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Traduction de la page Wikipedia Телешов, Николаї Дмитриевич

Telechov, Nicolas Dmitrievitch

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Nicolas Dmitrievitch Téléchov

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(en russe

Никола́й Дми́триевич Телешо́в)

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[1](29 octobre [10 novembre] selon le calendrier grégorien 1867- 14 mars 1957, né et mort à Moscou, est un écrivain, poète, russe et soviétique, fondateur du cercle d'écrivains moscovites Sreda (Mercredi) (1899-1916), citoyen d'honneur héréditaire. Artiste émérite de la RSFSR (1938).

cadre

Pseudonymes : Belodrov, N. ; Platonych, N. ;

                          Telechev K. ; Touchine, N. 

Date de naissance : 29 octobre (10 novembre) 1917

Lieu de naissance : Moscou, empire russe

Date de mort : 14 mars 1957 (89 ans)

Lieu de mort : Moscou, U. R. S. S.

Nationalité : Russe

                                          Soviétique
                                        

Genre d'activité : Poète et écrivain

Années de création : 1884—1957

Courant : Réalisme

Genre : Prose, poésie

Langue d'écriture : Russe

Début : Poème L'Abandonnée (1884)

Récompense : (Voir page en russe)

Enfance

Nicolas Téléchov est né dans une famille de marchands moscovites ; ses ancêtres étaient des paysans serfs du gouvernement de Vladimir, qui avaient acheté leur affranchissement. Nicolas s'intéressa très tôt à la lecture et à la littérature. Agé de 12 ans en 1880, il assista à la grandiose commémoration en l'honneur de Pouchkine à Moscou, à l'inauguration du monument au poète, aux discours de F.M. Dostoïevski, I. S. Tourgueniev, et autres. Un peu avant, à 10 ans, à l'imprimerie de I.D. Sytine, Nicolas s'était familiarisé avec le processus de naissance du livre. Avec le temps, il lui vint l'envie de se consacrer lui-même à la littérature. Ses relations professionnelles et son amitié avec Sytine allaient accompagner Nicolas toute sa vie. Plus tard, il reçut une assez bonne instruction à l'Académie Pratique de Commerce de Moscou, dont il sortit en 1884.

Entrée dans la littérature
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 _       Cette année-là, il publie son premier poème L'Abandonnée dans la revue Radouga (L'Arc- en-ciel). En 1886, Téléchov prend part activement à la préparation du recueil de jeunes poètes Iskrenee slovo (La Parole sincère) . Ses premiers poèmes portaient la marque de l'influence de S. I. Nadson, A. A. Fet, I. S. Nikitine, A. N. Plechtchev. Le recueil n'attira pas l'attention sur lui-même, mais fut une première expérience d'entrée dans un cercle littéraire. Un intérêt profond pour la littérature et la société créatrice aideront par la suite Téléchov à créer une association littéraire Sreda (Mercredi), et en attendant, il se fait publier dans d'obscures revues : Semia (La Famille), Rossia (La Russie), et dans le Grajdanie (Citoyens) du prince Mechtcherski, dans Detskoïe Tchtenie (La Littérature pour enfants) de D.I.Tichomirov. Le thème principal de ses premiers récits est la vie quotidienne des marchands et de la petite bourgeoise (Le Coq, Un Drame bourgeois, Le Duel, La Fête). Les premiers récits composèrent le premier recueil Dans les troikas (1885). Les contemporains trouvèrent une certaine imitation de A. P. Tchékhov dans la problématique des premières oeuvres de Téléchov.  La rencontre entre Téléchov et Tchékhov eut lieu en 1888. Un essai publié en 1893 dans la revue conservatrice Russkoe Obozrenie donna son nom au recueil. L'essai fut dédié à la foire d'Irbit et écrit sous l'influence de son parent M. A. Kornilov.

Les oeuvres de V.G. Korolenko et de D. N. Mamine-Sibiriak éveillèrent en Téléchov son intérêt pour les confins de la Russie. Sur les conseils de Tchékhov, en 1894, Téléchov entreprend un long voyage personnel en Sibérie. Il en résultera une série de récits consacrés à la vie quotidenne des colons (les cycles Au-delà de l'Oural (1897), A travers la Sibérie, et Les Colons, des récits Le Besoin, En route, Les Véhicules, A la maison, et autres. Ses récits se distinguent par la grisaille des sujets, dénués de rebondissements dans la narration, l'impartialité extérieure "tchékhovienne" du genre de la lettre. Cependant, dans ses récits-légendes, l'écrivain ne ménage ni l'imaginaire, ni la parabole ni la symbolique des images.

