Utilisateur:Roland45/Brouillon12

L'atténuation du changement climatique en France regroupe les actions visant à atténuer l'ampleur du réchauffement climatique en France par la réduction des émissions de gaz à effet de serre ou la capture et séquestration du dioxyde de carbone de l'atmosphère.

La stratégie nationale bas carbone (SNBC) est l'outil de pilotage pour animer et suivre la politique de décarbonation de l'économie française et de transformation de son modèle énergétique. Initiée en 2015 (SNBC-1) avec un objectif de diminution de 2,2 % par an en moyenne sur la période 2015-2018, qui s'évère n'être que de 1 % par an en moyenne, elle est révisée en 2020 (SNBC-2). Mais au terme de cette nouvelle période (2019-2022) la France connaît un retard dans sa trajectoire de réduction d’émissions, dont le rattrapage impliquera une accélération du rythme de baisse des émissions par rapport aux projections initiales: le rythme annuel de réduction doit ainsi doubler pour atteindre - 4,7 % par an en moyenne entre 2022 et 2030. La nouvelle stratégie (SNBC-3) attendue en 2023 doit tenir compte de ce constat. Cette stratégie fixe des budgets carbone et définit des indicateurs de suivi mais ne constitue aucunement un plan d’actions.

L'action de l'État est explicitée dans le Plan climat, créé en 2017 et complété en 2019 et 2021 et 2023, dans la programmation pluriannuelle de l'énergie, créée en 2016 et actualisée en 2019, le plan national de sobriété énergétique (2022 puis 2023). Elle est appuyée avec des financements spécifiques (France 2030 (2021), fonds vert (2022)). L'action des collectivités est encadrée par les SRADETT au niveau régional et les PCAET au niveau intercommunal. L'action des entreprises fait quant à elle l'obejt de feuilles de routes

La décarbonation des différents secteurs émettant des gaz à effet de serre (industrie, transports, déchets, bâtiments résidentiels et agriculture) fait l'objet depuis 2023 de feuilles de route. Bonjour à tous.

Puisque maintenant l’article est admissible, il est temps d’en remonter le niveau en apportant du contenu et une structuration adaptée. Son état actuel donne en effet raison à ceux qui confondent qualité du contenu de l’article et admissibilité : on a vraiment l’impression qu’il s’agit d’un simple fait divers, sans aucun retentissement médiatique et sans conséquences.

Il suffit simplement d’analyser la section « Réactions politiques » pour en avoir un simple aperçu :

  • Le titre de cette section : il n’y a pas eu que des politiques qui ont réagi mais aussi des médias français (et leurs chroniqueurs), des médias étrangers et l’opinion ;
  • 1ère sous-section : « Mises en cause de la chaîne pénale »D’abord il ne s’agit pas uniquement de chaîne pénale mais de « chaîne pénale et administrative ». Ensuite une simple phrase alors c’est le cœur de toutes les réactions, cela semble un peu court.
  • 2ème sous-section : « Accusations de récupération par l'extrême droite ». Comme si le fait de centrer les revendications sur les questions de féminicide et de récidive en occultant les problématiques sur les questions d’OQTF et de reconduite à la frontière n’étaient pas une récupération de gauche. Il faut lire garrigues qui définit deux types de récupération. Et comme si les 78 % des Français se disent favorables à l’emprisonnement des individus sous OQTF (sondage CSA du 28 septembre) étaient des racistes d’extrême-droite.

Pire, dans la section hommages on enfonce le clou en parlant de gens venus dénoncer « la récupération politique » en scandant le slogan « Siamo Tutti Antifascisti », même si le cyberharcèlement qui a suivi est parfaitement répréhensible.

Je vais donc procéder à une restructuration de l’article sur la base du plan suivant :

