Utilisatrice:Victoire F./Brouillon4

Claudine Dupont-Tingaud
Illustration.
Fonctions
Conseillère régionale de Bretagne

(6 ans)
Élection
Biographie
Lieu de naissance Paris
Nationalité Française
Parti politique FN (1984-1999)
MNR (1999-2002)
Père Jacques Dupont

Claudine Dupont-Tingaud est une femme politique française.

Après des débuts à l'OAS, elle intègre le Front national au détbut des années 1980. Candidate à de nombreuses reprises dans le Finistère, elle est élue finalement conseillère régionale en 1998. Elle rejoint le Mouvement national républicain en 1999, avant de poursuivre son militantisme sans étiquette politique.

Elle fonde à Quimper les organisations RéAgir et Quimper Résistance, qui sont notamment opposées à des projets de construction de mosquées et, plus généralement, à l'islam. Sans être inquiétée, elle a aussi été liée au groupe terroriste de l'Action des forces opérationnelles en 2018.

Grégoire DT est son fils (Mediapart) : candidat MNR à Paris (WP)
 MP : Zemmour et OAS

Biographie

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Son fils Grégoire Dupont-Tingaud, officier de réserve, est actif dans le domaine de l'intelligence économique. Après avoir côtoyé le GUD puis s'être encarté au Front national de la jeunesse et au MNR, il cofonde avec Jean-Yves Le Gallou, dont il a été le bras droit, la fondation identitaire Polémia. Sous le pseudonyme de Grégoire Gambier, il est délégué général de l'Institut Iliade identitaire. En 2021, il devient le « responsable maillage territorial » pour la campagne d'Éric Zemmour à l'élection présidentielle de 2022[1],[2].

Elle naît à Paris. Elle s'installe en Bretagne dans les années 1970[3].

Débuts à l'OAS

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Elle est la fille de Jacques Dupont[2].

Engagement au Front national

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Son époux est secrétaire départemental du FN[4].

https://books.google.fr/books?id=kjhHdMBp_IwC&pg=PA44&dq=claudine+dupont+tingaud&hl=fr

En 1981, elle participe durant cinq mois à la « course aux 500 parrainages » nécessaires à la candidature de Jean-Marie Le Pen à l'élection présentielle de 1981[4]. Repérée par le Front national[4], qu'elle intègre en 1984[5], elle est tête de la liste du parti aux élections législatives de 1986 dans le Morbihan, organisées à la proportionnelle, qui obtient 7 % des voix[4],[6].

jusqu'en 2004, où elle retire sa candidature pour la Droite nationale au dernier moment[7].

Conseillère régionale et passage au MNR

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Elle est élue conseillère régionale sous l'étiquette du Front national[8] aux élections régionales de 1998, aux côtés d'Olivier Morize. Lors de la scission de Bruno Mégret, ils quittent tous deux le FN pour le Mouvement national républicain[9]. Elle est candidate pour le parti de Bruno Mégret aux élections européennes de 1999 en dix-neuvième position sur la liste nationale[10], aux élections cantonales de 2001[11] puis aux élections législatives de 2002 dans la première circonscription du Finistère[12], mais son expérience au sein du parti est éphémère. Lui reprochant un rapprochement avec l'UMP, elle le quitte en 2002[13] et est suivie par plusieurs autres élus et secrétaires départementaux, dont Michel Dor[14].

Elle se revendique ensuite de la « Droite nationale »[15], étiquette qu'elle réutilise lors de l'annonce de sa candidature aux élections cantonales de 2004, qu'elle ne finalise pas[7]. Elle ne se présente pas non plus pour un second mandat au conseil régional[15].

Mobilisation contre des mosquées à Quimper

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Opposée à l'édification d'une mosquée dans le quartier de Penhars, elle est en 2003 l'autrice d'un fax « Des croix sur la mosquée, l'Islam ne régnera pas », simultanément à la dégradation de la mosquée par des tags. Elle nie toute implication[16].

Après son départ du conseil régional, Claudine Dupont-Taignaud fonde en 2003 association politique RéAgir, de son nom complet « Réagir, résister et agir pour la défense de nos identités », qui revendique 130 adhérents un plus tard. Elle organise une manifestation, qui ne réunit qu'une dizaine de personnes, à Lorient, contre le lancement de la première chaîne de télévision gay française Pink TV, qui émet depuis Lorient. Elle accuse la banalisation d'une « déviance sexuelle »[17]. La même année, elle est présidente d'honneur du banquet des IIe Assises identitaires organisées par Les Identitaires à Lyon[18].

