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BISCHOFF Heinrich
Né le 17 juin 1867 à Montzen, où il fait ses études primaires. Humanités gréco-latines au Collège patronné à Saint-Trond, études supérieures à l'Ecole normale des Humanités et à l'Université de Liège de 1887 à 1891. Docteur en philologie et lettres (30 juillet 1891), lauréat du concours universitaire (3 septembre 1893), il fait divers voyages d'études en Allemagne (1896, 1897 et 1898). Nommé chargé de cours à l'Université de Liège en 1895, à la mort de son maître, Jean Wagner, puis professeur ordinaire en 1905.
Il fonde en 1905 la section de Montzen du Deutscher Verein et un an plus tard à Liège le Lütticher Schillerverein. La grande guerre anéantit ses efforts et met fin à sa carrière professorale. Le 15 mars 1920, il est admis à l'éméritat[1].
Fondateur du Bünd der Deutsch Belgiër en 1931[2], dont il devient le président.
Son oeuvre est considérable et elle témoigne de son intérêt et de son admiration pour la culture et la littérature allemande.
Flory-Jan Hof a ainsi repéré huit livres de sa plume:
- Lüdwig Tick als Dramaturg (1897)
- Das Deutsche Volkslied (1898)
- Heinrich Hansjakob (1901)
- Richard Bredenbrücker : das Südtirolische Dorfdichter : ein literarische Studie (1903)
- Nikolaus Lenaus Lyrik (1920)
- Notre Troisième Langue Nationale (1930)
- Die Deutsche Sprache in Belgien: ihre Geschichte und ihre Rechte (1931)
- Geschichte der Volksdeutsche in Belgien (1941).
Il se retire à Hauset où il meurt le 24 juin 1940[3].
Flory-Jan Hof note encore que son passé activiste dans les années 1930 et ses relations avec les nazis, à l'occasion de la remise du prix Görres, ont sans doute incité les autorités belges à faire oublier cette personnalité. A Montzen, rien de rappelle qu'il y ait vécu: actuellement, aucune rue ou école ne porte son nom...
- Fluchard Claude, Le "Journal d'Aubel" et l'imprimerie de presse A. Willems, Liège, mémoire de licence en histoire moderne à l'Université de Liège, , 297 p., p. 25
- Hof, Flory-Jan, La Belgique et ses identités régionales, Ed. L'Harmattan, 2019
- Demoulin R., Liber Memorialis, Université de Liège de 1936 à 1966, Liège, Rectorat de l'Université, , p. 26-30