Utilisateur:Sassou chrizo/Brouillon

           DÉDICACE

Nous dédions le fruit de ce dur labeur à Dieu tout puissant, à nos parents qui nous données la vie, qui nous ont toujours soutenues et encourager à nos formateurs et encadreurs.












               
      TABLE DE MATIERE


DÉDICACE........................ii AVANT-PROPOS........v REMERCIMENTS vi SIGLES ET ABREVITIONS vii TABLEAUX ET FIGURES viii INTRODUCTION - 1 - PREMIERE PARTIE: GENERALITES SUR LA VILLE DE BOUAKE - 2 - 1 MONOGRAPHIE DE LA VILLE DE BOUAKE - 3 - 1.1 HISTORIQUE DE LA VILLE DE BOUAKE - 3 - 1.2 POSITION GEOGRAPHIQUE - 3 - 1.3 CLIMAT ET RELIEF - 3 - 1.4 VEGETATION ET SOL - 3 - 1.5 POPULATION ET DÉMOGRAPHIE - 3 - 1.6 ACTIVITES ÉCONOMIQUES - 4 - 1.7 INFRASTRUCTURES - 4 - 1.1.1 Infrastructures scolaires - 4 - 1.1.2 Infrastructures sanitaires - 4 - 1.1.3 Infrastructures culturelles - 4 - 1.1.4 Infrastructures et activités sportives considérables - 5 - 2 PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL - 5 - 2.1 SITUATION GÉOGRAPHIQUE - 5 - 2.2 HISTORIQUE DE LA STATION - 5 - 2.3 MISSIONS - 6 - 2.4 MOYENS HUMAINS, MATÉRIELS ET LOGISTIQUES - 6 - 2.4.1 Moyens humains - 6 - 2.4.2 Moyens matériels et logistiques - 6 - DEUXIEME PARTIE : LA PRATIQUE D’AMENAGEMENT ET D’ENTRETIEN D’UNE STATION PISCICOLE : CAS DE LA STATION DE LA LOKA - 8 - 1 TRAVAUX PPRATIQUES DE RÉAMENAGEMENT - 9 - 1.1 RÉAMÉNAGEMENT RÉALISÉ SUR LES ÉTANGS - 9 - 1.1.1 Le désherbage - 9 - 1.1.2 Le ramassage L’incineration et des herbes sèches - 9 - 1.1.3 La formation de l’assiette de l’etang - 9 - 1.1.4 Le renforcement des digues - 10 - 1.2 RÉAMÉNAGEMENTS RÉALISÉS SUR LES SYSTÈMES D’ALIMENTATION EN EAU ET DE VIDANGE - 10 - 1.2.1 Sur le système d’alimentation - 10 - 1.2.2 Sur les systèmes de vidange - 11 - 1.3 L'ALIMENTATION EN EAU DES STRUCTURES D'ELEVAGES DE LA STATION - 12 - 1.3.1 L’alimentation en eau - 12 - 1.3.2 Les Types d’alimentation - 12 - 2 TRAVAUX D’ENTRETIEN REALISÉS - 13 - 2.1 ENTRETIEN DES MATÉRIELS D’ALIMENTATION EN EAU DES ÉTANGS - 13 - 2.1.1 Entretien sur une vanne d’alimentation - 13 - 2.1.2 Entretien d'un regard d’alimentation en eau à ciel ouvert - 13 - 2.1.3 Réparation du système de prise d’eau - 14 - 2.1.4 Entretien réalisé sur les structures d’élevage - 14 - TROISIEME PARTIE :DIFFICULTÉS ET SUGGESTIONS - 16 - 1 DIFFICULTES - 17 - 1.1 DIFFICULTÉS LIÉES AU TRAVAIL - 17 - 1.2 DIFFICULTÉS LIÉES AUX PERSONNELS - 17 - 2 SUGGESTION 7- 17 - 2.1 AU NIVEAU DU TRAVAIL - 17 - 2.2 AU NIVEAU DU PERSONNELS - 17 - CONLUSION - 18 - BIBLIOGRAPHIE - 19 -




