Utilisateur:Thierry-val/Brouillon

Lucas Weinachter

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est un artiste plasticien contemporain Français, né à Mont Saint Martin (54) en Lorraine. Ancien élève de l'Académie des beaux-arts de Paris et formé à l’atelier de peinture de Vladimir Velickovic, vit et travaille à Paris.

C’est un artiste Français qui possède une vision artistique riche et diversifiée capable de capturer la beauté de la nature dans ses végétaux et ses paysages, la symbolique de la vanité, de représenter avec précision et créativité la grandeur de l’architecture, mais aussi l’essence et l’individualité des personnes dans ses portraits et d’explorer la complexité de l’anatomie humaine. Il exprime sa créativité dans tous ces domaines de façon saisissantes et émouvantes. Doté d’une grande sensibilité artistique, il sait l’exploiter pour créer des œuvres fascinantes et inspirantes mais c’est sa capacité à s’exprimer brillamment dans ces différents domaines qui témoigne de sa maitrise des techniques artistiques et peut être considéré comme un véritable virtuose de l’art.

Travail

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Si la peinture et le dessin sont ses premiers amours, c’est une rencontre avec l’artiste Louis Pons au début des années 80 qui déclenche chez lui le désir de développer un travail en volume, des assemblages qu’il enferme dans des boites, puis sous des globes de verre dans l’esprit des reliquaires et des cabinets de curiosités...


Il reprendra un travail pictural à la fin des années 90, qu’il ne commencera à exposer qu’à partir de 2004 avec un thème sur les végétaux.

Un travail où les végétaux se découvrent, comme couchés entre les pages d'un herbier. Ou l'on retrouve la minutie d'un entomologiste qui épinglerait des feuilles à l'instar de papillons, l'entêtement d'un botaniste qui répertorie, en quête de la plante mythique qui ne fleurit que dans l'imaginaire. Lucas Weinachter nous fait partager sa vision d'un univers végétal, poétique et étrange.


Celui du visage qui présentera à partir de 2011 avec des Faciès énigmatique qui ne trahit rien de ce qui le préoccupe, impavide, à demi voilé par le travail subtil de la matière, par les glacis et les transparences, les ombres et une lumière tout en retenue. Des individus anonymes inspirés par des documents qui datent du début de la photographie et qui servent de point de départ. Tout son art est d’aller chercher l’humanité dans ces absences et de nous la révéler.


La destinée de l’homme le questionne, marqué par la tragédie de 14-18, c’est ainsi qu’en 2013, il peint les visages de l’horreur, avide de montrer pour dénoncer. Il met en scène une sorte d’allégorie du désespoir et de la solitude. Reflets d’un monde contemporain, échos des souffrances du passé…


En 2014, Il joue avec l’altération, la perte d’identité dans le regard de l’autre à travers l’effacement de certaines parties du visage… les masquent qui cachent mais accentuent encore la blessure, le doute et la peur. Mais aussi la volonté de s’interroger sur la fragilité et l’éphémère.


Il met aussi en scène des personnages mi-humains mi-animaux. Travaillant sur du papier de chine (Whenzou) très fin, avec une trame légèrement visible qui boit les couleurs, mais qui garde une texture et une vie. Il dessine des personnages solitaires, tantôt résignés, tantôt hurlant en silence vers un ciel qui ne semble pas les entendre. Des personnages curieux, aux prises avec une souffrance qui les dépasse, qui les enferme dans un espace vide de sens, dont il ne leur est pas possible de s’échapper. Des personnages perdus au milieu de nulle part, dans un univers aux accents Kafkaïens, coloré par un contraste. Un univers qui résonne des mille et un tourments de la condition humaine.


Déjà amorcé en 2013 avec les portraits « de la grande guerre », c’est de 2015 à 2017 que Lucas Weinachter nous fait plonger dans un univers ou le trait de crayon est toujours complété ou prolongé par des fils de coton à broder. Ces fils en pointillés ou suspendus sont utilisés pour marquer les stigmates d’une vie qui se fait et se défait, les cassures à recoller, les imperfections à raccommoder, les anomalies à masquer, soulignant le propos, accentuant le mouvement… Des fils qui nous conduisent naturellement à l’abandon, l’introspection mais nous ouvrent aussi par leur mouvement à l’univers des rêveries possible & nous emmènent dans un imaginaire personnel qui donne plusieurs possibilités d’interprétation.

