43e division d'infanterie (France)
La 43e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'Armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale et à la Seconde Guerre mondiale.
43e division d'infanterie | |
Création | 1913 |
---|---|
Dissolution | 1940 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Division d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - Bataille de Sarrebourg 1914 - Bataille de la Mortagne 1914 - Bataille de la Marne (Bataille de Vitry) 1914 - 1re Bataille d'Artois 1914 - 1re Bataille d'Ypres 1915 - 2e Bataille d'Artois 1915 - 3e Bataille d'Artois 1916 - Bataille de Verdun 1916 - Bataille de la Somme 1917 - Bataille de la Malmaison 1918 - 3e Bataille de l'Aisne 1918 - 4e Bataille de Champagne 1918 - Offensive des Cent-Jours (Bataille de Somme-Py) (Bataille de la Serre) 1940 - Bataille de Belgique 1940 - Bataille de Dunkerque 1940 - Défense de la Normandie |
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Division d'active créée en 1913 dans la 21e région militaire (21e corps d'armée), elle n'est dissoute qu'en juin 1940 pendant la bataille de France.
Différentes dénominations
modifier- 1913 : création de la 43e division d'infanterie
- août 1914 : mobilisation
- septembre 1939 : mobilisation
- 3 juin 1940 : destruction de la 43e division d'infanterie
- 5 juin 1940 : recréée comme 43e division légère d'infanterie
- 18 juin 1940 : reddition de la 43e division légère d'infanterie
Les chefs de la 43e division d'infanterie
modifier- [réf. souhaitée] - : général Lanquetot[1]
- - : général Lombard[1]
- - : général Baucheron de Boissoudy[1]
- - : général Mollandin[1]
- - ? : général Michel[1]
- [réf. nécessaire] - : général Brenot
- - 1922 : général Paquette
- 1922 - 1925 : général Modelon (pl)
- - : général Tanant
- 1928 - 1930 : général Lagrue
- 1930 - 1933 : général Zopff
- 1933 - 1937 : général Chabert
- - : général Grandsard
- 1939 - 1940 : général Vernillat
Création avant guerre
modifierLa division est créée en 1913. Elle est rattachée à la 21e région militaire (Langres et Épinal), créée par décret du [2].
Elle est constituée de deux brigades : 85e brigade (149e et 158e régiments d'infanterie) à Épinal et 86e brigade (1er, 3e, 10e, 31e bataillons de chasseurs à pied) à Saint-Dié[3].
Première Guerre mondiale
modifierComposition au cours de la guerre
modifier- Infanterie[4] :
- 149e régiment d'infanterie d' à
- 158e régiment d'infanterie d' à
- 1er bataillon de chasseurs à pied d' à
- 3e bataillon de chasseurs à pied d' à (transféré à la 170e DI)
- 10e bataillon de chasseurs à pied d' à (transféré à la 170e DI)
- 31e bataillon de chasseurs à pied d' à
- Cavalerie[4] :
- 1 escadron du 4e régiment de chasseurs à cheval d' à puis en 1917
- Artillerie[4] :
- 3 groupes de 75 du 12erégiment d'artillerie de campagne d' à
- 129e batterie de 58 du 59e régiment d'artillerie de campagne de à
- 101e batterie de 58 du 12e régiment d'artillerie de campagne de janvier à
- 6e groupe de 155C du 121e régiment d'artillerie lourde de juillet à
- Génie[4] :
- compagnie 21/2 du 11e régiment du génie d' à
- compagnie 21/52 (ex-21/2 bis) du 11e génie de à
- compagnie 21/71 du 11e génie de à
- 1 bataillon du 143e régiment d'infanterie territoriale d'août à
L'infanterie est, jusqu'en décembre 1916, divisée en deux brigades : la 85e brigade compte les 149e et 158e RI et la 86e brigade les 1er, 3e, 10e et 31e BCP. En juillet 1915, les brigades sont réorganisées : 149e RI, 3e et 10e BCP à la 85e brigade, 158e RI, 1er et 31e BCP à la 86e. Les deux brigades sont supprimées en décembre 1916 et les unités deviennent directement commandées par l'infanterie divisionnaire[4].
Historique
modifier1914
modifier- Mobilisée dans la 21e région
- 2 - : en couverture dans la région de Saint-Dié, de Fraize à Senones. À partir du , attaques des cols de Sainte-Marie et du Bonhomme et marche sur Saales[5].
- 14 - : mouvement offensif, par la vallée de la Bruche en direction de Schirmeck. Combat de Saint-Blaise-la-Roche ; occupation de Schirmeck. À partir du , mouvement par le Donon en direction de Sarrebourg[5].