  1. Déroulement des faits
  2. Hommages
  3. Suites judiciaires
    1. Enquête de police et instruction judiciaire
    2. Extradition
  4. Parcours judiciaire du suspect et questionnements associés
    1. Parcours judiciaire du suspect antérieurement au crime
    2. Questionnements sur la chaîne pénale et administrative.
      1. Pourquoi le suspect n'a t-il pas exécuté sa peine en totalité ?
      2. Quelles mesures pour prévenir la récidive ?
      3. Pourquoi le suspect n'a-t-il pas été reconduit à la frontière après exécution de la peine ?
      4. Pourquoi les laissez-passer consulaires n’ont pas été envoyés dans les temps par le Maroc ?
      5. Pourquoi le suspect a-t-il été libéré avant la fin du délai légal de rétention de 90 jours ?
    3. Question connexe : quelle sécurisation du bois de Boulogne ?
  5. Réactions
    1. Du chef de l'État au parlement
    2. Hommes politiques : quelle récupération politique ?
      1. A gauche et à l'extrême gauche : la question des féminicides et dénonciation de l’instrumentalisation
      2. Au centre et à droite : discours sécuritaire
      3. A l’extrême-droite : procès en « laxisme » de la justice et instrumentalisation anti-immigration
    3. Médias français
    4. Médias internationaux
    5. Opinion
  6. Conséquences
    1. Plan Retailleau sur les OQTF
    2. Loi immigration 2025

Déroulement des faits

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Après son déjeuner à la cantine de l'université Paris Dauphine le vendredi , Philippine Le Noir de Carlan devait se rendre dans les Yvelines chez ses parents. D’après l’avis de recherche, elle est vue une dernière fois à 14 h. Ne la voyant pas arriver, ses proches tentent de la joindre. Le soir même, vers 23 h, une proche de Philippine se rend au commissariat du 16e arrondissement de Paris. Une procédure pour disparition inquiétante est ouverte. Les proches tentent alors une géolocalisation du téléphone portable qui borne dans la zone du bois de Boulogne[réf. nécessaire].

Une proche de Philippine contacte Priscillia Routier-Trillard, fondatrice de l’application The Sorority, qui active une alarme pour signaler un danger et se charge de relayer un avis de recherche auprès du réseau de l'application. La fondatrice estime auprès du Parisien qu’« entre notre application, nos réseaux sociaux et les e-mails, 300 000 personnes ont reçu l’avis de recherche. Avec les partages, on a touché près d’un million d’internautes »[1],[2].

À l’appel de la famille, une cinquantaine de personnes se mobilisent et organisent une battue au bois de Boulogne le 21 septembre à 15 h 15. Elles retrouvent le téléphone portable de l’étudiante puis à environ 20 mètres du lieu de découverte de l’appareil, derrière un monticule, une participante à la recherche distingue des formes anormales. Le corps de Philippine est retrouvé partiellement enterré le même jour. Un périmètre de sécurité est mis en place. Les enquêteurs et les experts scientifiques tentent de relever sur place un maximum d’indices[3].

Les médecins légistes concluent à une mort par asphyxie sans strangulation[4].

Les obsèques sont célébrées le dans la cathédrale Saint-Louis de Versailles[5], par l'abbé Pierre-Hervé Grosjean[6]. Environ 1 800 personnes sont présentes dans la cathédrale et 1 000 sur le parvis[7].

Suites judiciaires

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Enquête de police et instruction judiciaire

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La polémique médiatico-politique suscitée par l'événement éclipse la rapidité d’une enquête qualifiée par une source judiciaire de « chef-d’œuvre de l'investigation ». Sans empreinte génétique sur les lieux du crime, les enquêteurs de la brigade criminelle sont parvenus à isoler plusieurs séquences horaires déterminantes en analysant le trafic téléphonique dans deux zones, le secteur du bois de Boulogne et celle où un retrait d’argent liquide à un distributeur de billets de Montreuil (Seine-Saint-Denis) a été effectué avec la carte bancaire de la victime. Des milliers de données ont ensuite été croisées pour identifier le profil d’un suspect, notamment grâce à l'exploitation d'images de vidéosurveillance de la banque où il a effectué un retrait[8]. Le suspect est ensuite interpellé à la gare de Genève-Cornavin à Genève le 24 septembre 2024[9].

Un juge d'instruction est chargé, le 24 septembre, de l'enquête ouverte notamment pour homicide et viol concernant la mort à Paris de la jeune étudiante. L'information judiciaire porte notamment sur les infractions de meurtre précédé, accompagné ou suivi d'un autre crime, viol, vol et escroquerie, le tout en état de récidive légale[10].

