Wikipédia:Atelier typographique/février 2018

Accents adscrits en italien

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Bonjour. Merci de jeter un œil sur :

où sont présentés quelques cas de remplacement, en langue italienne, d’un accent (aigu ou grave) suscrit par un accent adscrit (ou par une apostrophe). Si quelqu’un possède des informations sur le sujet, merci de les partager ici. Alphabeta (discuter) 3 février 2018 à 14:11 (CET)[répondre]

Il n'existe pas d'accents adscrits en italien. Cependant, les [[accent tonique[accents toniques]] étant obligatoires sur les capitales (comme en français) et quand la typo employée ne le permet pas, l'usage est d'écrire, en deux caractères, E’ (en usant souvent d'une apostrophe et non d'un véritable accent) au lieu de È. Tous les cas illustrés dans la discussion sont de cet ordre. C'est l'accent tonique qui au lieu d'être au-dessus de la lettre, s'écrit juste après...--185.24.185.193 (discuter) 8 février 2018 à 17:32 (CET)[répondre]
Merci à 185.24.185.193 (d · c · b) pour cette réponse (on ne peut pas remercier une IP selon la procédure automatique), qui me fait penser que vous pourriez être Enzino (d · c · b). Me trompé-je ? Alphabeta (discuter) 8 février 2018 à 17:41 (CET)[répondre]
Effectivement, j'ai toujours trouvé dommage que le système ne permette pas de remercier automatiquement les contributeurs anonymes. Mais quand ces contributeurs sont des utilisateurs non enregistrés, à quoi cela sert de vouloir leur affubler un nom (qui n'est peut-être pas le leur), une similarité, une généalogie ou quoi d'autre encore ? Il se trouve que l'utilisateur cité ne contribue plus (ou presque plus) dans l'espace francophone : il suffit d'aller sur sa page utilisateur, qui est désormais vierge, sauf erreur de ma part. Néanmoins, en tant que utilisateur anonyme, reconnaissable par cette IP, j'accepte volontiers ce remerciement que je crois sincère et je réponds "de rien", en insistant que je ne réponds pas sur la "tromperie" éventuelle. Qui plus est, j'ai bien souvent davantage appris depuis que je consulte WP (depuis plus de 15 ans) par les contributions, même modestes, des IP que par celles des utilisateurs dûment enregistrés. Ne mordons pas les IP.--185.24.185.193 (discuter) 9 février 2018 à 11:06 (CET)[répondre]
« Ne mordons pas les IP » : ça n’est pas « mordre » que d’avoir fait un rapprochement entre une IP et un contributeur aussi éminent qu’Enzino. Alphabeta (discuter) 9 février 2018 à 16:00 (CET)[répondre]

Trait d'union dans les noms d'aéroports

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Bonsoir,

J'ai cherché dans WP:CTYP et diverses discussions s'il fallait ou non un trait-d'union trait d’union dans les titres de pages concernant les aéroports, entre le nom de la ville et le nom commercial (p.ex. Marseille-Provence, Nantes-Atlantique, Nice-Côte d'Azur) ou le nom local (Paris-Orly, Toulouse-Blagnac, Lille-Lesquin, etc.). Je pense que oui, mais je voudrais une confirmation des spécialistes. Merci d'avance— Df (discuter) 3 février 2018 à 23:58 (CET)[répondre]

