Utilisatrice:Victoire F./Brouillon14

Archives départementales
  • Images diverses : [1]
  • Plan et cadastres : [2]
  • Cartes postales : [3]

Voies d'Autun *


Liste des édifices religieux d'Autun

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https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4080725/f33.image.r=%C3%A9glise%20saint%20l%C3%A9ger%20couhard?rk=42918;4

Grivot 1967 : jusqu'à p.282
Fontenay tome I
 Muguet 1897 tout (p.490)

Catholicisme

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Cathédrales

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Liste exhaustive des cathédrales d'Autun
Nom Emplacement Construction Disparition Notes Protection Illustration
Cathédrale Saint-Lazare Place du Terreau XIIe siècle[1] - Logo monument historique Classé MH[1]
Cathédrale disparue
Cathédrale Saint-Nazaire sur l'emplacement de la place Saint-Louis attesté en 542[2] effondrement de la voûte en 1640[3]
démolition en 1783[4]
Renfermait en son sous-sol l'église Saint-Jean-de-la-Grotte[5]. -

Églises

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à déplacer dans la biblio : Benoît Rivière (dir.), Sylvie Balcon-Berry (dir.), Jacques Madignier (dir.), Christian Sapin (dir.) et André Strasberg (dir.), Autun, la grâce d'une cathédrale, Paris, Éditions Place des Victoires, coll. « La grâce d'une cathédrale », , 441 p. (ISBN 978-2-8099-1882-3).

Liste des églises d'Autun
Nom Emplacement Construction Disparition Notes Protection Illustration
Ancienne église Saint-Pierre-l'Estrier Saint-Pierre-l'Estrier : rue de l'Hermitage XIe siècle - Ancienne église paroissiale de Saint-Pierre. Supprimée à la Révolution pour celle de Saint-Pantaléon[6]. Sur l'emplacement d'une nécropole paléochrétienne. Logo monument historique Classé MH[7]
Église Saint-Léger Couhard : rue de Filhouse XIIe siècle[8] -
Église Saint-Jean-Baptiste 1850[9] - Logo monument historique Inscrit MH partiellement[10]
Église Notre-Dame-de-l'Assomption Place du Champ-de-Mars[11] 1763[12] - Chapelle du collège jésuite jusqu'à la Révolution puis église paroissiale[13] Logo monument historique Classé MH[14] Façade de l'église Notre-Dame dans un style jésuite.
Église du Sacré-Cœur Fragny, route de la Forêt-de-Planoise XIXe siècle[15] -
Église Saint-Symphorien Saint-Pantaléon : avenue de la République XIXe siècle[16] - Ancienne église paroissiale de Saint-Pantaléon, puis aussi de Saint-Vincent et de Saint-Pierre[16]. L'église Saint-Symphorien.
-
-
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Églises disparues
Église Sainte-Croix avant le 1er quart du VIIIe siècle[17] IXe siècle Attestée par un diplôme de Charles le Chauve de 853[18], qui mentionne une restauration nécessaire. Longeont le côté de sud de l'évêché[17], elle était située entre la voie publique et les murs de la cité, contiguë à des champs, sans que l'on puisse déterminer si elle était à l'intérieur à ou en dehors de la ville[19]. -
Église Saint-Jean-l'Évangéliste emplacement du 16, avenue Général-de-Gaulle IXe siècle[20] Révolution[20] Église paroissiale du quartier Marchaux. -
Église Saint-Pancracre (vulgairement Saint-Branchet)[21] attestée en 936[22] 1791[23] Annexe de Saint-Jean-de-la-Grottte[23]. -
Église de l'abbaye Saint-Andoche 1re : attestée en 1119[24]
2de : vers 1480[25]
XIVe siècle[24]
XVIIIe siècle[26]
Des travées de la seconde église, connue en détail, ont servis pour la chapelle qui lui a succédé[27]. -
Église Saint-Pantaléon Saint-Pantaléon attestée au XIIe siècle[16] XIXe siècle[16] Église paroissiale de Saint-Pantaléon, puis de Saint-Vincent et Saint-Pierre. Détruite et remplacée par l'église Saint-Symphorien car trop petite[16]. -
Église Saint-Jean-de-la-Grotte attestée au XIIIe siècle[28] 1783[29] Crypte de la cathédrale Saint-Nazaire[28]. -
Église Saint-Quentin emplacement de la rue Saint-Quentin[30] époque carolingienne ? attestée en 1132[17] 1793[30] -
Église Saint-Pierre-Saint-Andoche emplacement de la rue Saint-Pierre attestée au XIIIe siècle[31] 1875[32] Englobée en 1875 dans les bâtiments de l'institution du Saint-Sacrement[32]. -
Église Saint-Jean-le-Grand attestée au XIIIe siècle[33] Révolution[9] Église d'abord commune à l'abbaye Saint-Jean-le-Grand et à la paroisse puis exclusivement paroissiale[9]. -
Église Notre-Dame-du-Châtel emplacement de la place Saint-Louis[34] attestée au XIIIe siècle[35] 1794[36] Érigée en collégiale et transformée au XVe siècle[35]. - Lithographie représentant l'église Notre-Dame-du-Châtel.
Église Saint-André - au plus tard XIIIe siècle[37] 1793, du à la Révolution[38] Dans une tour de flanquement de la porte antique Saint-André, qui lui doit son nom[37]. -
Église Saint-Louis ou des Cordeliers jouxtait le couvent des Cordeliers, place du Champ-de-Mars[39] 1501[40] Révolution[39] En 1791, elle devient l'un des deux seuls sièges de paroisses à Autun. Délabrée, elle finit par être détruite[41]. L'église représentée sur une carte de 1575, en retrait de la place du Champ-de-Mars.
Église Saint-Vincent Près de l'abbaye de Saint-Symphorien[42]. Supprimée à la Révolution pour celle de Saint-Pantaléon[6]. -
-

