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Michel Darmon
PierreDWiki/Brouillon
Michel Darmon en uniforme

Naissance
à Versailles
Décès (à 87 ans)
à Paris
Origine Français
Arme  Marine nationale
Grade Ingénieur général du Génie maritime (cr)
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions voir ci-dessous
Autres fonctions Directeur général de l'INRS

Président de l'Association France-Israël

Michel Lazare Darmon, né en 1925 à Versailles, décédé en 2012 à Paris

Michel Darmon

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Michel Darmon (Versailles 1925-Paris 2012) est un ingénieur juif français, connu sous les noms de « l’amiral Darmon » ou « le général Darmon ». Il fut l’auteur de centaines d’articles et communiqués et donna d’innombrables conférences dans toute la France sur la politique française à l’égard d’Israël, à titre personnel ou en sa qualité de président de l’Association France-Israël.

En tant que Juif et résistant, Michel Darmon a raconté une partie de sa vie dans une interview de plus de deux heures réalisée le 20 mars 1996 par la (en)US Shoah Foundation[1], fondation créée par Steven Spielberg.

Famille

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L’ingénieur général Michel Lazare Darmon est né le 16 juillet 1925 dans le foyer de Joseph Darmon, originaire d’Oran, et de Renée Darmon (née Kahn), originaire d’Alsace[2].

Sa naissance est donc elle-même le fruit d’un mariage, très rare à l’époque, entre Juifs séfarades et Juifs ashkénazes, mariage qui donna naissance à deux autres enfants : Gilbert et Françoise.

Séfarade selon la loi juive, Michel Darmon grandit dans une culture ashkénaze. Il fut très influencé par sa grand-mère, Eugénie Kahn, première femme de France agrégée d’allemand, qui correspondait avec divers intellectuels européens, et par son oncle l’amiral Louis Kahn, ingénieur général du Génie maritime, président du Consistoire central israélite de France, qui dirigea de Londres et d’Alger les Forces navales francaises libres.

Le 7 septembre 1949 il épouse Gilberte Cohen-Scali, de Casablanca, dont il aura trois enfants : Danielle, ingénieur ; Claire, agrégée d’histoire et traductrice ; et Pierre, ingénieur.

Études et guerre

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Michel Darmon fait ses études au lycée Hoche[3] de Versailles. En 1942, la guerre l’oblige à se replier à Clermont-Ferrand[4] où il continue ses études de mathématiques spéciales au lycée Blaise-Pascal. Il fut le condisciple de Claude Lanzmann.

C’est sa grand-mère Eugénie Kahn qui le met en contact avec la Résistance. En mai 1944, il rejoint le maquis des FTP (FFI) en Haute-Savoie, où il fut blessé. Il reçoit la croix de guerre 39-45 (voir Distinctions).

Après la guerre, il réussit le concours d’entrée à l’École polytechnique (promotion 1946[5]) en même temps que son frère[6]. À l’instar de son oncle Louis Kahn, il entre dans l’École du génie maritime (1948). Il fait le tour du monde sur le croiseur-école Jeanne d’Arc jusqu'en septembre 1949.

Carrière

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Ingénieur dans la Marine

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Il commence sa carrière dans le corps du génie maritime à Brest. Il est l’architecte du premier transport de chalands de débarquement (TCD) et porte-hélicoptère, l’Ouragan, dont le lancement a lieu à l’Arsenal de Brest en mai 1963.

En 1965 il est affecté au Service Technique des Constructions et Armes Navales (STCAN) à Paris, où il est responsable de systèmes d’armes de défense anti-aérienne. Maintenant privatisé, cet organisme est connu sous le nom de DCAN.

Détaché pendant neuf ans, il assume la direction de l’INRS (voir ci-dessous). En 1979, il réintègre le Service Technique, où il dirige le groupe Matériaux et Structures Navales et s’occupe aussi de la sécurité des sous-marins nucléaires. Il prend sa retraite en 1985, ce qui lui permet de se consacrer davantage à ses travaux personnels (voir Inventions et brevets) et sa passion pour Israël (voir Engagement aux côtés d’Israël).

Directeur de l'INRS

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De 1970 à 1979, il dirige l’INRS, l’Institut national de recherche et de sécurité, organisme chargé de la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles. Il développe l'institut qui passe de 200 à 500 personnes et lui donne une notoriété en France et à l'étranger. Il crée un centre de recherches pluridisciplinaires : chimie, toxicologie, pathologie, physiologie, ergonomie, psychologie industrielle, acoustique, vibrations, thermique, rayonnements, sécurité des systèmes et des machines, etc.

Trente-trois ans après son départ de l'institut, l'Amicale des anciens de l’INRS[7] lui rend hommage.

Inventions et brevets

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Michel Darmon développe des mécanismes articulés de type « 3 barres », ayant pour fonction de réaliser des déplacement quasi rectilignes, sans recourir à des glissières.

L'originalité de ses calculs réside dans l'utilisation de la géométrie analytique et non des simulations informatiques. Ses calculs trouvent des applications (lits d'hôpitaux, tables élévatrices, bras manipulateurs articulés, chariots élévateurs), mises en pratique par de nombreuses sociétés industrielles comme Invacare, Peugeot, Renault, MGSA, ...

Il commercialise ses applications, par l'intermédiaire de la société de son fils Pierre aux États-Unis[8] [9]. Il déposa plusieurs brevets, en Europe et aux États-Unis[10] [11] [12]. D'autres brevets font référence à des brevets de Michel DARMON[13].

