Alexandre-Pierre-Amédée Godeau d'Entraigues
Pierre Alexandre Amédée Godeau d'Entraigues, né le à Châtillon-sur-Indre et mort le au château de la Moustière (Vicq-sur-Nahon), est un haut fonctionnaire français, préfet et conseiller d'État.
Préfet d'Indre-et-Loire | |
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- | |
Sous-préfet de Saint-Pol | |
à partir de | |
Sous-préfet de Lille | |
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Conseiller d'État |
Naissance | |
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Activités |
Officier de marine, haut fonctionnaire |
Famille | |
Fratrie | |
Parentèle |
Eugène Loiseau (d) (gendre) |
Propriétaire de | |
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Conflit | |
Distinction | |
Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/159/1)[1] |
Biographie
modifierNé le à Châtillon-sur-Indre du baron Alexandre Godeau d'Entraigues, conseiller au Parlement de Bourgogne puis à la cour d'appel de Bourges, et d'Elisa de Nesdes de Fromenteau, Amédée Godeau d'Entraigues est le frère de Jules Godeau d'Entraigues.
Il s'engage dans la Marine à l'âge de quinze ans et est enseigne de vaisseau, commandant une division de péniches, en 1804. Alors jeune officier de marine, il est blessé à la bataille de Trafalgar, le .
En 1806, il épouse au château de Valençay Anna Francesca, née à Rome en 1790, fille d'Antonio Santacroce (it), prince di San Gemini, et de la princesse Guiliana Falconieri (it), ainsi que nièce de Pie VI et pupille de Talleyrand. Leur fille aînée épousa Eugène Valentin Loiseau, consul de France et maire de Fondettes, et la troisième, Catherine Charlotte, épousa le maître de forges Claude Joseph Grenouillet.
Ayant quitté les armes, proche de Talleyrand, il est nommé auditeur au Conseil d'État le , et se lance dans une carrière administrative comme sous-préfet à Lille, /, de Gorcum, /, de Saint-Pol, /. Il cesse ses fonctions le .
La Restauration le tint à l'écart de toute activité administrative et politique. Il se retire alors dans ses propriétés, se consacrant à l'agriculture.
Le régime de Louis-Philippe le porte à la préfecture d'Indre-et-Loire, 2/, puis maître des requêtes au Conseil d'État en 1833. Sous sa préfecture, des améliorations dans le domaine des voies de communication sont mises en place. Tombé en disgrâce, il cesse ses fonctions le .
Nommé conseiller d'État honoraire en , il perçoit une pension de 3 333 francs à partir du .
Il décède dans son château de la Moustière, commune de Vicq-sur-Nahon, le [2].
Une rue de Tours porte son nom depuis 1856.
Références
modifier- « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_560 » (consulté le )
- Archives-Nationales-F1b 159/1
Sources
modifier- Grands notables du Premier Empire: Indre, CNRS, 1994
- André Beau, Talleyrand: l'apogée du sphinx : la Monarchie de Juillet, Royer, 1998
- Le personnel de l'administration préfectorale, 1800-1880, Centre historique des Archives nationales, 1998
- Germain Sarrut, Biographie des hommes du jour, 1840
- Mémoires de la Société archéologique de Touraine, 1880
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :