Utilisateur:Prepapc/Français

Dernière mise à jour : Prepapc (d) 25 mars 2012 à 00:55 (CET)

La majeure partie de ce paragraphe est tirée des fiches personnelles établies le 29 février 2012. Son but n'est pas de vous donner l'ensemble du cours, mais de résumer les idées essentielles à tirer des œuvres et les citations importantes (riches en idées). Je rappelle que tout ce qui est écrit ici est issu d'un choix personnel à partir du cours dispensé à la CPGE. Ce paragraphe n'a ni la prétention ni la volonté d'être exhaustif !

Un rappel de la biographie de chaque auteur est proposé pour replacer les textes dans leur contexte. Les citations sont regroupées d'abord par auteur puis par thème (regroupement donc des citations issues des Choéphores et des Euménides, avec précision 'Cho' ou 'Eu' ...).

La référence en fin de citation désigne différemment :

  • Pour Eschyle
  • L'œuvre (Cho ou Eu)
  • Le numéro du vers dont est issue la citation.
  • Pour Pascal
  • La partie de laquelle est issue la citation (Br pour les pensées,...)
  • Le numéro de la pensée dont est issue la citation (ex : Br 112 désigne la pensée numéro 112)
  • Pour Steinbeck
  • Le numéro de page

Certaines parties de citations longues sont mises en gras et correspondent aux passages intéressants ou synoptiques de la citation

Eschyle modifier

Eschyle
Description de cette image, également commentée ci-après
Buste d'Eschyle, musées du Capitole
Nom de naissance Αἰσχύλος (Aiskhúlos)
Naissance vers -525
Éleusis (Attique)
Décès
Géla (Sicile)
Auteur
Langue d’écriture Grec ancien
Genres

Les Choéphores modifier

La pièce s'ouvre sur Électre qui porte les libations sur la tombe de son père, Agamemnon. Elle est en proie au chagrin et demande à Zeus ce qu'elle doit faire. Oreste qui était présent depuis le début mais avait préféré se cacher se révèle à elle et promet de la venger.
Il se fait ensuite passer pour un étranger auprès de l'intendant du palais et annonce sa propre mort à sa mère, qui en est affligée (hypocrisie selon la nourrice d'Oreste). Il tue Égisthe, l'amant de Clytemnestre, puis la tue elle.

Les Euménides modifier

Depuis son double meurtre (dont un matricide), Oreste est tourmenté et pourchassé par les Érinyes, déesses archaïques de la justice, qui punissent là un crime de sang ("de son propre sang"). Il parvient à les maintenir à distance en s'abritant dans le temple d'Apollon à Delphes. Un jugement est demandé et Athéna le préside.

Défense

  • Oreste
  • Athéna
  • Apollon
  • Zeus

Partie civile

  • Les Érinyes

Jury

  • Peuple d'Athènes
  • Athéna

Citations modifier

Paix à tous prix modifier

« Et qu’insatiable de malheurs jamais en la cité ne vienne gronder la discorde, que la poussière, abreuvée du sang noir des citoyens n’exige pas dans sa colère le prix, meurtre pour meurtre, d’une ruine qui renverserait la cité, mais qu’à la joie la joie réponde, que toute amitié soit commune autant que les pensées de haine, car ce remède est souvent souverain. »

— Chœur des Euménides, Eu (977-987)

« Ni anarchie ni despotisme. »

— Eu (696)

« Cruelle et sanglante discorde. »

— Cho (474)

Rôle du discours modifier

« Justice contre l'injustice. »

— Cho (398)

« Que dire pour dire juste ? »

— Cho (418)

« Au nom du droit j'élève chaque mot. »

— Cho (787)

Conversion des Érinyes modifier

« Bienveillance pour bienveillance, rendez-leur d’éternels honneurs, guidant la terre et la cité sur la droite voie de justice, à tous égards vous vous distinguerez. »

— Eu (991-994)

« Je vous promets en toute justice un séjour équitable, un gîte en mon pays, et vos trônes luisant près du foyer où mes concitoyens vous rendront les honneurs. »

— Eu (804-807)

« De ces visages redoutables je vois surgir pour mes citoyens un grand profit »

— Eu (989-991)

Menace de la justice modifier

« Quel mortel, s’il ne craint rien, restera juste ? Oui, révérez avec justice un si redoutable respect »

— Athéna, Eu (699-700)

« Étrangers, comptez avec soin les suffrages tombés, gardez-vous de toute injustice en les triant. Une voix qui manque engendre un grand malheur et un seul vote relève une maison. »

