6e division de cavalerie (France)

division de l'Armée de terre française

La 6e division de cavalerie est une division de cavalerie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale. Au début du conflit, la division est localisée sur le front de Lorraine. Au cours du mois de septembre, la division est déplacée sur la Marne et participe à la bataille de la Marne puis à la course à la mer. Elle combat sur le front des Flandres. Jusqu'en 1918, la division est localisée en Lorraine où elle tient une partie du front avec des troupes territoriales. Au cours de l'année 1918, la 6e division participe aux batailles de la Lys et de l'Aisne avant de participer au cours de l'été aux combats offensifs de la Somme et dans les Flandres. À la fin de la guerre, la division a franchi l'Escaut.

6e division de cavalerie
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée
Type Division de cavalerie
Rôle Cavalerie
Garnison Lyon
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914 - bataille de Sarrebourg
1914 - bataille de la Mortagne
1914 - Bataille de la Marne
1914 - Bataille de l'Yser
1914 - bataille d'Ypres
1918 - troisième bataille des Flandres
1918 - 3e Bataille de l'Aisne
1918 - Seconde bataille de la Marne
1918 - 3e Bataille de Picardie
1918 - Bataille des Crêtes de Flandres
1918 - Bataille de l'Escaut

Création et différentes dénominations

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  • 6e division de cavalerie
  •  : Devient la 6e division légère

Les chefs de corps

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Avant 1914

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La Première Guerre mondiale

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Composition

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  • 5e brigade de cuirassiers - Lyon. Cette brigade et disloquée en août 1916
7e régiment de cuirassiers - Lyon
10e régiment de cuirassiers - Lyon
9e régiment de hussards[1] - Chambéry
  • 6e brigade de dragons - Lyon
2e régiment de dragons - Lyon
14e régiment de dragons - Saint-Étienne
3e régiment de chasseurs à cheval[2] - Clermont-Ferrand
  • 6e brigade de cavalerie légère - Tarascon
13e régiment de chasseurs à cheval - Vienne
6e régiment de hussards[3] - Marseille
11e régiment de hussards - Tarascon
  • 14e brigade de Dragons - Dijon, à partir de [4].
17e régiment de dragons - Auxonne
26e régiment de dragons - Dijon

Historique

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  • 13 -  : mouvement vers le nord de Villers-Cotterêts, puis retour vers Compiègne ; repos.
  • -  : transport par V.F. dans la région de Belfort et occupation d'un secteur immédiatement au nord du canal du Rhône au Rhin.
  • -  : retrait du front ; transport par V.F. dans la région de Saint-Pol ; repos.
  • -  : transport par V.F. vers Bruyères et Saint-Dié (éléments en secteur vers Saint-Dié).
  • 31 août - 7 octobre : transport par V.F. dans la région de Ligny-en-Barrois. Tenue prête à intervenir, en vue de la poursuite dans la seconde bataille de Champagne (éléments en secteur, à partir du 1er octobre vers Tahure).
  • 7 -  : repos vers Givry-en-Argonne, puis vers Revigny.
  • -  : mouvement vers la région de Lunéville.
  • -  : occupation (avec des éléments territoriaux) d'un secteur entre le Sânon et la lisière sud de la forêt de Parroy. À partir du  ; repos. À partir du , occupation d'un nouveau secteur entre le Sânon et Bezange-la-Grande.
  • -  : retrait du front et repos vers Lunéville (éléments maintenus en secteur vers Parroy).
  • -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre le Sânon et Bezange-la-Grande.
  • -  : retrait du front ; repos et instruction dans la région de Charmes.
  • -  : occupation d'un secteur entre la Chapelotte et la Vezouze.
  • -  : retrait du front ; mouvement par étape et transport par V.F. dans la région de Belfort ; instruction, travaux et couverture sur la frontière suisse.
  • -  : transport par V.F. dans la région de Fère-Champenoise ; à partir du , mouvement vers le front.
  • - 1er mai : tenue prête, vers Bouffignereux, à intervenir, en vue de la poursuite dans la bataille du Chemin des Dames, non engagée (du 17 au , éléments engagés sur la cote 108).
  • 1er -  : repos dans la région d'Avize et d'Épernay.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Loivre et au nord.
  • -  : retrait du front. À partir du , mouvement vers la région de Crécy-en-Brie ; repos.
  • -  : mouvement vers Fère-Champenoise (éléments en secteur dès le ). À partir du , occupation (avec des éléments des 2e, 4e DC) d'un secteur entre les abords est de Reims et la ferme des Marquises. À partir du  ; repos (éléments maintenus en secteur jusqu'au ).
  • - 1er novembre : retrait du front ; mouvement vers la région de Corbeil ; repos.
  • 1er novembre -  : mouvement vers le front et à partir du occupation (avec des éléments des 2e, 4e DC) d'un secteur entre les abords est de Reims et la ferme des Marquises.
  • -  : retrait du front ; repos vers Sézanne (éléments en secteur jusqu'au ).

Entre-deux-guerres

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En 1925, la division a son état-major à Lyon et est organisée comme suit[5] :

  • 1re brigade de cuirassiers - Lyon.
4e régiment de cuirassiers - Lyon
9e régiment de cuirassiers - Lyon
9e régiment de hussards[1] - Chambéry
1er régiment de dragons - Moulins
2e régiment de dragons - Lyon
7e régiment de spahis - Orange
9e régiment de spahis - Vienne

Notes et références

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  1. a et b Rattaché au 14e corps d'armée à la mobilisation
  2. Rattaché au 13e corps d'armée à la mobilisation
  3. Rattaché au 15e corps d'armée à la mobilisation
  4. En provenance de la 8e division de cavalerie, dissoute en août 1916.
  5. « Les divisions, groupements et brigades de cavalerie », Revue de cavalerie,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

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Bibliographie

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  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

Articles connexes

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