Utilisateur:Stefane dagenais/Brouillon

Desjardins est une nomade…et pour trouver les matériaux qu'elle utilise, elle a parcouru le monde en train, en moto, en campeur ou en voilier avec sa famille pendant plus de 10 ans...

Elle écume les plages et régions recluses de la planète à la recherche de pièces de ponts, de bateaux et de maisons avec lesquelles elle crée ses oeuvres. À partir de pièces récupérées elle bâtit ses œuvres en y juxtaposant des images poétiques.

Amélie Desjardins met en lumière deux désirs humains fondamentaux et selon elle réconciliable. Le premier désir, soit celui d’avoir un foyer et l’autre, son besoin de découverte et d’aventure… La fusion d’une vie à la fois sédentaire et à la fois bohême interpelle l’artiste qui assume pleinement cette réalité. Une histoire des îles du Pacifique ou Amélie a navigué et voyagé pendant plusieurs années énonce bien la prémisse: “Tout homme est tiraillé entre deux besoins. Le besoin de la Pirogue, c’est-à-dire du voyage, de l’arrachement à soi-même, et le besoin de l’Arbre, c’est-à-dire de l’enracinement, de l’identité à une communauté. Les hommes errent constamment entre ces deux besoins en cédant tantôt à l’un, tantôt à l’autre jusqu’au jour où ils comprennent que c’est avec l’Arbre qu’on fabrique la Pirogue.”

Le travail reflète souvent la fragilité et la douceur de la planète et met l'accent sur l'accumulation de marques et de fossiles qui donnent une âme, voir une mémoire aux matériaux. Son interprétation de l'omniprésence de la nature nous propose une vision lyrique du passage du temps.

Le travail de Desjardins fait partie de la collection privé du Conservateur québécois Louis Pelletier ainsi que de grandes collections privées. Elle a présenté des oeuvres au musé Gardiner de Toronto.

Depuis 2004, résidences, expositions solos et événements artistiques nationaux et internationaux se succèdent- Elle est ou a été représenté par les galeries suivantes: Thompson Landry, Galerie Blanche, Arteria et Le Royer au Canada, Envie d’art et Doorway en Europe.