Utilisateur:VateGV/Brouillon/Berliet AND
Exploitant(s) | BdR |
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Désignation | EBCF 1 puisE 1 |
Type | autorail |
Motorisation | 1 moteur à essence |
Composition | 1 élément |
Construction | 1924 |
Constructeur(s) | Berliet |
Mise en service | 1924 |
Effectif | 1 |
Disposition des essieux | xx |
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Écartement | standard (1 435 mm) |
Carburant | essence |
Puissance |
xxx ch à 1 600 tr/min |
Tare | xx t |
Masse en service | xx t |
Empattement | 3,6 m |
Places 2e cl. | xx pl. |
Places 3e cl. | xx pl. |
Climatisation | non |
Le Berliet AND est un autorail léger construit par Berliet et livré à la régie départementale des chemins de fer et tramways électriques des Bouches-du-Rhône (BdR) en 1924. Il s'agit du premier autorail livré par la maison Berliet aux BdR avant le type RCMC construit en 1929.
Commande
modifierLa régie exploite depuis 1924 un autorail Berliet AND[BdR 1]. Sa fiabilité lors de sa mise en service ne donne pas entière satisfaction[1] mais il est par la suite employé en service dominical entre Arles et Meyrargues après des réparations menées sur sa motorisation[2].
Le Berliet RCMC est immatriculé EBCF 1 par la régie à sa réception en 1924[note 1] puis E 1 à la fermeture du service voyageur sur les lignes des BdR[AdF 1].
Description et caractéristiques
modifierLe type AND n'a qu'un seul poste de conduite et n'est donc pas réversible[BdR 2]. Son empattement est de 3 600 mm ce qui permet en fin de parcours un retournement de l'autorail sur une petite plaque tournante afin d'assurer la desserte en sens inverse[BdR 1].
La vitesse maximale d'exploitation est de xx km/h[BdR 2].
Au cours de sa carrière, l'autorail AND a connu trois livrées différentes. La livrée d'origine est probablement verte et reprend le monogramme des BdR sur les flancs de la caisse. L'autorail est plus tard repeint avec une livrée bicolore avec bas de caisse bleu et haut de caisse gris clair[AdF 2],[3]. À la fin de l'exploitation voyageur, le Berliet RCMC adopte la livrée jaune avec liserés rouge des locotracteurs Fauvet Girel tout juste réceptionnés par la régie[AdF 1]. C'est sous cette livrée qu'il est actuellement préservé avec quelques petites variations par rapport à la livrée en exploitation[4].
Services effectués
modifierÀ sa livraison en 1929, l'autorail EBCF 2 est affecté en roulement avec l'autorail EBCF 1 à une desserte quotidienne entre Arles et Meyrargues via Eyguières avec une offre renforcée les jours de marché[BdR 3]. Une petite remorque à deux essieux montée sur un ancien châssis de fourgon est construite pour être attelée à l'autorail[BdR 2].
Les deux autorails sont entretenus aux ateliers BdR d'Arles et de Salon-de-Provence où une remise leur est dédiée[BdR 3],[BdR 4],[5].
Le service voyageur ferme en 1933 sur la ligne d'Arles à Salon[BdR 3]. Les deux autorails sont alors réaffectés aux navettes voyageurs entre Tarascon et Saint-Rémy-de-Provence[6]. Ils sont parfois attelés à une voiture Armistice d'origine allemande[BdR 3]. En novembre 1955, le trafic voyageurs et également supprimé sur la ligne. Les deux autorails assurent alors la traction des trains de fret en étant utilisés comme locotracteur pour tirer quelques wagons[7]. Le trafic est notamment composé de trains de primeurs, mais les autorails prennent également en charge des petits colis voire quelques voyageurs[AdF 2].
Étant de moins en moins utilisées au milieu des années 1960, les deux autorails sont mis en réserve fin 1965 et sont finalement radiés en 1968[BdR 3]. Ils sont remplacés dans leurs tâches par les nouveaux locotracteurs Fauvet Girel reçus par la régie[BdR 3].
Notes et références
modifierNotes
modifier- L'immatriculation signifie automotrice (E) avec compartiments de 2e classe (B) et de 3e classe (C) et équipé du frein à vis (F).
Références
modifier- Conseil général du département des Bouches-du-Rhône, Procès-Verbaux des délibérations, Marseille, (lire en ligne).
- Conseil général du département des Bouches-du-Rhône, Procès-Verbaux des délibérations, Marseille, (lire en ligne).
- Ludovic Claudel, Atlas historique des chemins de fer français, t. 1, Les Éditions La Vie du rail, (ISBN 978-2-370620-88-0, lire en ligne), p. 301.
- « Régie BdR Autorail E2 – Lyon », sur patrimoine-ferroviaire.fr, (consulté le ).
- Conseil général du département des Bouches-du-Rhône, Procès-Verbaux des délibérations, Marseille, (lire en ligne).
- Conseil général du département des Bouches-du-Rhône, Procès-Verbaux des délibérations, Marseille, (lire en ligne).
- « Aux BdR, des 030 TU roulent avec un tender », Ferrovissime, no 65, .
- Yves Broncard, Yves Machefert-Tassin et Alain Rambaud, Autorails de France, t. II
- Broncard 1994, p. 65.
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- Jean Noël, Le réseau du BDR, de la Cie Michel à la RDT 13
- Noël 2022, p. 146.
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Bibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Yves Broncard, Yves Machefert-Tassin et Alain Rambaud, Autorails de France, t. II, Paris, Les Éditions La Vie du rail, , 392 p. (ISBN 978-2-902808-50-2)
- Jean Noël, Le réseau du BDR, de la Cie Michel à la RDT 13, Marseille, Club cartophile marseillais, , 250 p. (ISBN 978-2-9538247-3-5)