De manière intuitive je pense que oui (comme vous). En revanche je me suis permis de corriger « un trait-d'union » en « un trait-d'union trait d’union  » : aussi curieux que cela puisse paraître, la locution « trait d’union » ne comporte pas de trait d’union… Émoticône sourire Alphabeta (discuter) 4 février 2018 à 20:00 (CET)[répondre]
La page http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/comment-votent-les-taxis-de-roissy-10-12-2011-1762095.php commence par : « Aéroport Charles-de-Gaulle (Val-d’Oise). Jour et nuit, des centaines de taxis sont regroupés sur le parking de l’aéroport de Roissy. » Avec des traits d’union (j’ai souligné). Mais là le nom de la ville manque dans la partie soulignée. Alphabeta (discuter) 4 février 2018 à 20:08 (CET) [répondre]
Df (d · c · b). Je me préoccupe toujours de savoir comment procède le quotidien de référence le Monde. J’ai ainsi trouvé http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/01/04/honte-a-l-aeroport-de-roissy_1460823_3232.html « Chaque matin, au terminal 2E de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, d'où partent les avions long-courriers, la file des voyageurs qui tentent d'obtenir un tampon du bureau des douanes sur leurs feuilles de détaxe s'étire jusqu'à demander au moins une heure de patience. » PCC (j’ai souligné). Alphabeta (discuter) 6 février 2018 à 16:37 (CET)~[répondre]
Et encore dans http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/10/29/burkina-le-frere-de-l-ancien-president-compaore-retenu-a-l-aeroport-roissy-charles-de-gaulle-dans-l-affaire-norbert-zongo_5207537_3212.html : « Il effectuait régulièrement des allers-retours entre la Côte d’Ivoire et la France. C’est finalement à l’arrivée d’un de ces vols que François Compaoré s’est vu « notifier » son mandat d’arrêt international, dimanche 29 octobre au matin, à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. PCC (j’ai souligné). Alphabeta (discuter) 6 février 2018 à 16:48 (CET)[répondre]
merci de votre réponse. Je ne savais pas que Le Monde faisait autorité en la matière... et mea culpa pour ce trait d'union mal-t-à propos ;-)— Df (discuter) 7 février 2018 à 09:32 (CET)[répondre]
Le Monde est un journal qui n’a pas encore viré ses protes (correcteurs d’épreuve), d’où son intérêt à mes yeux. Et un journal fournit une masse importante d’exemples en tout genre. Cord. Alphabeta (discuter) 7 février 2018 à 16:59 (CET)[répondre]
Bonjour. En fait, il ne faudrait pas entre Roissy et Charles utiliser de trait d'union, mais - subtilité - un tiret court (demi-cadratin).
La graphie correcte serait donc plutôt : Roissy–Charles-de-Gaulle.
Ramat 2017 p.201 (la mise en gras est de moi, l'italique est un commentaire) :
Tiret court
Le tiret court ou tiret demi-cadratin (–), dans Word : Symboles > Caractères spéciaux, est utilisé pour joindre deux éléments dont l’un contient déjà un trait d’union.
la partie Trois-Rivières–Montréal
On peut l’employer quand on le trouve visuellement préférable, comme dans ce livre ou dans un CV.
dans – d’en (voir page 168) Chef de service – Dupont & Cie
En anglais, il peut servir à joindre des patronymes d’auteurs (ici au nombre de trois).
Smith–Jones–Brown are the authors of this excellent book.
Trait d’union -
Espacement du trait d’union
Le trait d’union s’écrit sans espace avant ni après. Dans certains cas, on lui prête un sens :
une relation le dialogue Canada-France (Canada et France)
un affrontement la guerre Iran-Irak (Iran contre Irak)
une distance le trajet Montréal-Le Gardeur (de Montréal à Le Gardeur)
une durée ouverture : lundi-vendredi (de lundi à vendredi)
Si l’un des éléments comporte déjà au moins un trait d’union, on met un tiret court entre les éléments.
Saguenay–Lac-Saint-Jean (toponyme administratif surcomposé)
Demain aura lieu la partie Trois-Rivières–Le Gardeur. (tiret court collé)
Codage :
"-" (U+002D) Trait d'union, signe moins
"–" (U+2013, alt +0150) tiret demi-cadratin, tiret court
et pour mémoire
"−" (U+2212) signe moins
"‒" (U+2012) tiret numérique
"—" (U+2014, alt+0151) tiret cadratin
"―" (U+2015) barre horizontale
Note : dans certaines polices, on ne voit pas beaucoup la différence entre trait d'union et demi-cadratin ce qui incite à la prudence sur les sources as-it ou on ne peut pas toujours distinguer…--Elj wik (discuter) 2 mars 2018 à 12:18 (CET)[répondre]
La graphie correcte serait donc plutôt : Roissy–Charles-de-Gaulle. Non non, Ramat présente ici les usages du français canadien qui ne sont pas parfaitement conformes à l'usage du français européen, les choix typographiques administratifs canadiens et français diffèrent sur cette question (exemples : Saguenay–Lac-Saint-Jean ou Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine au Canada mais Nord-Pas-de-Calais, Bourgogne-Franche-Comté ou Saint-Just-Saint-Rambert en France) et le tiret demi-cadratin appelé ici tiret court mais appelé plutôt tiret moyen en France n'est pas utilisé dans les noms connus de l'administration. Ce qui est appelé "tiret court" en France correspond au trait d'union (quart de cadratin). GabrieL (discuter) 2 mars 2018 à 13:03 (CET)[répondre]
Bonjour. Un code typo n'est pas là pour faire (uniquement) joli. Cela ne veut rien dire que c'est canadien ou autre, sauf à le prouver. Accessoirement (ou presque), un code est là pour signifier quelque chose.
Un code est utile quand il permet de différencier une chose et l'autre.
Ici, il s'agit de séparer deux parties, de les dissocier, les différencier. Il est parfaitement incorrect de qualifier Ramat de canadien - on rappellera qu'il est français - et il indique toujours quand il s'agit d'un usage local (canadien français) ou général (français).
Ramat est typographe en langue française, point barre. Qualifier ses réflexions de canadiennes est réducteur… au minimum.
Revenons au fond. Dans l'expression Roissy–Charles-de-Gaulle, il y a deux parties identifiées : d'un côté Roissy, de l'autre Charles de Gaulle. Tout code qui ne distinguerai pas les deux s’avèrerait imparfait, incomplet ou incorrect.
Il est facile de voir que l'une des manières d'écrire est plus "riche", plus "significative", que l'autre et cela suffit à qualifier davantage l'une par rapport à l'autre.
Sinon, ce n'est pas la peine de parler typo, s'il s'agit de dire que faire la différence ne sert à rien alors qu'il s'agit de la justification même de la typo : mettre en évidence, expliciter, différencier… sauf à oublier l'objectif de la typo.
Une règle typo, se doit d'être utile, adaptée (au besoin, au temps, aux possibilités techniques).
A contrario, si on veut dégouter les gens de la typo, il suffit de présenter les règles citées comme locales - sans amener aucune preuve de particularisme - alors qu'elles sont tout simplement "raisonnées". Si elles sont déraisonnables, il faut simplement expliquer en quoi, et le prouver.
Ensuite, si on parle de choix typographique, il faut - non pas citer uniquement des exemples - mais dire le pourquoi, l'avantage ou l'inconvénient de telle ou telle graphie - sauf à vouloir dire, sans justification, que c'est l'usage, sans citer aucune source typo reconnue qui prendrait une autre orientation.
Comparons les justifications ? Celles d'un typographe explicitant les choix possibles, ou en invoquant les délires successifs de l’administration ? qui n'est pas référence en la matière et qui n'a jamais édité un code…