L’ensemble de ses œuvres brodées, sont présentées dans des thèmes qui passent des portraits, aux stigmates de l’enfance, aux réparations des corps, à l’homme-animal & à l’anatomie. Ce sont sa technique et son dessin qui l’autorisent à aborder tous ces nombreux thèmes. Il travaille sur des supports qui placent son geste au cœur d’une même fragilité : papier de soie, papier de chine… Malmenés, brulés, chiffonnés, percés ou recousus grossièrement, des fils qui accompagnent son trait, entrant en résonance avec son propos. Dans la délicatesse comme la sauvagerie.


En 2018, nous découvrons des maisons qui tombent dans une chute qu’on imagine sans fin, les usines sont renversées comme des jouets que, dans son caprice, la main d’un enfant aux yeux bandés manipule et culbute. Des bâtiments isolés dont les cheminées disproportionnées se dressent vers le ciel comme un doigt et dont la fonction improbable a été depuis longtemps oubliée par les hommes qui les ont abandonnés. D’ailleurs vu de plus près, ces bâtiments massifs, aux fenêtres étroites comme des meurtrières, ressemblent à des prisons que l’on a fuies. Fuies vers ou, pour échapper à quelle catastrophe ou aller vers quelle promesse, on ne sait pas… Ces usines en déshérence, ces maisons qui tombent, ce sont bien sûr, celles de la lorraine ou Lucas a grandi, mais ce sont aussi les signes des profondes transformations qui affectent nos vies.

Un thème sur la vanité couché sur des ouvrages anciens parsemés de pigment or enfermés dans des boîtes. La vanité est abordée par différents aspects qui touchent aussi bien à la vie terrestre contemplative qu’aux plaisirs des sens, à la richesse et au pouvoir.

En 2019, Lucas Weinachter nous fait découvrir le thème de « l’arcane sans nom ». Des corps qui tombent dans une chute sans fin et sans résistance, ils sont en lutte entre le bien et le mal, animés de vifs conflits intérieurs. Ce sont là, les signes de grandes transformations, de renouveau salutaire, d'un nouveau départ, qui tous affectent nos vies. C'est la décision volontaire d'une reconstruction nécessaire. C'est littéralement une page qui se tourne et le début d'un nouveau cycle de vie. Ce renouveau s'annonce avec force, couché à la mine de plomb sur des ouvrages anciens.


Fin 2019, nous commençons par admirer des paysages calmes, enchantés et intemporels, représentant des sentiers, des chemins, des arbres, des usines ou lieux graves chargés de mystères. L’encre de chine, la mine de plomb et le fusain viennent laisser leurs empreintes. C’est la fragilité réelle de notre monde. Si rien n’est parfait, ces paysages nous ouvrent un univers des rêveries possibles.


A partir de 2021, Ce sont des paysages de rêve… L’envie de retourner là ou l’histoire de rêve fantasmé s’est arrêtée et d’y rester. La légèreté du trait nous donne cette impérieuse envie d’être au pied de ces arbres perdus dans des champs ou dans ces petites maisons isolées & mystérieuses. Ce choix du noir & blanc à la mine de plomb offre à ces nouvelles œuvres une aura intemporelle, comme pour la photographie, de celle que l’on retrouve longtemps après les avoir rangées dans des boîtes et qui font remonter de lointains souvenirs. Ces paysages sont la mémoire, la re-interrogation de nos souvenirs.

Sur la ligne, vous découvrirez une mitoyenneté entre le ciel et la terre. Des ciels tumultueux en opposition avec la douceur de la vie végétale ou les deux s'affrontent car c'est bien là où naissent les qualités premières de tout paysage.


Collections publiques

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  • Musée Barrois, Bar-Le-Duc (France)
  • Fondation Meeus, Bruxelles (Belgique)
  • Fond Régional d'Art Contemporain (FRAC) ville de Corbeil-Essonnes (France)

Edition

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Sérigraphie sur Velin d’Arches (25 ex. numérotés & signés) - "L'éternel" - dessin à la mine de plomb - H65 x 50cm - Editions Del Arco (2006)


Expositions

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Expositions personnelles :

