixtes transportant à la fois des marchandises et des voyageurs[3].

La gare cesse son activité ferroviaire le , date à laquelle le dernier train parcours la ligne entre Pierrelatte et Nyons[7],[8]. La ligne est officiellement déclassée en [9].

Patrimoine ferroviaire

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Le bâtiment voyageurs de la gare de Nyons est typique de l'architecture ferroviaire de la fin du XIXe siècle, avec un corps central à deux niveaux et des ailes latérales plus basses. La gare est équipée d'une plaque tournante, d'une fosse à piquer et d'une remise pour les machines, similaires aux installations de la gare de départ à Pierrelatte.[réf. nécessaire]

Après sa fermeture, le bâtiment voyageurs de la gare de Nyons est conservé après la fermeture de la ligne. Il est réaffecté et abrite aujourd'hui la sous-préfecture de Nyons.[5]

Notes et références

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  1. « No 17,490 — Loi qui concède diverses lignes de Chemins de fer à la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée », Bulletin des lois de la République française, xII, vol. 33, no 1036,‎ , p. 633 - 634 (lire en ligne Accès libre).
  2. Chemins de fer de Paris à Lyon & à la Méditerranée et lignes diverses en correspondance, (lire en ligne)
  3. a b et c Gérard Bouchet, « L'arrivée du train à Nyons », Études drômoises, no 66,‎ , p. 19-23 (ISSN 0240-3994, lire en ligne Accès libre)
  4. « Le voyage présidentiel », L'écho saumurois, no 180,‎ (lire en ligne Accès libre [PDF])
  5. a et b Société d'Etudes Nyonsaises, « Terre d'Eygues », Bulletin, no 20,‎ , p. 41 (lire en ligne Accès libre [PDF])
  6. Société d’Études Nyonnaises, « Terre d'Eygues », Bulletin, no 25,‎ , p. 11 (lire en ligne Accès libre [PDF])
  7. Marie Gomez, « Drôme. Il y a 70 ans, la ligne de train Nyons-Pierrelatte s’arrêtait » Accès payant, sur www.ledauphine.com, (consulté le )
  8. Jean Guiter, « Les chemins de fer dans les Alpes du Sud : passé, présent, avenir », Revue de Géographie Alpine, vol. LXIV, no 4,‎ , p. 537 (lire en ligne Accès libre [PDF])
  9. « Décret no 54-1099 du 12 novembre 1954 portant déclassement de certaines lignes et sections de lignes de chemin de fer d’intérêt général », Journal officiel de la République Française,‎ , p. 10676-10677 (ISSN 0373-0425, lire en ligne).

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Société d’études Nyonsaises, Le train Nyons-Pierrelatte, une histoire mouvementée 1897 – 1951, Nyons, , 143 p. (ISBN 2-9511495-0-6).
  • José BANAUDO, Trains Oubliés, Volume 2 : Le P.L.M., Menton, Editions du Cabri, , 171 p..

Articles connexes

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