Et encore faudrait-il citer précisément un code, une marche, qui dise explicitement cela. Merci de citer code, page dans le code qui dit que… Sinon, on pourrait croire qu'il ne s'agit que de on-dits. Et cela ne voudrait pas dire grand chose.
--Elj wik (discuter) 2 mars 2018 à 16:00 (CET)[répondre]
Elj wik. Sans devoir citer le moindre code ou marche (sauf le Lexique en ce qu'il constitue le cœur des CT), il appert que la forme soignée la plus fréquente est aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle avec des traits d'union identiques. Qu'il existe certainement des typographes qui veulent créer un distinguo entre les éléments, soit en mettant des espaces autour des traits, soit en allongeant les traits, mais que ceci crée de la complexité qui ne peut être vue que par des spécialistes des détails que sont les typographes (dont je rappelle que la fonction est de faciliter la lecture et non de la rendre plus difficile. Surtout je trouve, je suis au regret de le dire, votre ton assez péremptoire — alors que rien n'est démontré. Et un rien désagréable alors que la discussion précédente n'avait rien de polémique.--ᄋEnzino᠀ (discuter) 2 mars 2018 à 16:25 (CET)[répondre]
Conflit d’édition Rebonjour Elj wik, Claude Cossette indique au sujet de la typographie dans La Publicité de A à Z (page 57) : « Le Code typographique est édité par la Chambre typographique de France et réactualisé chaque année. […] Les Suisses recourent au Guide du typographe romand, les Belges, aux normes de leur Institut de normalisation, et le Québec, au Ramat de la typographie, une œuvre personnelle. » On a aussi l'Université de Montréal qui pointe la spécificité québécoise du Ramat : « Avec Le Ramat de la typographie, vous détenez l’ouvrage qui est devenu la bible québécoise […] du typographe » Le français canadien et les français européens ont pas mal de règles de typographie différentes, cela en est une. Il y a aussi la taille des espaces devant les signes de ponctuation double, l'emploi de la majuscule pour le générique d'organismes, des règles d'odonymie, le nom des tirets selon leur longueur, je dois en oublier... Pour les noms officiels connus de l'administration, le tiret moyen que Ramat appelle court est, au contraire du Canada, inconnu de la typographie des toponymes officiels de la Suisse, de la Belgique et de la France ; autant le Canada en a à foison dans sa nomenclature officielle, autant la France en connait 0 dans les presque 40 000 du Code officiel géographique. Les règles de typographie telles qu’énoncées par la Commission nationale de toponymie pour les collectivités territoriales et qui servent à l'administration française et qui ont été repris à peu près à l'identique par les pays francophones européens sont les suivantes :
  • lettres, apostrophe et trait d’union constituent les seuls caractères avec lesquels peut être écrit le nom d’une collectivité territoriale. Les chiffres (arabes ou romains), les abréviations et tout autre caractère spéciaux (&, /, « et », ., etc.) ne sont pas acceptés ;
  • à la seule exception de l’éventuel article défini initial, l’ensemble des mots composant le nom d’une collectivité territoriale doivent être joints par des traits d’union (même pour les articles non initiaux qui l’étaient dans un ancien nom de commune ou qui le sont dans un autre nom de commune), sans blanc avant ni après chaque trait d’union ;
  • les accents nécessaires doivent être portés sur chaque lettre, y compris les majuscules ;
  • les graphies lès et lez sont réservées à la préposition signifiant « à côté de, près de » et les à l’article défini pluriel : préposition et article ne peuvent être inversés ;
  • prennent la majuscule uniquement à la lettre initiale :
    • tous les mots significatifs (substantifs et adjectifs) ;
    • l’éventuel article défini initial ;
    • tous les adverbes et prépositions placés en début de toponyme (exemple : D’Huison-Longueville) ou en fin de toponyme (exemple : Saint-Offenge-Dessus) ;
    • la préposition Hors quelque soit son emplacement dans le toponyme (exemple : Foucaucourt-Hors-Nesle)[1] :
  • prennent la minuscule :
    • tous les autres mots (prépositions (sauf Hors), articles, adverbes et conjonctions) placés en milieu de toponyme, même si ces autres mots étaient initiaux dans un ancien nom de commune ou le sont dans un autre nom de commune (exemple : Le Mans mais Sargé-lès-le-Mans).
La note est de moi. Le seul tiret connu de l'administration française dans les noms officiels est le trait d'union, le tiret moyen (tiret court québécois) et le tiret long ne servent qu'à la ponctuation et pas aux désignations officielles.
GabrieL (discuter) 2 mars 2018 à 16:33 (CET)[répondre]
Désolé. Si argumenter est équivalent de polémique, cela pose problème de discuter.
Je crois, avant tout à la raison. Si différencier est déraisonnable, on se demande à quoi sert la typo, sauf à se faire plaisir.
Demander à prouver ses dires, en citant un code typo, me semble être le minimum. Si affirmer sans sourcer est suffisant, ce n'est pas la peine de discuter car il n'y a pas de raisonnement, pas de fondement à la discussion.
Pour reprendre votre argument - qui est intéressant en soi par la différence d'opinion - cela créerai de la complexité, alors que moi j'y vois de la clarification.
La forme la plus usitée n'est pas un argument en soi. Si je voulais plaisanter, je citerai Coluche : "C'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison! "
Après, il y a l'argument : "l'administration". Euh… depuis quand l'administration est référence typo ?
Si on me cite le LRTUIN, Ramat, Guéry, voire Lacroux… je veux bien. Mais pas l'administration qui n'a pas de rôle en la matière. La commission nationale de toponymie n'a de prérogatives sur la typographie que celles qu'elle se donne. Sauf à considérer que c'est polémiquer contre l'administration ;)
Et quand à éliminer d'un trait de plume les tirets - alors qu'il existent, différents dans leur usage du trait d'union, cela me semble un peu sommaire même pour une sois-disant commission nationale…
Accessoirement, il conviendrait de définir que Roissy Charles de Gaulle est une collectivité territoriale, ce qui est un autre sujet, polémique…a priori.--Elj wik (discuter) 2 mars 2018 à 17:02 (CET)[répondre]
Re Elj wik,
  1. C'est toi qui as fait le premier le parallèle avec les divisions administratives, je cite ton extrait du Ramat : « Si l’un des éléments comporte déjà au moins un trait d’union, on met un tiret court entre les éléments. Saguenay–Lac-Saint-Jean (toponyme administratif surcomposé) ». Saguenay–Lac-Saint-Jean est le parfait équivalent de la collectivité territoriale française. Si tu as fait ce parallèle, c'est bien que tu y trouves des points communs.
  2. Autrement, je répondais au fait qu'il puisse y avoir des règles typographiques différentes entre deux pays francophones, je t'ai cité plusieurs exemples et on voit que le traitement par les administrations est aussi différent.
  3. Les règles typographiques générales et ses exceptions découlent de l'usage, comme l'orthographe et le vocabulaire également, les référentiels typographiques ne font que mettre en forme cet usage. Si pour des dénominations officielles, il y a quelque chose qui a influencé l'usage, ce sont bien les règles de l'administration en place depuis des décennies, surtout quand celles-ci sont fixes depuis aussi longtemps.
