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Ernest Olivié

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Ernest Albert Olivié est un abbé, caporal et brancardier de l'armée française, né le 26 avril 1889 à Auzits (Aveyron, France) et mort pour la France le 1er mai 1918 à Locres (Flandre-Occidentale, Belgique).

Ernest Olivié
Poupoupi/Brouillon
Ernest Olivié, lors de son service militaire.

Nom de naissance Ernest Albert Olivié
Naissance
Auzits (Aveyron, France)
Décès (à 29 ans)
Locres (Flandre-Occidentale, Belgique)
Mort au combat
Allégeance Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Caporal
Années de service 1914 – 1918
Conflits Première Guerre mondiale
Distinctions Médaille militaire

Croix de guerre 1914-1918

Autres fonctions Abbé, Brancardier
Famille Mère : Marie Mélanie Marty (1855-1942)

Père : Jean-Baptiste Olivié (1852-1916)

Fratrie : Marie Olivié (1877-1946), Eugenie Olivié (1880-1974), Baptiste Olivié (1882-1965), Louise Douziech (1886-1965), Pierre Jean Marius Olivié (1891-1955), Clémence Olivié (1895-1960)

Biographie

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Jeunesse et études

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Ernest Olivié, jeune

Ernest Albert Olivié, naît le 26 avril 1889 à Auzits dans une famille catholique. Il est le cinquième des sept enfants de Jean-Baptiste Olivié (1842-1916) et de Marie Mélanie Marty (1855-1942), cultivateurs.[1]

Il débute sa scolarité à l'école de Glassac, puis devient latiniste au presbytère de Testet, ensuite collégien au petit séminaire de Saint-Pierre à Rodez. Il fini ses études secondaires à Espalion après la fermeture du petit séminaire de Saint-Pierre en 1907.

Le 3 octobre 1910, Pour son service militaire, il est incorporé au 141e régiment d'infanterie. D'abord comme soldat de deuxième classe à Tarascon, puis le 10 novembre 1911 il devient secrétaire du trésorier[2], Boulevard de la Madelaine à Marseille. En février 1912, il est transféré au 40 place d'armes à Nice, puis devient secrétaire au bureau topographique, Boulevard Carabacel dans la même ville.

Libéré de ses obligations militaires le 25 septembre 1912, il réintègre l’Institut de Théologie, Boulevard d’Estournel à Rodez. Le 20 décembre 1913, il reçoit le sous-diaconat, puis le diaconat, le 29 juin 1914.[3]

Première Guerre Mondiale

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1914-1915

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A la déclaration de guerre, le 1 er août 1914, il emmène un patronage du Bassin Houiller en colonie de vacance à Espalion.[4]

Le 30 octobre, de par sa condition d'ecclésiastique et la présence de son frère Pierre Jean Marius Olivié en tant qu'infirmier, il demande a être affecter au corps santé militaire, ce qui lui sera refuser le 6 novembre.[5]

Le 21 novembre, il est affecté à la 25e compagnie du 122e régiment d'infanterie et vit à la caserne de Rodez.[6]

Le 19 mars 1915, sont ordination est avancée, avant sont départ pour le front.

Il part, en train, de Rodez, le 27 avril, à 16 h 30.

Le 29 avril, à 14 h 15, il arrive à Suippes, quelques semaines après la première bataille de Champagne, à 5 km des lignes ennemies. Il marche encore 10 km jusqu'à son cantonnement à Saint-Remy-sur-Bussy. Durant X mois, son bataillon reste à l'arrière, il passe la majeure partie des ses journées à offrir la messe et s'exercer.

Le 31 mai, à 3 h, son bataillon change de cantonnement, il quitte Saint-Remy-sur-Bussy, et marche 4 h jusqu'à Herpont.

Le 2 juin, à 13 h, son bataillon change, à nouveau, de cantonnement, il quitte Herpont, et marche 12 km jusqu'à Valmy.

Le 1 er juillet, à 6h, son bataillon change, encore, de cantonnement, il quitte Valmy, et marche 4 km jusqu'à Somme-Bionne.

Décorations

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Voir aussi

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Liens externes

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  1. « Registre d'état civil d'Auzits » (Acte de naissance), sur archives.aveyron.fr, (consulté le ), p. 9, 10. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  2. « 1R926 - Olivié Ernest Albert - 1909 Archives départementales de l'Aveyron », sur archives.aveyron.fr (consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  3. René Foulquier, « Préface du Livre Bleu », sur Ernest Olivié, prêtre-brancardier : Carnets de Route 1915-1918 (consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  4. Ernest Olivié, « Mobilisation générale 1er août 1914 » (carnet de route), sur Ernest Olivié, prêtre-brancardier : Carnets de Route 1915-1918,
  5. Ernest Olivié, « demande d'affectation dans les services de santé de l'Armée » (lettre), sur Ernest Olivié, prêtre-brancardier : Carnets de Route 1915-1918, Rodez, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  6. Ernest Olivié, « Message d'Ernest Olivié à Henri Grialou » (carte postale), sur Ernest Olivié, prêtre-brancardier : Carnets de Route 1915-1918, Rodez, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  7. Jean-Marie Foulquier, « Citations d'Ernest Olivié », sur Ernest Olivié, prêtre-brancardier : Carnets de Route 1915-1918. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article