Chapelles

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eglise du couvent des Ursulines, rue dufraigne F1889 p.395+ t.II p.129 + [43] 14 rue de Rivault[43]
chapelle disparue rue dufraigne F1889 p.394+ t.II p.383/385
Liste des chapelles d'Autun
Nom Emplacement Construction Disparition Notes Protection Illustration
Chapelle de la caserne Changarnier[44] Faubourg d'Arroux -
Ancienne chapelle Saint-Nicolas Quartier Marchaux[45]
rue Saint-Nicolas
XIIe siècle[45] - Intégrée au musée lapidaire Saint-Nicolas[45]. Logo monument historique Classé MH[46]
Chapelle du Sacré-Cœur de la maison Saint-Antoine[47] 10 rue Saint-Antoine[43] - Chapelle successivement d'un petit, grand séminaire, caserne, grand séminaire et maison de retraite depuis les années 1960. Les murs sont du XVIIe siècle et la chapelle a été réaménagée en 1933[43].
Chapelle Sainte-Anne[47] ruelle Saint-Anne[43] - Ancien hospice des Petites Sœurs des Pauvres construit entre 1875 et 1877, devenu un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Sainte-Anne dans les années 1990[43],[48]. Chapelle Saint-Anne devant la résidence Saint-Anne.
Chapelle Saint-Gabriel allée Colette - Chapelle de l'hôpital Saint-Gabriel[49].
Ancienne chapelle du lycée militaire 3 rue des Enfants-de-Troupe - Chapelle du grand séminaire du XVIIe siècle, quartier Gangloff. Siège du Musée national des Enfants de troupe[50],[51].
Chapelle Notre-Dame-de-la-Compassion rue Chaffaut - Chapelle du couvent des Bénédictines[52].
Chapelle Saint-Aubin[47] 9 place du Terreau[43] - https://www.biennale-autun.com/les-lieux-d-exposition
Chapelle Saint-Georges 3 rue des Enfants-de-Troupe[53] - Chapelle du lycée militaire[54].
Chapelle du-Saint-Sacrement - Chapelle de l'ensemble scolaire du-Saint-Sacrement[55].
Ancienne chapelle de la Visitation[47],[56] Rue de Rivault[57] 1841[57] - Chapelle de l'ancien couvent de la Visitation, transformée en hôtel en 1974[58],[59].
Chapelle du Saint-Sacrement[60] rue Saint-Germain 1872[61] - Chapelle de l'Institution Saint-Lazare Saint-Sacrement[62]. Bâtie sur l'ancienne église abbatiale du XVe siècle par Jean Roidot-Houdaille[61].
Chapelle Notre-Dame-des-Bonnes-Œuvres-et-des-Sept-Dormants 7 place Sainte-Barbe[43] - Ancien réfectoire du Chapitre, le lieu est transformé en chapelle en 1873[63]. Désacralisée, la chapelle accueille un centre culturel[64]. Logo monument historique Classé MH[65]
Chapelles disparues
Chapelle Saint-Flocel La Châtaigneraie[66] XVIIe siècle[66] accueille une léproserie (attestée au XIIIe siècle)[66]
Chapelle Notre-Dame-d'Arroux Porte d'Arroux[67] attestée au XVIe siècle 1780[67][68] Adossée au pilier centrale de la porte antique d'Arroux. Paroisse de Saint-Jean-le-Grand. Le culte est attesté en 1509[68] et est encore pratiqué au milieu du XIXe siècle[67]. - Les traces de la chapelle se distinguent encore sur le pilier central de la porte d'Arroux.
Chapelle Notre-Dame-de-la-Bondue Rue de la Bondue[69] attestée au XVIe siècle ; reconstruite vers 1646[70] Après la Révolution Paroisse de Saint-Jean-l'Évangéliste[71]. Chapelle de la maison seigneuriale de la Bondue (dont il reste la tour de la Bondue)[68],[69], attestée sur un plan en 1575. Reconstruite par les habitants de Marchaux après 1646. Vendue à la Révolution[70]. -
Chapelle des Pénitents Petite rue Chauchien[72] 1739[72] 1797[72] Chapelle de la confrérie des Pénitents noirs, construite puis bénie par l'évêque d'Autun en 1739. Fermée en 1791, elle est en 1793 et partagée en 1797[72]. -
Chapelle Sainte-Anne Ruelle Sainte-Anne[73] Située à la pointe nord-est du cimetière Saint-Pancrace[73], adossée au rempart romain. En 1883, Harold de Fontenay estime que les plus anciennes constructions remontent au XVe siècle[74]. Elle dépendait de la paroisse Saint-Pancrace[23]. Transformée en habitation au XIXe siècle[73]. -
Chapelle jésuite Place du Champ-de-Mars XVIIe siècle XVIIIe siècle Supprimée pour être remplacée par la nouvelle chapelle du collège jésuite, future église Notre-Dame. -
Chapelle Sainte-Anastasie puis Saint-Blaise Rue du Faubourg-Saint-Blaise[75] attestée au XIIIe siècle[76] Dépendait de la paroisse Saint-Quentin[76]. Le vocable évolue au XVe siècle[77]. Transformée en habitation au XIXe siècle[75]. -
Chapelle Saint-Martin Cimetière de Saint-Jean-le-Grand[78] attestée en 1581[78] 1780[78] Dépendait de la paroisse Saint-Jean[78]. -
Chapelle Saint-Martin Saint-Pantaléon, emplacement du parc Robert-Schumann 1854[79] ? Subsiste un vestige du tympan[80]. -
Chapelle Saint-Georges-du-Bois Fragny ? Révolution[81] Originellement chapelle de prieuré, elle subsiste après sa fermeture en 1422 pendant quatre siècles[81]. -
-

Prieurés

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Prieuré St-Symphorien, église associée
Liste des chapelles d'Autun
Nom Emplacement Construction Disparition Notes Protection Illustration
Prieurés disparus
Prieuré Saint-Racho-lez-Autun information -
Prieuré Saint-Georges-des-Bois Fragny attesté en 1233[81]
  • 1422 : fermeture[81]
  • Révolution : destruction de la chapelle[81]
Dépendant du prieuré de Saint-Julien-sur-Dheune. La chapelle, sous la paroisse de Saint-Jean-de-la-Grotte, subsiste jusqu'à la Révolution[82]. -

Couvents

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Fontenay tome II Vérifier qu'il s'agit bien d'un édifice
* Couvent et chapelle des Jacobines, Font1889 p.339-341

La ville d'Autun a aussi accueilli les religieuses du prieuré de Saint-Julien-sur-Dheune entre 1655 et 1673, dans le futur hôtel Saint-Louis et de la Poste[83],[84]. Les religieuses du Tiers-Ordre carmélite sont installées au 3, impasse de la Maîtrise en 1856, puis au 10, rue Notre-Dame à partir de 1864 et enfin au 11, rue Blanche en 1874[63],[85].

Liste des couvents d'Autun
Nom Emplacement Construction Notes Protection Illustration
Couvent des Capucins 1606[86] Fermé en 1791, accueille à partir de 1819 les Sœurs de la retraite chrétienne[86]
Ancien couvent des Cordeliers Place du Champ-de-Mars Transférés du 6, rue des Cordeliers au Champ-de-Mars en 1479[87],[88]. Après la Révolution, le batiment est transformé en gendarmerie, prison, hospice et enfin en immeuble d'habitation[89].
Ancien couvent des Frères de la Doctrine chrétienne 3 rue Chaffaut Fondé en 1817, actif jusqu'en 1887[90],[85].
Ancien carmel 1 rue Chaffaut[91] Communauté féminine de carmélites présente de 1838[92] à 2000[93].
Couvent Notre-Dame-de-la-Compassion Communauté de bénédictines fondé en 1974 à Azé, installée à partir de 2000 à Autun[93].
Ancien couvent des Ursulines rue de Rivault ancienne forteresse[94] Après trente ans rue Dufraigne, elles fondent le couvent en 1647, il est désaffecté à la Révolution[94].
Ancien couvent de la Visitation d'Autun 14 rue aux Raz[95] Fondé en 1626, il est désaffecté à la Révolution, donné à la ville, puis attribué à l'institution Saint-Lazare au XIXe siècle. Il subit des modifications importantes[95]. Logo monument historique Inscrit MH[95] L'ancien couvent vu depuis la rue.
rue Rivault[58] XVe siècle Ancien siège de la justice seigneuriale de Montjeu remanié au XVIIe siècle, les Visitandines s'y installent en 1836. Elles y ajoutent trois corps de bâtiments ainsi qu'une chapelle en 1841[58]. Elles font édifier une statue de la Vierge au sommet de la tour des Ursulines en 1862[94]. Elles quittent Autun en 1964 ; les bâtiments sont vendus, transformés en appartements et en hôtel[58]. Vue de la tour des Ursulines et des bâtiments adjacents.

Évêché

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Les évêques d'Autun s'installent probablement dans la ville haute au Ve siècle. Acquis par la mairie après 1905, le palais épiscopal est restitué à l'évêque en 1942[96],[97].