En 2007, elle perturbe un débat organisé au Festival de cinéma de Douarnenez autour des films Afrique 50 et Avoir vingt ans dans les Aurès de René Vautier, aux côtés du réalisateur Mehdi Lallaoui et de l'historien Olivier Le Cour Grandmaison. Elle publie ensuite un communiqué dans lequel elle les accuse respectivement de « kollaboration anti-française », d'organiser une « tyrannie de la repentance » et de « négationnis[me] ». À son procès, où elle bénéficie du soutien de Simone de Bollardière et du cadre du FN Roger Holeindre, elle répète ses accusations et se justifie : « Les races existent. La nôtre est menacée. Il faut la défendre. Je défends donc la blanchitude comme Aimé Césaire défendait la négritude[8],[19]. »

Avec des anciens du FN, elle participe en 2014 à l'association Quimper Résistance, qui s'oppose à la construction d'une mosquée. Elle organise notamment une marche, qui réunit une centaine de personnes aux côtés de RéAgir, du Parti de la France et de l'Adsav. Dupont-Tingaud y figure en tête avec Michel Dor, et des slogans haineux contre l'islam sont remarqués par Le Télégramme. Le Front national 29 est dissuadé d'y participer par la direction nationale[20],[21],[22],[23].

En 2018, lors de la cérémonie du 11-Novembre à Quimper, elle brandit dans le cortège officiel plusieurs affiches, dont une Une de l'hebdomadaire d'extrême droite Valeurs actuelles « Chassez le christianisme et vous aurez l'islam », affirmant « que d'autres combats devaient être menés par les futurs combattants ». Elle est condamnée pour outrage à l'agent qui a tenté de lui retirer d'une amende de 400 € et d'un rappel à la loi[24]. Elle réitère l'année suivante en brandissant une affiche « Verdun merci Pétain »[25],[26].

Quimper Résistance soutient le maire LR sortant Ludovic Jolivet aux élections municipales de 2020[27]. RéAgir organise une manifestation avec Civitas à Quimper en 2020 pour le retour de la messe pendant la pandémie de Covid-19[28].

Résultats électoraux

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Élections législatives

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Année Parti Circonscription 1er tour 2d tour
Voix % Rang Voix %
1986[6] FN Morbihan 22 525 6,8 scrutin proportionnel
2002 MNR 1re du Finistère 379 0,70 14e

Élections cantonales

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Année Parti Canton 1er tour 2d tour
Voix % Rang Voix %
1985 FN Fouesnant 701 7,26 6e
1992 Fouesnant 1 021 9,39 3e
1994 Quimper-1 499 5,43 5e
1998 Fouesnant 1 159 10,53 3e
2001 MNR Quimper-1 278 2,76 6e

Notes et références

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  1. Lucie Delaporte et Marine Turchi, « L'équipe de campagne d’Éric Zemmour : le listing secret », sur Mediapart, (consulté le ).
  2. a et b Matthieu Suc et Marine Turchi, « En coulisses, les ex-lieutenants de Bruno Mégret s’activent pour la campagne Zemmour », sur Mediapart, (consulté le ).
  3. https://hal.univ-brest.fr/hal-00440668/
  4. a b c et d https://books.google.fr/books?id=ynx7DwAAQBAJ&pg=PT195&dq=claudine+dupont+tingaud
  5. https://books.google.fr/books?id=fnoOAQAAMAAJ&q=claudine+dupont+tingaud
  6. a et b https://books.google.fr/books?id=LIUAG6Im-jgC&q=claudine+dupont+tingaud&dq=claudine+dupont+tingaud&hl=fr
  7. a et b « Claudine Dupont-Tingaud a retiré sa candidature hier », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  8. a et b Rosa Moussaoui, « Avoir vingt ans dans les Aurès cristallise toujours la haine des nostalgiques de l'OAS », sur L'Humanité, (consulté le ).
  9. « Le Mouvement national républicain appelle à voter non au référendum », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  10. « Elections Parlement européen 1999 : Liste des candidats », sur European Parliament (consulté le ).
  11. « Cantonales : le MNR mise sur la sécurité », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  12. « Les candidats en campagne », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  13. « Claudine Dupont-Tingaud démissionne du MNR », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  14. « MNR. Trois secrétaires départementaux démissionnent », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  15. a et b « Conseil régional », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  16. « Croix sur la mosquée. Une élue se révèle l'auteur du fax », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  17. « Pink TV : faible audience à la manifestation homophobe », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  18. Laurent de Boissieu, « Les Identitaires (ID) », sur France Politique, (consulté le ).
  19. Alain Ruscio, Y'a bon les colonies ? : La France sarkozyste face à l'histoire coloniale, à l'identité nationale et à l'immigration, Éditions Le Temps des cerises, , 247 p. (ISBN 978-2-8410-9858-3).
  20. « Quimper. Contre la mosquée : cent manifestants défilent », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  21. « L'extrême droite dans la rue », sur Ouest-France, (consulté le ).
  22. « Quimper Résistance. », sur Journal officiel Associations, (consulté le ).
  23. « Quimper : manifestation islamophobe contre une mosquée », sur SaphirNews, (consulté le ).
  24. « Tribunal. Claudine Dupont-Tingaud à l'amende pour outrages à agent », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  25. « Quimper. Une affiche « Merci Pétain » saisie durant la cérémonie », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  26. Clarisse Martin, « Quimper : une affiche "merci Pétain" confisquée pendant la commémoration », sur RTL, (consulté le ).
  27. « Quimper - Un œil sur la campagne des municipales à Quimper », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  28. « Pour le retour de la messe, Civitas organise un rassemblement devant la cathédrale de Quimper », sur Le Télégramme, (consulté le ).


