1513 en santé et médecine

événements liés à la santé et la médecine en 1513
Années de la santé et de la médecine :
1510 - 1511 - 1512 - 1513 - 1514 - 1515 - 1516
Décennies de la santé et de la médecine :
1480 - 1490 - 1500 - 1510 - 1520 - 1530 - 1540

Cet article présente les faits marquants de l'année 1513 en santé et médecine.

Divers modifier

Fondation modifier

  • Début de la reconstruction de l'hôtel-Dieu d'Orléans[2].

Publications modifier

  • Eucharius Rösslin fait paraître à Strasbourg « le premier traité d'obstétrique écrit depuis l'Antiquité » : Der swangern Frauwen und Hebammen Rosegarten (« Le Jardin des roses des femmes enceintes et des sages-femmes »), compilation de Galien, Hippocrate, Aetius, Soranos d'Éphèse et Moschion qui « sera traduit[e] et réédité[e] dans les principales langues d'Europe jusqu'à la fin du XVIIe siècle[3] ».
  • Guillaume Bunel, professeur de médecine à Toulouse, publie un poème sur la peste qu'il intitule Œuvre excellente et à chacun désirant soi de peste préserver, très utile[4].

Naissances modifier

Décès modifier

  • Honoré Piquet (né à une date inconnue), doyen de la faculté de médecine de Montpellier, l'un des premiers titulaires, avec Jean Garcin ( ), Gilbert Griffy ( ) et Robert Pierre( ), des quatre chaires de médecine fondées en par le roi Louis XII[11],[12].

Notes et références modifier

  1. Gilles Noussenbaum, « Dr Da Vinci, anatomiste [compte rendu, références : Léonard de Vinci (trad. de l'italien), Carnets, Paris, Gallimard, coll. « Quarto », , 1656 p. (ISBN 978-2-07-284486-7), et Martin Kemp (trad. de l'anglais), Léonard de Vinci, Paris, Citadelles et Mazenod, coll. « Les Phares », , 539 p. (ISBN 978-2-85088-800-7)] », Décision et stratégie santé,‎ (lire en ligne).
  2. Hervé Robert, « La Démolition de l'hôtel-Dieu d'Orléans : Un exemple de vandalisme municipal sous la monarchie de Juillet », Histoire urbaine, no 5 « Formes et usages de l’espace urbain dans la France des Lumières »,‎ , p. 135-165 [§ 1 et 3 en ligne] (lire en ligne).
  3. Jean-Noël Biraben, « La Médecine et l'Enfant au Moyen Âge », Annales de démographie historique, no 1973 « Enfant et sociétés »,‎ , p. 74 (lire en ligne).
  4. Guillaume Bunel et Ch. Richelet (éd.), Œuvre excellente et à chascun désirant soy de peste préserver, très utile. Contenant les médecines préservatives et curatives des maladies pestilentieuses et conservatives de la santé [etc.], [Le Mans ?], [1836 ?] (1re éd. 1513, chez Petrus Bordalerius), 29 p. (lire en ligne).
  5. Nancy Siraisi, « Giovanni Argenterio », dans Histoire de la santé, Paris, bibliothèques de l'université de Paris, s. d. (lire en ligne).
  6. Philippe Bonnichon, Marine Fontaine et Jacqueline Vons, « La Chirurgie françoise de Jacques Dalechamps, commentateur de Paul d'Égine », Histoire des sciences médicales, vol. 52, no 1,‎ , p. 91 et suiv. (lire en ligne).
  7. (la) Raimond Chalin de Vinario et Jacques Daléchamps (éd.), De Peste libri tres opera Jacobi Dalechampii, Lyon, Gulielmum Rouillium, (lire en ligne).
  8. Charlotte Mendes, Les Portraits de la faculté Jules-Guesde à Toulouse (thèse pour le diplôme de docteur en médecine), Université Toulouse-III-Paul-Sabatier, (lire en ligne), p. 21-24.
  9. (en) Willis Norton Whitney, Transactions of the Asiatic Society of Japan, vol. XII : Notes on the History of Medical Progress in Japan, Meiklejohn, (lire en ligne), p. 806.
  10. (en) Janine Tasca Sawada, Practical Pursuits : Religion, Politics, and Personal Cultivation in Nineteenth-Century Japan, Honolulu, University of Hawai'i Press, (ISBN 0-8248-2752-X, lire en ligne), p. 275, n. 3.
  11. Jean Astruc et Charles Lorry (éd.), Mémoires pour servir à l'histoire de la faculté de médecine de Montpellier, Paris, P. G. Cavelier, , 418 p. (lire en ligne), p. 228 et suiv..
  12. Clémence Gavalda et Bernard Méric (dir.), L'Enseignement médical à Montpellier de 1498 à 2011 : Histoire de la filière universitaire de médecine générale (thèse de doctorat en médecine soutenue le 12 octobre 2011 à l'UFR de médecine de l'université de Montpellier-I), , 147 p. (lire en ligne), p. 25 et 29-30.