Utilisatrice:Victoire F./Brouillon 10


Meurtre de Geraldine
Fait reproché Homicide
Pays France
Ville Paris 16e
Type d'arme X
Date
Nombre de victimes 1 (Geraldine Zavaleta Rojas)

Le meurtre de Geraldine est une affaire criminelle française dans laquelle Geraldine Zavaleta Rojas, escort trans immigrée péruvienne, est tuée le par un client, à son domicile du 16e arrondissement de Paris.

Biographie de Geraldine

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Geraldine Zavaleta Rojas naît le à Callao. (refnec) Elle débute sa transition à l'âge de 10 ans, suite à quoi elle est rejetée par son père, mais protégée par sa mère[1].

Elle arrive en France en 2022[2]. Dans un communiqué, les associations Acceptess-T, PASTT et STRASS affirment que Geraldine « travaillait […] pour aider financièrement sa mère et toute sa famille »[3].

Geraldine Zavaleta Rojas est tuée dans la nuit du 8 au dans son domicile du 16e arrondissement de Paris[4].

L'assassin présumé, âgé de 22 ans[2], se présente de lui-même dans un commissariat des Hauts-de-Seine[3]. Il déclare avoir poignardé une escort car il a « paniqué » après s'être rendu compte qu'elle était trans. Après quoi il est mis en examen et placé en détention[2].

Les associations contestent la version de l'assassin présumé, affirmant qu'il ne pouvait ne pas savoir qu'elle était trans, car c'est un fait toujours explicite sur les sites d'escorting[3]. Celles-ci déclarent que « Nous croyons que l’agresseur a délibérément ciblé une femme trans, migrante, travailleuse du sexe en pensant s’en sortir impunément »[1].

Affaire judiciaire

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Contexte

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montée amplifiée par Transmania et la PPL[5] + source déjà consultée

Réactions

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Réactions politiques

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Les associations communiquent . Elles dénoncent une absence de politique de protection des travailleuses du sexe et des femmes trans, dont les violences sont en hausses (refnec), et que « rien naa changé depuis les mobilisations de 2018 suite au meurtre de Vanesa Campos »[6]. (retirer dans les sources déjà lues si y a d'autres choses dites)

OST : dénonce une montée des violences "Leur[s] mort[s] [ont] une cause structurelle et économique. [Elles] auraient pu être évité[e]s grâce à des politiques conséquentes pour protéger les personnes trans, migrantes et travailleuses du sexe." "Ces meurtres sont des féminicides motivés par la transmisogynie, la transphobie et les violences spécifiques endurées par les femmes trans parce que ce sont des femmes et parce qu’elles sont trans" "a mort, le suicide de nos proches, font partie de notre quotidien" <Grenoble> / "'un système raciste transmisogyne et putophobe qui permet à ces hommes de commettre des féminicides et de les justifier dans les médias" ; violences en augmentation [Lille]

Représentante des pouvoirs publics, la DILCRAH, délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT, communique son indignation[6]. L'adjoint écologiste à la mairie de Paris, David Belliard, affirme qu'« elle a été assassinée parce que transgenre »[6].


Critique de la médiatisation

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L'association Front de libération intersectionnel transfem (FLIRT) dénonce qu'en reprenant pour vrai la justification d'attaque de panique défendue par l'assassin présumé, les médias « perpétuent le mythe transmisogyne de la femme trans “fausse” et de l’agresseur victime »[1].

OST 'La suite explicite s'indigne qu'une télévision nationale titre "L'escort-girl tuée car elle était un homme" ouvrant la voie à une "déshumanisation des victimes", à les considérer comme "des hommes responsables de ce qui leur est arrivé" ou jusqu'à présenter "les tueurs comme victimes d'un piège". [Lille]

Mobilisation

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Justice pour Geraldine et Angelina
« contre ce système transmisogyne, raciste et putophobe »

Informations
Date juillet 2024
Localisation France (départ à Paris)
Caractéristiques
Organisateurs Acceptess-T, PASTT et STRASS
Organisation de solidarité trans
Collectifs trans et TDS locaux
Participants Communautés trans et TDS notamment
Revendications
  • Hommage et « justice »
  • Dépénalisation
  • Autres ? consulter les sources
Nombre de participants Une vingtaine de rassemblements
Types de manifestations Rassemblements, commémorations

Les associations Acceptess-T, PASTT et STRASS appellent à un rassemblement pour « rendre hommage » et « demander hommage » le à Paris[1], parvis des Droits-de-l'Homme dans le 16e arrondissement[4]. Il réunit 1 000 personnes, selon les organisatrices, 350 selon la police[2]. dont la mère de Geraldine[3]. Des roses blanches sont déposées en sa mémoire, et les noms de Vanesa Campos, Jessyca Sarmiento[3] et d'Angelina sont criés à côté de celui de Geraldine[1]. Les associations y appellent à une meilleure protection des travailleuses du sexe et à une décriminalisation de la prostitution[1],[3]. Plusieurs personnalités politiques affichent leur présence, dont des élus insoumis et écologistes[3],[7].

Le meurtre de Geraldine survient X jours après celui de G. La mobilisation qui se créé

L'appel parisien est suivi (locaux) par une vague d'une vingtaine de rassemblements dans toute la France au cours de la semaine, organisés eux à la fois pour dénoncer le meurtre de Geraldine et celui d'Angelina, dont une partie répondent à l'appel « contre ce système transmisogyne, raciste et putophobe »[8],[9] de l'Organisation de solidarité trans (OST), comme à Grenoble (150 personnes)[10], Lille[11], Strasbourg (100 personnes) [12],[13], Tours (50 personnes)[14], Nîmes (30 personnes)[15]. D'autres rassemblements ont lieu à Lyon[16],[17] ou à Nantes[18],[19].

Notes et références

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  1. a b c d e et f https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/07/17/femme-transgenre-tuee-a-paris-des-centaines-de-personnes-se-sont-reunies-en-hommage-a-la-victime_6251478_3224.html
  2. a b c et d https://www.nouvelobs.com/societe/20240717.OBS91240/rassemblement-en-hommage-a-geraldine-tu-pars-de-ce-monde-comme-une-martyre-de-la-cause-trans.html
  3. a b c d e f et g https://www.liberation.fr/societe/rassemblement-pour-geraldine-prostituee-trans-assassinee-ce-nest-pas-un-fait-divers-mais-un-fait-politique-20240717_AOQUPNXFNNCHBPKWGWIC2BK75I/
  4. a et b https://www.politis.fr/articles/2024/07/reportage-geraldine-trans-et-travailleuse-du-sexe-a-ete-tuee-et-demain-ca-pourrait-etre-moi/
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Strasbourg
  6. a b et c https://www.20minutes.fr/paris/4100844-20240711-meurtre-travailleuse-sexe-transgenre-rassemblement-organise-16-juillet-paris
  7. https://www.leparisien.fr/societe/on-en-marre-de-pleurer-nos-mortes-tristesse-et-colere-apres-lassassinat-dune-femme-transgenre-a-paris-16-07-2024-S2WZYNMBQFF63GMRDIDON37IBI.php
  8. https://www.ledauphine.com/societe/2024/07/17/des-militants-et-citoyens-demandent-justice-pour-geraldine-et-angelina
  9. https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/tours-un-rassemblement-ce-mardi-16-juillet-pour-geraldine-et-angelina
  10. https://www.placegrenet.fr/2024/07/17/grenoble-rassemblement-contre-la-transphobie-en-hommage-a-geraldine-et-angelina-deux-femmes-trans-assassinees/633405
  11. https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/lgbt-un-rassemblement-a-lille-en-memoire-de-geraldine-et-angelina-deux-femmes-trans-tuees-3005006.html
  12. https://www.dna.fr/societe/2024/07/18/halte-a-l-impunite-qu-offre-le-systeme-patriarcal
  13. https://www.rue89strasbourg.com/rassemblement-hommage-femmes-trans-victimes-feminicides-place-kleber-jeudi-308409
  14. https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/rassemblement-a-tours-pour-qu-il-n-y-ait-plus-une-seule-femme-trans-tuee
  15. https://www.lagazettedenimes.fr/justice/2024-07-19-feminicides-une-trentaine-de-personnes-rendent-hommage-a-geraldine-et-angelina/
  16. https://www.lyonmag.com/article/137232/lyon-un-temps-de-recueil-ce-jeudi-pour-geraldine-assassinee-a-cause-de-son-identite-sexuelle
  17. https://hanslucas.com/mdelaty/photo/78744
  18. https://www.ouest-france.fr/societe/lgbt/un-appel-a-manifester-a-nantes-a-18-h-pour-geraldine-et-angelina-deux-femmes-trans-tuees-en-juillet-690fcdb8-4386-11ef-af26-2383fc8af689
  19. https://hanslucas.com/eruiz/photo/78697

Voir aussi

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Catégorie:Affaire criminelle à Paris Catégorie:Transphobie en France Catégorie:Féminicide en France Catégorie:Juillet 2024 en France Catégorie:2024 à Paris Catégorie:Femme trans assassinée Catégorie:Prostituée péruvienne Catégorie:Prostitution féminine en France Catégorie:Août 2020 en France