- : combat de Biberkirch.
- 20 - : engagée dans la bataille de Sarrebourg. À partir du , repli sur la Meurthe, au sud-est de Baccarat[5].
- : combat de Montigny. Le , continuation du repli vers le nord-est de Rambervillers.
- - : engagée dans la bataille de la Mortagne. Mouvement offensif, combat dans la région de Sainte-Barbe et col de la Chipotte[5].
- 2 - : retrait du front et mouvement vers Girecourt-sur-Durbion. À partir du , transport par voie ferrée dans la région de Montier-en-Der[5].
- 7 - : engagée dans la bataille de la Marne. Du 7 au , bataille de Vitry, combat au signal de Sompuis. À partir du , poursuite par Mairy-sur-Marne en direction de Suippes et de Souain[5].
- - 1er octobre : combat à l'ouest de Souain. Puis stabilisation du front[5].
- 1er - : retrait du front ; à partir du , transport par voie ferrée de Chalons sur Marne à Saint-Pol[5].
- - 1er novembre : mouvement vers Aubigny-en-Artois, engagée dans la première bataille d'Artois. Combat vers Carency, Notre-Dame-de-Lorette et Ablain-Saint-Nazaire. Puis organisation d'un secteur vers Noulette et le sud de Carency[5].
- 1er - : retrait du front et transport par camions vers le sud-ouest d'Ypres. Engagée dans la bataille d'Ypres, d'abord au sud de Wijtschate, puis au sud de Saint-Éloi. À partir du , occupation d'un secteur vers le bois du Polygone et la route d'Ypres à Menin[6].
- - : stationnement en seconde ligne, puis à partir du 1er décembre, occupation d'un secteur entre le sud de Broodseinde et le bois du Polygone (inclus)[6].
- 6 - : retrait du front et mouvement par étapes vers le sud-ouest de Béthune ; repos[6].
1915
modifier- - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Ablain-Saint-Nazaire et Notre-Dame-de-Lorette, étendu à gauche le jusqu'à l'ouest d'Angres[6].
- 3 - : attaque allemande vers Notre-Dame-de-Lorette ; contre-attaques françaises.
- - : retrait du front et repos au sud de Houdain[6].
- - : occupation d'un secteur vers Ablain-Saint-Nazaire et l'ouest d'Angres, réduit à droite le jusque vers Notre-Dame-de-Lorette. Engagée dans la deuxième bataille d'Artois[6].
- 8 - , 25 - et : attaques françaises sur le chemin creux d'Angres, le fond de Buval et le plateau de Lorette. Organisation et occupation du terrain conquis au nord de Souchez.
- - : engagée dans la troisième bataille d'Artois. Offensive dans la région sud d'Angres, prise du bois en Hache. Puis occupation du terrain conquis au nord de Souchez et à l'ouest d'Angres[6].
- 7 - : retrait du front et repos vers Saint-Pol[6].
- - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre le nord de Souchez et l'ouest d'Angres[6].
1916
modifier- - : retrait du front ; repos et instruction vers Houvin-Houvigneul et Grand-Rullecourt. À partir du 1er février, transport par camions au camp de Saint-Riquier ; instruction. À partir du , mouvement vers la région de Saint-Pol, puis à partir du transport par voie ferrée dans la région de Revigny-sur-Ornain ; repos vers Vavincourt et Chardogne[7].
- 5 - : transport par camions dans la région de Verdun. Engagée à partir du dans la bataille de Verdun vers Eix le village et le fort de Vaux[7].
- : attaque allemande sur le fort de Vaux.
- 20 - : retrait du front, stationnement dans la région de Verdun[7].
- - : engagée à nouveau dans la bataille de Verdun, vers l'étang de Vaux et le sud de Damloup[7].
- , : attaques allemandes.
- - 1er mai : retrait du front, transport par camions au sud de Bar-le-Duc ; repos. À partir du , transport par voie ferrée dans la région de Châlons-sur-Marne ; repos et instruction dans la région de Somme-Vesle[7].
- 1er mai - : mouvement vers le nord et occupation d'un secteur vers la butte du Mesnil et le sud de Tahure[7].
- - : retrait du front ; transport par camions au sud-est de Châlons-sur-Marne, repos et instruction. À partir du , transport par voie ferrée dans la région de Froissy[7].
- - : transport par camions vers le front. Engagée dans la bataille de la Somme vers Soyécourt et le nord de Vermandovillers[7].
- : attaque française et prise de Soyécourt.
- 5, : attaques françaises.
- - : retrait du front ; transport par camions dans la région de Beauvais[7].