Catégorie:Personnalité politique liée à Quimper Catégorie:Membre de l'Organisation de l'armée secrète Catégorie:Personnalité du Front national Catégorie:Personnalité du Mouvement national républicain Catégorie:Conseiller régional de Bretagne Catégorie:Critique de l'islam Catégorie:Femme politique française Catégorie:Naissance à Paris

Le fascisme ne passera pas

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« Le fascisme ne passera pas ! Paris ouvrier a répondu hier aux provocateurs du Roy et aux Croix-de-Feu. » Une du Populaire du , première utilisation de l'expression.

« Le fascisme ne passera pas » est un slogan antifasciste en français. Apparu après la crise du 6 février 1934, la formule est depuis massivement reprise dans l'expression des différents courants de la gauche française.

Création

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L'expression naît dans le mouvement en réaction à la manifestation antiparlementaire du des ligues d'extrême droite, qui tourne à l'émeute. Durant la semaine suivante, du 7 au , les gauches socialiste et communiste s'unissent le temps de « journées républicaines » et de nombreuses manifestations. Cette protestation marque la naissance du mouvement antifasciste de masse en France, composante majeure des cultures de gauche. Elle se conclue par une grève générale et une marche à Paris le , du cours de Vincennes à la place de la Nation. À la tribune, le leader socialiste Léon Blum improvise un discours dans lequel il reprend une formule qu'il a créé le au soir sur les bancs de l'Assemblée nationale, « La réaction fasciste ne passera pas »[1] :

« La preuve est faite. La province soulevée tout entière, Paris rassemblé dans cette manifestation signifient aux hommes du fascisme et du royalisme que la réaction ne passera pas. Vive la république des travailleurs. Vive la liberté. Vive l'union prolétarienne sans laquelle aucune victoire n'est possible. Vive le peuple ouvrier de Paris[1]. »

La phrase, légèrement modifiée, est reprise par Le Populaire, organe de la SFIO, pour sa Une du  : « Le fascisme ne passera pas ! »[2],[3]. Elle l'est aussi dans un tract de la Ligue communiste et par le président de la Ligue des droits de l'homme Victor Bash dans un appel « Aux Ligueurs ! le fascisme ne passera pas ! ». La SFIO la reprend l'année suivante lorsqu'elle édite une « carte souvenir » de la manifestation avant qu'elle soit léguée à plusieurs générations de militants. Globalement, les manifestations républicaines de marquent les mouvements de gauche jusqu'à devenir un mythe commémoré pendant plusieurs dizaines d'années[2].

La formulation « Le fascisme ne passera pas » renvoie à l'expression patriotique « Ils ne passeront pas », popularisée durant la Première Guerre mondiale. Reprise par la masse combattante et dans ses œuvres, elle est largement diffusée durant et après la guerre. Comme sa prédécesseure qui renvoie à l'ennemi allemand, l'expression de Léon Blum s'oppose à un ennemie de la République[2].

Utilisation postérieure

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[4]

Durant la guerre d'Espagne, apparaît le slogan No pasarán, prononcés par les républicains contre les nationalistes.

  • No pasaran : [2]

Le terme "fascisme", issu de Mussolini, se maintient, / chercher source avec "nazisme" en plus de [3]

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Filmographie

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  • Le fascisme ne passera pas, film anonyme de propagande communiste, 1957, France, noir et blanc, 6 minutes [voir en ligne]

Article connexe

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Attention : la clé de tri par défaut « Fascisme ne passera pas » écrase la précédente clé « Dupont-Tingaud, Claudine ». Catégorie:Slogan politique Catégorie:Antifascisme Catégorie:Expression ou néologisme politique Catégorie:Petite phrase Catégorie:Léon Blum Catégorie:Section française de l'Internationale ouvrière

Victor Lenta

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Victor Alfonso Lenta est un militaire et militant néonazi français, né en 1988 à Garzón en Colombie.