Extradition

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La France dépose le auprès des autorités suisses une demande d'extradition de Taha O., soupçonné du meurtre de Philippine[11]. Pour que celle-ci soit possible, les infractions doivent être répréhensibles à la fois en France et en Suisse. Des infractions qui font encourir au moins quatre mois de prison, ce qui est le cas ici pour un viol et un meurtre. Mais il ne faut pas également que l'incrimination soit fondée sur un motif politique, ni que la personne soit un ressortissant suisse. Ces conditions réunies, les délais d'extradition peuvent varier, selon Maître Philippe Fontana, avocat au barreau de Paris : « Soit il y a une procédure classique et vu le retentissement médiatique de l'affaire, ça ne prendra que quelques semaines. Soit, il y a une procédure d'extradition simplifiée et là, c'est une question de mois, d'un mois seulement. Enfin, si la personne mise en cause conteste son extradition, il faudra compter quelques mois »[12].

Parcours judiciaire du suspect et questionnements associés

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Parcours judiciaire du suspect antérieurement au crime

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Le suspect, Taha O. est, d’après des informations transmises par le service police de BFMTV, né en 2002 à Oujda, au Maroc, et est entré en France en juin 2019 via l’Espagne, à l’âge de 17 ans, avec un visa de tourisme. Peu de temps après son arrivée, il est pris en charge par l'aide sociale à l'enfance du Val-d'Oise. Quelques mois après son arrivée, en septembre 2019, Taha viole une étudiante de 23 ans à Taverny, dans ce même département. Identifié grâce à son ADN, il est interpellé et placé en détention provisoire[13]. Deux ans plus tard, en octobre 2021, il est condamné le 5 octobre 2021 par la cour d’assises des mineurs du Val-d’Oise à sept ans d’emprisonnement pour un viol commis en 2019 dans un bois de Taverny, dans le Val-d'Oise alors qu’il était mineur. Il est détenu à partir de 2019 et libéré en fin de peine en juin 2024. Le 18 juin 2024, en situation irrégulière en France puisqu'il n'est entré sur le territorie national qu'avec un visa de court séjour de trois mois, il se voit notifier une obligation à quitter le territoire français (OQTF) assortie d’une interdiction de retour de dix ans. Le même jour, l’administration française demande un laissez-passer consulaire (LPC) au Maroc. À sa sortie de prison, il est placé au centre de rétention administrative (CRA) de Metz. Son placement est prolongé à trois reprises, avant qu'il ne se voit notifier, le 4 septembre, une assignation à résidence dans un hôtel situé dans l'Yonne[14].

Deux semaines plus tard, le , il est inscrit au fichier des personnes recherchées, car il ne respecte pas son obligation de pointer. Le meurtre de Philippine Le Noir de Carlan survient le lendemain, le [15].

Questionnements sur la « chaîne pénale et administrative »

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Ce fait divers fait réagir de nombreux hommes politiques, les médias mais aussi les citoyens. Plusieurs responsables politiques, de droite comme de gauche, ont mis en cause "la chaîne pénale et administrative" dans cette affaire, jugeant que le suspect n'aurait pas dû être libéré avant l'obtention du laissez-passer permettant son expulsion vers le Maroc, un avis partagé par Béatrice Brugère, secrétaire générale du syndicat Unité magistrats FO, invitée sur le plateau de RMC le 25 septembre 2024[16]. Cinq phases peuvent poser question : l'exécution de la peine, comment prévenir la récidive, pourquoi le suspect était-il en centre de rétention, les laissez-passer consulaires et la sortie du centre de rétention.

Pourquoi le suspect n'a t-il pas exécuté sa peine en totalité ?

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Les peines exécutées sont presque systématiquement inférieures à celles prononcées lors de la condamnation, en raison de l'existence du crédits de réduction de peine (CRP), définis par l'article 721 du Code de procédure pénale. Pour Taha O., c'était la version en vigueur du 30 décembre 2019 au 24 décembre 2021 de cet article qui s'appliquait, rédigée comme suit « Chaque condamné bénéficie d'un crédit de réduction de peine calculé sur la durée de la condamnation prononcée à hauteur de trois mois pour la première année, de deux mois pour les années suivantes »[17]. Ce dispositif a été allégé avec la loi n° 2021-1729 du 22 décembre 2021 stipulant qu'une réduction de peine peut être accordée par le juge de l'application des peines, après avis de la commission de l'application des peines, aux condamnés exécutant une ou plusieurs peines privatives de liberté qui ont donné des preuves suffisantes de bonne conduite et qui ont manifesté des efforts sérieux de réinsertion. Ces dispositions de la loi de 2021 introduisant l'assujetissement des réductions de peine à une bonne conduite ne sont applicables qu'aux personnes placées sous écrou à compter du [18],[19].