- - : mouvement vers le nord. Engagée à nouveau dans la bataille de la Somme vers Ablaincourt et au nord du village[7].
- : attaque française.
- : attaque allemande.
- - : retrait du front et transport par camions dans la région de Beauvais ; repos et instruction[7].
- 15 - : transport par camions vers le front et occupation d'un secteur vers Ablaincourt et Génermont[8].
- - : retrait du front et transport par voie ferrée dans la région de Lure ; repos et instruction au camp de Villersexel[8].
1917
modifier- 1er février - : couverture et travaux sur la frontière suisse, vers Delle[8].
- - : mouvement par étapes vers le camp de Villersexel ; instruction[8].
- - : mouvement vers Belfort ; à partir du transport par voie ferrée dans la région de Sézanne et Montmirail, puis mouvement vers celle de Château-Thierry ; repos et instruction[8].
- - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur au chemin des Dames vers le Panthéon et la ferme de Colombe[8].
- - : retrait du front et repos au sud de Soissons[8].
- 5 - : occupation d'un secteur vers la ferme du Toly (éléments en repos et éléments aux travaux)[8].
- - : retrait du front et repos vers Vauxcastille[8].
- 10 - : occupation d'un secteur vers la ferme de Colombe et le nord de Nanteuil-la-Fosse. À partir du , engagée dans la bataille de la Malmaison sur le front ferme Mennejean, ferme de Colombe. Combats près d'Anizy-le-Château. Organisation du terrain conquis jusqu'à l'Ailette vers Chavignon et au nord[8].
- - : retrait du front et repos vers Viels-Maisons[8].
- - : transport par voie ferrée de la région de Coulommiers à Vesoul. À partir du , mouvement vers Audincourt et Pont-de-Roide ; couverture et travaux à la frontière suisse[8].
1918
modifier- - : transport par voie ferrée de la région de Pont-de-Roide dans celle de Bruyères ; repos. À partir du , occupation d'un secteur vers le col du Bonhomme et Provenchères-sur-Fave[9].
- 5 - : retrait du front et mouvement vers Corcieux et Bruyères ; repos[9].
- - : transport par voie ferrée dans la région de Crépy-en-Valois, puis mouvement vers le sud de Compiègne ; instruction et travaux[9].
- - : transport par camions au sud de Braine. Engagée dans la troisième bataille de l'Aisne. Résistance sur les hauteurs au sud de la Vesle ; combats en retraite jusqu'à la région Veuilly-la-Poterie, Bouresches. Stabilisation du front vers Hautevesnes et l'est de Veuilly-la-Poterie[9].
- 6 - : retrait du front et transport par camions de la région Lizy-sur-Ourcq, dans celle de Châlons-sur-Marne. Le , mouvement vers Herpont et Dampierre-le-Château (travaux de seconde ligne) ; puis mouvement vers le front[9].
- - : occupation d'un secteur vers Tahure et la ferme Navarin, déplacé à droite le 1er juillet entre la cote 193 et les Mamelles[9].
- : quatrième bataille de Champagne. À partir du , contre-attaques et réorganisation du front vers le Trou Bricot et Le Mesnil-lès-Hurlus.
- 7 - : retrait du front, mouvement vers la région de Saint-Germain-la-Ville ; repos.
- - : occupation d'un secteur vers Perthes-lès-Hurlus et le Trou Bricot. À partir du , engagée dans la bataille de Somme-Py (Bataille de Champagne et d'Argonne) et son exploitation, poursuite vers Aure et Manre. En seconde ligne du au , puis reprise de l'offensive au sud d'Orfeuil[9].
- 5 - : retrait du front et mouvement vers Mourmelon-le-Grand, repos vers Juvigny-sur-Marne. Puis mouvement par Chigny-les-Roses et Villers-Franqueux, vers le secteur de Banogne-Recouvrance. Combats au nord du Thour[9].
- 25 - : bataille de la Serre.
- - : retrait du front et repos au nord-ouest d'Épernayv.
- 6 - : mouvement vers le front ; participe en seconde ligne à la poussée sur la Meuse. Se trouve vers Chaumont-Porcien lors de l'armistice[9].
Rattachement
modifierL'entre-deux-guerres
modifierLes brigades sont reconstituées après-guerre. En 1920, la division est constituée des unités suivantes :
- 85e brigade d'infanterie
- 158e régiment d'infanterie ;
- 401e régiment d'infanterie ;
- 4e demi-brigade de chasseurs :
- 86e brigade d'infanterie
- 152e régiment d'infanterie ;
- 3e demi-brigade de chasseurs :
- 12e régiment d'artillerie divisionnaire.