Liste des mosquées d'Autun
Nom Emplacement Construction Notes Protection Illustration
Mosquée 2 rue de Parpas[98] années 2010[98] Mosquée érigée par l'Association culturelle franco-turque[98].

Une mosquée du Morvan est en cours de construction par l'Association culturelle des musulmans d'Autun afin de remplacer un local de 35 m2 occupé rue Jean-Mermoz[99].

Protestantisme

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Liste des temples d'Autun
Nom Emplacement Construction Notes Protection Illustration
Temple de la porte Saint-André[47] 11 rue de Gaillon[100] 1966[101] Temple de l'Église protestante unie de France[102] situé dans une tour de flanquement de la porte antique Saint-André[101]. Logo monument historique Classé MH[103] Le temple et la porte Saint-André.

Évangélisme

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Liste des églises évangéliques d'Autun
Dénomination Emplacement Construction Notes Protection Illustration
Assemblées de Dieu 9 grande rue Marchaux[104]

Témoins de Jéhovah

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Salle du royaume des témoins de Jéhovah, 21 route d'Arnay.


Notes et références

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  1. a et b « Cathédrale Saint-Lazare », notice no PA00113073, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. de Fontenay 1883, p. 119.
  3. de Fontenay 1889, p. 391.
  4. de Fontenay 1883, p. 126.
  5. de Fontenay 1883, p. 130.
  6. a et b Muguet 1897, p. 542.
  7. « Eglise Saint-Pierre-l'Estrier (ancienne) », notice no PA00113076, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  8. Anne Pasquet et Irène Verpiot, Le Guide Autun, ville d'art et d'histoire : Musées, architectures, paysages, Paris, Éditions du patrimoine, Centre des monuments nationaux, , 152 p. (ISBN 978-2-7577-0333-5), p. 66.
  9. a b et c de Fontenay 1889, p. 454.
  10. « Église Saint-Jean », notice no PA00113075, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  11. de Fontenay 1889, p. 451.
  12. Anne Pasquet et Irène Verpiot, Le Guide Autun, ville d'art et d'histoire : Musées, architectures, paysages, Paris, Éditions du patrimoine, Centre des monuments nationaux, , 152 p. (ISBN 978-2-7577-0333-5), p. 58.
  13. de Fontenay 1889, p. 453.
  14. « Ancien collège des jésuites, aujourd'hui Lycée Bonaparte », notice no PA00113150, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  15. Claude Chermain, « Autun. L'abbé Vitteault s'est battu pour Fragny », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
  16. a b c d et e Roland Niaux, « L'ancienne église de Saint-Pantaléon », sur Histoire et Archéologie en Morvan et Bourgogne, ca. 2000 (publication électronique : avril 2006) (consulté le ).
  17. a b et c Rivière et al. 2020, p. Sylvie Balcon-Berry, Walter Berry et Christian Sapin, « La cathédrale primitive Saint-Nazaire et le premier groupe épiscopal, IVe – XVIe siècles », p.  41-47.
  18. de Fontenay 1889, p. 141.
  19. de Fontenay 1889, LXIX, précis historique d'Anatole de Charmasse.
  20. a et b de Fontenay 1889, p. 311.
  21. de Fontenay 1883, p. 153.
  22. de Fontenay 1889, p. 370.
  23. a b et c de Fontenay 1889, p. 371.
  24. a et b Charles Oursel, L'Art roman de Bourgogne, 1928, Bibliothèque de l'école des chartes, vol. 91, 1930, p. 207, texte de Léon-Honoré Labande.
  25. de Fontenay 1886, p. 22.
  26. de Fontenay 1886, p. 26.
  27. de Fontenay 1886, p. 27.
  28. a et b de Fontenay 1889, p. 389.
  29. Grivot 1967, p. 279.
  30. a et b de Fontenay 1889, p. 402.
  31. de Fontenay 1883, p. 230.
  32. a et b de Fontenay 1889, p. 506.
  33. de Fontenay 1883, p. 290.
  34. de Fontenay 1889, p. 386.
  35. a et b de Fontenay 1889, p. 387.
  36. de Fontenay 1889, p. 388.
  37. a et b Barrière 2012, p. 472.
  38. Barrière 2012, p. 476.
  39. a et b de Fontenay 1889, p. 335.
  40. de Fontennay 1889, p. 335.
  41. de Fontenay 1889, p. 335-336.
  42. G. Valat, « Nicolas Rolin, chancelier de Bourgogne, 13..-1461 », Mémoires de la Société éduenne,‎ , p. 73-145 (lire en ligne), p. 118.
  43. a b c d e f g et h https://www.biennale-autun.com/les-lieux-d-exposition
  44. « Chapelle de la caserne Changarnier », sur Observatoire du patrimoine religieux (consulté le ).
  45. a b et c Fontenay 1889, p. 480.
  46. « Chapelle Saint-Nicolas (ancienne) », notice no PA00113074, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  47. a b c d et e François Hédeline, « Des lieux injustement méconnus à Autun : La chapelle Notre-Dame des Bonnes-Œuvres et des Sept Dormants d'Éphèse », Vents du Morvan, no 79,‎ , p. 59-70.
  48. « Chapelle Sainte-Anne de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Sainte-Anne », sur Clochers de France (consulté le ).
  49. « Chapelle de l'hôpital », sur Clochers de France (consulté le ).
  50. CPT Ducher, « Musée des Enfants de troupe », sur Ministère des Armées, Armée de terre, (consulté le ).
  51. « Chapelle du Quartier B. Gangloff (Lycée militaire) », sur Observatoire du patrimoine religieux (consulté le ).
  52. « Chapelle Notre-Dame-de-la-Compassion du couvent des Bénédictines », sur Clochers de France (consulté le ).
  53. « Chapelle Saint-Georges du quartier Gangloff (Lycée militaire d'Autun) - 71400 Autun », sur Messes.info (consulté le ).
  54. « Chapelle Saint-Georges du lycée militaire », sur Clochers de France (consulté le ).
  55. « Chapelle du-Saint-Sacrement [ensemble scolaire d'Autun] », sur Clochers de France (consulté le ).
  56. « Ancienne chapelle des Visitandines », sur Clochers de France (consulté le ).
  57. a et b de Fontenay 1889, p. 399.
  58. a b c et d « Ancien couvent de la Visitation », sur Observatoire du patrimoine religieux (consulté le ).
  59. Claude Chermain, « La chapelle des Visitandines est magnifique », sur Clochers de France, (consulté le ).
  60. « Chapelle de l'institution Saint-Lazare », sur Inventaire national des orgues (consulté le ).
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  62. Claude Chermain, « Autun. Le Saint-Sacrement fut le gardien de bien des trésors », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
  63. a et b de Fontenay 1889, p. 404.
  64. J.-François Clanet, « Patrimoine. Inauguration de la chapelle Notre-Dame des bonnes œuvres », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
  65. « Groupe cathédral et canonial », notice no PA00113097, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  66. a b et c Chevaux et Loriot 2006, p. 237.
  67. a b et c de Fontenay 1889, p. 40.
  68. a b et c Harold de Fontenay, « Épigraphie autunoise, moyen âge et temps modernes (suite) », Mémoires de la Société éduenne, Société éduenne, t. X,‎ , p. 361-430 (lire en ligne).
  69. a et b de Fontenay 1889, p. 321.
  70. a et b de Fontenay 1889, p. 322.
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  72. a b c et d de Fontenay 1889, p. 350.
  73. a b et c de Fontenay 1889, p. 368.
  74. de Fontenay 1883, p. 179-181.
  75. a et b de Fontenay 1883, p. 228.
  76. a et b de Fontenay 1883, p. 225.
  77. de Fontenay 1883, p. 227.
  78. a b c et d de Fontenay 1883, p. 298.
  79. de Fontenay 1883, p. 383.
  80. Claude Chermain, « Le tympan de la chapelle Saint-Martin est toujours visible », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
  81. a b c d et e Grivot 1967, p. 278.
  82. Anatole de Charmasse, « Le prieuré de Champchanoux, de l'ordre de saint Benoît », Mémoires de la Société éduenne, Société éduenne, t. VI,‎ , p. 83-100 (lire en ligne).
  83. Grivot 1967, p. 260.
  84. de Fontany 1886, p. 163-166.
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  86. a et b https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97348915/f132.item
  87. Chevaux et Loriot 2006, p. 43.
  88. Muguet 1897, p. 490.
  89. « Ancien couvent des cordeliers », sur Observatoire du patrimoine religieux (consulté le ).
  90. de Fontenay 1889, p. 400-401.
  91. « Couvent Notre-Dame de la compassion », sur Observatoire du patrimoine religieux (consulté le ).
  92. « La rue Chaffaut et son solide échafaudage », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
  93. a et b David Pipponiau, « Pour se lever du bon pied. Des millions d’hosties fabriquées chaque année à Autun par les Bénédictines », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
  94. a b et c Grivot 1867, p. 256.
  95. a b et c « Ancien couvent de la Visitation », notice no PA00132544, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  96. Grivot 1967, p. 261-262.
  97. de Fontenay 1886, p. 324-334.
  98. a b et c « Visite la mosquée d'Autun (Saône-et-Loire) », sur Trouve ta mosquée, (consulté le ).
  99. Éric Bouthray, « Une 2e mosquée en projet », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
  100. « Temple de la porte de Saint-André », sur Observatoire du patrimoine religieux (consulté le ).
  101. a et b Barrière 2012, p. 487.
  102. « Temple de l'Église protestante unie de France [ayant pour clocher la porte romaine Saint-André] », sur Clochers de France (consulté le ).
  103. « Porte Saint-André », notice no PA00113094, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  104. « Accès », sur Église Évangélique d'Autun, (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Harold de Fontenay, Épigraphie autunoise : inscriptions du moyen âge et des temps modernes, pour servir à l'histoire d'Autun, Autun, Dejussieu Père et fils (BNF 34096702, lire en ligne). Deux volumes publiés en 1883 et 1886 : tome I sur Gallica, 424 p. et tome II sur Gallica, 415 p. 
  • Harold de Fontenay (préf. Anatole de Charmasse), Autun et ses monuments, Autun, Dejussieu père et fils, , 541 p. (lire en ligne).
  • abbé Paul Muguet, Recherches historiques sur la persécution religieuse dans le département de Saône-et-Loire pendant la Révolution (1789-1803), t. II : L'arrondissement d'Autun, Chalon-sur-Saône, (lire en ligne), « Chapitre huitième : Les communautés et congrégations religieuses de la ville d'Autun », p. 469-524.
  • Denis Grivot, Autun, Lyon, Lescuyer, , 326 p. (BNF 33032299).
  • Vivien Barrière, Les portes de l'enceinte antique d'Autun et leurs modèles (Gaule, Italie, provinces occidentales de l'Empire romain), Université de Bourgogne, , 649 p. (lire en ligne [PDF]).