Quelles mesures pour prévenir la récidive ?

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En 2021, 5 % des condamnés pour viol étaient en récidive légale[20]. Dans une lettre du à l’AFP, la précédente victime du suspect exhorte à mieux prévenir la récidive des crimes sexuels en demandant en particulier quelles mesures de prévention de la récidive sont prévues et effectivement mises en place dans les centres de détention ? quel est l'impact de la détention dans la réduction des risques de récidives ? quels programmes d'accompagnement à la réinsertion sont prévus ? et plus globalement quels dispositifs de coopération internationale existent pour prévenir la récidive de crimes sexistes et sexuels de criminels expulsés ? Elle demande in fine « le lancement d’une commission d’enquête sur la prévention de la récidive dans les cas de crimes sexuels et sexistes » [21],[22].

Cécile De Oliveira, avocate, exlique sur France Info que la loi prévoit un accès aux soins psychiatriques et parfois psychologiques aux détenus aussi bien avant qu'après leur procès. Mais face à la surpopulation carcérale, la question de « l'effectivité de l'accès aux soins » se pose. Si les détenus sont « plutôt en forte demande », les « moyens de la psychiatrie hospitalière font qu'on doit limiter le nombre de rencontres » avec les soignants. Ellea pointe le même problème avec les « services de probation », qui œuvrent à l'insertion des détenus[23].

Pourquoi le suspect n'a-t-il pas été reconduit à la frontière après exécution de la peine ?

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Dans une circulaire du portant une mention manuscrite de sa main «très signalé » le ministre de l'intérieur donne une instruction précise aux préfets concernant les étrangers démunis d'un titre de séjour[24] : « pour les étrangers en situation irrégulière, durant la durée de la détention, vous vous attacherez à prendre une mesure d'éloignement adaptée : cette mesure aura vocation à être exécutée lors de l'élargissement du détenu. À cet effet, vous prendrez en amont toutes les mesures préparatoires à l'éloignement (identification, routing), l'objectif étant de pouvoir procéder à l'éloignement sans préalable en rétention ». Entretemps, la première chambre civile de la Cour de cassation, par un arrêt du , s'y oppose, mais le texte motivant cette décision est modifié ultérieurement. Cette circulaire est en outre confortée par l'instruction du [25] et celle du [26], explicitant les nouvelles mesures prises par la loi du 26 janvier 2024 pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration[27]. Or aucune disposition n’a été prise en amont. L'arrêté portant obligation de quitter le territoire avec interdiction de retour de dix ans n'a été signé par le préfet de l'Yonne que le 17 juin et notifié le lendemain 18 juin, soit deux jours avant la sortie du détenu.

C’est également ce que déplore Olivier Faure, sur BFM TV « Quand on a quelqu’un qui est en détention, qui est un individu dont on peut penser qu’il est une menace pour la société française, on ne devrait pas avoir à le libérer avant même qu’on ait l’assurance qu’il pourra repartir … Le laissez-passer consulaire qu’on devait récupérer auprès des autorités marocaines devait déjà en réalité être récupéré avant même de le libérer ou de le mettre en rétention où les délais, là, sont en fait circonscrits dans le temps »[28].

Pourquoi les laissez-passer consulaires n’ont pas été envoyés dans les temps par le Maroc ?

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L’exécution des obligations de quitter le territoire français n’est possible qu’après l’obtention d’un laissez-passer consulaire, délivré par le pays d’origine de la personne expulsée. Ces documents sont souvent difficiles à obtenir. Concernant le Maroc, pays d'origine du suspect, Emmanuel Macron reconnaît le 30 juillet, dans une lettre adressée au roi du Maroc que « le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine », un revirement diplomatique majeur car la diplomatie française avait, jusqu’ici, toujours veillé à ménager autant Alger que Rabat dans ce conflit vieux de soixante-dix ans, mais avec en sous-entendu une facilitation des délivrances des laissez-passer consulaires[29].

Dans le cas de Taha O., le préfet présente une demande de laisser passer au consulat du Maroc à Dijon le 18 juin. Mais il faut un mois pour que la DGEF, qui s'est estimée compétente après sollicitation d'une saisine de sa part par les autorités marocaines, leur présente une nouvelle demande le , occasionnant ainsi un mois de retard dans l'instruction. Il est tout aussi surprenant que la prise indispensable des empreintes nécessaires à l'identification du mis en cause n'ait été demandée aux gendarmes que le 15 juillet (avec un retour dès le lendemain)[27]. Le document arrive finalement le 4 septembre 2024. Trop tard, le suspect a été libéré la veille le 3 septembre.