--- Sources :

infobox Doyennes

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{{Utilisatrice:Tyseria/Brouillon9|fonction 1=Doyenne des Français|depuis le 1=16 juin 1974|successeuse 1=e|prédecesseur 1=z}} {{Utilisatrice:Tyseria/Brouillon9 | nom = Mathilde Assant | image = defaut 2.svg | taille image = | légende = | fonction 1 = [[Doyenne des Français]] | depuis le 1 = | à partir du 1 = 4 novembre 2010 | jusqu'au 1 = 23 juillet 2011 | contestée par 1 = [[Marie-Isabelle Diaz]] <small>({{Unité|5|jours}} plus âgée)</small> | prédécesseuse 1 = [[Eugénie Blanchard]] | successeuse 1 = [[Marcelle Narbonne]] <small>(contestée par Marie-Isabelle Diaz)</small> | nom de naissance = X | date de naissance = 27 février 1898 | lieu de naissance = [[Donges]] | date de décès = 23 juillet 2011 | lieu de décès = [[Vendôme]] | sépulture = X | nationalité = [[France|Française]] | membre de =x | surnom = x | père = x | mère = x | fratrie = x | conjoint = x | enfants = x | parentèle = x | famille = x | université = x | profession = x | distinctions = x | religion = x | domicile = [[Morée (Loir-et-Cher)|Morée]] | site web = x | blog = x | signature = | taille signature = | liste = }}

Le fascisme ne passera pas

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« Le fascisme ne passera pas ! Paris ouvrier a répondu hier aux provocateurs du Roy et aux Croix-de-Feu. » Une du Populaire du , première utilisation de l'expression.

« Le fascisme ne passera pas » est un slogan antifasciste en français. Apparu après la crise du 6 février 1934, la formule est depuis massivement reprise dans l'expression des différents courants de la gauche française.

Création

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L'expression naît dans le mouvement en réaction à la manifestation antiparlementaire du des ligues d'extrême droite, qui tourne à l'émeute. Durant la semaine suivante, du 7 au , les gauches socialiste et communiste s'unissent le temps de « journées républicaines » et de nombreuses manifestations. Cette protestation marque la naissance du mouvement antifasciste de masse en France, composante majeure des cultures de gauche. Elle se conclue par une grève générale et une marche à Paris le , du cours de Vincennes à la place de la Nation. À la tribune, le leader socialiste Léon Blum improvise un discours dans lequel il reprend une formule qu'il a créé le au soir sur les bancs de l'Assemblée nationale, « La réaction fasciste ne passera pas »[1] :

« La preuve est faite. La province soulevée tout entière, Paris rassemblé dans cette manifestation signifient aux hommes du fascisme et du royalisme que la réaction ne passera pas. Vive la république des travailleurs. Vive la liberté. Vive l'union prolétarienne sans laquelle aucune victoire n'est possible. Vive le peuple ouvrier de Paris[1]. »

La phrase, légèrement modifiée, est reprise par Le Populaire, organe de la SFIO, pour sa Une du  : « Le fascisme ne passera pas ! »[2],[3]. Elle l'est aussi dans un tract de la Ligue communiste et par le président de la Ligue des droits de l'homme Victor Bash dans un appel « Aux Ligueurs ! le fascisme ne passera pas ! ». La SFIO la reprend l'année suivante lorsqu'elle édite une « carte souvenir » de la manifestation avant qu'elle soit léguée à plusieurs générations de militants. Globalement, les manifestations républicaines de marquent les mouvements de gauche jusqu'à devenir un mythe commémoré pendant plusieurs dizaines d'années[2].

La formulation « Le fascisme ne passera pas » renvoie à l'expression patriotique « Ils ne passeront pas », popularisée durant la Première Guerre mondiale. Reprise par la masse combattante et dans ses œuvres, elle est largement diffusée durant et après la guerre. Comme sa prédécesseure qui renvoie à l'ennemi allemand, l'expression de Léon Blum s'oppose à un ennemie de la République[2].

Utilisation postérieure

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[4]

Durant la guerre d'Espagne, apparaît le slogan No pasarán, prononcés par les républicains contre les nationalistes.

  • No pasaran : [4]

Le terme "fascisme", issu de Mussolini, se maintient, / chercher source avec "nazisme" en plus de [5]

Notes et références

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Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Filmographie

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  • Le fascisme ne passera pas, film anonyme de propagande communiste, 1957, France, noir et blanc, 6 minutes [voir en ligne]

Article connexe

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Catégorie:Slogan politique Catégorie:Antifascisme Catégorie:Expression ou néologisme politique Catégorie:Petite phrase Catégorie:Léon Blum Catégorie:Section française de l'Internationale ouvrière

Victor Lenta

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Victor Alfonso Lenta est un militaire et militant néonazi français, né en 1988 à Garzón en Colombie.

Ancien paramilitaire, il est actif dans la mouvance d'extrême droite de la région toulousaine aux côtés du Bloc identitaire, des Jeunesses nationalistes ou d'organisations néonazies. Il est notamment mis en cause dans une affaire d'incendie de la mosquée de Colomiers le jour anniversaire d'Adolf Hitler en 2008 et de passage à tabac d'un homme chilien sous des chants nazis quatre ans plus tard.

Il rejoint en 2014 les forces pro-russes actives dans la guerre du Donbass. Il fonde avec Nicolas Perovic Unité continentale, organisation chargée dans l'aide aux volontaires français.

Il réapparaît en 2019 dans plusieurs manifestations du mouvement des Gilets jaunes, aux côtés de plusieurs autres miliciens du Donbass.