édifices religieux d'Autun * Autun

Articles à créer

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Au vu de la place accordée par de Fontenay :

  • Plus d'une page :
  • Moins d'une page :

Pas dans Fontenay, mais sur Pasquet et Verpiot :

Autun, la grâce d'une cathédrale : Terreau, Sous-Chantres, Dufraigne, Sainte-Barbe / Champ-de-Mars

Ce qui peut donner :

Voies d'Autun *


Test Voie

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CPA CDG : [5] [6] [7] [8] [9] [10]

  1. Chercher dans chacun des ouvrages de la Bibliographie ci-dessus
    1. À la fois les notices centrées mais aussi (pour Fontenay) via Books pour trouver d'autres occurrences
    2. Et ici ! :
    Sur le net
    Papier
    • Marcel Dorigny, Autun dans la Révolution française, t. 1 : Économie et sociétés urbaines en 1789, Le Mée-sur-Seine, Éditions Amatteis, , 268 p. : Chapitre II : « Phsyionime de la ville à la fin de l'Ancien Régime » : nombreuses rues citées, plusieurs pages sur le Champ de Mars
    • André Dulaurens, Un voyage à Autun en 1900 : Une promenade dans le temps à travers les cartes postales, Francis Belchior et André Dulaurens, , 112 p.
    • Bernard Lauvergon et Claudine Hugonnet-Berger (textes) et Jean-Luc Duthu, L'autunois en 1900 : Photographies de Georges André, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Dijon, Association pour la connaissance du patrimoine de Bourgogne, coll. « Images du patrimoine », , 78 p.
    • Denis Grivot, Autun, Lyon, Lescuyer, , 328 p.
    • Gabriel-Etienne-Pierre-Claude Theÿras, Autun vers le XVe siècle, Autun, imprimerie Dejussieu père et fils, , 368 p.
    • Benoît Rivière (dir.), Sylvie Balcon-Berry (dir.), Jacques Madignier (dir.), Christian Sapin (dir.) et André Strasberg (dir.), Autun, la grâce d'une cathédrale, Paris, Éditions Place des Victoires, coll. « La grâce d'une cathédrale », , 441 p. (ISBN 978-2-8099-1882-3).
  2. Chercher sur Books, Scholar, Gallica, Persée et Cairn
  3. Chercher sur... à propos des monuments
  4. Chercher sur Internet : différents noms, monuments
  5. Envoyer !

Place du Terreau
Image illustrative de l’article Victoire F./Brouillon14
La place du terreau, la fontaine Saint-Lazare.
Situation
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Ville Autun
Quartier(s) Quartier de la Cathédrale
Morphologie
Type Place
Fonction(s) urbaine(s) Culturelle
Forme x
Largeur x m
Histoire
Création x
Anciens noms x
Monuments Cathédrale Saint-Lazare
Fontaine Saint-Lazare
Groupe cathédral et canonial
Protection Logo monument historique Classé MH

La place du Terreau est une place de la ville d'Autun, située dans le département de Saône-et-Loire en France. Elle est adjacente à la cathédrale Saint-Lazare et à la place Saint-Louis, avec laquelle il ne faut pas la confondre.

Situation

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Origine du nom

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Historique

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Édifices remarquables

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Notes et références

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  1. a et b Rivière et al. 2020, p. Sylvie Balcon-Berry et Christian Sapin, « Les maisons canoniales », p.  358-359.

Bibliographie

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Terreau

Grande rue Marchaux

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  1. Fontenay
  2. ✔️Chevaux Loriot
  3. ✔️Pasquet Verpiot
  4. Par monument :
    1. n°1  : toutes les sources
    2. n°32 : toutes les sources
    3. ✔️statue : toutes les sources
  5. toutes les sources sur toute la rue

Grande rue Marchaux
Image illustrative de l’article Victoire F./Brouillon14
L'immeuble no 1, inscrit aux monuments historiques.
Situation
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Ville Autun
Quartier(s) Quartier Marchaux
Début Rue Guérin
Fin Rue de Paris
Morphologie
Type Rue
Fonction(s) urbaine(s) Commerçante
Histoire
Monuments Maisons aux élements médiévaux
Charcuterie du XXe siècle
Statue de la Vierge à l'enfant

La grande rue Marchaux est une rue de la ville d'Autun, située dans le département de Saône-et-Loire en France. Elle traverse le quartier Marchaux, au nord-est du centre-ville.