— Athéna, Eu (748-751)

Loi du Talion modifier

« Rendre mal pour mal. »

— Cho (123)

« Le mot de haine, qu’il soit payé d’un mot de haine – voilà ce que proclame la Justice, qui exige ce qu’on lui doit. Qu’un coup mortel acquitte le coup mortel ; souffre selon ton acte. »

— Cho (309-313)

« Arès contre Arès, Droit contre Droit. »

— Cho (461)

« L’averse de sang qui imprègne le sol réclame un autre sang. Telle est la loi. »

— Cho (400-401)

« Mais le glaive perce droit jusqu'aux poumons et ses blessures sont aiguës quand la Justice frappe, quand le droit s'est vu fouler aux pieds, quand le suprême respect de Zeus a été outragé malgré sa loi. »

— Cho (639-644)

Invocation des dieux modifier

« Zeus, accorde-moi le prix du meurtre de mon père, consens combattre avec moi. »

— Cho (18-19)

« Par toi, frère fidèle, je vais retrouver le respect – pourvu qu'à la Force et au Droit Zeus très puissant, lui troisième, daigne s'unir pour m'assister. »

— Cho (242-245)

« Mon oracle a prescrit de venger le père. »

— Eu (203)

Évidence énoncée modifier

« Ton meurtre était interdit. »

— Cho (930)

Annexe modifier

« Ce qui fait la difficulté, c'est que l'équitable, tout en étant juste, n'est pas le juste selon la loi, mais un correctif de la justice légale. La raison en est que la loi est toujours quelque chose de général et qu'il y a des cas d'espèce pour lesquels il n'est pas possible de poser un énoncé général qui s'y applique avec rectitude. »

— Aristote, Éthique à Nicomaque

« Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous détestent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous insultent. Celui qui te tape sur une joue, présente-lui aussi l’autre ; et celui qui te prend ton manteau, ne l’empêche pas non plus de prendre ta tunique »

— Luc, Évangile, 6, 27-29

« Le juste vit par la foi »

— Paul, Épîtres aux Romains, I, 17

« Qui ne craint pas la mort ne craint pas les menaces »

— Corneille, Le Cid

« Peu importe, en effet, que ce soit un homme de bien qui ait dépouillé un malhonnête homme, ou un malhonnête homme un homme de bien [...] : la loi n'a égard qu'au caractère distinctif du tort causé, et traite les parties à égalité, se demandant seulement si l'une a commis, et l'autre subi, une injustice, ou si l'une a été l'auteur et l'autre la victime d'un dommage. Par conséquent, cet injuste dont nous parlons, qui consiste dans une inégalité, le juge s'efforce de l'égaliser : en effet, quand l'un a reçu une blessure et que l'autre est l'auteur de la blessure, ou quand l'un a commis un meurtre et que l'autre a été tué, la passion et l'action ont été divisées en parties inégales ; mais le juge s'efforce, au moyen du châtiment, d'établir l'égalité, en enlevant le gain obtenu [...] Le juge restaure l'égalité. Il en est à cet égard comme d'une ligne divisée en deux segments inégaux : au segment le plus long le juge enlève cette partie qui excède la moitié de la ligne entière et l'ajoute au segment le plus court ; et quand le total a été divisé en deux moitiés, c'est alors que les plaideurs déclarent ce qui est proprement leur bien, c'est-à-dire quand ils ont reçu l'égal »

— Aristote, Éthique à Nicomaque, V, 7

Lexique Français/Grec ancien modifier

Discorde = Ερις

19 mars 2012 à 21:45 (CET)

Pascal modifier

Pensées modifier

Trois Discours sur la condition des Grands modifier

Le peuple modifier

Au bas de l’échelle se trouve le peuple. En général, il n’entend guère finesse en politique : il croit fermement que les lois de son pays sont essentiellement justes (en général il n’en connaît pas d’autres), et que les « personnes de grande naissance » sont d’un caractère véritablement supérieur à la masse. Il est naïf au sens exact du mot, c’est-à-dire qu’il ne fait pas de différence entre les apparences et la réalité effective