Biographie

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Victor Alfonso Lenta naît à Garzón, en Colombie, en 1988. Il rejoint la France à l'âge de douze ans[1].

Carrière militaire en France

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Victor Lenta est caporal au 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine établi à Carcassonne (Aude) — c'est pour lui un « moyen de rendre à la France tout ce qu'elle [lui] a donné »[1] —. Il sert au Tchad, en Côte d'Ivoire et en Afghanistan[2].

De son passage à Carcassonne, il se vante par la suite d'y avoir « fait des ratonnades »[2].

Il n'est plus membre de l'armée à partir de 2008, après sa mise en cause dans l'incendie d'une mosquée[2] ou 2012[3], après le tabassage d'un étudiant chilien. Lui affirme avoir quitté l'armée en raison de désaccords politiques, regrettant agir pour des « intérêts privés »[1].

Activisme politique

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Victor Lenta est une personnalité de la mouvance d'extrême droite toulousaine. Il est membre du Bloc identitaire. L'une de ses principales figures de référence est Adolf Hitler[2].

Languedoc War

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Il est accusé d'avoir incendié une mosquée pour l'anniversaire d'Hitler. Dans la soirée du , une dizaine de jeunes — qui se font connaître sous le nom « Languedoc War » — érigent des croix gammées à Castanet-Tolosan (Haute-Garonne auxquelles ils mettent le feu. Ils envisagent de mener ensuite une ratonnade mais se rendent dans la commune voisine de Colomiers. Ils s'y introduisent, saccagent l'entrée et la salle des ablutions, avant d'y mettre le feu. Victor Lenta nie toute implication[2].

Il est, selon La Dépêche du Midi et France 3 Occitanie, condamné et radié de l'armée[2],[4]. Après avoir affirmé la participation de Victor Lenta à l'attaque, le journaliste Frédéric Haziza est condamné pour diffamation en 2016[5].

Militantisme à Toulouse

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Victor Lenta se forge un nom à Toulouse en codirigeant la branche locale des Jeunesses identitaires (mouvement de jeunesse du Bloc identitaire, ancêtre de Génération identitaire) et en contribuant très activement au développement de la section locale des Jeunesses nationalistes (issues de L'Œuvre française[6]). Il est proche du Lys noir[2]. Au sein des Jeunesses nationalistes, il est, à partir de 2012, chargé de la sécurité et de la formation[4].

Il est mis en cause dans l'agression de l'étudiant chilien Manuel Andrès Pardo dans la nuit du au près de Saint-Sernin, par une quinzaine de personnes armées de battes de base-ball clamant des chants nazis[6]. Il est mis en cause[6] puis placé sous le statut de témoin assisté par la justice[2],[6]. Le chef du Bloc indentitaire, Mathieu Clique, est condamné à trente mois de prison[1].

Pris à charge par les antifascistes locaux, il quitte Toulouse[4].

Participation à la guerre du Donbass

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Deux mois après le commencement de la guerre du Donbass en Ukraine, il rejoint les rangs des forces pro-russes de la république populaire de Donetsk. Accompagné de trois autres hommes, il emprunte un vol Paris-Moscou le et s'installent durant deux semaines à Rostov-sur-le-Don, principale base arrière des séparatistes. Ils se rendent ensuite à Budapest en Hongrie, où ils souhaitent obtenir des visas russes de longue durée, afin de pouvoir se réfugier en Russie si besoin. Ils attendent un mois mais ne leur sont délivrés que des visas de courte durée[7]. Parmi ses deux compagnons, se trouve le Franco-Serbe Nicolas Perovic, caporal-chef au 13e bataillon de chasseurs alpins[2],[7].

Il cofonde le mouvement ultranationaliste Unité continentale, au sein de laquelle il aide les volontaires français désirant combattre aux côtés des pro-russes du Donbass[5].

 "Union continentale, un groupuscule qui évolue dans la mouvance de l'extrême droite et réuni des groupes néonazis."[2]
 Unité continentale : TV5, Slate Dépêche à finir Sud Ouest
 idées[3]
 membres et fin[4]

Son déplacement est médiatisé en France à partir du mois d', par un témoignage donné au Monde. L'information est reprise par Mediapart et Rue89, avant qu'un nouveau témoignage soit donné à France 2[3].

Il fustige l'Union européenne[6], l'OTAN et « l'Occident décadent »[8]. Surnommé « oncle Adolf »[9]

Estimant avoir « fait [s]on temps là-bas » et accompli « [s]a mission », il rentre en France après seize mois[4].