Situation

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La grande rue Marchaux continue la rue Guérin[1] (qui lie le Champ-de-Mars et le quartier Marchaux) depuis le carrefour entre la rue Mazagran, qui devient rue Maître-Georges-Martin, et rejoint la rue de Paris au prochain carrrefour, avec la rue Saint-Nicolas et la rue Bernard-Renault, à l'emplacement de l'ancienne porte de Paris percée au XVIIIe siècle[2],[3]. Elle rencontre la petite rue Marchaux, la rue de la Bondue et la rue de la Vieille-Halle[4].

Origine du nom

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Elle tire son nom de la ville basse de Marchaux, qu'elle traverse. Pendant la Révolution, la rue est renomée rue des Sans-Culottes[1].

Historique

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Le tracé de la rue correspond aproximativement au cardo maximus de la ville antique d'Augustodunum[3]. À l'époque médiévale, elle traverse la ville basse marchande Marchaux. Entouré par un rempart à partir du XVe siècle, la rue donne sur la porte nord, dite porte de Paris, qui est ouverte en 1777. Il en reste comme seuls vestiges les pied-droits[5].

Édifices remarquables

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Plusieurs maisons ont conservés des aspects remarquables entre le XVe et le XVIIIe siècle[1],[3]. À la fin du XIXe siècle, l'historien Harold de Fontenay recense sur celle située au numéro 23 une façade du XVIe, celle au numéro 27 plusieurs éléments su XVe au XVIIIe siècle et celle au numéro 29 des fenetres du XVe siècle[1].

Charcuterie au no 1

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La charcuterie au 1, grande rue Marchaux est une charcuterie située à Autun, en Saône-et-Loire en France, construite au premier quart du XXe siècle. Sa façade Art nouveau est inscrite au titre des monuments historiques en 1995[6].

La façade témoigne de l'esthétique Art nouveau par ses formes arrondies et les lettres qui composent le bandeau, même si la symétrie des vitrines reste classique[7]. Des pilastres sculptés entourent l'inscription et le garde-corps en ferronnerie représente des chardons aux longues tiges qui s'enroulent ou se terminent en motifs coups de fouet. Sa dernière occupation était une boucherie chevaline[8] ; au-dessus de la porte figurait une tête de cheval, qui a été volée depuis 1995[7].

Immeuble no 23

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La façade du no 23.

Façade du XVIe siècle[1]

La façade est

Il s'agit d'un ancien commerce, que l'on peut distinguer par la porte et la baie du rez-de-chaussée. L'atelier se trouve en arrière-boutique et donne sur la rue de la Vieille-Halle[3].

Malgré une restauration au début du XXe siècle, la façade est remarquable par ses pans de bois, son mur bahut, ses murs par-feu qui protègent des maisons adjaçantes, ses sablières et ses potelets sculptés[3].

Immeuble no 27

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La maison est remarquable par une grande cheminée du XVe siècle au rez-de-chaussée, une tour d'escalier dans la cour dont des traces subistaient au XIXe siècle d'un portail ornementé sur lequel est gravé l'année 1590[1] et une façade à pan de bois[3],[9] du XVIe réparée en 1741 (année inscrite sur un claveau de l'arcade)[1].

Ancien hotel de Cromey

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Fontenay 319-320 [10]
https://www.google.fr/books/edition/M%C3%A9moires/qYu9XNUw0vEC?hl=fr&gbpv=1&dq=grande+rue+Marchaux&pg=PA240&printsec=frontcover

Statut de la Vierge à l'Enfant

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POP fini. Toutes sources faites

Fixée à la façade du 37, grande rue Marchaux, une statue en pierre de la Vierge à l'Enfant est classée avec son socle depuis le au titre de monument historique. Elle est datée du XVIe siècle[11],[12].

Ancienne maison des Colonnes

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Fontenay 320 [13]


Des représentations sont conservées au musée Rolin[9].

Notes et références

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  1. a b c d e f et g de Fontenay 1889, p. 319.
  2. de Fontenay 1889, p. 318.
  3. a b c d e et f Pasquet et Verpiot 2015, p. 112.
  4. https://www.openstreetmap.org/way/250821500
  5. Pasquet et Verpiot 2015, p. 110.
  6. « Immeuble », notice no PA00135234, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  7. a et b Michaël Vottero, « La protection au titre des monuments historiques des espaces liés à la gastronomie : l'exemple de la Bourgogne », In Situ. Revue des patrimoines, no 41,‎ (lire en ligne).
  8. Pasquet et Verpiot 2015, p. 88.
  9. a et b Chevaux et Loriot 124.
  10. de Fontenay 1889, p. 319-320.
  11. « Maison », notice no PA00113100, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  12. baron Burthe d'Annelet, « Églises et monuments classés », Bulletin monumental, Société française d'archéologie, t. 92, no 1,‎ (lire en ligne).
  13. de Fontenay 1889, p. 320.

Bibliographie

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Marchaux grande

Rue de l'Arbalète

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  1. photos : [11] [12]

Rue de l'Arquebuse

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  1. photos [13] [14]

Place du Terreau

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  1. ✔️ Fontenay
  2. 2006 ✔️. reste :
    1. p.27 fontaine (après HF)
  3. ✔️ Pasquet-verpiot
  4. compléter le Lutrin : actualités notamment
  5. St-Lazare par Fontenay
  6. Recherche Fontenay (notamment Maîtrise)
  7. Tout relire

Place du Terreau
Image illustrative de l’article Victoire F./Brouillon14
Partie nord de la place du Terreau, la fontaine Saint-Lazare.
Situation
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Ville Autun
Quartier(s) Quartier de la Cathédrale
Morphologie
Type Place
Fonction(s) urbaine(s) Culturelle
Histoire
Monuments Cathédrale Saint-Lazare
Fontaine Saint-Lazare
Groupe cathédral et canonial
Protection Logo monument historique Classé MH

La place du Terreau est une place de la ville d'Autun, située dans le département de Saône-et-Loire en France. Elle est adjacente à la cathédrale Saint-Lazare et à la place Saint-Louis, avec laquelle il ne faut pas la confondre.

Situation

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Plan d'Autun vers 1830, détail sur le quartier de la Cathédrale. La place du Terreau est le no 57. La cathédrale et l'ancienne Maîtrise sont en gris [voir en ligne].

La place du Terreau, située dans le quartier de la cathédrale Saint-Lazare dont elle longe la face nord-est, s'étend de la rue des Bancs, de la rue Chanoine-Trinquet et de la place Saint-Louis, au nord, à la place de Sainte-Barbe, la rue Dufraigne et la place du Refitou, au sud[1],[2].

Elle connue le voisinage de cinq églises, dont seule la cathédrale Saint-Lazare a subsisté au temps : la cathédrale Saint-Nazaire, l'église Saint-Jean-de-la-Grotte, l'église Notre-Dame-du-Châtel et l'église Saint-Quentin[3].

Origine du nom

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La place du Terreau portait autrefois le nom de « theureault »[2].

Pendant la Révolution, elle prend le nom de place de la Régénération[4].

Historique

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Lors de la période antique, le lieu est traversé par un aqueduc, dont plusieurs traces ont pu être retrouvées, notamment dans les caves de la maison « le Lutrin » au no 1[5].

