16e régiment de dragons
Le 16e régiment de dragons (ou 16e RD), est une unité de cavalerie de l'armée française, créé sous la Révolution à partir du régiment d'Orléans dragons, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime.
16e régiment de dragons | |
Le régiment en 1814 lors de la campagne de France | |
Création | 1er avril 1718 |
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Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | Régiment de dragons |
Rôle | Cavalerie |
Effectif | 326 hommes lors des Cent-Jours |
Ancienne dénomination | Régiment d'Orléans Dragons 11e Régiment de dragons 4e Régiment de lanciers Régiment des lanciers de Monsieur |
Devise | Nomen laudesque manebunt (Les louanges et le nom resteront) |
Inscriptions sur l’emblème |
La Moskova 1812 Hanau 1813 Vauchamps 1814 Fleurus 1815 l'Ourcq 1914 l'Avre 1918 La Marne 1918 |
Anniversaire | Saint-Georges |
Guerres | Guerre de Succession de Pologne (1733-1738) Guerre de Sept Ans Guerres de la Révolution française Guerres de l'Empire Première Guerre mondiale Bataille de France Guerre d'Algérie |
Batailles | Bataille de Leipzig Bataille de Ligny Bataille de Wavre |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 deux palme une étoile d'argent Médaille d'or de la Ville de Milan |
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Création et différentes dénominations
modifier- : création du régiment d'Orléans dragons
- 1791 : 16e régiment de dragons
- 1814 : dénommé 11e régiment de dragons
- 1815 : 16e régiment de dragons
- 1815 : dissous après les Cent-Jours
- 1811 : 4e régiment de lanciers, formé avec le 9e régiment de dragons
- 1814 : régiment des lanciers de Monsieur
- 1815 : 4e régiment de lanciers
- 1815 : dissous
- 1831 : 4e régiment de lanciers, formé avec le 4e régiment de chasseurs à cheval
- 1871 : 16e régiment de dragons
- 1929 : dissous
- 1940 : 16e régiment de dragons portés
- 1940 : dissous
- 1952 : 16e régiment de dragons
- : dissous
Ce régiment a le Régent pour premier mestre de camp propriétaire.
- 1786 : Vicomte de Montboissier, remplacé en
- 1788 : Marquis de Champcenetz de Richebourg
- 1791 : Colonel Agathon Pinot du Petit-Bois (*)
- 1792 : Colonel Antoine Edme Adam de Barbazan (*)
- 1805 : Colonel François Marie Clément de La Roncière[1]
- 1806 - 1809 : colonel Sébastien Vial, tué à la bataille d'Ocaña[2]
- 1810 : Colonel Grouvel (**)
- 1815 : Colonel Louis Charlemagne PREVOST[3]
- ...
- 1875-1877 : Colonel Hippolyte Rouher.
- 1898 : Colonel Got
- 1907-1911 : Colonel Beaudemoulin, adjoint lieutenant-colonel Septime de Dampierre (1853-1922)
- 1914 : Colonel Cochin
(*) Officier qui devint par la suite général de brigade. (**) Officier qui devint par la suite général de division.
Historique des garnisons, combats et batailles du 16e régiment de dragons
modifierAncien Régime
modifierLe régiment d’Orléans-Cavalerie est créé en 1718, formé avec des compagnies franches et des compagnies provenant de régiments réformés et reste jusqu’en 1791 dans la maison d’Orléans, année pendant laquelle il devient le 16e régiment de dragons. Le régiment depuis sa création a combattu pendant la guerre de Succession de Pologne d’Autriche et pendant la guerre de Sept Ans.
Guerres de la Révolution et de l'Empire
modifier- : À l'Armée de Naples. Commandant en chef : général Macdonald, division Rusca, général de brigade : Kellermann, le 16e régiment de dragons est à 490 h.
- 1804-1805 (an XIII) basé à Soissons
- 1805
- 2 décembre 1805 : Bataille d'Austerlitz dans la 3e division de dragons, commandée par le général de division Beaumont (absent pour maladie remplacé par le général de brigade Boyé), 2e brigade (général de brigade Nicolas-Joseph Scalfort). Le 16e régiment de dragons est à 242 hommes en 3 escadrons.