  4. Le Lexique (page 90) ne dit pas autre chose que la Commission nationale de toponymie ou l'IGN : Noms français ou francisés d’unités administratives (pays, départements, localités…) ; ils prennent des capitales aux substantifs et aux adjectifs ; leurs composants sont liés par des traits d’union, à l’exception de l’article initial. Le gras est de moi, le tiret moyen n'est pas cité pour des exemples du type d'un aéroport ou d'une division administrative.
GabrieL (discuter) 2 mars 2018 à 17:21 (CET)[répondre]
Autrement, je ne suis ni pour ni contre le tiret moyen, je constate juste par expérience des faits et par lecture des référentiels typographiques que les règles à ce sujet diffèrent entre l'Europe et le Canada, les deux règles ont leurs logiques qui tiennent la route, la règle française a le mérite de la simplicité (pour une fois ! Émoticône), celle canadienne de la cohérence historique. Pour toi, sur cette même logique : Nord-Pas-de-Calais-Picardie, nom provisoire de l'actuelle région des Hauts-de-France, est-ce la composition de deux entités dont l'une elle-même composée de deux entités (et alors Nord–Pas-de-Calais—Picardie ?) ou est-ce la composition de trois entités ? Même question pour Auvergne-Rhône-Alpes, deux ou trois entités ? La nature de la liaison entre la Bourgogne et la Franche-Comté est la même que celle entre la Champagne et l'Ardenne mais sur l'application de la règle canadienne, cela serait Bourgogne–Franche-Comté et Champagne-Ardenne et donc des tirets de longueur différente pour des liaisons de nature identique. On voit que la règle canadienne n'est pas toujours simple d'application et est sujet à des appréciations de jugement toutes relatives et introduit de la cohérence au sein-même du toponyme pour introduire de l'incohérence entre toponymes. GabrieL (discuter) 2 mars 2018 à 17:32 (CET)[répondre]
Bonjour GabrieL
L'argument « c'est canadien » est un tantinet fallacieux. Un peu d'humour, dans ce monde de brutes qui vous tapent dessus à coup de règles ? Mais cela revient - dès lors que l'on n'est pas d'accord avec Ramat, de déclarer : c'est canadien donc à l'éliminer des typographes pour la langue française… Amusant (il n'y a plus rien à prouver, on vous a dit qu'il était canadien) mais sans réelle consistance, surtout pour quelqu'un né à Modane (Savoie canadienne bien connue ;-) ) et ayant travaillé au Dauphiné Libéré
Avec le même raisonnement, on pourrait aussi le traiter d'américain (car ayant été correcteur d'épreuves à l'ONU)… ou disqualifier Senghor sur la langue française parce qu'il était sénégalais… Ah, la rhétorique !
En fait, la situation est inverse, Ramat ayant amené au Canada les règles françaises. Mais passons.
Note : Ramat, quand il utilise une spécificité canadienne, précise le fait. ex. [Ramat 2017 p.138) : Le nom d’une loi est généralement en romain, mais en italique dans l’administration fédérale canadienne.
Note2 : Ce n'est pas parce que les canadiens utilisent préférentiellement le Ramat - parce qu'il précise et identifie les règles particulières canadiennes et certaines anglaises - que cela interdit d'utiliser les autres règles (franco-françaises).
Il y a plusieurs manières de faire de la typo - toutes deux respectables. L'une est de citer les règles (si on arrive à en trouver), l'autre est d'essayer d'en comprendre les motivations, le bien-fondé. Les deux pouvant être simultanées ou complémentaires.
Quand pas grand chose est défini - ici, dans le cas des surcompositions, seul Ramat traite le sujet - force est de regarder ce qui est dit et le pourquoi.
L'idée de l'association du tiret en surcomposition du trait d'union existant relève d'une idée de base en typo : différencier clairement les cas, ne pas entretenir une ambiguïté.
Quand on ne met que des traits d'union, on ne fait aucune distinction entre les différentes significations, cela suffirai à disqualifier la règle comme mal adaptée, ou incomplète.
Concernant le LRTUIN, je conteste ton interprétation Émoticône pour deux raisons: La première - la logique - a déjà été invoquée.
La seconde est que le LRTUIN ne dit pas le contraire. Il ne traite qu'une partie des cas et n'évoque pas la notion de surcomposition (ni aucun exemple de ce cas). Il indique même (p. 89) qu'il ne s'agit que des règles principales. C'est non exhaustif, voire lacunaire, mais cela n'invalide en rien la graphie de Ramat plus claire, plus complète et logique - et… traitant du cas ignoré.
Il faut|suffit de se poser les questions :
une des formulations est-elle plus précise, plus cohérente ? Oui.
cette typo (tiret) apporte t-elle de l'ambigüité ? Non.
cette typo retire-t-elle de l'ambiguïté ? Oui. (La simplicité supposée amène ici une confusion.)
y a-t-il un inconvénient à cette graphie ? Non.
cette typo est-elle invalidée par un autre typographe (ce qui permettrait d'argumenter contre) ? Non
Pour reprendre une partie des exemples donnés par toi : Champagne-Ardenne (trait d'union, car aucune confusion possible), Nord–Pas-de-Calais–Picardie (il y a déjà des traits d'union en interne, il faut donc différencier). Ici, c'est trivial car tout le monde connait les départements cités, mais sinon, il faut bien indiquer clairement l'endroit des découpes car une seule chose est sûre, tout n'est pas du même niveau et donc cela doit se voir.
Il n'y a pas (en exagérant outrageusement ici faute de trouver un exemple plus adapté) une entité Nord, une entité 2e Pas, une 3e de-Calais, une 4e Picardie. Utiliser trait d'union et demi-cadratin sert ici à séparer correctement les éléments.
Alors, à quel titre se priverait-on de ce qui est plus clair, plus explicite. Simplement parce que l'on trouve rarement évoquée cette précision ?
Amicalement--Elj wik (discuter) 6 mars 2018 à 11:53 (CET)[répondre]
Hum, Le Ramat de la typographie (l'ouvrage, pas l'homme) est tellement canadien (québécois) que 27 ans après sa première édition, Le Ramat européen de la typographie a été écrit par Aurel Ramat et édité en 2009 en France, avec précision sur la couverture que l'ouvrage tient compte des typographies en cours en France, en Belgique et en Suisse. GabrieL (discuter) 6 mars 2018 à 14:29 (CET)[répondre]
C'est le piège des règles typo-commerciales Émoticône. Il se trouve que j'ai 3 Ramat différents. Dont le dit européen. C'est de la pure esbroufe commerciale que de différencier les différents volumes. À chaque édition (souvent éditeurs différents), l'ouvrage est simplement complété.
Je médis. Il y a - en plus - dans l’européen, les pages "époques et périodes", "union européenne", "France" (4 p.), "Belgique, Luxembourg, Suisse" (2 p.),3p. "histoire de France",3p. "Littérature française". Mais j'allais oublier le principal : "Composer dans une langue étrangère" {Allemand,Anglais, Espagnol} (6p.).
Tout le reste des règles est quasi identique dans toutes les éditions, même si chacune ajoute/complète quelques règles francophones.
En bref, je me suis fait piéger comme…tous ceux qui ont cru à ce qui est dit sur les pages de couverture… Répétez après moi : Ne jamais croire les pages de couverture, consulter le contenu ! --Elj wik (discuter) 6 mars 2018 à 18:21 (CET)[répondre]