Cathédrale Saint-Nazaire

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La cathédrale Saint-Nazaire s'élevait à l'emplacement de la Maîtrise actuelle. Elle est attestée au VIe siècle, embellie par saint Léger d'Autun puis brûlée par les Sarrasins au VIIIe siècle. Dans son sous-sol est bâtie l'église Saint-Jean-de-la-Grotte. À partir du XIIe siècle, elle coexiste avec la nouvelle cathédrale Saint-Lazare pour laquelle elle disparaît progressivement. En 1699, une partie de la charpente s'écroule[3]. Elle est ensuite désacralisée, puis démolie — avec son église souterraine — en 1778[6].

La place du Terreau y donnait accès par le passage de la Chambre-des-comptes, aujourd'hui au porche no 7[3].

Édifices remarquables

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Cathédrale Saint-Lazare

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La place du Terreau longeant la cathédrale.

Elle est bâtie comme église entre 1120 et 1146 et recueille dès lors les reliques de Lazare d'Aix permettant un pèlerinage. Elle devient cocathédrale en 1195, avec la cathédrale Saint-Nazaire dont elle est voisine, une situation qui demeure jusqu'au XVIIIe siècle — la première cathédrale, du Ve siècle, doit être détruite en 1783[7].

La cathédrale est remaniée à plusieurs reprises. À l'origine, elle possède une nef particulièrement longue. Un porche est accolé à la façade nord à la fin du XIIe siècle, des chapelles gothiques et une flèche gothique pour remplacée celle tombée durant un incendie au XVe siècle par la famille Rolin, puis le porche nord est restauré en néo-roman au XIXe siècle par Eugène Viollet-le-Duc[8]. L'architecture intérieure a une unité plus importante[9], avec une nef à sept travées et un chœur à deux, avec des chapelles absidiales[8]. Le tympan, représentant le Jugement dernier, est plâtré en 1766 et restauré soixante-dix ans plus tard ; la sculpture La Tentation d'Ève sera redécouverte dans un pan de mur d'une maison particulière[10].

Ancienne Maîtrise

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Maisons canoniales longeant la place du Terreau.

Une croix commémorant la mission de Saint-Martin, érigée en 1819 sur la place Saint-Louis, est déplacée dans la cour de Maîtrise en 1830[1].

Le porche du no 11 donne accès à une cour basse où se trouvaient les caves et les greniers du Chapitre[3],[11].

https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00113097

Maisons canoniales

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[12]

Le Lutrin

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La maison du Lutrin avant rénovation.
La place du Terreau monte sur la droite en direction du Sud.

Située à l'angle de rue Chanoine-Trinquet et de la place du Terreau, la maison no 1, dite « le Lutrin », comporte une partie d'angle construite au XVe siècle, alignée sur la rue des Bancs. Sa face donnant sur la cathédrale a été alignée au XVIIIe siècle avec l'ensemble de la rue. Elle est la propriété de la Ville d'Autun[1].

Comme les maisons du XVIIIe siècle qui la flanquent, elle fut une maison de chanoine[5],[13].

Des restes d'un aqueduc antique sont accessibles via ses caves. Une fouille organisée en 1997 permet l'étude exhaustive d'une des caves et des sondages dans les autres[5].

La maison bénéficie d'une importante rénovation en 2019 grâce au « loto du patrimoine »[14],[15].

Notes et références

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  1. a b et c Chevaux et Loriot 2006, p. 24.
  2. a et b de Fontenay 1889, p. 389.
  3. a b c et d de Fontenay 1889, p. 390.
  4. de Fontenay 1889, p. 388.
  5. a b et c Benjamin Saint-Jean-Vitus, « Autun (Saône-et-Loire). Maison dite « le Lutrin », 1 place Saint-Louis/1-5 place du Terreau », Archéologie médiévale, t. 28,‎ , p. 182 (lire en ligne).
  6. de Fontenay 1889, p. 391.
  7. Pasquet et Verpiot 2015, p. 138.
  8. a et b Pasquet et Verpiot 2015, p. 140.
  9. Pasquet et Verpiot 2015, p. 141.
  10. Pasquet et Verpiot 2015, p. 143.
  11. Chevaux et Loriot 2006, p. 25.
  12. Rivière et al. 2020, p. Sylvie Balcon-Berry et Christian Sapin, « Les maisons canoniales », p.  357-358.
  13. Stéphane Vénault, « Autun (Saône-et-Loire). no 5 place du Terreau », Archéologie médiévale, t. 28,‎ , p. 182-183 (lire en ligne).
  14. Alice Emorine, « Autun. Maison du Lutrin : les propriétaires « très contents du résultat » grâce au Loto du patrimoine », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
  15. « Maison canoniale dite du Lutrin à Autun », sur Fondation du patrimoine, (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Terreau

Place du Champ-de-Mars

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  1. Finir Fontenay : 336-337
  2. Fontenay 1886 (chap. hotel de ville & Maisons particulières)
  3. Recherche Fontenay
  4. Fete de la Saint-Ladre :
    1. Livre Foires et marchés de Bourgogne ✔️
    2. Autun grace cathédrale
    3. JSL et pdf
    4. Besoin d'autres sources ? (pas trop pas trop)
  5. 2006
    1. 89-95
    2. rue GAD : 96-97
  6. Anne Pasquet et Irène Verpiot
    1. 26-27-28-30 ; 48 ; 112 ; 57-58
    2. rue L-d-T : 50
    3. Theatre : 92-93
    4. kiosque ; monument aux morts ; balthus
  7. Mérimée
    1. ✔️ rue LdT : [15] [16]
    2. Terrasse : monument, Balthus
  8. Si des bâtiments manquent ou sont trop incomplets : Fontenay chapitres centrés (éviter)
  9. Tout relire

Place du Champ-de-Mars
Image illustrative de l’article Victoire F./Brouillon14
La place vue depuis le parvis de l'hôtel de ville.
Situation
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Ville Autun
Quartier(s) Centre-ville
Morphologie
Type Place
Histoire
Création XIIe siècle
Anciens noms Champ Saint-Ladre
Monuments Hôtel de ville
Théâtre
Lycée Bonaparte
Église Notre-Dame
Monument aux morts
Couvent des Cordeliers
Protection Logo monument historique Classé MH

La place du Champ-de-Mars est une grande place de la ville d'Autun, située dans le département de Saône-et-Loire en France. Elle est bordée par les rues du Lycée-Bonaparte, du Champ-de-Mars, du Théâtre, de-Lattre-de-Tassigny et du Général-André-Demetz.

Situation

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La place occupe le centre de la ville et s'élève autour d'elle plusieurs grands édifices : l'hôtel de ville, le théâtre et le lycée Bonaparte[1].

Sa partie haute, face à l'église Notre-Dame, est occupée par une Terrasse surélevée et boisée depuis le XVIIIe siècle[2].

Les rues qui bordent la place sont les suivantes : ... Au début du XIXe siècle, une voie est ouverte sur l'actuelle rue de-Lattre-de-Tassigny, entre les numéros 10 et 11[3], pour mener à l'hôpital, érigé sur des terrains vagues[4].

Origine du nom

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Le premier nom attesté du Champ-de-Mars est champ Saint-Ladre, en latin campus sancti Lazari, au XIIe siècle, d'après le chanoine Gagnare (Histoire de l'Église d'Autun, 1774)[1].

Il prend son nom actuel à la fin du XVIIe siècle, selon le forum martial dont on croyait qu'il occupait l'emplacement[5]. Il conserve sous nom sous la Révolution[6]. pourquoi ? ajouter le livre en biblio ?