A la frontière des siècles
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La période de 1898 à 1903 de la biographie de l'écrivain fut compliquée : il avait du mal à écrire, ne souhaitait pas publier de "futilités", selon ses propres mots. La fin des années 90 voit la cessation de la coopération de Téléchov avec la presse conservatrice. Il fait paraître ses nouvelles oeuvres dans les revues libérales Le Monde de Dieu, Rousskaïa Mysl' (La Pensée russe), Journal dlia vsiekh (La Revue pour tous), dans beaucoup de recueils et d'almanachs. Outre A. P. Tchékhov, V. A. Guiliardovski, I. A. Bélooussov, les frères Y. A. Bounine et I. A. Bounine, ainsi que N. N. Zlatovratski, K. M. Stanioukovitch, D. N. Mamine-Sibiriak, rédacteurs et collaborateurs de revues moscovites, se joignent au cercle des amis de l'écrivain. En 1899 Téléchov fait la connaissance de Maxime Gorki à Nijni-Novgorod. Gorki s'intéressa au petit cercle d'écrivains de Téléchov et y recommanda L. N. Andréev, S. G. Skitalets. E. N. Tchirikov, V. V. Veressaiev, A. I. Kouprine, A. S. Serafimovitch et d'autres hommes de lettres s'y joignirent. Du fait que les réunions des écrivains se déroulaient dans l'appartement de Téléchov le mardi, il faut décidé d'appeler leur nouvelle union littéraire Les Mercredis. Les Mercerdis durèrent de 1899 à 1916. Gorki y lut pour la première fois sa pièce Les Bas-fonds. C'est Elena Adreïevna Karzinkina (1869-1943), de la célèbre dynastie de marchands, qui devint sa femme. Grâce à elle, les peintres A. Y. Golovine, K. . Pervoukhine, A. M. Vastetsov, I. I. Levitan fréquentent les "Sredy". Elena Andreïevna avait étudié à l'école de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou, elle avait été l'élève de V. D. Polenov, avait un large cercle de relations parmi les peintres. Par la suite, elle devint illustratrice des oeuvres de son mari. L'écrivain lui dédia ses Zapiski pissatelia (Notes d'un écrivain).F. I. Chaliapine et S.V. Rachmaninov étaient des hôtes assidus.

Entre deux révolutions
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Vers 1905, Téléchov subit une évolution à gauche caractéristique de sa génération. Dans ses oeuvres, des notes de protestation sociale apparaissent : Kramola (La Sédition), Petlia (Le Noeud), Mejdu dvuh beregov (Entre deux rives), Tchornoï notchiou (Par une nuit noire). Il créa pour la première fois en Russie, dans la banlieue de Moscou, un lycée rural pour ouvriers, employés de chemins de fer et paysans. Pendant dix ans, les enfants des plus pauvres paysans et des ouvriers y étudièrent gratuitement (ou avec un tarif réduit), selon le principe de l'enseignement collectif. Le couple Téléchov paya pour l'entretien du lycée. En dehors de cela, Téléchov fut un des principaux organisateurs de la vie littéraire, théâtrale et artistique de Moscou. Il faut longtemps à la tête de la caisse d'assistance mutuelle des hommes de lettres et des savants, promut l'édition de divers recueils : (Droukar', L'Année 1914, En aide au soldats russes prisionniers) et des mises en scènes de spectacles d'amateurs.

Téléchov accueillit avec enthousiasme la première révolution russe de 1905, et la vague de l'élan révolutionnaire passée, son oeuvre ne subit guère de changements, confirmant sa foi en l'homme Verny Drug (L'ami fidèle), Kostsy (Les Faucheurs), Inaïa Doucha (Une autre âme). Le rejet de la guerre impérialiste se reflète dans les récits Vo t'mie (Dans les ténèbres), Mina (La Mine), un recueil de la guerre de 1914, Dni za dniami (Jour après jour), un recueil En aide au soldats russes prisionniers (1916). Les époux Téléchov assurèrent à leurs frais le fonctionnement d'un hôpital à Malakhovka (1915), et construisirent une clinique de village (1916).