  • 2018 : "Serious games", Galerie Tokonoma, Paris (France)
  • 2017 : "corps brodés[1]", ddesin17, espace richelieu, Paris (France)
  • 2016 : "Visages", 6 Mandel, Paris (France)
  • 2015 : "Réparations", Galerie Linz, Paris (France)
  • 2011 : "Traits pour traits", Galerie Jean-Marie Felli, Paris (France)
  • 2009 : "La ponctuation du paysage", Galerie Jean-Marie Felli, Paris (France)
  • 2007 : "Végétaux II", 6 Mandel, Paris (France)
  • 2004 : "Végétaux I", Espace Beaurepaire, Paris (France)
  • 2004 : "Cabinet de Curiosités", Halle St Pierre, Paris (France)
  • 1998 : "Le Monde Animal III", Galerie Vanuxem, Paris (France)
  • 1996 : "Le Monde Animal II", Galerie Vanuxem, Paris (France)
  • 1995 : "Le Monde Animal I", Galerie Vanuxem, Paris (France)


Expositions collectives :

  • 2021 : "L’arcane sans nom", Galerie Tokonoma, Paris (France)
  • 2018 : "Vanités", 6 Mandel, Paris (France)
  • 2018 : "carnets de voyage", La Place, Paris (France)
  • 2018 : "Serious games", Tokonoma, Paris (France)
  • 2018 : "A corps retrouvés", 6 Mandel, Paris (France)
  • 2016-17 : "La vie de château", Galerie Detais, Sabine Bayasli, Paris (France)
  • 2016 : "Sur un filament", 6 Mandel, Paris (France)
  • 2016 : "Cousu main", Galerie Linz, Paris (France)
  • 2014 : "Cabinet Da End 4", Galerie Da End, Paris (France)
  • 2014 : "Nature-nature", Galerie Linz, Paris (France)
  • 2014 : "Le bleu pour l’horizon", Galerie Elisabeth Couturier, Lyon (France)
  • 2012 : "Archéologie de l’intime", Galerie Jean-Marie Felli, Paris (France)
  • 2012 : "Terre du végétal", Galerie Jean-Marie Felli, Beaufort en Anjou (France)
  • 2011 : "Triptyques", Galerie Jean-Marie Felli, Paris (France)
  • 2011 : "Mises en boîtes", Arteum, Châteauneuf le Rouge (France)
  • 2010 : "Variations autour d’une boîte", Musée des Beaux-arts, Châlons en Champagne (France)
  • 2010 : "A l’intérieur", Maison des Jeunes et de la Culture, Dieppe (France)
  • 2008 : "Nature morte", Galerie Jean-Marie Felli, Paris (France)
  • 2006 : "Rencontres d’automne", Commanderie Saint-Jean, Corbeil-Essonnes (France)
  • 2005 : "Artificilia II", Musée Barrois, Bar Le Duc (France)
  • 2003 : "Cabinet de curiosités", Centre culturel Aragon, Oyonnax (France)
  • 2003 : "Cabinet de curiosités", Galerie Béatrice Soulié, Paris (France)
  • 2003 : "Cabinet de curiosités", Festival du film fantastique, Gérardmer (France)
  • 2002 : "Cabinet de curiosités", Galerie Béatrice Soulié, Paris (France)
  • 2001 : "Qu’y-a-t-il dans une boîte ?", Centre d’art contemporain Manoir du Boulanc, Verderonne (France)
  • 1998 : "Le rêve est dans la boîte", Musée de Brive (France)
  • 1997 : "Le rêve est dans la boîte", Médiathèque Les Mureaux (France)
  • 1996 : "Le rêve est dans la boîte", Médiathèque François Mitterand, Argentan (France)
  • 1995 : "Cabinet de Curiosités", Galerie Henri Bussière, Paris (France)


  • 2019 : DDessin19 "L’arcane sans nom", Atelier Richelieu, Paris (France) / Ssitor
  • 2017 : DDessin17 "Corps brodés", Atelier Richelieu, Paris, (France) / Ssitor
  • 2016 : Art New-York (USA) / Galerie Linz
  • 2015 : Art Elysées, Paris (France) / Galerie Linz
  • 2015 : Art New-York (USA) / Galerie Linz
  • 2014 : Art Elysées, Paris (France) / Galerie Linz
  • 2014 :DDessin14 "Gueules cassées[2][3]", Paris (France) / Galerie Elisabeth Couturier
  • 2014 : St’ Art, Strasbourg (France) / Galerie Elisabeth Couturier
  • 2013 : Biennale d’Art Contemporain, Lyon (France) / Galerie Elisabeth Couturier
  • 2013 : St’ Art, Strasbourg (France) / Galerie Elisabeth Couturier
  • 2013 : Art on Paper, Bruxelles (Belgique) / Galerie Elisabeth Couturier
  • 1997 : Foire d’art contemporain de Strasbourg (France) / Galerie Vanuxem

Notes et Références

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