Mouvement des Gilets jaunes

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Victor Lenta manifeste au côté des Gilets jaunes. Il est présent à l'acte V du [10] et est repéré sur des photographies des actes VIII et IX les 5 et . Il se présente avec un béret et plusieurs décorations militaires, et dit se prénommer « Anthony » aux journalistes qui l'interrorgent. Lors de l'acte IX, il est membre du service d'ordre, le premier mis en place. Contacté par Le HuffPost, il affirme que le dispositif était composé d'une quarantaine d'hommes, noyauté par une quinzaine de militaires. Parmi eux se trouvent au moins deux anciens volontaires dans le Donbass[5],[11], « Mischa » et Sergei Munier[12], ce dernier affirmant qu'ils étaient au nombre de quatre[13]. Il est de nouveau filmé participant à un service d'ordre lors de le , puis aux côtés de Zouaves après que ces derniers aient attaqués un cortège du Nouveau Parti anticapitaliste. Sur cette seconde vidéo, il discute avec le Zouave Aloys Vojinovic à proximité de Sergueï Munier et du militant d'extrême droite Frédéric Jamet[14].

Dans le même temps, il partage sur Facebook des publications d'Éric Drouet et d'Étienne Chouard, et cite à la fois l'abbé Pierre et l'écrivain collaborationniste Pierre Drieu la Rochelle[5].

Notes et références

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  1. a b c et d (es) Irene Casado, « Del Donbás a Francia: veteranos del frente ucraniano entre los chalecos amarillos », sur El Confidencial, (consulté le ).
  2. a b c d e f g h i et j Guillaume Atchouel, « Cet ancien para de Carcassonne qui combat aux côtés des « pro-russes » », sur La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  3. a b et c L. C., « Carcassonne : un ex-para du « 3 » engagé avec les forces pro-russes en Ukraine », sur Midi libre, (consulté le ).
  4. a b c d et e Laurent Dubois, « Un paramilitaire ancien de l'ultra-droite à Toulouse dans le service d'ordre des gilets jaunes parisiens », sur France 3 Occitanie, (consulté le ).
  5. a b c et d Pierre Tremblay, « Comment un milicien du Donbass s'est retrouvé dans notre reportage sur le service d'ordre des gilets jaunes », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  6. a b c d et e Pascal Pallas, « L'ancien chef des Jeunesses nationalistes de Toulouse combat en Ukraine », sur ActuToulouse, Actu.fr, (consulté le ).
  7. a et b Pierre Sautreuil, « Des paras français dans le Donbass », sur Le Monde, (consulté le ).
  8. http://nol.hu/kulfold/szent-istvan-legio-es-donbassz-brigad-1531577
  9. https://www.rp.pl/Plus-Minus/309069989-Prawicowa-ekstrema-cwiczy-w-Donbasie.html Rzeczpospolita.
  10. https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/12/15/01016-20181215ARTFIG00083-paroles-de-gilets-jaunes-ce-qu-ont-entendu-nos-journalistes-ce-samedi-15-decembre.php
  11. (en) Jack Laurenson, « French Donbas sniper heads 'security' for anti-government protests in Paris », sur Kyiv Post, (consulté le ).
  12. « D'anciens miliciens pro-russes en Ukraine présents dans le service d'ordre des gilets jaunes », sur [[France 3 Paris Île-de-France|]]consulté le=18 février 2021, .
  13. « Des miliciens dans le service d'ordre des gilets jaunes ? », sur France Info, (consulté le ).
  14. Maxime Macé, « Victor Lenta, le paramilitaire d'extrême droite qui tente de manipuler les Gilets jaunes », sur France-Soir, (consulté le ).

Attention : la clé de tri par défaut « Lenta, Victor » écrase la précédente clé « Fascisme ne passera pas ». Catégorie:Parachutiste français Catégorie:Personnalité liée à Toulouse Catégorie:Personnalité néonazie française Catégorie:Mouvance identitaire en France Catégorie:Guerre du Donbass Catégorie:Personnalité française du mouvement des Gilets jaunes

Jean-Louis Rollot
Illustration.
Fonctions
Maire de Luzy

(13 ans)
Élection mars 2001
Réélection mars 2008
Prédécesseur Daniel Lambert (DVD)
Successeur Jocelyne Guérin (PS)
Vice-président du Conseil régional de la Nièvre
avant 2004 –
Président Marcel Charmant
Conseiller régional de la Nièvre

(10 ans et 3 mois)
Élection
Réélection mars 2004
mars 2008
Circonscription Canton de Luzy
Prédécesseur Marcel Joyeux (DVD)
Successeur Jocelyne Guérin (PS)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Larochemillay (Nièvre)
Date de décès (à 70 ans)
Lieu de décès Luzy (Nièvre)
Nationalité Française
Parti politique SFIO
CIR
FGDS (1969)
PS (1969-2017)
Syndicat Syndicat national des instituteurs
Diplômé de École normale d'instituteurs de Nevers
Profession Instituteur

Jean-Louis Rollot, né le à Larochemillay et mort le à Luzy, est un syndicaliste enseignant et homme politique français, membre du Syndicat national des instituteurs et du Parti socialiste.

Famille

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Jean-Louis Rollot naît à Larochemillay en 1946 dans une famille socialiste[1]. Son père, Joseph Rollot[2], sabotier et résistant[1] au maquis Louis située sur le territoire de Larochemillay[3], est maire de la commune depuis 1945 et jusqu'en 1971, encarté à la Section française de l'Internationale ouvrière[1]. Enfant, Jean-Louis Rollot connaît François Mitterrand[4].