Les demi-habiles modifier

Au second degré, les demi-habiles sont des « esprits déniaisés », qui ont compris qu’entre être et paraître il n’y a pas de liaison nécessaire. Persuadés que « la naissance n’est pas un avantage de la personne mais du hasard » (ce en quoi ils ont raison), ils refusent d’honorer les grands, et sont aussi portés à contester les lois établies, au nom de lois plus justes, les lois primitives et fondamentales de l’Etat, ou plutôt celles qu’ils imaginent telles : ce sont eux qui fomentent des révoltes pour renverser l’ordre politique et social. Mais ils ne sont qu’à moitié habiles, parce qu’ils ne voient qu’un côté du problème : ils ignorent ou ne veulent pas savoir que ces lois qu’ils veulent établir sont tout aussi arbitraires que celles qu’ils veulent supprimer ; et lorsqu’ils en établissent de nouvelles, le gain est la plupart du temps loin d’être évident, parce que la réalité ne se plie pas à leur fantaisie. Bref « ils jugent mal de tout », alors qu’au fond le peuple qu’ils méprisent (ceux qui prétendent guider le peuple ont pour lui le plus profond mépris dès qu’il ne suit pas leurs idées) en juge mieux, parce que son illusion sur la nature des lois préserve la paix.

Les habiles modifier

Le troisième degré est celui des habiles, qui ont en commun avec les demi-habiles de savoir que les lois sont vides de justice effective, et les princes de grandeur naturelle. Mais ils savent reconnaître la force qui soutient les institutions : les demi-habiles ont beau dire qu’on n’a pas à saluer « un homme vêtu de brocatelle, et suivi de sept ou huit laquais. Eh, quoi ! Il me fera donner les étrivières, si je ne le salue. Cet habit, c’est une force » (L.89, S.123), à laquelle convient un respect extérieur. Cette concession d’établissement a l’avantage de prévenir les séditions. L’habile parle donc comme le peuple, mais par intérêt bien compris.

Les dévots modifier

Quatrième degré : les dévots, des demi-habiles chrétiens, qui ont « plus de zèle que de science » (L.90, S.124). Ils méprisent les grands et sont souvent fauteurs de troubles religieux.

Les Chrétiens parfaits modifier

Enfin, au dernier degré, viennent les « Chrétiens parfaits », des habiles auxquels la foi donne une lumière supérieure : ils savent ce que valent réellement les princes et les lois ; ils leur accordent les mêmes respects que les habiles, avec cette différence qu’ils ne le font pas par intérêt, voire par égoïsme, mais parce que c’est l’ordre de Dieu qui a établi ces puissances humaines.

Citations modifier

Incomplétude ontologique de l'homme (Lacan) modifier

« Qu'est-ce qu'un homme dans l'infini ? »

— Br (72)

« La justice et la vérité sont deux pointes si subtiles, que nos instruments sont trop mousses pour y toucher exactement. »

— Br (82)

« L'homme n'est qu'un sujet plein d'erreur. »

— Br (83)

« Tout est un, tout est divers. Que de natures en celle de l'homme. »

— Br (116)

L'imagination modifier

« L'imagination dispose de tout, elle fait la beauté, la justice et le bonheur. »

— Br (82)

Relativité de la justice modifier

« Plaisante justice qu'une rivière borne ! Vérité au-deçà des Pyrénées, erreur au-delà. »

— Br (294)

Force et justice modifier

« La justice sans la force est impuissante : la force sans la justice est tyrannique. »

— Br (298)

« Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force. »

— Br (299)

« La justice est ce qui est établi. »

— Br (312)

Annexe modifier

« Nous sommes une partie de l'entendement infini de Dieu. »

— Baruch Spinoza, Éthique

« Le monde n'est pas là pour nous faire plaisir. »

— Friedrich Nietzsche

« Le monde est beau, et hors de lui, point de salut. »

— Albert Camus

Steinbeck modifier

Les Raisins de la colère modifier

Citations modifier

Persévérance modifier

« Elles s’acharnent, elles s’acharnent, et puis un beau jour, hop, les voilà parties… quelque part, on ne sait pas. »

— page 34

« Elles ont toujours un but. Elles ont toujours l’air d’avoir envie d’arriver quelque part. »

— page 65

« Les nôtres continueront à vivre […] mais ils continueront sans se laisser arrêter. »

— page 596

« [...]recouvrit les graines en terre[...] »

— page 27

Négation du péché modifier

« Au diable toutes ses conneries, y’a pas de péché, y’a pas de vertu. Y’a que ce que les gens font. Tout ça fait partie d’un tout. Et il y a des choses que les gens font qui sont belles et y’en a d’autres qui n’sont pas belles. C’est tout ce que les gens ont le droit d’en dire. »

— Casy, page 37X

Beauté de la Californie modifier

« Les vignobles, les vergers, la grande vallée plate, verte et resplendissante, les longues files d’arbres fruitiers et les fermes […] : — Dieu Tout-Puissant. »