      
       AVANT-PROPOS

La rédaction de ce rapport marque la fin de formation Agricole Dans le domaine de l’Aquaculture et pêche à l'Institut National de Formation Professionnelle Agricole (INFPA) pour l'obtention du Brevet de Technicien Agricole (BTA) option Halieute. Il est le complément des cours théoriques préalablement reçus dans le cadre de la formation des Moniteurs des Productions Végétales et Animales (MPVA) au Centre d'Apprentissage, de perfectionnement et Production Aquacole de Jacqueville (CAPPAJ). Notre stage a débuté le 19 Août 2019 et a pris fin le 19 Novembre 2019 à la station piscicole loka. Il a pour thème : pratique de réaménagement et d'entretien d’une ferme piscicole, cas de la station loka bouaké Du fait de la remise en activité en cours de la station, ce thème met un accent particulier sur les travaux e réaménagements et d'entretien pratiqués à la station loka et non le processus d’aménagement classique d’une station piscicole.

Malgré les conditions de stage quelques fois difficiles nous avons réussir à obtenir les résultats de notre étude. En effet, il faut ajouter que ces résultats ont toujours été notre motivation et notre dévouement à atteindre notre objectif.










        REMERCIMENTS

Au terme de ce travail, après trois (03) mois de dur labeur en stage pour l'obtention de Brevet de Technicien Agricole (BTA) option Halieute. Nous tenons à remercier les personnes qui ont contribués à rendre possible ce travail. Ce sont : Lt/colonel ASSAUT Raphael Armstrong, Directeur du CAPPAJ ; Monsieur YAO Seraphin, Professeur d’aquaculture ; Monsieur N’GUESSAN Yao Joachim, Ingénieur des techniques halieutiques, Chef de la Station piscicole de la Loka, pour ses conseils pendant les travaux sur le terrain ; Monsieur FOFANA Tiémoko, Technicien piscicole pour son encadrement et ses conseils ; Monsieur KOUADIO Ernest, Technicien piscicole pour son encadrement et ses conseils ; Monsieur KOFFI Jean-Pierre, Technicien piscicole pour son encadrement Que tous ceux qui, involontairement nous aurions oubliés et qui ont contribué de près et de ou loin, d’une manière ou d’une autre à l’aboutissement de ce travail, reçoivent ici leurs marques d’humilité. Encore merci à tous.









     SIGLES ET ABREVITIONS

BAD : Banque de Développement Africaine BTA : Brevet de Technicien Agricole CAPPAI : Centre d’apprentissage, de Perfectionnement et de Production Aquacole de Jacqueville CHU : Centre Hospitalier Universitaire DIAM : Diamètre DD : Direction Départementale DR : Direction Régionale EVAC : Évacuation INFPA : Instruit National de Formation Professionnelle Agricole Kg : Kilogramme m : Mètre mm : Millimètres










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Photo 1 : bâtiments de la station piscicole de la loka………………………………………...7 Photo 2 : matériel de sexage de la station piscicole de la loka……………………………….7 Photo 3 : Opération de désherbage a la station piscicole de la loka…………………….……9 Photo 4 : Opération de décapage de la terre dans un étang de la station piscicole de……….10 Photo 5 : renforcement d’une digue à la station piscicole de la loka………………………..10 Photo 6 : étapes réparation d’un moine………………………………………………...……12 Photo 7 : radeau de la station piscicole de la loka………………………………..….………13 Photo 8 : opération d’amorçage à la station piscicole de la loka……………………….……13 Photo 9 : forage de la station piscicole de la loka……………………………...…………….13 Photo 10 : panneaux solaire de la station piscicole de la loka…………………………….…13 Photo 11 : regards d’alimentation en eau à ciel ouvert de la station piscicole de la loka……14 Photo 12 : crépine de la station piscicole de la loka…………………………………………15 Photo 13 : décanteur de la station piscicole de la loka………………………………………16 Photo 14 : haie de sécurité de la station piscicole de la loka……………….……….……….16









