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L'Etat providence a deux sens. Au sens étroit, il correspond au quatre Risques sociaux identifiés par Lord William Beveridge dans son rapport, présenté à la reine d'Angleterre en 1942, Du travail pour tous dans une société libre, à savoir : la famille, le chômage, la vieillesse et les maladies[1]. Au sens large, l'Etat providence correspond à l'intervention de l'Etat dans le domaine économique et social[1]. Tout d'abord, sur le plan économique, l'État intervient par l'intermédiaire de la politique budgétaire et la politique monétaire pour lutter contre le chômage et l'inflation[2]. Ensuite, sur le plan social, outre le coté régalien (sécurité intérieure, extérieure et justice), l'Etat intervient pour réaliser la justice sociale : par le mécanisme de l'impôt (et des subventions) et des cotisations sociales (et des prestations), il réduit les gros revenus et augmente les plus faibles pour que chaque individu puisse satisfaire ses besoins fondamentaux (essentiellement physiologiques) et faire face aux risques sociaux au sens de Beveridge[1].
- Jean-Pierre Delas, Économie contemporaine : faits, concepts, théories, Paris, Ellipses, , 751 p.
- Paul Samuelson, L'Economique
Le chômage chez les keynésiens
Bien que la baisse des prix provoque une augmentation de la consommation, les économistes keynésiens considèrent que cette stratégie individuelle aura pour conséquence une baisse de la demande[1]. En effet, baisser les prix des produits vendus revient à baisser les coûts de production et donc les salaires[1]. Or, toute baisse de ces derniers correspond à une baisse de la consommation et donc à une baisse de la demande et de l'offre, étant donné que ces deux grandeurs doivent se correspondre[1]. Les pouvoirs publics doivent veiller donc à l'augmentation des salaires (et non pas à leur baisse comme chez les Classiques) et de tous les moyens permettant d'augmenter la demande tels que la consommation, la hausse des revenus, surtout ceux qui se caractérisent par une augmentation de la consommation plus que proportionnelle que celle du revenu, une politique active d'emploi destinée à créer de nouveaux postes et accroître l'investissement en affectant l'épargne inutilisée à des activités productives[1]. Toute baisse de la demande se traduit par molns de croissance, moins d'emploi et plus de chômage[1]. Le chômage de masse qui frappe la France (ainsi que la plupart des pays riches) depuis la période de la croissance économique forte et de quasi plein emploi (1945-1973) est dû, pour de nombreux chercheurs, à la baisse de la demande[2]. Les besoins des consommateurs sont saturés : selon l'Expansion, le taux d'équipement des consommateurs tant pour les produits électroménagers que pour les voitures dépassent les 70 % depuis près de quarante ans[3].
[3][3]
- J.-P. Delas 2008, p. 283
- J.-P. Delas, ..., p. 276 à 279
- J.-F. Bocquillon et M. Mariage, Économie générale, première G, Paris, Bordas, , 212 p. (ISBN 2-04-018961-0), p. 56