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Dans le cas du français, la norme écrite n'est plus, sur certains points, considérée comme phonologique, elle tendrait à devenir parfois idéographique. En effet, de nombreux graphèmes n'y transcrivent plus des unités orales mais signalent plutôt des marques grammaticales ou sémantiques souvent représentées par des lettres devenues muettes (donc ayant des-fois une valeur phonologique nulle). Ainsi ce n'est parfois plus que la simple reconnaissance visuelle qui permet de comprendre le sens et la fonction d'un mot dans une phrase.

Ainsi, on distingue deux grands types (ou trois) de graphèmes : les morphogrammes et les logogrammes (, les graphèmes non-fonctionnels pouvant être considérés comme des logogrammes).

Le groupe des morphogrammes peut être à son tour coupé en deux : d'un côté les morphogrammes dits grammaticaux, de l'autre ceux dits lexicaux.

les morphogrammes grammaticaux, simples ou complexes, indiquent le nombre et le genre des formes (exemple : de charmantes femmes mettent en danger les informateurs d'une curieuse espionne), les marques verbales de mode, de temps, de personne et de nombre (exemple : chantais, chantait, chanta, chantai, chantez, chantât, ...). On voit donc que certains morphogrammes sont muets (-s dans femmes par exemple), d'autres sont aussi phonogrammes et peuvent servir à indiquer des liaisons, des enchaînements, des élisions (-s dans les les informateurs créant la liaison [le.z‿ɛ̃.fɔʁ.ma.tœʁ]). On remarque donc que les morphogrammes grammaticaux peuvent indiquer plusieurs marques.