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¡ VIVA VILLA !
¡ Viva Villa ! Premier festival des Résidences d'Artiste.
Le but de ce festival pluridisciplinaire est de donner au public un aperçu vivant de la création contemporaine, et de fournir aux artistes une plateforme générationnelle pour travailler à l’après-résidence. Conçu comme un rendez-vous annuel en 2016 à l’initiative de la Casa de Velázquez à Madrid, la Villa Kujoyama à Kyoto et l’Académie de France à Rome – Villa Médicis ¡ Viva Villa ! regroupe les travaux des artistes et chercheurs de ces 3 institutions[1], et les présente à la fois sous forme d'exposition, et au travers d'une programmation culturelle (rencontres, débats, cartes blanches, journées professionnelles, spectacles, performances ...) associée au festival.
Historique :
Édition Zéro - 2016
Créé en 2016, ¡ VIVA VILLA ! voit son édition zéro se déployer dans le domaine du Palais Royal[2] durant les Journées Européennes du Patrimoine du 15 au 18 septembre 2016, sous le commissariat de Cécile Debray et sur le thème du Dépaysement.
- En ouverture, le 15 septembre, une journée table ronde est organisée autour de l’idée de « dépaysement » ou comment la création en France a besoin de ces lieux spécifiques que constituent la Villa Médicis, la Villa Kujoyama et la Casa de Velázquez comme lieux de vie et de recherche de la scène artistique à travers toutes ses disciplines – arts plastiques, musique, architecture, littérature...
- L’après-midi du 16 septembre est consacrée à la projection de films réalisés par des pensionnaires des trois résidences. Trois déambulations, errances ou cheminements, qui révèlent une cartographie spécifique : la ville de Rome comme lieu de désœuvrement et d’interrogation, un Portugal entre archaïsme ancestral et catholique et modernité urbaine, et un Japon insoupçonné, élargi à un territoire asiatique du chamanisme et un paysage habité et sensible... Chaque projection est précédée d’une courte présentation par leur réalisateur : VAE VICTIS réalisé par Philippe Petit, (Villa Médicis, 2016) / Les Chemins de Jorge réalisé par Miguel Moraes Cabral (Casa de Velázquez, 2013, produit par Leila Films SPRL) / The Ferryman (Le passeur des lieux), réalisé par Gilles Delmas (Villa Kujoyama, chorégraphié et performé par Damien Jalet avec la participation de Marina Abramovic et de Ryuichi Sakamoto).
- L'exposition conçue autour de la notion de dépaysement et à partir d’une sélection d’œuvres de pensionnaires de la promotion 2015/2016 des trois résidences artistiques se situe au Palais-Royal, ouvert exceptionnellement à l’occasion des Journées du Patrimoine. Il débute dans la Cour d’honneur, puis au ministère de la Culture et de la Communication, ensuite au Conseil d’Etat et se conclut au Conseil Constitutionnel. La thématique du dépaysement a permis de sélectionner plus d’une vingtaine d’œuvres qui ont trait à cette question par le biais de la déambulation, du paysage – poétique, archaïque, inspiré, urbain, ghettoïsé, d’une réflexion large sur le matériau, sur l’habitus et le vernaculaire, du dépaysement – déplacement, déréalisation grotesque ou fantastique, du portrait, de l’altérité.
Édition 2017
Du 30 septembre à la Nuit Blanche le 7 octobre, la première édition du festival[3] s’installe à la Cité internationale des arts sur son site au cœur de Montmartre. Le public a ainsi exceptionnellement accès aux ateliers d’artistes et au jardin pour découvrir les œuvres de plasticiens, de musiciens, d’écrivains, d’artisans d’arts, de cinéastes, de vidéastes ou encore de photographes, autour du thème « Les approches« , mise en évidence de la pluralité des disciplines – arts plastiques, musique, cinéma, littérature, philosophie… – des regards et des conceptions.