Qu'importe que cela n'ait été que de l'esbroufe et que vous soyez tombé dans le panneau. Le simple fait qu'il y ait eu cette édition va dans le même sens que les sources déjà données plus haut qui reconnaissent Ramat comme spécialiste de la typographie et en particulier de la typographie du français québécois, en effet, quel aurait été l'intérêt d'une édition européenne si l'original n'était pas spécialisé nord-américain. Il y a quelques années, il existait un site français (Cortextel) sur les différences entre les règles typographiques du français du Canada et du français européen, il mettait en page d'accueil en guise d'introduction : "[...] la typographie française diffère en plusieurs points de la québécoise, je me propose [...] de faire une synthèse des deux. [...] Je me propose aussi de marier les suggestions parfois contraires des grandes références sur la typographie québécoise, le Ramat de la typographie, d'Aurel Ramat, et le Multidictionnaire, de Marie-Éva de Villers. [...]". Le gras est de moi. Comme les références précédentes, le Ramat est présenté non pas comme une référence québécoise sur la typographie mais comme une référence sur la typographie québécoise (ou canadienne). GabrieL (discuter) 6 mars 2018 à 18:39 (CET)[répondre]

Si je comprends bien le raisonnement tenu. Ramat est reconnu dans le cadre Québecois, donc il ne peut être compétent en typo française…
Assertions aussi logiques… : Je suis de langue maternelle française, comme je parle anglais, donc je suis incompétent en français ? Je suis matheux, cela m'interdit d'être bon en dessin, en littérature ? Émoticône
On n'a pas le droit - en terme de logique - d'utiliser une qualité supplémentaire comme négative sur autre chose n'ayant rien à voir.
Sauf a estimer que l'on ne peut être compétent en plusieurs choses, ce qui pourrait faire sourire.
Accessoirement - ou presque - quand les Ramats sont cités comme faisant partie des 'ouvrages fondamentaux' dans toutes les références bibliographiques de typo française (Guéry, Perrousseaux…), quand il est déclaré (Lacroux) : le Ramat fait partie des quatre ouvrages de référence en français, je ne sais pas ce que quiconque peut dire de plus.
Sauf à nier l'avis de personnes mieux placées que nous sur la typo…--Elj wik (discuter) 8 mars 2018 à 11:13 (CET)[répondre]
Mais bien sûr que si que Ramat est une référence de typographie de la langue française, je n'ai jamais dit le contraire, n'énonce même dans mon précédent message, je me cite, "Ramat comme spécialiste de la typographie et en particulier de la typographie du français québécois". Pour autant, ce n'est pas parce qu'il donne une règle dans un ouvrage canadien québécois qu'elle est en usage dans toute la francophonie, et ce n'est pas vrai que selon les régions, c'est vrai aussi dans le temps ; Lacroux donne par exemple des règles françaises valables en France mais quasi désuètes, je pense aux points dans les sigles, règle que pourtant j'aime bien. Pour le cas qui nous concerne, des tirets autres que les traits d'union, il est aisé de constater que cet usage est typiquement canadien et marginal dans les pays francophones européens. GabrieL (discuter) 8 mars 2018 à 11:43 (CET)[répondre]
Le nombre de sources typographiques (codes, marches, lexiques, et autres ouvrages spécialisés) est effectivement riche (même s'il reste raisonnable), surtout si on suit la longue histoire de l'édition en France (et que l'on consulte des ouvrages qui ne sont plus disponibles dans le commerce). C'est uniquement parce que chacun de ces ouvrages, pris séparément, comportait des recommandations ou des conventions divergentes, qu'après d'interminables débats, seul le Lexique a été retenu (sur WPfr), comme source privilégiée. Quand le Ramat contredit le Lexique, nous n'avons pas à suivre, dans nos CT, les préconisations du Ramat (qu'il soit Canadien ou Européen) ou d'autres ouvrages. Déjà, nos CT comportent bien des variantes romandes, wallonnes ou québécoises (au sens large) et pas encore de Conventions d'autres lieux de la francophonie. Quand des Italiens (francophones) essaient d'imposer sur WP fr: l'Union Valdôtaine alors que les CT préconisent Union valdôtaine, sans majuscule, faut-il pour cela prévoir le cas de la typo francophone de la Vallée d'Aoste, comme d'une dérogation aux CT ? Alors que c'est un sujet (non résolu) des CT en italien ? Faut-il qu'une station dans l'Antarctique soit composée différemment selon qu'elle soit française ou belge ? (traits d'union imposés à Dumont-D'Urville mais pas à un patronyme belge, comme Station Princesse Élisabeth ?). La discussion tourne en rond, je le crains.--ᄋEnzino᠀ (discuter) 8 mars 2018 à 16:47 (CET)[répondre]
Bonjour.
Je serais d'accord si le LRTUIN et le Ramat disaient le contraire.
Sauf que tous les deux imposent de différencier un deuxième niveau, même s'ils abordent la question d'une manière différente (dur de trouver l'exemple Émoticône ).
Ramat préconise précisément l'usage du ½ cadratin pour différencier du trait d'union (sans pour autant imposer d'espaces), le LRTUIN indique (en sus) deux espaces autour d'un tiret, ce qui signifie clairement que ce n'est pas un trait d'union, mais un tiret (il n'y a jamais d'espace autour d'un trait d'union, il peut en exister autour d'un tiret)… sans clairement indiquer si c'est un ¼ ou ½ cadratin. (exemples donné p.93 : la région Champagne-Ardenne, mais la région Nord – Pas-de-Calais).
Pour les deux, il est donc nécessaire de marquer la différence.
On peut donc accepter la graphie Paris – Charles-de-Gaulle comme préconisée par le LRTUIN… mais la graphie Paris-Charles-de-Gaulle est fautive dans un contexte ou un autre)--Elj wik (discuter) 8 mars 2018 à 18:31 (CET)[répondre]
non pas du tout : Paris-Charles-de-Gaulle n'est pas fautif (il n'y a aucune faute). C'est comme ça que compose Le Monde ou Le Figaro et le Lexique ne précise jamais que ce serait une forme fautive. Comme je pense qu'aucun argument rationnel et logique ne semble pouvoir vous convaincre, j'arrête pour ma part cette discussion interminable.--ᄋEnzino᠀ (discuter) 8 mars 2018 à 18:36 (CET)[répondre]
Elj wik, Le tiret quart-de-cadratin est le trait d'union, aussi appelé tiret court en Europe. Le tiret demi-cadratin est appelé tiret moyen en Europe et court au Canada (qui ne connait pas le "tiret moyen"). Je doute que le Lexique parle du tiret demi-cadratin, en effet, je ne vois pas d'exemple en ce sens et pourquoi changer la longueur du tiret quand des espaces permettent déjà de faire le distinguo dans la nature de la liaison. Il n'en reste pas moins que le Lexique est un outil de l'Imprimerie nationale et que cette recommandation n'a été suivie qu'à la marge par la presse, les dictionnaires et encyclopédies, l'administration... Contrairement à la règle énoncée par Ramat bien suivie au Canada. GabrieL (discuter) 8 mars 2018 à 18:56 (CET)[répondre]
Bonjour GabrieL.
Je suis d'accord, sauf sur la dénomination, mais ce dernier point reste très très secondaire - même à mes yeux Émoticône.
Un trait d'union est toujours collé (par essence), tous les typographes sont d'accord avec cela.
Mais si on met un tiret ayant la même longueur qu'un trait d'union (avec les espaces dans le cas de surcomposition), cela rend le service attendu. Donc sur la longueur du t…, je ne ferais pas une guerre dès lors que les espaces distinguent bien les parties.
Cela a le mérite d'être conforme au LRTUIN (p.93), sans trop s'intéresser au sexe des anges, donc cela me convient - qu'importe le nom attribué qui n'est plus qu'une question annexe de sémantique.
Quelle que soit la dénomination, on revient bien alors aux fondements de la typo : mettre en évidence, distinguer les cas différents, c'est le principal.