Les systèmes MECADAR sont mentionnés dans une proposition de sujet de baccalauréat technologique en 2003[14], dans un devoir de mécanique d'un LPTI en 2010[15], et dans la rubrique « La technique » de Etudier.com[16].

probablement le meme brevet (A1=demande B1=accepte)
Demande de brevet europeen EP 0159947 A1 (https://docs.google.com/viewer?url=patentimages.storage.googleapis.com/pdfs/aa0cb05fb146f8fd8228/EP0159947A1.pdf)

Engagement aux côtés d’Israël

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La Guerre des Six Jours avive son intérêt pour Israël, pays pour lequel il ne cesse de lutter, avec une vigueur et une liberté de ton peu communes, en dénonçant la politique proche-orientale des gouvernements, des instances internationales, et des hommes politiques. Il propage ses idées à l’occasion de conférences, d’articles dans la presse (Le Monde, Le Figaro, ...), d’interviews à la radio. Il écrit de nombreuses lettres à des ministres et d’autres personnalités.

En 1975, il rédige un texte d'une extrême vigueur intitulé « Nous accusons ». Le recueil des signatures prend plusieurs mois et le nombre de personnalités sollicites qui refusent de s'engager est un indicateur de l’état socio-politique de la France. Sept personnalités seulement dont Eugène Ionesco, Joseph Kessel, René Cassin acceptent de signer. Bien que soumis au devoir de réserve, Michel Darmon décide alors de se joindre aux signataires. Ce texte, dénonçant l'hypocrisie des gouvernements du monde entier à l’égard d'Israël, paraît en deux parties dans Le Monde des 29 mars et 6/7 avril 1975[17]. Il suscite un tel tollé qu’il est traduit à l'ONU en plusieurs langues et republié par de nombreux journaux (preuves??).

(prendre photos des tires à part ou du journal, comme preuve, et mettre le texte en ligne en PDF. Ou utiliser le recueil de AFI).

Quelques mois plus tard, il rédige une condamnation d’une autre instance internationale, « Israël et l’OMS », signée par dix-neuf médecins et professeurs de renom, qui paraît dans Le Monde du 6/7 juillet 1975.

Ces deux textes, refusés par la rédaction du Monde, paraissent dans le journal en encarts publicitaires.

(mettre un lien avec les photos des tirés à part)

Pendant dix ans il écrit des articles publiés dans Le Figaro.
Visites à la maison d'hommes politiques, d’écrivains, de diplomates, de personnalités scientifiques, et de journalistes.
Son domicile devient un véritable QG de militantisme en faveur d’Israël.

Sollicité après la mort du général Lecomte pour devenir président de l’Association France-Israël, il assume cette fonction pendant 16 ans (1988-2004)[18] [19]. Il est d’ailleurs le premier président juif de cette organisation non-juive.
Il rédige les communiqués de l'Association, envoyés à la presse, et continue à écrire des articles dans les journaux, des lettres ouvertes à des ministres et autres personnalités. Il est appelé dans toute la France pour donner des conférences. En 2005, il est nommé président d'honneur par le comité directeur de l’Association[20].

En mème temps, vie politique, brevets, et vie professionnelle

Décès

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Il est décédé le 18 septembre 2012. Parmi les nombreux textes qui ont été rédigés à l’occasion de son décès, celui qui probablement rend le mieux hommage à cette personnalité hors du commun est le texte d’Eliezer Cherki.

Distinctions [21] [22]

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Articles et communiqués

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A développer

Conférences

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Références (à intégrer comme sources)

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Notes et références

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  1. « USC Shoah Foundation Institute testimony of Michel Darmon », sur United States Holocaust Memorial Museum, (consulté le )
  2. « Gilbert DARMON », sur Who's who in France, (consulté le )
  3. « Michel DARMON (1942) », sur Association des Anciens de Hoche, (consulté le )
  4. « Michel Darmon, rebelle parce que fidèle », sur MichelGurfinkiel.com, (consulté le )
  5. « Vie de l’Association - Carnet polytechnicien », sur La jaune et la rouge, (consulté le )
  6. « Vie de l’Association - Carnet polytechnicien », sur La jaune et la rouge, (consulté le )
  7. « Disparition de Michel Darmon », sur Amicalyre, l’Amicale des Anciens de l’INRS Lorraine, (consulté le )
  8. (en) « MECADAR Technologies, Inc. », sur CompaniesNY.com, (consulté le )
  9. (en) « a 4-bar linkage application », sur VeryComputer.com (consulté le )
  10. « Mécanismes de guidage », sur Google Patents (consulté le )
  11. (en) « Mechanism for huiding an element parallel to itself », sur Google Patents (consulté le )
  12. (en) « Mechanism for circular guiding », sur Google Patents (consulté le )
  13. (en) « Vehicle door and window regulator assembly for driving a window in a helical path », sur Google Patents (consulté le )
  14. « Baccalauréat Technologique - Proposition de sujet pour la session 2003 », sur Bankexam.fr, (consulté le )
  15. « Devoir de mécanique N°2 », sur Free.fr, (consulté le )
  16. « La technique », sur Free.fr, (consulté le )
  17. « Ici repose un grand homme », sur Conseil Représentatif des Institutions juives de France, (consulté le )
  18. « Disparition de M. Michel Darmon », sur Association France-Israël, (consulté le )
  19. « Association France-Israël », sur Wikiwand (consulté le )
  20. « Shalom à Michel Darmon », sur Conseil Représentatif des Institutions juives de France, (consulté le )
  21. « Le carnet du jour », sur Le Figaro, (consulté le )
  22. « Le Comité directeur de l’Association France-Israël - Alliance Général Kœnig et son Président Gilles William Goldnadel ont la tristesse de faire part du décès de M. Michel DARMON », sur Des Infos.com, (consulté le )

Voir aussi

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