Historique

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Création

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Lors de la fondation d'Augustodunum sous l'époque augustéenne, le Champ-de-Mars était un espace bâti, en témoigne les nombreuses substructions antiques découvertes en son sol[7].

D'après le chanoine Gagnare, l'espace du champ Saint-Ladre est créé au XIIe siècle par le Chapitre, « à qui il appartenait en grande partie, [qui] en fit une terre labourable après en avoir fait enlever les décombres »[7].

Il devient le lieu des grandes prédications, comme, au début du XVe siècle celle du saint Vincent Ferrier[8].

Premier plan connu

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Détail de la carte de Saint-Julien de Balleure, telle que publiée en 1581.

La plus ancienne carte d'Autun qui nous ait parvenue, réalisée par Pierre de Saint-Julien de Balleure en 1575, nous montre « le champ Saint-Ladre » avec un gibet au centre, un grand orme à l'emplacement du théâtre actuel, et une croix, un puits à là ou se termine aujourd'hui la rue aux Cordiers, une fontaine en face de l'emplacement de l'actuel lycée et une colonne tronquée à la destination inconnue en face de l'ancienne rue Masoncle[7]. Sur sa face ouest, est représenté l'église Notre-Dame-de-la-Paix jouxtant le couvent des Cordeliers, consacrée au début du siècle[9].

Aménagements modernes

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Autun sous la neige : place du Champ de Mars, peinture à l'huile d'Albert Montmerot, vers 1930. Musée Rolin[10].
De gauche à droite : le kiosque, la Terrasse, l'église Notre-Dame et le collège.

Les archives municipales permettent de retracer les principaux aménagements qu'à connu le champ Saint-Ladre à partir du XVIIe siècle : en 1654, il est planté de tilleuls ; en 1688, il est nivelé par les particuliers. Le pavage de la place débute durant le même siècle et débute par un terrain au-dessous d'un abreuvoir en 1616, puis par une obligation aux habitants de paver devant leur maison[7]. Ainsi, à la fin du XVIIIe siècle, le pourtour est entièrement pavé et possède deux pavés transversaux, qui partaient de l'extrémité supérieure de la rue de la Halle-au-Blé (actuelle avenue Charles-de-Gaulle) : le pavé Prost menait à la rue aux Cordeliers, et le pavé Fontenay à l'escalier central de la Terrasse. Le reste de la place est pavé depuis 1830[2].

Sur la partie haute du Champ-de-Mars, le long de l'actuelle rue du Général-André-Demetz, est construite une Terrasse surélevée en 1737[2], élargie et alignée en 1762 sur l'église Notre-Dame-de-l'Assomption. Elle permet que les jours des foires, le bétail ne soit pas sous les fenêtres et devant les maisons du haut de la place, dont la mairie[11]. Elle est entourée d'une barrière en bois peint en 1756, remplacée par la suite d'un mur d'un pied de hauteur recouvert de cadettes (petite pierre de taille destinée au pavage). Elle est plantée d'arbres dans les dernières années du XVIIIe siècle[2].

À la Révolution, lorsque les paroisses de la ville sont réduites au nombre de deux, le Champ-de-Mars devient le cœur de celle de ville basse (la ville haute est à la cathédrale Saint-Lazare). D'abord au sein de l'église Notre-Dame-de-la-Paix des Cordeliers, sous le vocable de Saint-Louis, puis de l'autel de la patrie lorsque le culte de la Raison est instauré par la Convention[9]. L'église Notre-Dame-de-l'Assomption devient le siège d'une des deux seules paroisses d'Autun[12].

La construction d'un premier théâtre et de maisons derrière en 1779 puis de l'hôtel de ville en 1832 a pour conséquence de réduire la superficie de la place de 2 hectares et 9 729 m2 à 2 hectares et 1 012 m2[7].

Une promenade des Soupirs est créée en 1803 sur l'actuelle rue Jeannin lors de la destruction de l'autel de la patrie, situé sur l'emplacement de l'hôtel de ville ; elle disparaît lors de la construction de ce dernier[13]. En 1819, le côté oriental de la place est décoré d'une allée de platanes[2]. En 1825, la fontaine dite du Collège est adossée aux bâtiments, ce qui diffère de sa présence plus en avant sur le plan de 1575[7].

La rue du Lycée-Bonaparte est inaugurée en 2013, sur décision du maire Rémy Rebeyrotte[14].

Fonctions

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Située au centre d'Autun, la place du Champ-de-Mars accueille parmi les plus importants édifices de la ville, comme l'hôtel de ville, le théâtre, le lycée Bonaparte ou le couvent des Cordeliers. Historiquement, elle est le lieu des grandes prédications puis des cérémonies patriotiques sous la Révolution et de festivités comme la Saint-Ladre[15].

Religieuse

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À la Révolution

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Ancien lieu appartenant au Chapitre, le Champ-de-Mars voit l'édification d'un autel de la patrie, comme dans chaque commune, dès les mois de juillet et d'. Il est construit sur une butte formée à l'emplacement de l'hôtel de ville actuel. D'après le docteur Guyton, auteur de mémoires manuscrites en 1854[note 1], il fut édifié par « des femmes de tout âge et de toute condition » et, toutes les semaines, un jeune chœur venait y chanter des « hymnes patriotiques ». Il est clos de tilleuls arrachés au petit séminaire de la rue Saint-Antoine et d'une barrière en bois[8]. Les terrains de la butte sont arasés sous Napoléon Bonaparte en 1803 et les arbres sont déplacés le long de la rue Jeannin actuelle pour former une nouvelle promenade[13].

En 1800, les fêtes nationales et décadaires sont organisés depuis l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, qui borde la place, plutôt qu'à la cathédrale[12].

Exécutions

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Le champ Saint-Ladre est le lieu dédié aux exécutions à Autun. Au XVIe siècle, le gibet se tient au centre de la place. Le nom de plusieurs condamnés : en 1527, Philibert Delneau, curé de Brazey, et Émilian Seguin, curé d'Auxy, pour magie ; en 1541, deux luthériens coupables d'un sacrilège commis en l'église Saint-Jean-de-la-Grotte, sous la cathédrale Saint-Nazaire, en présence du vidame de Chartres ; en 1642, quatre huguenots, accusés d'avoir, le , volé les vases sacrés, rompu, dispersé et foulé aux pieds les hosties de l'église Saint-Martin de Couches : deux sont roués, puis leurs corps brûlés et jetés au vent, les deux autres sont pendus. L'évêque Claude de la Magdelaine convertis trois d'entre eux. En 1656, Dimanche Thomas, laboureur de Barney, est pendu[13].

Le gibet est déplacé au cours du XVIIIe siècle près du puits du champ, à l'angle formé aujourd'hui par la Terrasse et l'allée des platanes. En 1780, un jeune domestique ayant volé son maître y est pendu. La guillotine n'est dressée que deux fois : le est exécuté un Couchois ayant participé à l'assassinat de quatre prêtres de Saint-Sulpice le et le est tué un brigand ayant tiré à deux reprises sur un homme en tentant de voler sa maison[16] — vingt-et-un complices sont condamnés aux travaux forcés à temps et à perpétuité[3].

Fête de la Saint-Ladre

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Depuis le Moyen Âge, la place du Champ-de-Mars accueille la fête patronale de Saint-Ladre ou Saint-Lazare chaque [17]. Il s'y tenait des jeux militaires, les jours du Chapitre ainsi qu'une importante foire de bétail, organisée jusqu'au XXe siècle[2]. Avant 1914, la place accueillait plus d'un milieu de bœufs et de vaches. Elle disparaît après la Seconde Guerre mondiale[17]. Au cours du XXe siècle, le jour est chômé[18].