J'ai attendu un peu avant de répondre, car j'approfondissais une autre piste.
Plutôt que de risquer d'interpréter un peu vite Le Monde (via certains articles) - j'ai interrogé via leur blog les protes de ce dernier journal.
Ils m'ont confirmé par mail qu'ils avaient opté (dans ce cas de surcomposition) pour les espaces… et précisé la graphie « Nord - Pas-de-Calais - Picardie ».
Leur opinion exprimée clairement montre bien aussi que si une autre graphie a été occasionnellement utilisée dans un article, cela ne vaut en rien règle de code typo ni est démonstratif d'un choix.
Conclusion : les protes d'un journal ne voient pas toujours toutes les erreurs commises par les rédacteurs, mais cela, même si cela nous complique la vie, c'est une autre histoire.
Wikipédia.fr ayant choisi le LRTUIN comme référence, que l'on soit d'accord ou non avec ce choix, il serait aléatoire de prendre un article, un journal au hasard comme code, sinon on trouvera toujours une chose et son contraire. Même si Le Monde ne peut être considéré comme intrinsèquement mauvais Émoticône.
Donc, pour moi Alphabeta la graphie correcte est « Paris - Charles-de-Gaulle », et j'abandonnerai le microscope électronique pour mesurer la longueur du t… séparateur.
Amicalement.--Elj wik (discuter) 18 mars 2018 à 11:00 (CET)[répondre]
d'abord nous avons choisi le Lexique (bonne façon d'abréger) et non le LRTUIN etc. En effet, les sigles imprononçables de six lettres ne s'emploient pas en français. Cette dernière forme n'existe que sous le clavier de contributeurs zélés de WP et j'avais réussi à la faire abandonner. Ensuite peu nous importent les marches typo professionnelles (d'un bon journal de moins en moins correctement composé étant donné les erreurs que tout le monde, sans jeu de mots, peut hélas constater…).--ᄋEnzino᠀ (discuter) 18 mars 2018 à 11:34 (CET)[répondre]
Bonjour,
Un trait d'union est toujours collé (par essence), tous les typographes sont d'accord avec cela. Je ne disais pas le contraire, il n'empêche que le tiret quart-de-cadratin et le trait d'union sont le même caractère, ils sont juste appelés différemment selon l'usage qui en est fait.
Ils m'ont confirmé par mail qu'ils avaient opté (dans ce cas de surcomposition) pour les espaces… et précisé la graphie « Nord - Pas-de-Calais - Picardie ». Leur opinion exprimée clairement montre bien aussi que si une autre graphie a été occasionnellement utilisée dans un article, cela ne vaut en rien règle de code typo ni est démonstratif d'un choix. C'est moi qui est rajouté le gras dans ton intervention.
Sachant que les règles typographiques du Monde qu'ils se fixent ne sont pas rendues publiques, on ne peut bien évidemment que se fixer sur l'usage du journal. Le nom « Nord-Pas-de-Calais-Picardie » n'a été officiel que du 1er au 27 septembre 2016 avant que la région ne s'appelle « Hauts-de-France », j'ai donc fait une recherche dans le journal sur cette période. A peu près 70 articles avec cette occurrence : 1 seule mention « Nord-Pas-de-Calais - Picardie », 3 « Nord - Pas-de-Calais - Picardie » et entre 65 et 70 « Nord-Pas-de-Calais-Picardie » (et 0 occurrence avec des longueurs de tirets différentes). On n'est plus dans l’occasionnellement, on est dans une quasi unanimité. Pour la surcomposition administrative, en reprenant l'exemple de Nord-Pas-de-Calais-Picardie, est-ce la surcomposition de deux anciennes régions Nord-Pas-de-Calais et Picardie (« Nord-Pas-de-Calais - Picardie » premier exemple du Monde) ou de deux départements et d'une ancienne région, les trois sur un pied d'égalité (Nord - Pas-de-Calais - Picardie) ou est-ce une double surcomposition successive l'une à l’autre que l'on doit hiérarchiser avec un tiret moyen puis des traits d'union puis un tiret long, comme je l'ai vu un jour préconisé par un lecteur dans La Voix du Nord : « Nord–Pas-de-Calais—Picardie »). Il faut savoir aussi que jusqu'en 1973, la région Nord-Pas-de-Calais s'appelait Nord donc la région Nord s'appelait Nord en fonction de la situation géographique de la région et non en fonction de la composition départementale de la région donc est-ce que Nord dans Nord-Pas-de-Calais(-Picardie) représente le département ? GabrieL (discuter) 19 mars 2018 à 14:21 (CET)[répondre]
Bonjour. Arrêtons les c…hinoiseries ;).
Le LRTUIN dit explicitement (p. 93) Nord - Pas-de-Calais (surcomposition simple), Provence - Alpes - Côte d'Azur (surcomposition sans traits d'unions initiaux), et Champagne-Ardennes, Poitou-Charentes (cas simples ne prêtant pas à diatribe)…
À partir de ce moment, on arrête de chercher des exemples autres, des contre-exemples, des explications sur les explications.
Et je me fous de savoir qu'il y a quasi unanimité dans le mauvais usage (dénoncé par les propres protes du journal Le Monde).
Car soit on accepte la règle du LRTUIN, les exemples du LRTUIN, soit on préfère la dictature de la majorité de simples rédacteurs (d'articles) plus ou moins compétents.
Je n'avais cité l'avis des protes du Monde que pour mettre en évidence ces incohérences.
Effectivement - d'accord avec toi - on ne peut en aucun cas prendre des articles de journaux comme règle parce que, même les gardiens du temple (les protes) de la maison considérée n'ont plus la capacité de corriger les c…ies diverses. Et que dès lors qu'il y a règle existante dans une référence choisie, un autre usage ne devient pas pour autant règle.
On ne peut pas dire à la fois que le LRTUIN est la règle et trouver toutes les bonnes/mauvaises raisons de faire autrement.
Wikipédia.fr dixit : on a choisi, on applique le LRTUIN.
Alors soit on applique ce dernier et on arrête les sodomisations de brachycères comme dit joliment par ailleurs… soit on abandonne l'idée même de référence typographique pour wikipédia.--Elj wik (discuter) 20 mars 2018 à 17:44 (CET)[répondre]
dans cet atelier, deux choses sont en usage depuis que je le fréquente (plus de 15 ans !) : 1° c'est un atelier donc chaque discussion (qui peut justifier des digressions et même des longs détours) possède un sujet et donc un thème défini [ici le trait d'union des aéroports] et pas celui des toponymes ; 2º les contributeurs sont assez polis pour (tout) lire avant de réagir : je constate que le sigle qui n'existe nulle pas ailleurs que sur WP et sur une poignée de sites-miroirs n'est pas LRTUIN mais, si on veut savoir de quoi on parle, Lexique qui est la façon élégante de raccourcir les titres en bon français. Sinon je vais faire l'éloge de ÀLRDTP et autres joyeusetés. Un lecteur non averti qui se plongerait dans cette discussion ne saurait même pas de quoi on parle. D'où le modèle au titre évocateur. Mais ce dialogue de sourds m'a déjà lassé comme ces ultimatums qui n'amènent nulle part. À mon très humble avis.--ᄋEnzino᠀ (discuter) 20 mars 2018 à 18:34 (CET)[répondre]