       INTRODUCTION

L’auto-suffisance en protéine animale et halieutique est un défi réel pour les autorités ivoiriennes. Afin de relever ce défi, différents moyens sont mis en œuvre. Entre autres, il y a la réhabilitation des exploitations piscicoles de l’État. Parmi ces exploitations, se trouve la Station piscicole de la Loka qui est en réhabilitation à travers le projet TIVO. C’est dans ce cadre que nous avons fait notre stage de trois (3) mois. Le thème était : « Pratiques de réaménagement et d’entretien d’une ferme piscicole, cas de la station piscicole de la Loka ». Par ce thème, il s’est agi pour nous de nous joindre au personnel de la station pour mener les opérations de réaménagement et d’entretien des structures existantes. Ce rapport qui présente les différentes activités que nous avons pratiquées est composée de trois parties. Il commencera par la première partie consacrée aux généralités. Ensuite, suivra la seconde qui va aborder l’aménagement et l’entretien de la station. Enfin, la dernière partie sera consacrée aux difficultés et suggestions avant de conclure.



















PREMIERE PARTIE: GENERALITES SUR LA VILLE DE BOUAKE





  1 MONOGRAPHIE DE LA VILLE DE BOUAKE 1.1 HISTORIQUE DE LA VILLE DE BOUAKE La ville de Bouaké a été créée à partir d’un village appelle Gbèkèkro au XIXè siècle. Ce village était dirigé par le chef charismatique, sage et connu pour son autorité ; GOSSAN KWA GBÊKE, de la tribu des Assabous (groupe Akan). Mais, suite à l’arrivée des colons français, le village Gbêkèkro deviendra Bouaké à partir de 1900. 1.2 POSITION GEOGRAPHIQUE La ville de Bouaké, chef-lieu de région est située au centre de la Côte d’Ivoire à 380 km d’Abidjan et a 230 km de Korhogo. La ville est limitée au nord par le département de Katiola, au sud par celui de Tiébissou, et à l’est par le département de M’bahiakro et à l’ouest par le département de Béoumi et Sakassou. 1.3 CLIMAT ET RELIEF La région de Bouaké est couverte par le climat Baouléen. Ce climat est de type équatorial à tendance sec, caractérisé par quatre (04) saisons, deux (02) saisons des pluies (de mi-Mars à mi-juillet et de mi-Août à mi-Novembre) et deux (02) saisons sèches (de mi-Novembre à mi-Mars et de mi-juillet à mi-Août). C’est un climat de transition. Le relief est généralement homogène et peu accidenté avec d’importants bas-fonds. Vers l’est de la région, nous avons la chaîne Baoulé qui génère quelques cours d’eau non permanents. 1.4 VEGETATION ET SOL La végétation est faite de savanes arbustives et arborées avec quelques forêts dégradées et des galeries forestières le long des cours d’eau. Les sols sont généralement de type granitique et sont propices à l’agriculture surtout les cultures vivrières. 1.5 POPULATION ET DÉMOGRAPHIE La population de Bouaké ville était estimée à 536719 habitants selon le recensement général de la population et de l'habitat de 2015. La population est essentiellement constituée de Baoulé mais la ville de Bouaké est un carrefour important pour le trafic routier et ferroviaire entre le nord et le sud de la côte d'Ivoire. Aussi, la ville de Bouaké est un lien stratégique entre la Côte d'Ivoire et les pays frontaliers que sont : le Mali, le Burkina-Faso et la Guinée. D’où l'importance d'une forte colonie d'allogènes dans la ville de Bouaké. 1.6 ACTIVITES ÉCONOMIQUES L'agriculture tient une place importante au niveau de la région avec les cultures de rente, telles que le coton, l'anacarde et les cultures vivrières telles que l'igname, le riz, le manioc et les maraichères. L'élevage est aussi développé grâce aux fermes porcines, avicoles, bovines et ovines ainsi que la pisciculture. Le commerce occupe aussi une place très importante dans la ville d'où la création du marché de gros de Bouaké. En effet, ce secteur occupe plus de la moitié de la population vivant à Bouaké. 1.7 INFRASTRUCTURES Le département regorge de diverses infrastructures. 