Aérodrome de La Ferté-Alais
L’aérodrome de La Ferté-Alais (code OACI : LFFQ) est un aérodrome agréé à usage restreint[1], situé sur les communes de Cerny et d’Itteville à 2 km au nord-nord-ouest de La Ferté-Alais dans l’Essonne (région Île-de-France, France).
La Ferté-Alais | ||||||||||
Un North American T-6 Texan et un North American NA-68 stationnés à l'aérodrome de la Ferté-Alais. | ||||||||||
Localisation | ||||||||||
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Pays | France | |||||||||
Département | Essonne | |||||||||
Ville | Cerny et Itteville | |||||||||
Date d'ouverture | 14 juin 1946 | |||||||||
Coordonnées | 48° 29′ 58″ nord, 2° 19′ 48″ est | |||||||||
Altitude | 138 m (454 ft) | |||||||||
Informations aéronautiques | ||||||||||
Code OACI | LFFQ | |||||||||
Nom cartographique | LA FERTE ALAIS | |||||||||
Type d'aéroport | Agréé à usage restreint | |||||||||
Gestionnaire | SCI Aérodrome Salis | |||||||||
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Il est utilisé pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme (aviation légère et hélicoptère).
Histoire
modifierDurant la Seconde Guerre mondiale, Jean-Baptiste Salis mit sa propriété de Cerny à la disposition du commandement anglais. Le futur aérodrome commença son histoire sous le nom de code « BINIOU ».
L’aérodrome est officiellement créé le par arrêté du ministère des Travaux publics et des Transports.
En 1947, l’aérodrome est classé privé agréé avec restriction. Jean-Baptiste Salis remonte des ateliers pour se consacrer à la reconstitution et à la restauration d’avions historiques, notamment pour le musée de l'Air et de l'Espace[2].
L’aérodrome devint en parallèle un site important de vol à voile.
Situation
modifierInstallations
modifierL’aérodrome dispose d’une piste en herbe orientée est-ouest (10/28), longue de 1 033 mètres et large de 90.
L’aérodrome n’est pas contrôlé. Les communications s’effectuent en auto-information sur la fréquence de 129,750 MHz.
S’y ajoutent :
- une aire de stationnement ;
- des hangars ;
- une station d’avitaillement en carburant (100LL) ;
- un restaurant[3].
L'aérodrome abrite de nombreux avions historiques dont un exemplaire des très prestigieux C-47, B-17 et Junkers Ju 52. Cinq avions Morane-Saulnier classés au titre des monuments historiques y sont également basés[4].
Activités
modifierChaque année, le samedi et le dimanche de la Pentecôte, l’amicale Jean-Baptiste Salis organise un meeting aérien baptisé « Le temps des Hélices », qui met en scène de nombreux avions anciens venus de toute l’Europe. Ce meeting reçoit également la participation régulière de la Patrouille de France. Bernard Chabbert, commentateur de la manifestation, et Gilbert Courtois[5], concepteur sonore ou sound designer, forment un duo lié à cet évènement.
Tous les ans en juin, depuis 1993, l'aérodrome reçoit pendant un week-end l'évènement « La Locomotion en Fête », qui rassemble plus de 1 500 véhicules plus ou moins anciens du XXe siècle, de toutes catégories : voitures, camions, motos, engins agricoles, engins militaires, chars, tracteurs, véhicules de pompier et de police, etc. Cette grande exposition s'accompagne de nombreux stands et animations[6].
Au cinéma
modifierDes scènes du film L'As des as (1982) de Gérard Oury, avec Jean-Paul Belmondo, y sont tournées[7].
Notes et références
modifier- Liste des aérodromes dont la création et la mise en service ont été autorisées, liste no 3 : Aérodromes agréés à usage restreint (Journal officiel du 27 mai 2010, p. 9575)
- Olivier Michel, « Le fabuleux musée volant de Jean Salis », Le Figaro Magazine, semaine du 28 juillet 2017, p. 50-55.
- N.B. : les informations contenues dans cette section sont susceptibles d’être modifiées sans préavis par le Service de l'information aéronautique (SIA) et/ou le gestionnaire de l’aérodrome.
- Philippe Chetail, « Les Morane-Saulnier de la Ferté-Alais inscrits aux Monuments Historiques », 6 janvier 2012, sur le site Aerobuzz.fr. Consulté le 24 mars 2014.
- Gilbert Courtois : chasseur de sons, article du 12 juillet 2011, sur franceculture.fr, consulté le 3 septembre 2013.
- Site de La Locomotion en Fête, sur locomotion-en-fete.com. Consulté le 18 mai 2013.
- Frédéric Choulet, Marion Kremp et Marjorie Lenhardt, « Son enfance, ses passions, ses scènes mythiques… Sur les traces du Grand Paris de «Bébel» », sur leparisien.fr, (consulté le ).