— page 318

Mauvaise foi patronale modifier

« Cueillez du coton et vous serez sûrs que la balance est faussée. »

— page 288

« Plus il se présente de gars et plus ils ont faim, moins il est obligé de les payer. »

— page 265

« Ils vivent comme des bêtes, à cause que toute la Californie, c’est à des propriétaires. »

— page 287

« On a été tués par ces enfants de putains. »

— page 76

Inégalité de répartition des richesses modifier

« Le travail de l’homme et de la nature, le produit des ceps, des arbres, doit être détruit pour que se maintiennent les cours, et c’est là une abomination qui dépasse toutes les autres. »

— page 491

« Les vergers regorgeaient de fruits et les routes étaient pleines d’affamés. »

— page 399

Opposition légal/légitime modifier

« Il y a un tas de choses qui sont défendues par la loi et qu’on est forcés de faire quand même. »

— page 628

« Tout ce que nous faisons –à mon idée, c’est toujours le sens de la vie. »

— page 58X

« Quand on est dans le besoin, ou qu’on a des ennuis – ou de la misère – c’est aux pauvres gens qu’il faut s’adresser. C’est eux qui vous viendront en aide, eux seuls »

— Man, page 529-530

« On est tous dans la même barque. »

— Mme Wainwright, page 628

Annexe modifier

« Et l’ange jeta sa faucille sur la terre, et vendangea la vigne sur la terre, et il en jeta les grappes dans la grande cuve de la colère de Dieu. La cuve fut foulée hors de la ville, et il en sortit du sang jusqu’à la hauteur du mors des chevaux, sur un espace de mille six cents stades. »

— Saint Jean, Apocalypse

« La propriété, c’est le vol »

— Proudhon, Qu'est-ce que la propriété

Annexe principale modifier

« Qu’est-il besoin d’aller chercher l’enfer dans l’autre vie, il l’est dès celle-ci dans le cœur des méchants »

— Rousseau, Profession de foi du vicaire savoyard

Glossaire du thème de l'année modifier

Déréliction modifier

  • Sentiment d’abandon, de solitude.
  • Isolement, solitude qui provoque ce sentiment.

Jansénisme modifier

  • L'essentiel des débats ayant abouti au jansénisme porte sur les relations entre grâce divine (que Dieu accorde aux hommes) et liberté humaine dans le processus du Salut. Au Ve siècle, l'évêque africain Augustin d'Hippone s'était opposé à ce sujet au moine britannique Pélage. Ce dernier soutenait que l'homme a en lui la force de vouloir le bien et de pratiquer la vertu, une position relativisant l'importance de la grâce divine. Augustin refuse cette vision et déclare que Dieu est le seul à décider à qui il accorde (ou non) sa grâce. Les bonnes ou mauvaises actions de l'Homme (sa volonté et sa vertu, donc) n'entrent pas en ligne de compte, puisque le libre arbitre de l'homme est réduit par la faute originelle d'Adam. Dieu agit sur l'homme par l'intermédiaire de la grâce efficace, donnée de telle manière qu'elle atteint infailliblement son but, sans pour autant détruire la liberté humaine Louis Cognet. L'homme a donc un attrait irrésistible et dominant pour le bien, qui lui est insufflé par l'action de la grâce efficace.

Transcendance modifier

  • Caractère de ce qui dépasse infiniment un être ou un objet de pensée. Est transcendant ce qui est d’une nature absolument supérieure donc extérieure à un être ou un objet de pensée.
  • Dieu est transcendant au monde dans le théisme (postulat de Dieu créateur du monde et personnifié)

Immanence modifier

  • Inhérent, intrinsèque, consubstantiel à...
  • Ce qui est dans la nature de quelqu’un ou quelque chose et en dépend (ex : la violence est immanente à l’homme).

Dualité de la justice humaine modifier

2 conceptions justice humaine :

  • Immanente à l’homme (matérialisme, athéisme) :
  • Inhérente à la nature de l’homme : naturalisme
  • Rationnelle : Kant
  • Émotionnelle : Rousseau → jusnaturalisme (théorie du droit naturel)
  • Inhérente société humaine : toute la société est produit de la justice : conventionnalisme (positivisme juridique)


  • Transcendante à l’homme (idéalisme et tendance religieuse) :
  • Relève d’un principe supérieur à l’homme (théorie des idées de Platon) ou chez religions monothéistes (judaïsme, christianisme, islamisme).