1.1.1 INFRASTRUCTURES SCOLAIRES On dénombre 862 établissements préscolaires et primaires dont 433 publics, 91 privés, 336 mixtes et deux islamiques. Les collèges et lycées d’enseignement général sont au nombre de 27 avec 14 publics et 13 privés. Onze (11) écoles techniques et professionnelles sont ouvertes dans le département. Six appartiennent à l’État et cinq sont les propriétés d'opérateurs économiques. S’y ajoutent 37 centres d’alphabétisations. 1.1.2 INFRASTRUCTURES SANITAIRES Quelques infrastructures sanitaires permettent la prise en charge des populations. Il y a un Centre hospitalier universitaire (CHU), depuis l’ouverture d’une UFR des sciences médicales à L’Université de Bouaké devenue Université Alassane Ouattara. A cela s’ajoutent 14 centres de santé urbains, trois services de santé scolaire et universitaire, 18 centres de santé ruraux, un centre antituberculeux, un centre de la Protection maternelle et infantile (PMI), un centre de transfusion sanguine, un institut national d’hygiènes publique (INHP) et des cliniques médicales privées. 1.1.3 INFRASTRUCTURES CULTURELLES Bouaké compte 330 lieux de culte constitués de mosquées et d’églises. Au niveau des confessions chrétiennes, l’Eglise catholique est bien représentée avec une cathédrale construite au centre-ville du chef-lieu de département, des paroisses dans les quartiers de la ville et dans les villages, des écoles et d’autres infrastructures. Les autres confessions notamment, méthodistes, CMA, Baptistes, Assemblées de Dieu et les lieux de culte des pasteurs indépendants sont aussi établis dans la capitale de la cité de Gbèkè et dans les villages du département avec des temples et lieu de cultes. La religion islamique est bien implantée avec plusieurs grandes et petites mosquées dans la capitale, à Bouaké, et dans les autres localités du département. La ville de Bouaké dispose aussi d’un centre culturel, baptisé Jacques Aka, doté d’une salle de spectacle et d’une bibliothèque qui se trouvent dans un état de délabrement avancé et qui nécessitent une réhabilitation. En plus, il y a le foyer municipal et l’auberge des jeunes qui ont également besoin d'être rénovés. Les jeunes s’intéressent aussi à la vie associative. L’on dénombre 50 associations de jeunesse, 28 associations de femmes et 10 associations départementales. 1.1.4 INFRASTRUCTURES ET ACTIVITÉS SPORTIVES CONSIDÉRABLES La commune de Bouaké dispose de deux stades, à savoir, le stade de la Paix et le stade municipal ainsi que de 13 aires de jeux constituées notamment de terrains de football, de courts de tennis, de terrains de handball, de volleyball, de salles de gymnastique et de piscines. Construit à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) organisée par la Côte d’ivoire en 1984, le stade de la Paix, disposant d’une capacité d’accueil de 25.000 places, est fonctionnel. Il vient de bénéficier encore de travaux de réhabilitation pour pouvoir accueillir le meeting de clôture de la visite du chef de l’État. A part cette infrastructure, les autres, c’est-à-dire, le stade municipal, un complexe sportif doté d’un stade d’une capacité de 5.000 places, la célèbre piscine municipale et les aires de jeux des quartiers, requièrent une réhabilitation entière ou de lourds travaux d'aménagements. La ville de Bouaké possède :  Une gare ferroviaire construite par la régie des chemins de fer Abidjan Niger passant par Ouagadougou ;  Un marché de gros ;  Quelques usines telles que OLAM, CIDT, GONFREVILLE, SITAB. 2 PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL 2.1 SITUATION GÉOGRAPHIQUE La station est située à 23 kilomètres à l’ouest de la ville de bouaké, en aval de la montagne Fly et du lac loka sur lequel est construit le barrage de la Loka qui est utilisé par le ravitaillement en eau potable des populations. La station porte le nom de Station piscicole de la LOKA.