Kazakhstan occidental ou Kazakhstan-Occidental ?

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Bonjour amis wikitypographes,

Je suis tombé aujourd'hui sur l'article Kazakhstan occidental (avec ses trois copains Kazakhstan méridional, Kazakhstan oriental et Kazakhstan septentrional).

Cette typographie m'interpelle, ayant en tête l'état d'Australie-Occidentale, ne devrait t'on pas plutôt écrire Kazakhstan-Occidental ?

Je notifie Notification Enzino, qui avait fait le renommage inverse de ces articles en juin 2017.

Je précise que ne remet pas en cause ce renommage, mais j'aimerais juste avoir votre avis de wikitypographes éclairés sur la question.

J'ai recherché dans WP:TYPO#POINTS-CARDINAUX, mais j'avoue que je ne suis pas très à l'aise avec les règles typographiques, et que le manque d'exemples concernant des divisions territoriales semblables à mon cas dans WP:TYPO ne me permet pas d'avoir réponse à ma question (ce serait d'ailleurs une bonne idée d'ajouter quelques précisions et/ou exemples concernant les divisions territoriales sur WP:TYPO#POINTS-CARDINAUX).

Je suis aussi tombé sur Wikipédia:Atelier typographique/janvier 2008#Adjectifs et traits d'union dans les noms géographiques, mais j'ai de la peine à en tirer une réponse certaine, mais que cela me semble plus pencher vers la variante Kazakhstan-Occidental.

Merci d'avance pour vos lumières.

--Tractopelle-jaune (discuter) 8 février 2018 à 14:07 (CET)[répondre]

Le réponse est simple : il faut écrire « le Kazakhstan-Occidental » car il s’agit du nom officiel d’une division administrative (un « oblys » nous dit Wikipédia). La graphie « « le Kazakhstan occidental » a un autre sens : ça désigne la partie occidentale du Kazakhstan en général (et sans que cette partie soit forcément bien délimitée). Alphabeta (discuter) 8 février 2018 à 15:46 (CET)[répondre]
Autre exemple  : « les Pyrénées-Orientales » sont une division administratives (un département) : cette division administrative ne se confond pas forcément avec ce que l’on pourrait appeler « les Pyrénées orientales ». Alphabeta (discuter) 8 février 2018 à 15:53 (CET)[répondre]
Et encore : « les Alpes-Maritimes » (un département, donc une division administrative) ne se confondent pas avec « les Alpes maritimes » (une formation montagneuse, qui a aussi « son » article dans Wikipédia). Alphabeta (discuter) 8 février 2018 à 17:22 (CET)[répondre]
eh non ! La réponse n'est simple que pour Alphabeta. Le monde de la typographie francophone s'écharpe depuis des lustres, comme dans Timor oriental ou Nouvelle-Galles du Sud. Le trait d'union n'est pas systématique et n'est pas recommandé par tous les codes. Il y a des cas où l'usage, constant est de ne pas en mettre : Côte d'Azur, Côte d'Ivoire. Des fois, où l'usage constant est d'en mettre un : Corse-du-Sud (qui n'existe plus). Et des cas où il n'y a pas d'usage établi. Donc Alphabeta simplifie un débat qui a déjà fait couler des tonnes d'octet dans les pages de discussion. C'est sa préférence. L'usage prévoit en français Polynésie française et pas Polynésie-Française, Wallis et Futuna, et pas Wallis-et-Futuna; etc.
Et pour les Alpes maritimes, il y a aussi une province romaine... qui reste sans traits.
Pour commencer : merci à 185.24.185.193 (d · c · b) de signer ses communications au moyen de 4 tildes (~~~~). Cf. le « diff » [1] et le « diff » [2]. Alphabeta (discuter) 8 février 2018 à 17:26 (CET)[répondre]
/pour taper des tildes, il faut avoir un clavier adapté ou le bouton qui apparaît dans le cadre. Ce n'est pas le cas de mon téléphone. Mais je peux toujours faire un copié-collé.--185.24.185.193 (discuter) 8 février 2018 à 17:29 (CET)[répondre]
Un point d’ordre : le travail de l’Atelier typographique est de remonter aux sources (et pas simplement de compter les coups dans les batailles de chiffonniers entre wikipédiens). Je rappelle qu’Aurel Ramat (l’expert typographe reconnu dans des Deux Mondes) met l’accent (et dans le sens que j’ai indiqué) sur ce qu’il appelle les « ta » (c’est-à-dire les « toponymes administratifs »). Alphabeta (discuter) 8 février 2018 à 17:50 (CET)[répondre]
À propos d’une question connexe : s’il m’en souvient Enzino (d · c · b) avait admis s’il m’en souvient la graphie Danemark-du-Sud (avec traits d’union) avant de renommer l’article Danemark du Sud en 2017, après des « wikidiscussions » qui m’avaient échappé (en tout cas je ne me souvient pas d’avoir été prévenu). Alphabeta (discuter) 8 février 2018 à 18:05 (CET)[répondre]
À propos de « la Côte d’Azur », cas invoqué supra par 185.24.185.193 (d · c · b) : j’ai souvent eu l’occasion de répéter qu’il ne s’agissait pas de l’appellation officielle d’une entité administrative (ça n’est donc pas un « ta » pour s’exprimer comme A. Ramat) mais d’un sobriquet usité à des fins touristiques et d’origine littéraire (titre d’un livre de Stéphen Liégeard). Alphabeta (discuter) 8 février 2018 à 18:14 (CET)[répondre]
« Et pour les Alpes maritimes, il y a aussi une province romaine... qui reste sans traits. » : Alpes-Maritimes (province romaine) (d · h · j · ) a bien été renommé Alpes maritimes (province romaine) (d · h · j · ) mais c’est récent (6 novembre 2017 à 23:38) et a dû être effectué suite à une « wikiprocédure » peut-être initiée par Enzino. Or j’avais effectué un renommage contraire le 3 février 2014 à 13:43‎ : j’aurais donc aimé être prévenu en 2017… Alphabeta (discuter) 9 février 2018 à 16:07 (CET)[répondre]
La question avait pourtant été débattue dans l’Atelier typo : voir Wikipédia:Atelier typographique/janvier 2014#Alpes maritimes (province romaine) et Wikipédia:Atelier typographique/janvier 2014 (les subdivisions (A, B, C…) du débat apparaissent dans le sommaire). Alphabeta (discuter) 9 février 2018 à 16:18 (CET)[répondre]
au cas où Alphabeta aurait loupé un épisode toutes les provinces romaines s'écrivent sans traits d'union comme le rappelle le Lexique pour le cas cité d'Albe la Longue et des autres provinces citées. Je constate aussi que AB n'évoque plus la Polynésie française ou le Timor oriental. Pour la Côte d'Azur, il va de soi que c'est un cas d'espèce qui justifie Provence-Alpes-Côte d'Azur mais tel n'est pas le cas de Corée du Sud, Danemark du Sud ou Caroline du Sud. D'interminables discussions comme les marronniers ont lieu sur les WP:CT sans qu'aucune règle générale et simpliste ne se soit dégagée. Donc pas la peine de sortir les vieux codes ou autres pour justifier une forme plutôt qu'une autre. D'autant que le débat est toujours resté ouvert malgré l'insistance et la volonté simplificatrice des uns ou des autres.
Cf. le « diff » [3] : merci signer au moyen de 4 tildes (~~~~), sinon cela fait perdre du temps. Alphabeta (discuter) 9 février 2018 à 17:28 (CET). — PS : je vois qu’après l’IP 185.24.185.193 (d · c · b) d’hier, aujourd’hui c’est l’IP 92.184.101.41 (d · c · b) qui intervient… Alphabeta (discuter) 9 février 2018 à 17:33 (CET). — PS : je compte sans doute m’en tenir là faute de savoir à qui j’ai réellement affaire… Alphabeta (discuter) 9 février 2018 à 17:42 (CET)[répondre]
Je pense que la plupart des cas maintenant allégués par 92.184.101.41 (d · c · b) ont déjà été traités dans l’Atelier typo : je ne suis pas là uniquement pour effectuer des recherches au sein de cet Atelier ! Alphabeta (discuter) 9 février 2018 à 17:36 (CET)[répondre]
Je ne souhaite pas me colleter avec des gnomes sans visage je l’ai dit. Mais « Albe la Longue » m’a fait sourire (par son antiquité même) : on a peut-être affaire pour partie à un sobriquet, comme dans « Alger la Blanche »… Alphabeta (discuter) 9 février 2018 à 19:07 (CET)[répondre]
À Tractopelle-jaune (d · c · b). Nous avons dans WP : Australie-Occidentale (Australie), Province de Flandre-Occidentale (Belgique), Province de Flandre-Orientale (Belgique), Brabant-Septentrional (Pays-Bas), Hollande-Méridionale (Pays-Bas), Hollande-Septentrionale (Pays-Bas) : c’est la règle en français. Il convient donc de renommer Kazakhstan occidental (d · h · j · ) en Kazakhstan-Occidental (d · h · j · ). la neutralité de WP impose de graphier selon de mêmes règles toute les entités (politico-)administratives. Autrement ce serait de la discrimination : on rappelle qu’il fut un temps où l’on écrivait en France et à la Chine (avec des prépositions différentes donc) et que l’on écrit en Chine maintenant ! Alphabeta (discuter) 9 février 2018 à 17:23 (CET). — PS : ainsi que Virginie-Occidentale (États-Unis), pour s’en tenir aux quatre adjectifs « cardinaux »… Alphabeta (discuter) 10 février 2018 à 19:10 (CET)[répondre]
Faux puisque on a bien Polynésie française (mais Colombie-Britannique). Relisez avec plus d'attention le Lexique.--ᄋEnzino᠀ (discuter) 9 février 2018 à 19:14 (CET)[répondre]