Il se marie aux Trois-Bassins en , sur l'île de La Réunion[1].

Militantisme enseignant et laïque

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Syndicalisme

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Jean-Louis Rollot fait ses études à l'École normale d'instituteurs de Nevers. Il s'encarte au Syndicat national des instituteurs, pour lequel il est délégué en 1968. Durant le mouvement de Mai 68, il est le seul orateur lors de la manifestation organisée par l'ensemble des organisations politiques de gauche du [1], prenant la parole depuis toit du kiosque de la place Carnot devant 6 000 personnes[5].

Une fois son diplôme obtenu, il débute sa carrière d'instituteur cette même année[6],[7] et milite de la section départementale du syndicat[1]. Appelé au service militaire, il n'exerce cependant qu'un an[4],[6]. Il devient coopérant à La Réunion pendant deux ans[4].

Au sein de la Fédération des œuvres laïques et de la Ligue

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Revenu de La Réunion, Jean-Louis Rollot s'engage au sein de la Fédération des œuvres laïques, pour laquelle il est secrétaire général de 1973 à 1978. Il est dans le même temps, en 1975, élu au conseil d'administration de la Ligue de l'enseignement, où il est secrétaire national à l'animation et à la formation. Opposé à Clément Peuchiot, il est élu en 1980 secrétaire général adjoint dans un vote serré[4].

À l'assemblée générale de Nevers de 1984, il devient secrétaire général, succédant à Georges Davezac. Il déclare alors, lors d'un entretien à la revue de la Ligue Pourquoi ?, que la nécessité de l'enseignement est de reconfigurer un large service public allant de l'éducation à la communication et la culture pour une « société complexe de la fin du XXe siècle ». Il souhaite que ce service, qui s'étende jusqu'à l'action sociale, remplisse un rôle semblable à celui de l'école primaire cent ans plus tôt. Sur la laïcité[4], anticlérical[8], il déclare notamment que « la lutte contre les clercs demeure d'actualité pour les laïcs [mais] les clercs sont de nature diverses, quelques fois ils ont une robe, quelques fois un col blanc »[4].

Il reste en fonction jusqu'en 1993[4],[9]. Lorsqu'il quitte la Ligue[4], il est nommé inspecteur général de l'Éducation nationale en 1994[1].

sur ses idée sur la laicité et son parcours dans la Ligue
Autre Temps
pdf 04121 : soutien mesures Chevenement : "« Revenir à des références simples, au principe d’une école publique et laïque de la République, aux savoirs, c’était pour certains, redonner du sens à l’école" ; "Il restaure l’autorité des enseignants en réhabilitant les savoirs et en redonnant un peu de ses « fondements républicains » à l’école, selon l’expression de Jean-Louis Rollot 1" expliciter les mesures
  • [4]La Ligue de l'enseignement: Une histoire politique
  • Laïcité, laïcités: Reconfigurations et nouveaux défis, Baubérot
  • Le Pors, Le nouvel âge de la citoyenneté
  • Waysbord, Éduquer à la télévision : quelle place pour l'audiovisuel à l'école ?
  • Baudoin etc. : La laïcité, une valeur d'aujourd'hui ?
  • Ferhat, Les foulards de la discorde: Retours sur l’affaire de Creil, 1989


Il est élu président d'honneur de la Fédération des Œuvres laïques de la Nièvre, à l'unanimité lors de l'assemblée générale du [10].

Islam et laïcité, l'affaire de Creil

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La même année, la Ligue lance une nouvelle réflexion sur la laïcité, qui continue durant les années qui suivent et intègre l'islam, alors sujet à polémique autour de l'affaire des foulards de Creil. Ainsi, Jean-Louis Rollot participe en à un colloque organisé maison de la Chimie à Paris par Le Nouvel Observateur sur le thème « Islam et laïcité ». Dans un éditorial publié au sein de la revue de la Ligue Pouquoi quelques mois plus tard (numéro 252), il écrit : « La laïcité est devenue la référence unanime, au nom de choix contradictoires, antagonistes. Contre la diversité, on a revendiqué l'uniformité, et parfois détourné le principe de laïcité pour voler au secours du nationalisme. [...] Le pluralisme reste très difficile à vivre au quotidien. C'est un débat qui renvoie à une réalité sociale marquée par l'émergence de nouvelles formes d'exclusion et le renforcement des ségrégations urbaines… En réponse les associations doivent se rassembler pour rejeter cette politique ségrégative où se développent intolérance et racisme. » Il met en avant le programme « Laïcité plurielle », développé dans les écoles des quartiers populaires, « rassemblant des associations d'immigrés, des associations des droits de l'Homme, [qui] a pour ambition de développer la lutte contre la marginalisation et l'exclusion des quartiers »[11]. [6]

citation sur la laïcité
participation à un débat sur la laïcité [7] [8]