Lors d’une conférence de presse à Rabat le ministre des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita, affirme que « Le Maroc est prêt à rapatrier tout migrant irrégulier dont il est attesté qu’il est Marocain et est parti depuis le territoire marocain ». Il sinterroge aussi :« Le Maroc est prêt, mais est-ce que l’autre partie est capable de le faire ? », estimant que Rabat n’avait « pas à recevoir de leçons » en matière de lutte contre l’immigration clandestine. Il précise qu'« il y a eu des directives claires pour les autorités marocaines afin de travailler avec la France et l’Espagne pour rapatrier les mineurs non-accompagnés », estimant que « les obstacles n’ont pas émané du Maroc mais des procédures de ces pays ». Il a également critiqué ceux qui, en Europe, « font de l’immigration un fond de commerce politicien ». Bruno Retailleau indique toutefois qu’en 2023, la France a délivré au Maroc 238 750 visas, mais n’a obtenu « que 725 laissez-passer »[30].

Pourquoi le suspect a-t-il été libéré avant la fin du délai légal de rétention de 90 jours ?

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La décision et le maintien de placement en rétention sont définis par les articles L741-1 à L741-5 du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile. La procédure est très contrainte dans le temps. Après le placement de quatre jours[31], une première autorisation du juge des libertés et de la détention (JLD) est nécessaire pour une prolongation de 26 jours[32]. Au terme de 30 jours de rétention donc, le JLD doit être saisi pour une deuxième autorisation de prolongation d'un délai à nouveau de 30 jours[33]. Puis, une fois ce délai expiré, l'article L. 742-5 du code prévoit une troisième prolongation, dite exceptionnelle, de quinze jours cette fois et assujettie à trois conditions [34], la troisième étant libellé comme suit : « La décision d'éloignement n'a pu être exécutée en raison du défaut de délivrance des documents de voyage par le consulat dont relève l'intéressé et qu'il est établi par l'autorité administrative compétente que cette délivrance doit intervenir à bref délai. Le juge peut également être saisi en cas d'urgence absolue ou de menace pour l'ordre public. ». Concernant le cas de Taha O. les trois prolongations sont délivrées respectivement le 23 juin, le 20 juillet et le 19 août[35].

Une quatrième prolongation, encore plus exceptionnelle, de quinze jours, est prévue par le dixième et dernier alinéa du même article L. 742-5 aux termes duquel : « Si l'une des circonstances mentionnées aux 1°, 2° ou 3° ou au septième alinéa du présent article survient au cours de la prolongation exceptionnelle ordonnée en application de l'avant-dernier alinéa, elle peut être renouvelée une fois, dans les mêmes conditions. La durée maximale de la rétention n'excède alors pas quatre-vingt-dix jours ». L'alinéa sept dont il est question est celui-ci relatif à la menace à l'ordre public. Pour la quatrième prolongation, la menace à l'ordre public doit donc être apparue pendant les quinze derniers jours, selon une interprétation stricte du code. Ainsi Taha O. n’ayant pas montré la moindre menace pendant sa rétention et aucune information n’ayant été reçue concernant les documents de voyage, le juge des libertés et de la détention a remis en liberté Taha O. tout en reconnaissant la dangerosité de l’individu dans la rédaction de l'ordonnance de refus de la prolongation[35].

Réactions

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Les réactions tant au niveau national qu'international, tant au niveau politique que dans les médias et l'opinion sont telles que ce simple fait divers devient un fait politique.

Du chef de l'État au parlement

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Le , Emmanuel Macron, en déplacement à Montréal au Canada exprime « l’émotion de toute la Nation » tout en dénonçant un « crime odieux et atroce », et estime qu’il faut « chaque jour mieux protéger les Français »[36].

Les députés et membres du gouvernement observent le 1er octobre 2024 une minute de silence à l'Assemblée nationale en hommage à la victime, après un soutien à la famille de la part de la présidente de l'assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet « Aucun discours ne saurait combler la perte d’un enfant, mais qu’ils sachent que nous sommes à leurs côtés dans cette terrible épreuve ». Le président du sénat, Gérard Larcher, rend lui-même le même jour un hommage en déclarant « Je crois que la représentation nationale devra tirer toutes les conséquences d’un tel drame afin que plus jamais la vie d’une femme soit ainsi volée »[37].