Les reliques de Saint-Lazare, conservées dans la cathédrale, qui auraient des vertus thérapeutiques, sont transportées lors d'une procession[17],[19]. La procession des reliques à travers la ville est supprimée en 1958, puis la procession religieuse en 1961[17]. Lazare est honoré seulement dans la cathédrale, jusqu'en 2009, où une courte procession est recréée[19].

Édifices remarquables

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Rue de l'Hôtel-de-Ville

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Rue du Lycée-Bonaparte

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église : 2006p.89

Rue du Champ-de-Mars

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Rue du Théâtre

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Rue de-Lattre-de-Tassigny

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La rue de-Lattre-de-Tassigny au niveau de l'hôtel Dorsenne (au centre). Tout à gauche, l'entrée de l'allée Colette.

La rue de-Lattre-de-Tassigny ...(2006)

Plusieurs immeubles remarquables la longe. Deux d'entre eux sont inscrits au titre des monuments historiques en 1971 et 1972. Le premier, au no 3, est inscrit partiellement pour sa façade et son toit sur rue[20]. Construit au milieu du XVIIIe siècle, il est longtemps occupé par deux banques. À l'étage sont ouvertes six grandes baies à linteau en plein-cintre, ornées d'un œil-de-bœuf sur la partie supérieure[21].

Le second immeuble inscrit est au numéro 12, l'hôtel Dorsenne (ou d'Orsenne), construit en 1769 par l'ancien capitaine de cavalerie et chevalier de Saint-Louis Étienne-Joseph Dorsenne sur l'emplacement du logis des Trois-Rois, détruit la même année[3],[22]. Il y est découvert, lors de rénovations en 1866, des fragments du portail nord de la cathédrale Saint-Lazare, dont La Tentation d'Ève, attribuée à Gislebert au XIIe siècle[3],[23].

La grille du numéro 16 ouvre sur l'ancien couvent des Cordeliers, érigé au XVe siècle avec une église. Sous l'ordre des Frères mineurs de l'Observance, il est fondé en 1840 sous le vocable de Notre-Dame-de-la-Paix et son église est consacrée en 1501 par l'évêque d'Autun. Elle consistait en une nef longue de 54 mètres et large de 12 mètres, terminée par une abside à trois pans coupés, flanquée de sept chapelles à sa droite et jouxtait le cloître à sa gauche. Il a une population nombreuse, mais, à l'heure de la Révolution, ne compte plus que quatre religieux et l'église est considérablement délabrée. L'église devient tout de même, en 1791, le siège de la nouvelle paroisse de la basse-ville, sous le nouveau vocable de Saint-Louis[9],Sfn Fontenay 1886. Elle ne l'est pas longtemps puisqu'en raison de la déchristianisation révolutionnaire, elle est remplacée par l'autel de la patrie quand dans le même temps, la cathédrale est consacrée au culte de la Raison[24],[25]. Dans le même temps, les cordeliers épousent la Révolution et l'un d'entre se retire du pays[25]. L'église finit par être démolie[24] et le couvent est désaffecté et acquis par les pouvoirs publics avant l'an VIII (1799-1800). Elle est transformée en une caserne gendarmerie vingt-cinq ans plus tard[26], puis en une prison, en un hospice et, enfin, en 2011, en un immeuble d'habitation[27].

À son no 10[3], une grille ouvre sur l'allée Colette, qui mène à la chapelle de l'hôpital Saint-Gabriel, construit à la fin du XVIIe siècle par l'évêque d'Autun Gabriel de Roquette et désaffecté depuis les années 2000[21].

Rue Général-André-Demetz

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Le premier édifice érigé sur la Terrasse est un kiosque à musique, en 1898 par Hippolyte Riollot[11].

Après la Première Guerre mondiale, un monument aux morts est construit sur l'extrémité E/O de la place[11].

La Terrasse prend le nom de Terrasse de l'Europe en 2004[11].

passage Balthus
ancien hotel de ville : [28]

Notes et références

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  1. Louis-Marie Guyton, Mes souvenirs de soixante ans, pour servir à l'histoire d'Autun, manuscrit, .

Références

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  1. a et b de Fontenay 1889, p. 327.
  2. a b c d e et f de Fontenay 1889, p. 329.
  3. a b c d et e de Fontenay 1889, p. 334.
  4. de Fontenay 1889, p. 508.
  5. Chevaux et Loriot 2006, p. 86.
  6. Marcel Dorigny, Autun dans la Révolution française, t. 2 : L'Événement révolutionnaire, du bastion royaliste à la Montagne du département, 1789-1795, Le Mée-sur-Seine, Éditions Amatteis, , 246 p. (ISBN 2-86849-089-1), p. 200-206.
  7. a b c d e et f de Fontenay 1889, p. 328.
  8. a et b de Fontenay 1889, p. 330.
  9. a b et c de Fontenay 1889, p. 335.
  10. « Autun sous la neige: place du Champ de Mars », notice no 01610013418, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  11. a b c et d Chevaux et Loriot 2006, p. 87.
  12. a et b de Fontenay 1889, p. 453.
  13. a b et c de Fontenay 1889, p. 331.
  14. E. Bouthray, « Autun. - La rue devant le lycée Bonaparte porte officiellement le nom de… « rue du Lycée-Bonaparte ».. Inauguration d’une rue impériale », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
  15. de Fontenay 1889, p. 327-329.
  16. de Fontenay 1889, p. 332.
  17. a b c et d Lucien Taupenot, Foires et marchés de Bourgogne, Précy-sous-Thil, Éditions de l'Armançon, , 141 p. (ISBN 2-906594-87-3), p. 14-16.
  18. Ér. D., « Du temps où le 1er septembre était un jour férié local », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
  19. a et b Jacques Madignier et Brigitte Maurice-Chabard, « Un sanctuaire de pèlerinages : XIIe – XXe siècle », dans Benoît Rivière (dir.), Sylvie Balcon-Berry (dir.), Jacques Madignier (dir.), Christian Sapin (dir.) et André Strasberg (dir.), Autun, la grâce d'une cathédrale, Paris, Éditions Place des Victoires, coll. « La grâce d'une cathédrale », , 441 p. (ISBN 978-2-8099-1882-3), p. 327-335.
  20. « Immeuble », notice no PA00113084, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  21. a et b Pasquet et Verpiot 2015, p. 51.
  22. « Immeuble ou Hôtel d'Orsenne », notice no PA00113085, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. Pasquet et Verpiot 2015, p. 50.
  24. a et b de Fontenay 1889, p. 336.
  25. a et b abbé Paul Muguet, Recherches historiques sur la persécution religieuse dans le département de Saône-et-Loire pendant la Révolution (1789-1803), t. 2 : L'arrondissement d'Autun, Chalon-sur-Saône, (lire en ligne), « Les Cordeliers », p. 490-492.
  26. de Fontenay 1889, p. 510.
  27. « Ancien couvent des cordeliers », sur Observatoire du patrimoine religieux (consulté le ).
  28. Harold de Fontenay, Épigraphie autunoise : inscriptions du moyen âge et des temps modernes, pour servir à l'histoire d'Autun, t. II, Autun, Dejussieu Père et fils, , 415 p. (BNF 34096702, lire en ligne), p. 316-323.

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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