Wikipédia:Lumière sur/La Baule-Escoublac

Ce « Lumière sur » a été ou sera publié sur la page d'accueil de l'encyclopédie le mardi 2 janvier 2018.


La plage de La Baule à marée basse.
La plage de La Baule à marée basse.

La Baule-Escoublac (prononcé /la.bol.ɛs.ku.blak/) est une commune de l'Ouest de la France, dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Située sur le littoral atlantique, elle fait partie de la Côte d'Amour, entre Le Pouliguen et Pornichet.

Elle apparaît dans l'histoire tout d'abord par l'intermédiaire d'un de ses villages, Escoublac, dès le IXe siècle. Celui-ci doit, par deux fois, être déplacé puis reconstruit après un anéantissement presque total, une première fois au XVe siècle puis à la fin du XVIIIe siècle.

Au début du XIXe siècle, des investisseurs visionnaires comprennent le potentiel de la baie du Pouliguen, qui relie Pornichet au Pouliguen et décident de fixer les bôles — ces étendues dunaires alors presque désertes —, de les lotir et de créer une station balnéaire le long de la plage longue de plus de 8 km. La Baule est née, et la commune va se développer en permettant à des architectes, tels Adrien Grave, Georges Lafont ou Paul-Henri Datessen, de créer un patrimoine architectural constitué de villas et d'hôtels dans une mosaïque de styles d'inspiration néo-gothique ou médiévale, régionaliste ou résolument futuriste. Certaines rues et quelques quartiers de la localité ont retenu les noms de ces investisseurs, à l'instar d'André Pavie, d'Édouard Darlu, de René Dubois, de Jules Hennecart ou encore de Louis Lajarrige.

La Baule-Escoublac, qui s'est également appelée Escoublac-La Baule, acquiert définitivement son nom le , à une époque qui marque la préférence donnée à l'habitat collectif sur le front de mer, où les immeubles ont petit à petit remplacé les villas. La station balnéaire est souvent appelée tout simplement La Baule.

La localité vit au XXIe siècle essentiellement du tourisme, le secteur tertiaire représentant l'essentiel de l'activité économique. Elle jouit d'une infrastructure hôtelière de renom — avec la présence économique du groupe Barrière —, d'un environnement naturel riche et protégé, ainsi que d'un patrimoine urbain de qualité qui attire nombre d'artistes et de sportifs dès le début du XXe siècle, comme Guillaume Apollinaire, Sacha Guitry ou William Grover-Williams. Depuis lors, elle a développé un ensemble de manifestations de dimension internationale telles que le Grand Prix automobile de La Baule, le Jumping international de France ou encore la course La Baule-Dakar, lancée en 1980 par le cercle nautique La Baule-Le Pouliguen-Pornichet.