Hommes politiques : quelle récupération politique ?

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Alors que la classe politique reste largement muette sur le procès des viols de Mazan, elle s'emballe, droite et extrême droite en tête, à propos du meurtre et du viol de Philippine, commis par un ressortissant marocain[38]. La gauche quant à elle dénonce cette récupération mais n'est elle-même pas loin d'une instrumentalisation à son profit[39].

Selon Jean Garrigues, historien spécialiste de la politique, la « récupération politique » consiste pour un camp politique d'utiliser un fait de société pour promouvoir ses thèses, sa lecture du monde et, pourquoi pas, en tirer ensuite un bénéfice électoral. Cette pratique vient historiquement de l'extrême droite, mais elle est aujourd'hui le fait de tous les partis. Il distingue cependant deux types de récupération politique : celle dite de « confirmation » et celle d'« opposition ». Le RN s'inscrit dans la première qui vise à confirmer que l'immigration illégale constitue un danger pour la France et à justifier la nécessité d'un changement radical. Sandrine Rousseau, probablement sans le savoir, s'inscrit dans la seconde, en revendiquant son féminisme, dont l'un des combats politiques porte sur la lutte contre les féminicides, elle impose aussi sa vision du monde[39].

A gauche : la question des féminicides et dénonciation de l’instrumentalisation

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Plusieurs associations féministes ainsi que des élus de gauche, notamment Sandrine Rousseau et Maëlle Noir, du collectif féministe #Noustoutes, appellent à « penser ce crime » sous le prisme des féminicides et de la récidive, non sous celui de l’immigration, cette dernière déclarant en outre que c’est le 104e féminicide depuis le début de l’année et qu'elle n'a pas entendu la droite, l’extrême droite ni même le gouvernement sur les 103 autres féminicides[40]. Plus globalement, selon l'Observatoire des violences faites aux femmes, qui précise qu’il s’agit d’une estimation minimale, 217 000 femmes majeures ont été victimes de viols, tentatives de viol et/ou agressions sexuelles en France en 2021[40]. Dans une chronique au vitiol, l’historienne Christelle Taraud, dénonce l’instrumentalisation anti-immigration de ce meurtre et que, si Philippine doit être réduite à une identité, ce n’est certes pas à son statut social, à sa confession religieuse ou encore à sa couleur de peau, comme le clame, de manière attendue, l’extrême droite, mais bien à sa qualité de femme[41]

Le Syndicat de la magistrature, classé à gauche, déclare aussi que ces questions doivent « être envisagées à travers la capacité de la société tout entière à prévenir les féminicides et la récidive, quelle que soit la nationalité des personnes condamnées »[40]. Il dénonce également une « surenchère xénophobe »[42].

Dans une chronique du 28 septembre l'éditorialiste au Monde considère toutefois que pour de tels drames ne se reproduisent il conviendrait qu’une partie de la gauche cesse de réduire paresseusement l’exaspération des Français en pareil cas à du « racisme » ou au résultat d’une manipulation médiatico-politique, un discours peu audible face au discours sécuritaire du Ministre de l'Intérieur[43]. C'est dans cette logique que s'inscrit François Hollande en déclarant que « C’est le problème des OQTF, il faut que ça aille vite », mettant par ailleurs en cause sur Franceinfo la « chaîne pénale et administrative »[28].

Au centre et à droite : discours sécuritaire

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Quatre jours après la mort de Philippine, le nouveau ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, se dit ainsi, sur le réseau social X, décidé à « faire évoluer notre arsenal juridique pour protéger les Français », en écho sa fameuse diatribe « Rétablir l’ordre. » prononcée trois fois lors de sa prise de fonction[44]. Laurent Wauquiez demande quant à lui une mission flash de l’Assemblée[28]. Fin septembre, les députés du groupe Droite républicaine de Laurent Wauquiez déposent une proposition de loi pour allonger la durée de rétention des étrangers clandestins jugés dangereux[45].

A l’extrême-droite : procès en « laxisme » de la justice et instrumentalisation anti-immigration

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Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN), fustige une « justice irresponsable » et dénonce « Le laxisme judiciaire [qui] a des conséquences dramatiques sur l’insécurité », donnant rendez-vous le 31 octobre à l'Assemblée nationale pour l’examen d’une proposition de loi RN proposant de systématiser les expulsions d’étrangers majeurs définitivement condamnés pour un crime ou un délit « puni d’une peine d’au moins trois ans d’emprisonnement »[40].