La station est entourée de quatre (4) villages qui : 

 Au nord par Messoukro  Au sud-est par Angouayaokro  Au sud par kimoukro  A l’ouest par la sous-préfecture de Languibonou 2.2 HISTORIQUE DE LA STATION Crée vers 1979 la station piscicole de la loka est un CPA (Centre de Production d'Alevin). Elle a pour objectif de produit des alevins afin de pourvoir ravitailler les pisciculteurs. Sa production était basée sur trois espèces de poissons qui sont : Oreochromis niloticus, Clarias gariepinus et Heterobranchus longefilis ceux en fonctions des besoins du pisciculteur. Son deuxième objectif était de former des responsables de fermes piscicoles et des stagiaires halieutes provenant de diverses horizons. À cause des différentes crises politico-militaire et électorale que la Côte d’Ivoire a vécues, elle a cessé de fonctionner en septembre 2009.C’est en 2018 que les activités ont repris grâce au projet TIVO. 2.3 MISSIONS La station à deux (02) missions assignées qui sont :  Appuyer les pisciculteurs par la mise à leur disposition d'Alevins males ;  Accompagner La formation technique et pratique des stagiaires et professionnels de la pisciculture. 2.4 MOYENS HUMAINS, MATÉRIELS ET LOGISTIQUES 2.4.1 MOYENS HUMAINS La station est composée de :  Un (01) Ingénieur des Techniques Halieutiques, Chef de la station  Trois (03) Techniciens piscicoles  Deux (02) agents piscicoles  Deux (02) gardiens chargés de la surveillance de la station de jour et de nuit. 2.4.2 MOYENS MATÉRIELS ET LOGISTIQUES La station dispose de :  Une (01) moto  Deux (02) bâtiments (logements, bureau, magasin)  Une (01) écloserie  Un (01) peson de 20kg maximum  Deux (02) sennes de maille 14mm et l'autre de maille 6mm  Une (01) table de tri  Deux (02) moto pompes  Six (06) épuisettes  Une (01) petite senne de maille moustiquaire  Quatre (04) brouettes  Dix (10) machettes  Une (01) Pioche  Quatre (04) pelles  Deux (02) limes  Trios (03) dabas  Dix (10) seaux  Trois (03) grandes bassines de sexage























DEUXIEME PARTIE : LA PRATIQUE D’AMENAGEMENT ET D’ENTRETIEN D’UNE STATION PISCICOLE, CAS DE LA STATION DE LA LOKA













1 TRAVAUX PPRATIQUES DE RÉAMENAGEMENT 1.1 RÉAMÉNAGEMENT RÉALISÉ SUR LES ÉTANGS

Les Tavaux de réaménagement ont eu pour but de réhabiliter les étangs de la station qui étaient abandonnés. Cette réhabilitation a nécessité les interventions suivantes :  Le désherbage  L’incineration et le ramassage des herbes sèches  La formation de l’assiette des étangs  Le renforcement des digues 1.1.1 LE DÉSHERBAGE IL a consisté au couper à la machette des herbes qui ont envahi les étangs. 1.1.2 LE RAMASSAGE L’INCINERATION ET DES HERBES SECHES Les travaux constaient à entasser et brûler les herbes sèches qui ont été coupées. Ensuite nous sommes passés au ramassage des herbes non brûlées à l'aide des brouettes et des râteaux. Puis au dessouchage dans les étangs. 1.1.3 LA FORMATION DE L’ASSIETTE DE L’ETANG Il a consisté à décaper légèrement la terre qui se trouve à l'intérieur de l’étang de sorte à former une petite pente dirigée vers le système d’évacuation pour permettre à l’étang de se vider facilement. Cette opération a été réalisée à l'aide des dabas, des pelles et des brouettes.

