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JUGE CHRISTIAN GENEST

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Né à Montréal le 18 septembre 1966, Christian Genest est un juge canadien officiant au sein du Tribunal administratif du travail. Il est également auteur, conférencier, stratège politique[1], et homme d’affaires.


==== HISTORIQUE FAMILIALE ====

Le juge Genest est le fils de Guy Genest et de Gislaine Caron, s’étant préalablement mariés à Thetford Mines en 1965, pour ensuite s’établir à Boucherville en Montérégie où ils ont eu deux enfants, d'abord le juge Genest lui-même, puis son jeune frère Jean-François .

==== FORMATION ACADÉMIQUE ====

Après avoir complété son secondaire au Collège Mont-Saint-Louis, le juge Genest a fréquenté le Collège André-Grasset où il a notamment porté les couleurs de l’équipe de football locale.

Il a par la suite fréquenté l’Université de Montréal où il a obtenu une double formation en science politique puis en droit, pour ensuite compléter une année de formation professionnelle à l’École du Barreau de Montréal. Il obtient son permis d’exercice de la profession d’avocat en mai 1993. Deux ans plus tard, il retourne sur les bancs d’école à Mont-Tremblant afin d’obtenir une formation spécialisée en matière de course automobile.

==== CARRIÈRE ====

Le juge Genest a débuté sa carrière en tant qu’avocat en droit du travail au sein de l’Association des entrepreneurs en construction du Québec (A.E.C.Q.), où il fut principalement affecté à des dossiers reliés à la faude et la surindemnisation en matière d’accidents de travail[2].

Suite à la fermeture du contentieux de l’A.E.C.Q par décret gouvernemental, il est récupéré par l’Association provinciale des constructeurs d’habitations du Québec. (A.P.C.H.Q.) afin de mettre sur pied contentieux interne ainsi que diverses mutuelles de prévention. Il est alors mis en nomination, au cours de l’année 1998, au gala Arista Sun-Life de la Jeune Chambre de Commerce de Montréal dans la catégorie Jeune professionnel[3].

Suite au processus de fusions municipales initié par le Gouvernement du Québec, le juge Genest est alors recruté par la Ville de Saint-Hubert afin d'en gérer les conséquences en matière de ressources humaines.

Une fois la fusion municipale complétée, il fera un bref passage dans le monde de l’éducation à titre de directeur des ressources humaines d’abord au sein de l’Université Concordia et ensuite au sein de Cégep de Bois-de-Boulogne. C’est au cours de cet intervalle qu’il s'attaque à la pénurie d’infirmières affligeant les divers départements de soins infirmiers.

En 2004, il est récipiendaire de l’Employer Recognition Award décerné par l’Université Concordia.

Il retourne par la suite dans le secteur municipal titre de Directeur général de la Ville de Huntingdon afin d’assurer la reconversion économique de la région suite à la fermeture de la totalité de ses usines textiles.

Il s’ensuit par la suite une période de 5 ans par laquelle il œuvre au sein de l’entreprise privée où il a cumulé les fonctions de gestionnaire et de directeur de contentieux au profit de l’empire Chenail[4].

C’est au cours de cette période qu’il mène, parallèlement à ce dernier emploi, de nombreuses enquêtes dont l’une [5], mènera à des accusations criminelles de libelle diffamatoire contre une personnalité médiatique connue[6].

En 2011, il est nommé juge par le Gouvernement du Québec[7] qui cherche ainsi à assurer une relève dans un contexte de renouvellement des effectifs.

Il est par la suite décoré en 2012, sur recommandation du gouverneur général, pour acte de bravoure ainsi que pour ces diverses œuvres de charité.

==== AFFAIRES JURIDIQUES ====

Au cours des années 2005 et 2006, le juge Genest entreprend alors une série de procédures, dont une poursuite en diffamation, contre ce même animateur après que celui-ci ait refusé à plusieurs reprises de se rétracter.

Malgré les victoires successives qu’il a accumulées[8], le juge Genest se déclarera néanmoins désillusionné concernant le traitement médiatique réservé aux personnalités publiques.

==== ACTIVITÉS POLITIQUES ====

Puissant orateur, il fut sollicité par le gouvernement du Québec sur divers enjeux sociauxe[9], il a notamment comparu devant la Commission parlementaire spéciale sur la formation professionnelle ainsi que sur le désormais célèbre Commission sur l’avenir politique et constitutionnel du Québec.

Lors de sa dernière déclaration à caractère politique, le juge Genest a alors manifesté ses inquiétudes concernant le niveau public d’endettement ainsi que sur la lourdeur de l’état québécois. Nationaliste convaincu, il a déploré que le Québec soit devenu dépendant de la péréquation canadienne. Il avait alors conclu que le Québec devrait plutôt viser l’excellence.


==== PUBLICATIONS ====

Parmi les publications du juge Genest, on retrouve notamment:

GENEST, C. et FRÉCHETTE, E., « Un Plan de réforme pour un Québec plus démocratique», La Presse, Montréal, 23 octobre 1986, p.B3

GENEST, C. « La détermination du revenu brut d’un travailleur victime d’une lésion professionnelle » dans Développement récents en droit de la santé et de la sécurité au travail (1998), Service de la formation permanente du Barreau du Québec, Cowansville, Les Éditions Yvon Blais, p. 18

GENEST, C. « Les indemnités » Centre de formation des représentants patronaux, Montréal, 1999, 185 pages


  1. Voir à titre d'exemple: Patrice LAFLAMME, « Élection partielle à Huntingdon - Tonya Welburn décroche la victoire », La Source, 6juin 2007, page 15
  2. Dominique FROMENT, « CSST :les entrepreneurs en construction dorment au gas », Les Affaires, Vol. LXX, no 33, Montréal, semaine du 15 août 1998, p.7.
  3. « Finaliste des Prix Arista-Sun Life 1998 », Les Affaires, Vol. LXX, no 33, Montréal, semaine du 16 mai 1998, p.24
  4. www.premier-ministre.gouv.qc.ca/actualites/communiques/2011/mai/2011-05-11.asp
  5. « Le maire Gendron face à des accusations criminelles », Le Journal de Montréal, Montréal, mercredi 17 février 2010, p.2
  6. Marc PIGEON, « Le maire Gendron face à des accusations criminelles », Le Journal de Montréal, Montréal, mercredi 17 février 2010, p.2.
  7. Voir à cet effet le décret numéro 495-2011 du 11 mai 2011
  8. Voir à titre d’exemple le dossier 760-17-002302-100 retracé au Palais de justice de Valleyfield.
  9. Voir à titre d’exemple la comparution de Me Genest à titre personnel le 23 janvier 1991 à la Commission sur l’avenir politique et constitutionnel du Québec, en encore, la comparution de Vision Montérégie lors de la Commission sur l’avenir du Québec en date du 11 février 1995