On parlera d’une justice transcendante dès lors que l’on voudra signifier l’origine divine de la justice ou quand on évoquera l’intervention judiciaire du divin. On peut aussi parler de transcendance de la justice vis-à-vis de l’individu.
Inversement, on parlera d’immanence en tant que principe humain naturel ou en tant que convention : création nécessaire aux sociétés. Emploi particulier : « justice immanente » désigne une récompense ou une punition incluse dans l’acte même qu’elle condamne (ex : indigestion du goinfre, vomissement de l’alcoolique, solitude du méchant ≠ satisfaction du travail bien fait.

Libido modifier

  • Saint Augustin fut le premier à distinguer trois types de désirs, la libido sciendi, désir de connaissances, la libido sentiendi, désir sensuel au sens large, et la libido dominandi, désir de dominer.

Hybris modifier

  • Démesure, orgueil insensé, le vouloir plus que ce à quoi on a droit.
  • Dans la Grèce antique, l’hybris était considérée comme un crime. Elle recouvrait des violations comme les voies de fait, les agressions sexuelles et le vol de propriété publique ou sacrée. On en trouve deux exemples bien connus les deux discours de Démosthène Contre Midias et le Contre Conon.

Enfer (Royaume d'Hadès) modifier

Les trois juges des Enfers :

  • Minos (Μίνως) : Il s'occupe tout spécialement des gens qui ont été faussement accusés.
  • Éaque (Αἴακος) : Choisi pour sa sagesse et sa passion pour la justice (en effet ses deux premiers fils ayant voulu tuer Phocos leur jeune demi-frère, Éaque les condamna à l'exil). D'après le pseudo-Apollodore, c'est lui qui en garde les clefs.
  • Rhadamanthe (Ῥαδαμάνθυς) : Chez Homère, il coule des jours paisibles dans les Îles des Bienheureux. Selon des versions plus tardives, il règne seul sur les Champs Élysées, ou encore, d'après Virgile, il gouvernerait le Tartare.

Contingence modifier

(Philosophie)

  • Possibilité qu’une chose arrive ou n’arrive pas ou qu’un être existe ou n’existe pas.

Putatif modifier

  • Qui est supposé avoir une existence légale.

Citations modifier

« Qu’est-ce qui est le plus dangereux pour l’espèce humaine : braquer une banque, ou en ouvrir une ? »

— Bertold Brecht

« On parle toujours de la violence du fleuve, jamais de la violence des berges qui l’enserrent. »

— Bertold Brecht

« Quand les nazis s’en sont pris aux communistes, je me suis tu, car je n’étais pas communiste… Quand ils ont emprisonné les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, car je n’étais pas socialdémocrate… Quand ils ont emmené les juifs, je n’ai rien dit car je n’étais pas juif… Quand ce fut le tour des catholiques, je n’ai rien dit parce que je suis protestant… Et quand ils sont venus chez moi, il n’y avait plus personne pour élever la voix »

— B.Brecht, citant l’expérience du pasteur Niemoller, en Allemagne nazie

« Voter, c'est abdiquer ; nommer un ou plusieurs maîtres pour une période courte ou longue, c'est renoncer à sa propre souveraineté. Qu'il devienne monarque absolu, prince constitutionnel ou simplement mandataire muni d'une petite part de royauté, le candidat que vous portez au trône ou au fauteuil sera votre supérieur. Vous nommez des hommes qui sont au-dessus des lois, puisqu'ils se chargent de les rédiger et que leur mission est de vous faire obéir. [...]. Aujourd'hui, le candidat s'incline devant vous, et peut-être trop bas ; demain, il se redressera et peut-être trop haut. Il mendiait les votes, il vous donnera des ordres. [...]. Rejeter sur les autres la responsabilité de sa conduite, c'est manquer de vaillance. »

— Élisée Reclus, Lettre à Jean Grave (Le Révolté)

« La vraie compassion, ce n’est pas de jeter une pièce à un mendiant ; c’est de comprendre la nécessité de restructurer l’édifice même qui produit des mendiants. »

— Martin Luther King

« La non-violence est clairement impossible aussi longtemps que persiste le gouffre entre les riches et les millions de misérables. Travailler à un changement de société signifie viser à abolir l’éternel conflit entre Capital et travail. Ainsi, il faut appauvrir les immensément riches et enrichir les millions d’affamés. »

— Mohandas Karamchand Gandhi, Constructive Programme (1941)

« Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons »

— Victor Hugo

« Jésus-Christ qui, à cause de son surabondant amour, est devenu ce que nous sommes afin de faire de nous ce qu'il est »

— Irénée de Lyon, préface livre V de Contre les hérésies

Voir aussi modifier