1.1.4 LE RENFORCEMENT DES DIGUES Le renforcement des digues consistait à prendre à l’aide des pelles et des brouettes la terre décapée du fond des étangs pour mettre sur les sommets des digues et ensuite étaler.

1.2 RÉAMÉNAGEMENTS RÉALISÉS SUR LES SYSTÈMES D’ALIMENTATION EN EAU ET DE VIDANGE

1.2.1 SUR LE SYSTÈME D’ALIMENTATION Les travaux ont porté sur l’alimentation en eau d'un étang de 33 ares qui est situé près du décanteur. Il avait pour but de renforcer les tuyaux d'alimentation en eaux de cet étang. Les travaux ont débuté par l’ouverture dun canal peu profond de près 6m et demi de longueur. Ensuite nous passés à la section du tuyau d’alimentation du décanteur. Il alimente l’écloserie en eau, c’est un tuyau d’évacuation de diamètre 110mm. Sur le conduit sectionné nous avons emboité un té à l’aide de la colle. Ce té va servir de liaison entre l’alimentation en eau de l’écloserie et cet étang. Ensuite sur ce même té nous avons emboités un morceau de tuyau d’évacuation de diamètre 110mm. Et sur ce tuyau l’on a installé une vanne 110 en plastique. Sur cette vanne on a emboîté le tuyau d’alimentation de cet étang. 1.2.2 SUR LES SYSTEMES DE VIDANGE Les types de systèmes de vidange de la station sont :  Le système de moine  Le système de tuyau PVC inclinable  Le système de tuyau PVC non inclinable. Les travaux de réaménagements ont porté sur le système de moine. Ils avaient pour but de réhabiliter système. Les Travaux se sont déroulés sur deux phases : Phase 1: Remise état d'un moine endommagé L'opération a commencé par la prise de mesure de la partie endommagée du moine pour un coffrage pour rattraper cette partie. Une fois le coffrage fait, il est placé sur le moine. Pour reconstituer la partie endommagée il nous a fallu couler un béton non armé (sable + gravier + ciment + eau) dans le coffrage. Ensuite on a laissé sécher pendant trois jours au soleil avant de décoffrer. Nous avons enfin fait un crépissage tout autour pour renforcer l’étanchéité. Le travail a duré 2 semaines. Il a nécessité des matériaux (sable, gravier, ciment et eau) et des outils (ciment, brouette, pelle, truelle, seau). Phase 2: Crépissage des moines qui fuient Ici les opérations ont été plus simples. Il nous a fallu seulement crépir l’extérieur des Moines ou l'eau s’infiltrait. Nous avons commencé par constituer le mortier (sable + ciment + eau) puis nous sommes passés au crépissage tout autour des moines. Le travail a duré deux (02) jours. IL a nécessité l'utilisation des matériaux (Sable et l'eau) et des outils (brouette, pelle truelle et ciment). 1.3 L'ALIMENTATION EN EAU DES STRUCTURES D'ELEVAGES DE LA STATION 1.3.1 L’ALIMENTATION EN EAU Une alimentation en eau est le fait d’apporter de l’eau à une structure d’élevage 1.3.2 LES TYPES D’ALIMENTATION La station dispose de deux sources d’alimentation :  Le barrage de la loka  Le forage 1.3.2.1 Mode d’alimentation de chaque source 1.3.2.1.1 Siphonnage Le siphonnage est une technique qui permet de transvaser l’eau, à l’aide d’un tuyau, d’un lieu A plus élevé à un lieu B plus bas en passant par un point O plus élevé que A et B. A la station le siphonage est réalisé par la manière suivante : Situé en amont de la station, l’eau du barrage du lac Loka est transvasée dans le décanteur de la station grâce à un tuyau à pression DIAM 160 mm. Ce tuyau passe par-dessus la digue du barrage. Il est relié à une crépine à clapet anti retour qui est installé dans le barrage pour aspirer l’eau du barrage. Pour éviter que cette crépine coule, on l’a attaché à un radeau soutenu par des bidons vides qui servent de flotteurs. Pour stabiliser ce radeau on l’a attaché une masse qui est totalement immergée. A l’aide d’une motopompe on procède à l’amorçage. Une fois le tuyau d’alimentation est remplie on ouvre la vanne qui est installée du côté de la partie non mouillé de la digue du barrage et par aspiration de la crépine l’eau dirige vers le décanteur de la station pour l’alimentation des structures d’élevage. 1.3.2.1.2 Forage Il est alimenté par un système solaire composé de 18 panneaux. Sous alimentation, la pompe immergée pompe l’eau du forage pour le décanteur par un tuyau à pression de diamètre 40mm.