- 1806 : Campagne de Prusse et de Pologne
- 1807
- 8 février : Bataille d'Eylau dans la cavalerie de réserve sous les ordres du roi-maréchal Joachim Murat, division Beaumont, brigade La Tour-Maubourg.
- 1813 : Campagne d'Allemagne
- 1814 : Campagne de France (1814)
- 1815 :Campagne de Belgique, le régiment est composé de quatre escadrons pour un total de 326 hommes, 23 officiers et 303 hommes de troupes. L'unité est intégrée au IVème Corps - 7ème Division de Cavalerie - 2ème Brigade sous les ordres de Gérard[3].
De 1815 à 1848
modifier- Au retour de la Restauration le régiment est dissous et ce qu'il reste du régiment est reversé au 4e régiment de lanciers.
De 1871 à 1914
modifier- 1873-1883 : en garnison à Cambrai au quartier Mortier[4]
- 1893-1914 : En garnison à Reims ; le , le 16e dragons prend possession de la caserne Jeanne-d'Arc (quartier Louvois) à Reims et y restera jusqu'en août 1914.
1914
modifier- Course à la mer et bataille des Flandres : Steenstrate, Boezinge, Langemark (octobre-novembre)
- Bataille de l'Ourcq.
1915
modifier1916
modifier1917
modifier1918
modifierEntre-deux-guerres
modifierSeconde Guerre mondiale
modifierAprès-guerre
modifierÉtendard
modifierIl porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[6] :
Décorations
modifier- Sa cravate est décorée de la croix de Guerre 1914-1918 avec 2 palmes et une étoile d'argent.
- La fourragère aux couleurs du ruban de la croix de Guerre 1914-1918
- La médaille d'or de la Ville de Milan
personnalités ayant servi au 16e RD
modifier- Le major Jean Edouard Henri d'Haubersart (1772-1812) est sous-lieutenant au 16e RD lorsqu'il est blessé à Austerlitz.
- Le colonel Athanase Clément de Ris, comme adjudant-major en 1806.
- Léopold Niel (1846-1918), général de brigade (1897), chef d'escadron au 16e RD en 1888.
- Pierre Charles Cournarie, futur compagnon de la Libération[7] et gouverneur de l'Afrique-Occidentale française, signe à la déclaration de la guerre en , un engagement volontaire et combat dans la cavalerie, au 16e régiment de dragons.
- Gaston de Gironde, lieutenant, commandant le 2e escadron du 16e dragons, auteur d'une charge de cavalerie (qui lui sera fatale) face à une escadrille allemande, le , à Vivières.
- Jean Nanterre (1907-1996), résistant français, Compagnon de la Libération.
- Jacques Tati, réalisateur : en 1927-1928, il effectue son service militaire à Saint-Germain-en-Laye, dans la cavalerie (16e régiment de Dragons). Il est mobilisé dès à nouveau au 16e régiment de Dragons.
Notes et références
modifier- Almanach impérial pour l'an 13
- Alain Pigeard, Dictionnaire de la Grande Armée, Paris, Tallandier, , 814 p. (ISBN 2-84734-009-2), p. 728
- « Les Uniformes pendant la campagne des Cent Jours - Belgique 1815 », sur centjours.mont-saint-jean.com (consulté le )
- Michel Aumaitre, Les casernes du nord-est de la France en 1914, Saint-Cyr-sur-Loire, A. Sutton, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 978-2-84910-775-1), p. 21.
- Biographie OTAN du lieutenant-général Paul Addy.
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
- Chancellerie de l'Ordre de la Libération.
Voir aussi
modifierSources et bibliographie
modifier- Casteras-Villemartin (Vicomte de), Historique du 16e régiment de dragons, 1718-1891. Paris, Éditions artistiques militaires Person, 1892, 208 p., illustré de 7 planches en couleurs par le lieutenant Rozat de Mandres.
- Houdecek François, En campagne avec le 16e régiment de dragons, Napoléon Ier magazine, no 25, mars-, p. 30-35
- fr, Historique du 16e régiment de dragons : Campagnes 1914-1918, Paris, Chapelot, , 80 p.lire en ligne sur Gallica