Recréé en 1935 et installé en octobre à Saint-Dié-des-Vosges, le 3e régiment de tirailleurs marocains est rattaché à la 43e DI.
Seconde Guerre mondiale
modifierComposition
modifierEn mai 1940, la 43e division d'infanterie se compose de[10] :
- 158e régiment d'infanterie ;
- dont 13e compagnie de pionniers et 14e compagnie divisionnaire antichar
- 4e demi-brigade de chasseurs à pied ;
- 3e régiment de tirailleurs marocains ;
- 12e régiment d'artillerie divisionnaire ;
- 212e régiment d'artillerie lourde divisionnaire ;
- 32e groupe de reconnaissance de division d'infanterie ;
- et de tous les services (Sapeurs mineurs, télégraphique, compagnie auto de transport, groupe sanitaire divisionnaire, groupe d'exploitation etc.).
Historique
modifierLe , la 43e DI, basée au nord de Reims, sous les ordres du général Henry François Vernillat, est rattachée à la réserve du GQG. Elle est mise à la disposition de la 1re armée française le 12 mai.
Le 15 mai, elle se positionne au nord-est de Maubeuge, sur la rive gauche de la Sambre, fait sauter tous les ponts sur la Sambre situés de Jeumont à Thuin, entre les 16 et 17 mai, afin de protéger, côté Est, le repli des troupes françaises, face à la VIe Armée allemande. Dans la nuit du 17 au 18 mai, la 43e DI se rapproche de Maubeuge, pour protéger la cité[11].
Les premiers combats commencent le 18 mai au matin. Le 20 mai, les munitions font défaut et bon nombre d'unités n'existent plus, harcelées par les attaques ennemies. La IVe Armée allemande coupe toute liaison vers le Sud. Le repli vers l'Est est nécessaire.
Elle disparait lors de la bataille de Dunkerque début juin 1940[12].
Dès le 5, il est décidé de la recréer sous le nom de 43e division légère d'infanterie[12], unité de taille réduite formée avec des rescapés évacués de Dunkerque. Elle dispose le 15 de quatre bataillons d'infanterie aptes au combat, plus un groupe de reconnaissance et un groupe d'artillerie de 75 hippomobile[13]. Elle se bat en Normandie[12] au sein du 16e corps d'armée et est capturée le [14].
Après 1945
modifierLe numéro 43 est repris par la 43e division militaire territoriale, unité de réserve de la 15e division d'infanterie de Limoges.
Notes et références
modifier- AFGG, X-2, p. 349.
- Pierre Guinard, Jean-Claude Devos et Jean Nicot, Inventaire des archives de la Guerre : Série N 1872-1919, vol. 1 : Introduction, guide des sources, bibliographie, Troyes, Imprimerie La Renaissance, (lire en ligne), p. 31, 52
- Annuaire officiel de l'Armée française, troupes métropolitaines et troupes coloniales, pour l'année 1914 (lire en ligne), p. 100
- AFGG, X-2, p. 350-351.
- AFGG, X-2, p. 352.
- AFGG, X-2, p. 353.
- AFGG, X-2, p. 354.
- AFGG, X-2, p. 355.
- AFGG, X-2, p. 356.
- « divisions françaises en 1940 », sur www.atf40.fr (consulté le )
- Thibault RICHARD, Des forets d'Alsace aux chemins de Normandie, Editions Charles Corlet, , 234 p., p. 49 à 70
- Jacqueline Lecarpentier, « La « drôle de guerre » vue par les témoins (Thibaud Richard : Des forêts d'Alsace aux chemins de Normandie, 2001) », Études normandes, vol. 51, no 1, , p. 88–88 (lire en ligne, consulté le )
- Bertrand Fagalde, « L'agonie d'un corps d'armée : le 16e corps d'armée français en Normandie et Bretagne (juin 1940) [suite] », Revue militaire suisse, (DOI 10.5169/SEALS-348509, lire en ligne, consulté le )
- Pierre Rocolle, La guerre de 1940 (2): La défaite : 10 mai - 25 juin, Armand Colin, (ISBN 978-2-7062-0602-3, lire en ligne), p. 538 (affichage numérique)
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
- Les grandes unités françaises : historiques succincts (GUF), vol. 1, Imprimerie nationale, (lire en ligne).
- Les grandes unités françaises : historiques succincts (GUF), vol. 2, Imprimerie nationale, (lire en ligne).
- Thibaud Richard, Des forêts d'Alsace aux chemins de Normandie, Éditions Charles Corlet, , 234 p. (ISBN 978-2-84706-004-1, présentation en ligne).