2 TRAVAUX D’ENTRETIEN REALISÉS 2.1 ENTRETIEN DES MATÉRIELS D’ALIMENTATION EN EAU DES ÉTANGS 2.1.1 ENTRETIEN SUR UNE VANNE D’ALIMENTATION L’entretien réalisé sur la vanne consistait à remettre un tuyau DIAM 160 mm à pression qui a été déboîté sous la pression de l’eau. Nous avons commencé par faire sortir la vanne. Ensuite nous avons fait son entretien avant d’y appliquer la Colle pour faire l’emboitement. Nous avons utilisé un morceau de bois et une masse pour frapper les côtés de la vanne pour qu’elle puisse bien rentrer et enfin nous avons refermé tout autour de la vanne. 2.1.2 ENTRETIEN D'UN REGARD D’ALIMENTATION EN EAU A CIEL OUVERT

Les travaux réalisés avaient pour but de réparer un regard ouvert pour permettre l'alimentation en eau deux étangs De 2 ares. Nous avons commencé les travaux par l’apport de deux brouettes de sable, un paquet de ciment et des morceaux de briques. Puis, nous avons préparé le mortier et procédé à la réparation du regard cassé. Sur ce regard est relié deux tuyaux DIAM 110mm EVAC. Ces tuyaux sont séparés et alimentent trois différents étangs.

2.1.3 REPARATION DU SYSTEME DE PRISE D’EAU Les travaux ont porté sur le système de prise d’eau au niveau du barrage ; Plus précisément sur le tuyau qui est relié à la crépine qui aspire l'eau barrage pour envoyer vers les structures d’élevage. Le travail avait pour but d'apporter un des entretiens sur le système d'alimentation. Les travaux se sont déroulés en trois phases : Phase 1: il a consisté fait sortie de l'eau tout le système qui s'y trouve. L’opération a débuté par la sortie du tuyau qui est relié à la crépine, puis la sortie de la crépine et enfin le radeau qui sert de stabilisateur. Phase 2: il a consisté réparer le système. L'opération début par le nettoyage de la crépine et des tuyaux. La crépine est fixée sur tuyau DIAM 160 mm à pression courbé. Après les avoir nettoyées, nous sommes passés à l’emboîtement de la crépine dans la « double maman ». La double maman est un joint à double entrée. Une fois l'assemblage de tuyaux terminé, la partie immergée est assemblée à celle qui reste à l'extérieur. Phase 3: la remise à l'eau du système Tout système est monté sous le radeau. Il est suspendu par deux chaînes qui permet de stabiliser et de suspendre la crépine dans l'eau. Sur la crépine on a attaché une longue corde. Une fois elle est mise à l'eau la longue corde est attaché au radeau qui flotte à la surface. Cela permettra de soutenir davantage la crépine. Pour maintenir le système qui se trouve dans l'eau équilibre lors des grands vents une masse est attachée au radeau et jetée à l'eau. Les opérations ont duré deux jours. 2.1.4 ENTRETIEN REALISE SUR LES STRUCTURES D’ELEVAGE 2.1.4.1 Curage des étangs L’opération consistait à enlever la boue qui se trouvait au fond des étangs après la production. À L’aide des brouettes et des pelles nous avons enlevé la vase, les mauvaises herbes et tous les encombrements qui se trouvaient dans les étangs, afin de le rendre propre. Cette opération s'effectue après chaque cycle d’élevage. 2.1.4.2 Bassins bétonnés Cette opération a consisté au nettoyage du décanteur, bassins d’élevage et bacs de l'écloserie.Ici il était question de nettoyer les différentes structures citées ci-dessus. Muni d'une brousse de nettoyage à longue manche et un balai, nous avons lavé l'intérieur de ses structures puis riCes 2.1.4.3 Entretien de la haie de sécurité Il a consisté à couper des branches d’arbres et les jeunes arbres d’environ 2m à l’aide des machettes pour les piquer au sol. Ensuite nous avons posé des traverses sur le long de l’entrée principale de la station de sorte à constituer une barrière au public et aux animaux indésirables. Mais un passage d’environ 4m est laissé comme entrée pour le personnel ainsi que les véhicules. Cette entrée est gardée par les gardiens jour et nuit












