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La cinématographie à Madagascar 

Tout a commencé en 1886 lorsque Louis le Prince a inventé une caméra de projection cinématographique, bien que personne n'ait eu la chance de préserver la petite séquence de deux secondes qu'il a réalisé avant sa disparition en 1890. 5 ans plus tard, ce sont les frères lumières qui sont considérés comme les principaux inventeurs du cinéma. Puis, la cinématographie a connue une évolution impressionnante, en passant par les machines de décomposition de mouvement, l'enregistrement du mouvement sur support argentique, la naissance des industries et la mise au point des bruitages et des couleurs. Actuellement, le septième art est aussi exploité par les pays en développement comme Madagascar, où l'avenir de la cinématographie dépend encore de plusieurs éléments.

Le cinéma Malgache

Historique et évolution :

La cinématographie à Madagascar est née vers les années 40, lorsque Rabejoro a réalisé une histoire centrée sur « Rasalama maritiora». Mais c'est en 1973 qu'elle a commencée à se faire connaître grâce au court métrage intitulé « L'accident » du réalisateur Benoît Ramampy, qui a bénéficié du prix de meilleur court métrage. Pendant la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes en 1988, le premier long métrage de Raymond Rajaonarivelo lui a permis de jouir du titre de réalisateur malgache le plus titré dans les festivals étrangers. Mais on ne peut se passer de Alain Rakotoarisoa, a qui on décerné deux prix : le Prix du Meilleur Film de Jeunesse et le second Prix aux Premières Rencontres du Film Court d'Antananarivo en 2006. Puis de nombreuses maisons de production ont fait surface, dont quelques uns se font des noms au niveau national, et international.

Les problèmes de la cinématographie à Madagascar

Même si on assiste à une évolution considérable de la cinématographie à Madagascar, on ne peut nié qu'elle a encore beaucoup à améliorer.

Actuellement, le public réclame de plus en plus de films et les demandes sont assez fréquentes. Ce qui pousse aux maisons de production de produire le plus de films possible, sans se soucier parfois de la qualité. A noter que si Raymond Rajaonarivelo a remporté un tel prix, c'est qu'il a mis 6 ans pour réaliser Tabataba.

Le problème le plus considérable en cinématographie malgache, c'est la manque de budget. En moyenne, il faut au moins dans les quatorze millions d'ariary pour réaliser un film notable à Madagascar. Mais c'est un chiffre qui dépasse largement la possibilité de la majorité des maisons de production.

La cinématographie est un art qui nécessite des années de formation. Un réalisateur doit au moins réaliser quelques films courts et quelques clips avant de se lancer dans un projet d'un tel envergure. Mais comme on le sait tous, Madagascar ne dispose pas encore des écoles de formation en cinématographie.

Le piratage est un problème international, mais c'est un phénomène dans la Grande Ile. Une maison de production ne dépensera jamais une fortune pour réaliser un film de deux heures et sortir un DVD, quand les pirates prennent encore le dessus.

Des initiatives pour les cinéastes malgaches

Même avec l'inéxistance des écoles de formation en cinématographie à Madagascar, de nombreuses initiatives s'ouvrent aux réalisateurs malgaches afin de gagner plus d'expérience, et, pourquoi pas, entrer enfin dans l'histoire

Les Rencontres du Film Court Madagascar est par exemple une récompense donnée pour honorer les meilleurs films et acteurs de l'industrie. C'est surtout une idée de Laza, un réalisateur qui est récompensé au Festival des Jeunes Talents de Genève pour son court métrage « Même instant de vie ».

Les réalisateurs malgaches ont aussi le privilège de participer aux nombreux festivals de films internationaux, notamment en Afrique. Le principal festival de cinéma africain est le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Burkina Faso), pendant lequel le prix Étalon d'or est décerné. Ce même titre est remis pendant le Festival international du film de Marrakech (FIFM). On peut aussi noté le Festival international du film du Zanzibar ou Festival of the Dhow Countries, qui est considéré comme le plus important festival de cinéma, de musique et des arts d'Afrique de l'Est.

Références :

http://www.linternaute.com/histoire/categorie/28/a/1/1/histoire_du_cinema.shtml

http://www.africultures.com/php/?nav=article&no=5775 Le cinéma malgache en mal de reconnaissance internationale Karine Blanchon

http://www.palabresculturellesinternationales.com/culture_cinema.php L’avenir du cinéma malgache repose sur sa qualité Extrait de l’Express de Madagascar, hors série, juin 2010

fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_festivals_de_cinéma_en_Afrique

http://www.sobika.mg/actualite/culture-et-sports/2014/02/11-le-piratage-madagascar

http://www.mondomix.com/news/reperages-du-festival-de-cannes-le-cinema-malgache-est-un-cinema-jeune-et-frais