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BARBARA GLOWCZEWSKI (apports à l'article existant)

1. Bibliographie Barabara Glowczewski est née le 3 février 1956 en Pologne. Elle soutient son doctorat en ethnologie de l’université Paris VII (Laboratoire d’anthropologie sociale) et son doctorat d’Etat ès lettres et sciences humaines à l’université Panthéon-Sorbonne (Laboratoire d’ethnologie du Musée de l’Homme). Puis elle passe sa thèse de doctorat d'État en ethnologie à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en 1988, sous la direction de Maurice Godelier. Elle entre au CNRS en 1991, en tant que chargée de recherche 1ère classe au laboratoire d’anthropologie sociale. En 2002, elle en devient directrice de recherche 2e classe, puis 1ère classe en 2011. Pour ses travaux, elle a séjourné de nombreuses années dans diverses communautés aborigènes (chez les Warlpiri du désert central, ou dans le Queensland). Réalisation de films avec son mari Wayne Barker Jowandi, cinéaste et compositeur aborigène. Au sein du CNRS elle est responsable de l'équipe Anthropologie de la perception Elle est également chercheur au Collège de France. Un autre axe de ses travaux se porte sur les réseaux sociaux. Elle dirige un programme international de collaboration avec l'Université de Melbourne et l'Université James Cook "Indigenous strategies of communication", qui s’intéresse à l’usage des NTIC. Elle anime aussi un séminaire à l'EHESS "Anthropologie des réseaux : colères globales et créations locales" qui s'appuie sur des documents audiovisuels, qui interroge les modes d’attachement à la terre. Dans ce cadre, elle est membre de divers comités, dont Archives Audiovisuelles de la Recherche, Anthrovision, Australian Aboriginal Studies, Deleuze Studies, Multitudes, Sorosoro.


2.3 Recherches

Elle compare les formes d'affirmation des Aborigènes d'Australie avec celles d’autres groupes subalternisés. Ses recherches se sont portées particulièrement auprès des Warlpiri de Lajamanu et des Djugun, Yawuru et de leurs voisins de la région de Broome sur la côte nord-ouest. Elle étudie aussi depuis 2013 les cultes dans leur incorporation d’éléments africains (orixas, esprits brésiliens) ainsi que les transformations totémiques des rituels australiens. Dans ses études, Barbara Glowczewski cherche à mettre en valeur la singularité créative des populations, cela par une approche ethnographique qui prend en compte le subjectif des acteurs et de l’anthropologue-même. Elle observe les modes d’attachement à la terre, dans des contextes actuels de plus en plus incertains. Barbara Glowczewski s’engage au côté des peuples autochtones dans leurs luttes environnementales et sociales.

Sources: https://www.babelio.com/auteur/Barbara-Glowczewski/147964 https://www.canal-u.tv/video/fmsh/singularite_et_technologie_cartes_cognitives_aborigenes.28987 http://las.ehess.fr/index.php?1716