Pour Cécile Debray et Federico Nicolao, les commissaires de cette édition 2017 :
" La spécificité de cette édition réside dans le choix du lieu, la friche artistique de Norvins, à Montmartre, qui autorise une déambulation de studio en studio, de bosquet en terrasse herbeuse, de placette en escalier, d’intérieurs au jardin, comme autant de plans rapprochés puis distanciés, de promenades ponctuées d’arrêts successifs sur des propositions singulières : des photographies de paysages intérieurs, une installation évocatrice d’un voyage au Japon de Charlotte Perriand, des dessins d’espèces animales disparues, une installation vidéo sur des adolescents posant dans leur chambre, des constructions de prisons imaginaires, un cycle de films sur la décolonisation, des photographies matiéristes, un concert électroacoustique, des nymphées en carton, des lectures de rêves comme autant de symptômes de crise de notre époque, une performance faussement burlesque avec pulvérisateur, un arc de pavés de bois brûlés parmi les arbres, une danse performée au piano, une installation autour des mots et de la lune, un ensemble de peintures de natures mortes métaphysiques, des contre-architectures dans le jardin, une lecture ekphrasis dans l’obscurité, des poèmes vidéos dans les interstices du lieu, des meubles en papier, un orgue pour faire entendre le cri du papier, une sculpture flottante, des façades anamorphosées par la vidéo…"[4]
En contrepoint de la présentation des travaux des résidents dans les ateliers et les jardins de Norvins[5], le Festival ¡ Viva Villa ! propose des débats et entretiens qui permettent d’interroger la question de la recherche et de la création artistique et celle bien entendu des résidences d’artistes. Sont ainsi programmées des rencontres entre pensionnaires des différentes résidences dont les travaux forment échos, et de nombreux invités participant aux débats, tables-rondes et entretiens auxquels le public est convié.
Édition 2018
Après deux éditions parisiennes ¡ Viva Villa !, avec les soutiens de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, de l’Institut français et de l’Académie des beaux-arts, s’installe à la Villa Méditerranée, à Marseille du 29 septembre au 7 octobre.
Sous le commissariat de Cécile Debray et Federico Nicolao, le festival ¡ Viva Villa ! prend pour thème Frontières et s’articule autour d’un parcours d’exposition sur les 3 niveaux de la Villa Méditerranée, et d'un programme de performances, concerts, lectures, films, rencontres et tables-rondes donnant rythme et dimension au festival, ainsi que des espaces de débats autour des problématiques actuelles de la création contemporaine, de la recherche artistique et du travail en résidence.
FRONTIERES :
"Partout des frontières qui s’érigent, qui végètent, qui, délaissées par le regard, hantent le monde et les hommes. Une inquiétude aussi grandit autour de la puissance et de l’utilité de l’art, de ce qui l’encadre et l’articule. Aussi, les thèmes politiques et formels de frontières et de limites qui étaient au cœur de la pratique dans la deuxième moitié du vingtième siècle reviennent au sein des ateliers et semblent encore une fois à repenser.
Méthodes et pratiques se croisent, à des échelles différentes, dans un mélange d’élan et d’envie, de désœuvrement. Constat est fait de la difficulté qu’a le monde à trouver un rythme à même de préserver sa survie. Quel art pourrait de nos jours accompagner l’homme dans une réconciliation avec les autres espèces, déjouer son désir aveugle de maîtrise et de propriété, ou donner à voir, à penser le chaos, la mutation sociale, biologique, technique, d’un anthropocène quasi fantastique ?
Comment l’observation des frontières auxquelles les êtres humains sont confrontés – qu’elles soient politiques, temporelles ou physiques – révèle et décrypte notre réel ? Quelles archéologies du passé et du futur peuvent peu à peu reprendre une place dans la réflexion contemporaine ?
Ici et maintenant : devant ces territoires peu connus que deviennent graduellement le passé et l’avenir, sous l’impulsion d’une toujours plus étrange idée de progrès, à quelles constructions et déconstructions se livre un tout petit nombre de musiciens, d’écrivains, d’architectes, de plasticiens dont l’influence sur l’époque ne peut qu’être minime et collective, tel est le propos du festival ¡ Viva Villa ! et de son exposition « Frontières. Une proposition à partir des œuvres des résidents de la Villa Kujoyama, de la Casa de Velázquez et de la Villa Médicis ». Cécile Debray, Federico Nicolao - Commissaires du Festival[6]
www.vivavilla.info
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- « France Culture - Le journal de la Culture », sur franceculture.fr, (consulté le )
- « Le Monde - 8 lieux pour habiter le Patrimoine », sur lemonde.fr, (consulté le )
- « Les Inrocks.com - Première édition du Festival », sur lesinrocks.com, (consulté le )
- Dossier de Presse ¡ VIVA VILLA ! 2017
- « Le Monde.fr », sur Lemonde.fr, (consulté le )
- Dossier de Presse ¡ VIVA VILLA ! 2018