Rompues à ces récupérations, les sphères de l’extrême droite identitaire reprennent quant à elles le terme de « francocide », inventé par le polémiste Éric Zemmour, et organise des collages d’affiches, usant des mêmes méthodes qu’après le meurtre de Lola, âgée de 12 ans, tuée en 2023 par une ressortissante algérienne également tenue de quitter le territoire français[8]. Le Collectif Némésis, d'extrême droite, appelle ainsi à une manifestation le contre les violences faites aux femmes ainsi que contre l'immigration qu'il juge incontrôlée en France. Le journal L'Humanité, qui a couvert la manifestation, dénonce le « racisme décomplexé des manifestants »[46]. L'avocate de la défense dans cette affaire déplore la récupération politique de l'affaire, notamment par la droite et l'extrême droite[47].

Médias français

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Les présentateurs des grandes chaînes de télévision qualifient l'événement comme Gilles Bouleau qui dit que « Le profil du meurtrier a fait réagir les politiques de tous bords », ou une journaliste de France 2 qui commente « La classe politique n’a pas de commentaires assez durs », ou enfin Éric Brunet, sur BFMTV,r qui résume : « Ce fait divers tragique est devenu un fait politique. »[38]. Les chaînes d'information en continu, notamment BFM TV et LCI ont assurément participé à l'emballement politico-médiatique en invitant de nombeux représentants de la droite et de l'extrême-droite[48].

Médias internationaux

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La presse européenne réagit à l’événement en se concentrant principalement sur la question de l’obligation de quitter le territoire français, c’est notamment le cas du média espagnol El País[49] ou du media suisse Le Temps[50],[51]. Le media italien Corriere della Sera, se concentre sur le volet sécuritaire en citant la priorité répétée trois fois par Bruno Retailleau : « rétablir l’ordre, rétablir l’ordre, rétablir l’ordre ».

Divers médias arabes constatent que cette affaire cristallise à nouveau la question des “obligations de quitter le territoire français” (OQTF) dans les relations de la France avec le Maghreb après l’assassinat à Paris[52]. C'est notamment le cas du journal algérien TSA qui liste un grand nombre de déclarations qui mettent en causes les Algériens, alors que le suspect est un marocain[53] ou le média marocain Telquel qui mmet en avant que le Maroc avait envoyé un laissez-passer consulaire quelques jours avant le meurtre[54].

Opinion

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Selon un sondage CSA pour Europe 1, CNews et le "Journal du dimanche" publié le 28 septembre 2024, 78 % des Français se disent favorables à l’emprisonnement des individus sous OQTF. Dans le détail, cette affirmation est globalement partagée par l'ensemble des tranches d'âge représentées dans ce sondage. Les moins enclins sont les 25-34 ans, à 64% pour, et les plus favorables sont les 65 ans et plus, à 86 %. Du côté du statut socioprofessionnel, les inactifs s'expriment très largement en faveur de cette mesure (à 85 %), davantage que les CSP+ (76%) et les CSP- (72 %). À noter que le taux est sensiblement égal, que le votant soit une femme (77 %) ou un homme (79 %)[55].

Sur le plan de la proximité politique des personnes interrogées, l'emprisonnement systématique des individus visés par une OQTF est là aussi globalement partagé, à l'exception des sympathisants de La France insoumise, plutôt contre à 55%. Pour le reste, la gauche dans son ensemble (64 %), le camp présidentiel (86 %), la droite (89 %) et l'extrême droite (92 %) se prononcent en majorité pour cette mesure[55].

Notes et références

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Références

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  1. « VIDEO. Affaire Philippine : « The Sorority » : quelle est cette application qui peut sauver la vie des femmes en danger ? », sur SudOuest.fr, (consulté le ).
  2. Romain Blanchard, « Étudiante retrouvée morte à Paris : qu’est-ce que The Sorority, l’application qui a donné l’alerte ? », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  3. Par Denis Courtine et Elie Julien Le 22 septembre 2024 à 11h18 et Modifié Le 23 Septembre 2024 À 09h07, « Cadavre enterré dans le Bois de Boulogne : Philippine, une étudiante de 19 ans, a été identifiée », sur leparisien.fr, (consulté le ).
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