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Charles Imbert est un écrivain-conférencier , né en 1957 à Paris, diplômé de l'ENSAD (Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs). Il est spécialisé dans l'ésotérisme et l'étude des phénomènes et traditions occultes, spirituelles et religieuses.

Biographie modifier

Après des études de graphisme, un diplôme de Metteur en Scène et un passage en Philosophie à l'Université Paris 1, il fonde le magazine d'expression graphique Titre et devient scénariste du dessinateur Philippe Gauckler à Métal Hurlant. Après deux albums parus, il se tourne vers la publicité devient directeur artistique freelance et traducteur, lettreur de Bandes dessinées pour les Editions Michel Lafon. Il ne reviendra au scénario que pour des projets et pilotes, et pour une des cinquante-deux « Nouvelles Aventures de Lucky Luke », produites par Xilam, où il collabore avec Jean-François Henry.

Dans les années 90, il s'intéresse aux EMI (Expériences de Mort Imminentes) et sur le conseil de Daniel Maurer, se rapproche de l'Association IANDS FRANCE (International Association for Near Death Studies), branche de la structure de recherche fondée par Bruce Greyson, Kenneth Ring et Michael Sabom, mais indépendante et de Droit Français. Il devient le Secrétaire de Rédaction de la publication Les Cahiers de IANDS FRANCE. De nos jours, il est toujours membre du bureau de IANDS-France, dont les dirigeants maintiennent un site internet, une veille déontologique et un programme d'activité minimum. A ce titre, il est responsable des Groupes de Contact et d'Echanges de IANDS sur Paris.

En 2003, il rédige un ouvrage sur le Tarot de Marseille, partant du constat exposé par Robert Mazlo (Les Tablettes d'Hermès, Editions Ramuel) sur l'utilisation des formes des visuels du Tarot par les Grands Peintres occidentaux. Ses recherches s'axent sur les origines de ces formes, et y décèlent, pour environ la moitié des arcanes majeurs (qui sont devenus les atouts dans les jeux modernes), une recopie à l'identique de visuels présents dans la religion mithraïque, un culte à mystère répandu dans l'Empire Romain de l'antiquité tardive, interdit ensuite par le christianisme et condamné à l'extinction, ou à des formes de survivance paradoxales… Le livre est publié en 2006.

Ayant remarqué que les arcanes majeures 1, 11 et 22 du Tarot de Marseille présentent de fortes similitudes avec des signes pratiqués en Franc-Maçonnerie, il étudie les rapports entre le Culte de Mithra et la Société initiatique des Franc-maçons, sur le thème des provenances, toujours évoqué au registre des « Origines légendaires ». L'enquête se révèle néanmoins fructueuse, ramenant plus de vingt coïncidences fortes entre le culte de Mithra et les landmarks (points de définition incontournables) maçonniques. Le mithraïsme aurait-il pu survivre dans une des multiples sociétés secrètes et confréries d'initiés (bâtisseurs ou autres) de la période médiévale ? Le livre est publié en 2009.

Approfondissant ses recherches sur la problématique d'une survivance pendant plus de 1000 ans d'un culte païen interdit, sous la forme d'une Société secrète, initiatique et hiérarchique, il étudie les conceptions initiatiques et mystiques de l'antiquité, qui l'amènent aux systèmes ésotériques complexes basés sur le nombre sept et sur le nombre douze. Il en découle deux axes de recherche.. Le premier, cernant la survivance de l'initiation en sept degré du culte de Mithra à Rome, augmente le nombre similitudes fortes entre la Franc-maçonnerie et Mithra à plus de cinquante coïncidences, et expose la similitude des sept premiers degrés du REAA avec le culte mithriaque. Les racines mésopotamiennes de celui-ci sont exposées, basées sur les sept niveaux du corps humain, mais aussi en rapport avec les ziggourats ou le système (perverti par des déviations) des sept pêchés capitaux, sensualités déviantes accordées aux caractères des sept planètes traditionnelles. Le livre est publié en 2014.

Le second volet des recherches ne concerne plus la maçonnerie, mais les "contes d'éveil" que sont l'épopée de Gilgamesh en douze tablettes, les douze voyages d'Ulysse, les douze travaux d'Héracles, les douze Lais de Marie de France, sans oublier de mentionner le début actuel des recherches sur les structures symboliques de la Table Ronde (oppositions astrologiques) de la Légende Arthurienne

Bibliographie modifier

• "Suicide Commando", Humanoïdes Associés, 1983 (Scénario : Charles Imbert - Dessin : Philippe Gauckler)

• "Duel", Humanoïdes Associés, 1984 (Scénario : Charles Imbert - Dessin : Philippe Gauckler)

• "Les sources du Tarot dans l'Art Royal, Occidental et Sacré", Dervy, 2006

• “Les sources souterraines de la Franc-Maçonnerie", Trédaniel-Véga, 2009

• “Les sept degrés de l'initiation", La Pierre Philosophale, 2014

Articles modifier

Outre deux articles pour les Cahiers de IANDS France, il est l'auteur, dans le Bulletin Métapsychique n°13 de l'IMI (décembre 2012), d'un article sur l'élusivité où il caractérise celle-ci comme champ de déception, d'une étendue para-chronistique et concernant l'ensemble des domaines du paranormal. L'Elusivité est un mot (néologisme traduisant l'anglais Elusiveness, utilisé par Bertrand Meheust dans ses travaux) caractérisant "l'impossibilité d'apporter la preuve" de certains phénomènes paranormaux, et, si preuves il y a, de l'impossibilité de les faire recevoir purement, médiatiquement, largement, socialement.

Filmographie modifier

• La survivance des Cultes à Mystères, interview par Florence Quentin sur la Chaîne BAGLIS TV, qui aborde l'ensemble des cultes à Mystères (approfondissement de la religion officielle) à Rome et dans l'antiquité tardive.

• L'ère du dévoilement, interview par Florence Quentin sur la Chaîne BAGLIS TV (à noter que ce dernier entretien ne situe pas son propos, qui prend place dans le phénomène actuel d'individuation jungienne et le panorama d'une désaffection générale des cultes au profit du retour de noyaux fondamentalistes forts).

Radio modifier

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