Positions sur la laïcité

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Sur la question du port du hidjab, Jean-Louis Rollot, alors à la fin des années 1980, voit dans son interdiction une atteinte à la liberté de conscience ou à l'égalité des droits. Il considère, à propos de l'affaire de Creil, que c'est avant tout une « peur de l'autre » et que ce n'est pas renoncer à la laïcité que d'autoriser son usage : « La laïcité protectrice des minorités d'hier, viendrait-elle au secours de la culture dominante ?[12] »

Parcours politique

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Après avoir milité un temps à la Section française de l'Internationale ouvrière comme son père, Jean-Louis Rollot adhère à la Convention des institutions républicaines[1]. Il est compagnon de route de François Mitterrand, fondateur du parti[3]. Il intègre ensuite la Fédération de la gauche démocrate et socialiste en 1969, année de sa dissolution pour fusionner dans le Parti socialiste au congrès d'Épinay[1]. À son retour de La Réunion, il participe à sa fondation dans la Nièvre[4].

Maire de Luzy

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Après le décès du maire divers droite de Luzy et conseiller général du canton de Luzy Marcel Joyeux en , Jean-Louis Rollot se présente aux élections cantonales partielles pour le Parti socialiste[13]. Il remporte l'élection[1] dès le premier tour, faisant basculer le canton et la ville, historiquement radicaux puis socialistes, à gauche après vingt-sept ans de droite[3],[14],[15]. Il remporte l'année suivante les élections municipales[1], face au successeur de Marcel Joyeux, Daniel Lambert[16].

Rollot est par la suite élu président de la communauté de communes entre l'Alène et la Roche (devenues Portes sud du Morvan en 2012)[1], fonction pour laquelle il est réélu en 2008[17]. Il est réélu au Conseil général en 2004 et 2008 et à la mairie de Luzy en 2008[1],[18]. Il est simultanément vice-président du Conseil général, présidé par Marcel Charmant[19],[20].

Aux commandes de Luzy, il réaménage la ville, particulièrement son centre-ville, en faisant édifier plusieurs établissements municipaux comme une bibliothèque, un complexe sportif[1], un centre social, réfectionne le cinéma, agrandit le cimetière[21] et fait construire ou une chaufferie à bois avec réseau de chaleur[3]. Au sein de la communauté de communes, il œuvre pour la création d'une maison médicale, d'une grande halle, d'une déchetterie, de salles de découpe ainsi que pour la rénovation de l'abattoir à Luzy[21].

Retraite

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Photo de Jocelyne Guérin.
Jocelyne Guérin.

Jean-Louis Rollot ne se représente pas aux élections cantonales de 2011[1], laissant son fauteuil à sa dauphine, Jocelyne Guérin. Elle lui succède également à la mairie trois ans plus tard, aux municipales de 2014. Jean-Claude Desrayaud, maire adjoint de Luzy, lui succède à la communauté de communes, avant qu'elle ne soit radiée en 2016. Il prend la présidence du Syndicat intercommunal de l'abattoir du Sud-Morvan, situé à Luzy, à la mi-2016[21].

Il décède le à l'âge de 70 ans[1],[22]. Sa disparition est annoncée le lendemain lors de la cérémonie des vœux de Jocelyne Guérin[21].