Ancien paramilitaire, il est actif dans la mouvance d'extrême droite de la région toulousaine aux côtés du Bloc identitaire, des Jeunesses nationalistes ou d'organisations néonazies. Il est notamment mis en cause dans une affaire d'incendie de la mosquée de Colomiers le jour anniversaire d'Adolf Hitler en 2008 et de passage à tabac d'un homme chilien sous des chants nazis quatre ans plus tard.

Il rejoint en 2014 les forces pro-russes actives dans la guerre du Donbass. Il fonde avec Nicolas Perovic Unité continentale, organisation chargée dans l'aide aux volontaires français.

Il réapparaît en 2019 dans plusieurs manifestations du mouvement des Gilets jaunes, aux côtés de plusieurs autres miliciens du Donbass.

Biographie

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Victor Alfonso Lenta naît à Garzón, en Colombie, en 1988. Il rejoint la France à l'âge de douze ans[1].

Carrière militaire en France

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Victor Lenta est caporal au 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine établi à Carcassonne (Aude) — c'est pour lui un « moyen de rendre à la France tout ce qu'elle [lui] a donné »[1] —. Il sert au Tchad, en Côte d'Ivoire et en Afghanistan[2].

De son passage à Carcassonne, il se vante par la suite d'y avoir « fait des ratonnades »[2].

Il n'est plus membre de l'armée à partir de 2008, après sa mise en cause dans l'incendie d'une mosquée[2] ou 2012[3], après le tabassage d'un étudiant chilien. Lui affirme avoir quitté l'armée en raison de désaccords politiques, regrettant agir pour des « intérêts privés »[1].

Activisme politique

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Victor Lenta est une personnalité de la mouvance d'extrême droite toulousaine. Il est membre du Bloc identitaire. L'une de ses principales figures de référence est Adolf Hitler[2].

Languedoc War

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Il est accusé d'avoir incendié une mosquée pour l'anniversaire d'Hitler. Dans la soirée du , une dizaine de jeunes — qui se font connaître sous le nom « Languedoc War » — érigent des croix gammées à Castanet-Tolosan (Haute-Garonne auxquelles ils mettent le feu. Ils envisagent de mener ensuite une ratonnade mais se rendent dans la commune voisine de Colomiers. Ils s'y introduisent, saccagent l'entrée et la salle des ablutions, avant d'y mettre le feu. Victor Lenta nie toute implication[2].

Il est, selon La Dépêche du Midi et France 3 Occitanie, condamné et radié de l'armée[2],[4]. Après avoir affirmé la participation de Victor Lenta à l'attaque, le journaliste Frédéric Haziza est condamné pour diffamation en 2016[5].

Militantisme à Toulouse

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Victor Lenta se forge un nom à Toulouse en codirigeant la branche locale des Jeunesses identitaires (mouvement de jeunesse du Bloc identitaire, ancêtre de Génération identitaire) et en contribuant très activement au développement de la section locale des Jeunesses nationalistes (issues de L'Œuvre française[6]). Il est proche du Lys noir[2]. Au sein des Jeunesses nationalistes, il est, à partir de 2012, chargé de la sécurité et de la formation[4].

Il est mis en cause dans l'agression de l'étudiant chilien Manuel Andrès Pardo dans la nuit du au près de Saint-Sernin, par une quinzaine de personnes armées de battes de base-ball clamant des chants nazis[6]. Il est mis en cause[6] puis placé sous le statut de témoin assisté par la justice[2],[6]. Le chef du Bloc indentitaire, Mathieu Clique, est condamné à trente mois de prison[1].

Pris à charge par les antifascistes locaux, il quitte Toulouse[4].

Participation à la guerre du Donbass

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Deux mois après le commencement de la guerre du Donbass en Ukraine, il rejoint les rangs des forces pro-russes de la république populaire de Donetsk. Accompagné de trois autres hommes, il emprunte un vol Paris-Moscou le et s'installent durant deux semaines à Rostov-sur-le-Don, principale base arrière des séparatistes. Ils se rendent ensuite à Budapest en Hongrie, où ils souhaitent obtenir des visas russes de longue durée, afin de pouvoir se réfugier en Russie si besoin. Ils attendent un mois mais ne leur sont délivrés que des visas de courte durée[7]. Parmi ses deux compagnons, se trouve le Franco-Serbe Nicolas Perovic, caporal-chef au 13e bataillon de chasseurs alpins[2],[7].