TROISIEME PARTIE : DIFFICULTÉS ET SUGGESTIONS















1 DIFFICULTES 1.1 DIFFICULTÉS LIÉES AU TRAVAIL Les difficultés liées au travail sont :  Non fonctionnement véritable des structures d’élevage (l'écloserie, les étangs et les bassins bétonnées) de la station pour la production intensive des alevins  Manque d’électricité dans la structure d’élevage comme l'écloserie  Manque d'aliment en quantité suffisante pour nourrir convenablement les poissons  Manque de balance sensible pour peser les larves  Insuffisance de personnel pour travailler dans la station  Pas d'appareils de mesure des paramètres physiques et chimiques des eaux des structures d’élevage 1.2 DIFFICULTÉS LIÉES AUX PERSONNELS Les difficultés liées aux personnels sont :  Le retard de paiement des salaires du personnel  Il n'y a pas de boite à pharmacie sur la station pour les premiers soins en cas d'accident  Il n’y a pas d’électricité dans la station car les panneaux solaires qui sont sur le site sont semi-fonctionnelles pas manque batterie pour stocker de l’énergie, ils aliments le forage seulement que la journée par un branchement direct 2 SUGGESTION 2.1 AU NIVEAU DU TRAVAIL  Remettre toutes les structures d’élevage en fonction ;  Acheter de l’aliment en grande quantité suffisante pour nourrir convenablement les poissons ;  Équiper la ferme de matériel technique de travail (balance sensible, d'oxymètre, filet a plancton et happas pour la reproduction intensive ;  Recruter du personnel pour compléter ceux déjà en place. 2.2 AU NIVEAU DU PERSONNELS  Payer le salaire du personnel à temps Pour les motiver à travailler ;  Équiper la station de boite à pharmacie ;  Équiper les panneaux solaires de batterie pour pourvoir alimenter la station en électricité.




CONLUSION Au terme de notre stage à la station piscicole de la loka de Bouaké, nous notons que les bonnes pratiques de réaménagement sont la condition d’une exploitation optimale des structures. Aussi, faut-il que ces structures soient entretenues au quotidien. Ce stage nous a permis de mettre en pratique les connaissances théoriques que nous avons reçues à l’école et de les approfondir. Nous avons été confrontés également aux réalités du terrain des conditions de travail dans l’exercice de nos fonctions. Enfin, nous souhaitons que les difficultés énumérées ci-dessus soit prises en compte pour que la station piscicole de la loka puisse fonctionner normalement et continuer sa contribution à la formation des professionnels de la pisciculture.











  BIBLIOGRAPHIE

Nous avons utilisé les documents suivants :  Cours de pisciculture en étangs YAO Seraphin (professeur aquaculture)  Cours construction d’étang et barrage KANGBE (formateur à L’INFPA)  Cours de systématique des poissons BERTHE Issiaka (enseignant chercheur)  Cours de genie rural DJETTE Pierre (formateur à L’INFPA)