┌─────────────────────────────────────────────────┘
Je te remercie Alphabeta pour tes précieuses connaissances typographiques.

J'ai procédé au déplacement des quatre pages concernées vers les graphies Kazakhstan-Occidental, Kazakhstan-Méridional, Kazakhstan-Oriental et Kazakhstan-Septentrional.

Merci pour tes recherches et réponses.

Bonne soirée.

--Tractopelle-jaune (discuter) 9 février 2018 à 19:22 (CET)[répondre]

Merci pour tes remerciements. Ça n’est l’intérêt de personne que l’orthotypographie soit réglée par trop au cas par cas et au petit bonheur la chance. Le « initiatives » de 2017 ont été faites dans mon dos : je n’ai jamais eu recours à une officine effectuant une veille rémunérée au sein de WP… Et puis il y aura toujours des wikiprocéduriers capables de décréter par trois voix contre deux que deux et deux font cinq par exemple. Alphabeta (discuter) 10 février 2018 à 18:41 (CET)[répondre]
À 92.184.101.41 (d · c · b) : vous dites que « Albes la Longue » est citée dans le LRTUIN : merci donc de préciser la page. Alphabeta (discuter) 10 février 2018 à 18:49 (CET)[répondre]
Et 92.184.101.41 (d · c · b) semble aussi affirmer que ce même LRTUIN préconiserait l’absence de trait d’union pour les provinces romaines. Pour l’heure je n’ai trouvé mentionné que la Gaule cisalpine en page 89, à titre d’exemple de la règle 4 (et non de la règle 5 qui s’applique pour les entités administratives) : il s’agit d’une appellation ethnique désignant la partie de l’Italie d’aujourd’hui qui était peuplée de Gaulois durant l’Antiquité. Alphabeta (discuter) 10 février 2018 à 18:56 (CET)[répondre]

LRM ou LREM ?

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Bonjour,

J’ai remarqué que le Monde utilisait le sigle LRM pour désigner La République en marche alors que les autres journaux utilisaient le sigle LREM.

Ma question est : quel est le sigle le plus correct ?

Merci d’avance pour vos lumières. Alphabeta (discuter) 12 février 2018 à 17:10 (CET)[répondre]

Bonjour Alphabeta (d · c · b)
La réponse la plus argumentée semble être dans le Guéry (2010 p. 206) :
« … premières lettres (en exceptant les mots-outils) : OMS pour Organisation mondiale de la santé. »
Si on admet que "en" est mot-outil, la logique voudrait donc LRM - si tant est que l'on puisse associer logique et parti politique…--Elj wik (discuter) 19 mars 2018 à 12:30 (CET)[répondre]

L’article « Journée romande de la typographie » est proposé pour la casse

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L’article « Journée romande de la typographie » est proposé pour la casse, voir :

Alphabeta (discuter) 17 février 2018 à 20:47 (CET)[répondre]

La décision de garder la page a été prise (2018/02/22).--Elj wik (discuter) 27 février 2018 à 12:30 (CET)[répondre]
  1. Cette instruction rentre en contradiction avec les Nouvelles instructions du 18 avril 2017 du directeur général des collectivités locales (ministère de l’Aménagement du Territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales) à l’attention de mesdames et messieurs les préfets et hauts-commissaires de la République qui citent en toutes lettres « Foucaucourt-hors-Nesle » avec une minuscule à « hors ».