Il cofonde le mouvement ultranationaliste Unité continentale, au sein de laquelle il aide les volontaires français désirant combattre aux côtés des pro-russes du Donbass[5].

 "Union continentale, un groupuscule qui évolue dans la mouvance de l'extrême droite et réuni des groupes néonazis."[2]
 Unité continentale : TV5, Slate Dépêche à finir Sud Ouest
 idées[3]
 membres et fin[4]

Son déplacement est médiatisé en France à partir du mois d', par un témoignage donné au Monde. L'information est reprise par Mediapart et Rue89, avant qu'un nouveau témoignage soit donné à France 2[3].

Il fustige l'Union européenne[6], l'OTAN et « l'Occident décadent »[8]. Surnommé « oncle Adolf »[9]

Estimant avoir « fait [s]on temps là-bas » et accompli « [s]a mission », il rentre en France après seize mois[4].

Mouvement des Gilets jaunes

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Victor Lenta manifeste au côté des Gilets jaunes. Il est présent à l'acte V du [10] et est repéré sur des photographies des actes VIII et IX les 5 et . Il se présente avec un béret et plusieurs décorations militaires, et dit se prénommer « Anthony » aux journalistes qui l'interrorgent. Lors de l'acte IX, il est membre du service d'ordre, le premier mis en place. Contacté par Le HuffPost, il affirme que le dispositif était composé d'une quarantaine d'hommes, noyauté par une quinzaine de militaires. Parmi eux se trouvent au moins deux anciens volontaires dans le Donbass[5],[11], « Mischa » et Sergei Munier[12], ce dernier affirmant qu'ils étaient au nombre de quatre[13]. Il est de nouveau filmé participant à un service d'ordre lors de le , puis aux côtés de Zouaves après que ces derniers aient attaqués un cortège du Nouveau Parti anticapitaliste. Sur cette seconde vidéo, il discute avec le Zouave Aloys Vojinovic à proximité de Sergueï Munier et du militant d'extrême droite Frédéric Jamet[14].

Dans le même temps, il partage sur Facebook des publications d'Éric Drouet et d'Étienne Chouard, et cite à la fois l'abbé Pierre et l'écrivain collaborationniste Pierre Drieu la Rochelle[5].

Notes et références

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  1. a b c et d (es) Irene Casado, « Del Donbás a Francia: veteranos del frente ucraniano entre los chalecos amarillos », sur El Confidencial, (consulté le ).
  2. a b c d e f g h i et j Guillaume Atchouel, « Cet ancien para de Carcassonne qui combat aux côtés des « pro-russes » », sur La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  3. a b et c L. C., « Carcassonne : un ex-para du « 3 » engagé avec les forces pro-russes en Ukraine », sur Midi libre, (consulté le ).
  4. a b c d et e Laurent Dubois, « Un paramilitaire ancien de l'ultra-droite à Toulouse dans le service d'ordre des gilets jaunes parisiens », sur France 3 Occitanie, (consulté le ).
  5. a b c et d Pierre Tremblay, « Comment un milicien du Donbass s'est retrouvé dans notre reportage sur le service d'ordre des gilets jaunes », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  6. a b c d et e Pascal Pallas, « L'ancien chef des Jeunesses nationalistes de Toulouse combat en Ukraine », sur ActuToulouse, Actu.fr, (consulté le ).
  7. a et b Pierre Sautreuil, « Des paras français dans le Donbass », sur Le Monde, (consulté le ).
  8. http://nol.hu/kulfold/szent-istvan-legio-es-donbassz-brigad-1531577
  9. https://www.rp.pl/Plus-Minus/309069989-Prawicowa-ekstrema-cwiczy-w-Donbasie.html Rzeczpospolita.
  10. https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/12/15/01016-20181215ARTFIG00083-paroles-de-gilets-jaunes-ce-qu-ont-entendu-nos-journalistes-ce-samedi-15-decembre.php
  11. (en) Jack Laurenson, « French Donbas sniper heads 'security' for anti-government protests in Paris », sur Kyiv Post, (consulté le ).
  12. « D'anciens miliciens pro-russes en Ukraine présents dans le service d'ordre des gilets jaunes », sur [[France 3 Paris Île-de-France|]]consulté le=18 février 2021, .
  13. « Des miliciens dans le service d'ordre des gilets jaunes ? », sur France Info, (consulté le ).
  14. Maxime Macé, « Victor Lenta, le paramilitaire d'extrême droite qui tente de manipuler les Gilets jaunes », sur France-Soir, (consulté le ).

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