Utilisateur:ZEBRE AGILE/Brouillon

« Ancien directeur des Impôts, je conteste la critique qui porte sur la neutralité de la TVA. C'est un impôt on ne peut plus juste puisqu'il porte sur le train de vie de la personne imposable : plus on consomme et l'on vit bien, et plus on paie : ce n'est que justice. Inversement, si on consomme peu et paie peu, en revanche, on épargne. Mais l'épargne qui n'est ni dans "le bas laine", ni dans les oeuvres d'art ni investie à l'étranger, est économiquement profitable à tous, y compris aux plus pauvres car elle est productive de richesses qui profitent à tous même si c'est en proportions variables. Ex : un homme très riche qui se contente de vivre en ascète ne payera que très peu de TVA mais son épargne profitera à l'économie et sera directement ou indirectement génératrice d'emplois, de biens, de services et... de TVA.

« En revanche, l'existence d'un taux unique de 20% (abstraction faite des taux inférieurs) est profondément inéquitable puisqu'il frappe de la même manière le smicard qui achète une mobylette pour se rendre à son travail, et l'homme d'affaires qui s'offre un luxueux bateau de croisière pour de belles vacances. Tout aussi injuste à l'égard des plus pauvres, est de taxer les biens de toute première nécessité, même à des taux réduits. Les riches n'ayant qu'un estomac comme les plus pauvres, il n'y aura aucun effet d'aubaine à leur avantage en détaxant ces biens et, du même coup, le faux débat sur la TVA à l'égard des plus pauvres, n'aura plus d'objet.

« La critique qui porte sur la neutralité de la TVA, telle qu'elle est entretenue, est essentiellement idéologique mais elle a l'avantage de détourner l'attention des deux cas d'injustice que je viens d'évoquer. (Autrefois, il existait un taux de 33% pour les articles de luxe ; il a été supprimé avec la mise en place de l'Europe) »

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