Décorations

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Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j k l m n o et p « Rollot Jean-Louis », sur Maitron en ligne (consulté le ).
  2. Robert Weinland, « Détails des informations du maire : Rollot Joseph », sur FranceGenWeb (consulté le ).
  3. a b c et d « Jean-Louis Rollot, ancien maire de Luzy, est mort », sur Le Journal du Centre, (consulté le ).
  4. a b c d e f g h i et j https://books.google.fr/books?id=sI1jDwAAQBAJ&pg=PA397&dq=jean-louis+rollot 397-398
  5. Jean Battut, « Les instituteurs, le S.N.I. et François Mitterrand dans la Nièvre de 1958 à 1973 », sur Institut François-Mitterrand, (consulté le ).
  6. a et b « Extrait de la fiche de M. Jean-Louis Rollot », sur LesBiographies.com, (consulté le ).
  7. Isabelle Prat, Des instituteurs aux managers de l'éducation populaire. Étude des trajectoires de salariés « permanents » de la Ligue de l'enseignement, Université de Poitiers, , 456 p., PDF (lire en ligne), p. 55.
  8. Jean-Michel Dumay, « Réunie à la Grande Arche de la Défense La Ligue de l'enseignement prône une laïcité « plurielle » et « concrète » », sur Le Monde, (consulté le ).
  9. Jean-Michel Dumay, « Reprise en main à la Ligue de l'enseignement », sur Le Monde, (consulté le ).
  10. Centre France, « Fédération des Œuvres laïques de la Nièvre : Michèle Zwang-Graillot élue présidente », sur Le Journal du Centre, (consulté en ).
  11. https://www.cairn.info/revue-confluences-mediterranee-2006-2-page-141.html
  12. Jacqueline Lalouette, « Anticléricalisme et laïcité », dans Jean-Jacques Becker et Gilles Candar (dir.), Histoire des gauches en France, vol. 2, La Découverte, coll. « Poche/Sciences humaines et sociales », (lire en ligne), p. 646-666.
  13. « Trois élections cantonales partielles », sur Le Monde, (consulté le ).
  14. Jean-François Perret, « Canton de Luzy (8/16) : L'enjeu, la transmission d'un flambeau », sur Le Journal du Centre, (consulté le ).
  15. « Du nord au sud de la Nièvre, des défaites de la gauche au profit de la droite », sur Le Journal du Centre, (consulté le ).
  16. Jean Arnoux, « Les maires de Luzy », dans Jean-Pierre Mordier (dir.), Regards sur Luzy à travers les siècles, , 350 p. (ISBN 978-2-7466-5843-1), p. 106-109.
  17. « 2008 : Jean-Louis Rollot réélu président de la communauté de communes entre l'Alène et la Roche », Votre journal intercommunal, Comité de territoire du canton de Luzy, no 9,‎ , p. 5 (lire en ligne [PDF]).
  18. « Élections cantonales », sur L'Humanité, (consulté le ).
  19. Jean-François Launay, Communiqué de « E & D » du 11.04.04 : les ZEP et autres sujets à Nevers, (lire en ligne).
  20. « Luzy. Dîner républicain le  », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
  21. a b c d e et f N. M. avec C. D., « J.-Louis Rollot, ancien maire, est décédé », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
  22. « « Il a donné à Luzy un nouveau visage » : les réactions suite à la mort de Jean-Louis Rollot », sur Le Journal du Centre, (consulté le ).

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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Bandeau

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Monica Leon

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Monica Leon
Monica Leon à la marche des fiertés 2008.
Fonction
Présidente
ALIITTAS (d)
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
Mónica LeónVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Camille Barré (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
ALIITTAS (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Condamnée pour
Condamnation
Peine de prison (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Monica Leon (en espagnol : Mónica León), née dans les années 1970 à El Bordo (en), est une militante trans argentine.

Biographie

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Monica Leon naît à El Bordo (en) dans la province de Salta, tout au nord de l'Argentine, dans une famille de onze enfants. Son père, agriculteur[1], est d'origine bolivienne. À quatre ans, alors qu'elle joue la jeune Laura Ingalls de La Petite Maison dans la prairie. Elle se découvre trans vers les âges de neuf et onze ans, lorsqu'elle rencontre d'autres personnes trans. À onze ans, elle part étudier dans la capitale, à Buenos Aires[2].

Elle est à l'unanimité sacrée « reina trans », lors de la première édition du concours de beauté en 1999[2].

Elle quitte l'Argentine pour Paris. Alors qu'elle devait être accompagnée par une association d'aide, elle n'obtient pas de travail et doit se prostituer au bois de Boulogne[2].

emprisonnée à Buenos Aires et à Paris[2]

reçoit sa DNI à BA[2]

Notes et références

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  1. Anne Chemin, « Deux transsexuelles demandent à se marier à la mairie de Rueil-Malmaison », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  2. a b c d et e (es) Gabriel Oviedo, « Has recorrido un largo camino, mujer », sur Sentidog, (consulté le ).

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Camille Barré

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Camille Barré
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (65 ans)
Nationalité
Activité
Conjoint
Monica Leon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Partis politiques
Membre de
Fièr-e-s et révolutionnaires (d)
Inter-LGBT
Association du syndrome de BenjaminVoir et modifier les données sur Wikidata

Camille Barré est une militante trans française.

Biographie

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Camille Barré naît assignée homme à la naissance dans une famille de cinq enfants. Op en 99[1]

Sous les couleurs du PCF, elle se présente aux élections législatives de 2007 dans la septième circonscription des Hauts-de-Seine Garches, Rueil-Malmaison et Saint-Cloud., devenant la seconde femme trans candidate à une législative en France, après Camille Cabral en 2002. Elle se retrouve face à[1]

Elle est membre de La France insoumise[2],[3] dès sa création[4] et milite pour la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle de 2017[5] ; elle rédige le programme thématique sur les droits LGBTI+[6].

Notes et références

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  1. a et b Anne Chemin, « Camille Barré, une candidate singulière », sur Le Monde, (consulté le ).
  2. La France insoumise, sur Tweeter, (consulté le ).
  3. https://friction-magazine.fr/reportage-photos-existrans-paris-2017/
  4. La France insoumise, « Camille Barré », sur YouTube, (consulté le ).
  5. Aude Bariéty, journaliste au Figaro, sur Tweeter, (consulté le ).
  6. « Liberté, égalité, droits nouveaux ! #LGBTI », sur L'avenir en commun, (consulté le ).

Articles connexes

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affaire du mariage mentionnée dans un livre, dans un 2e
invitées par Fogiel
membre de l'ASB, organisation de l'ETI 

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