'Après octobre 1917
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Après la Révolution d'Octobre, Téléchov prit part aux travaux du Commissariat du peuple là l'Instruction. Il participa à l'organisation du musée M.KH. T. dont il fut le directeur à partir de 1923. Pendant ces années, il s'adonne à la littérature de jeunesse, conçoit le cycle Légendes et contes : Kroupenitckha (1919), Zorenka (Aurore) en 1921. Il commence ses mémoires Zapiski pissatelia (Notes d'un écrivain), (entre 1925 et 1943) sur les événements de la vie littéraire à Moscou aux XIXè et XXè siècles. Des réunions de membres de la commission urbaine "Istoria moskovskikh oulits" (Histoire des rues de Moscou) de la Société de protection des monuments de l'histoire et de la culture de Moscou ont lieu chez lui. Le livre Natchalo Kontsa (Le Début de la fin), en 1933, représente les nouvelles et récits des événements de la révolution entre 1905 et 1907. Téléchov est mort le 14 mars 1957. Il est enterré au cimetière de Novodievitchi.

Bibliograhpie
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En troïka. Essais et récits, édit. Sytine, M. 1895 ; • Au delà de l'Oural (du voyage en Sibérie occidentale). Récits, M. , 1897 ; • Un petit roman (Enfants), édit. Klioukine et Efimov, M., 1898 ; • Nouvelles et récits, édit. Sytine, M. , 1899 ; • Récits, édit. Znanie, 1903—1908 ; • Entre deux rives, édit. Osvobojdenie, 1909 ; • Récits et contes pour de jeunes lecteurs, édit. Prosvechtchenie, 1911 ; • Récits, édit. Kn-va pissateleï v Moskve, M., 1913—1917 L'ami fidèle et autres récits, 1915 ; • Le Sapin de Mitritch, 1919 ; • Récits, édit. Grjebine, Berlin, 1922 . • Tout passe, M., 1927 ; • Une autobiographie : Les Ecrivains, sous la direction de V. Lidine, 1928 ; • Les Colons. Récits, édit. Fédératsia, M., 1929, • Souvenirs littéraires, édit. Moskovskoïe tovarichtchestva pissateleï, M., 1931 . • Récits choisis, Goslitisdat, M. 1935 ; • Morceaux choisis. — M., 1945 ; • Notes d'un écrivain. — M., 1948 ; • Nouvelles et récits. — M., 1951 ; • Téléchov N. D. Notes d'un écrivain : Récits du passé et souvenirs. — M. : Sovietski pissatel', 1952. • Notes d'un écrivain. Souvenirs et récits du passé, M., 1966 ; • Récits. Nouvelles. Légendes. — M., 1983 . • Oeuvres choisies. — M., 1985;

Textes des oeuvres littéraires de N. D. Téléchov sur le site «Публичная библиотека» (bibliothèque publique) • Légendes. Trois jeunes gens (1901) • Les Colons. Les véhicules, récit. • Les Colons. Le Sapin de Mitritch (1897). • A travers la Sibérie. En Troïka. (1892), nouvelle. • A travers la Sibérie. Contre la coutume. (1894), récit. • L'année 1905. La Sédition. (1906), nouvelle. • L'année 1905. Le Début de la fin. (1933), nouvelle. • Le Coq (1888), récit. • Entre deux rives. (1903), récit. • La Pierre vivante. (1919), récit. • Le Meilleur. (1919), récit. • Le Filou, récit. • L'ombre du bonheur. (1921).


Sources_____________________________________________________________________________________________________

Téléchov, Nicolas Dmitrievitch // Dictionnaire encyclopédique de Brockhauz et Efron 1890—1907.

'Remarques______'Texte en gras_________________________________________________________________________________ ↑ Massanov I. F, "Slovar' psevdonimov rousskih pissateleï, outchïonnyh i obchtchestvennyh deïateleï" en 4 tomes. — M., Vsessoïouznaïa knijnaïa palata, 1956—1960.

Littérature________________________________________________________________________________________

• Kogan P. S., Iz jizni i lieratury, "Obrazovanie" 1899. N° 7—8. • Protopopov M., Prostye talanty, "Rousskaïa Mysl'", 1903, N°3. • Lounatcharski A. V., O tchesty, "Pravda", 1905, N° 9—10. • Sobolev I., N. Téléchov, "Journalist", 1925, N° 3. • F. I. Koulechov, Istoria rousskoï literatoury kontsa XIX — natchala XX veka. Bibliografitcheski oukazatel', M. —l., 1963.

L'article est rédigé à partir de la Littérature encyclopédique 1929—1939.



P.S. Je n'ai pas réussi à insérer les photos, je débute complètement.

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  1. Телешов, Николай Дмитриевич