Angélique Kidjo

chanteuse, compositrice et militante béninoise
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Angélique Kidjo, née le à Ouidah (Dahomey, actuel Bénin), est une chanteuse béninoise et française[1],[2], cinq fois lauréate des Grammy Awards et lauréate de l'Académie Charles-Cros connue pour la diversité de ses influences musicales, l'originalité de ses clips et son engagement humanitaire comme ambassadrice internationale de l'UNICEF. Elle a chanté lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Tokyo 2020 le [3].

Angélique Kidjo
Angélique Kidjo en 2023.
Fonction
Ambassadrice de bonne volonté
depuis
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (64 ans)
OuidahVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Angélique Kpasseloko Hinto Hounsinou Kandjo Manta Zogbin KidjoVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Carmen KidjoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Domicile
Activités
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Conjoint
Jean Hébrail (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Naïma Hebrail Kidjo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Cheveux
Yeux
Label
Genres artistiques
Site web
Distinctions
Discographie
Discographie d'Angélique Kidjo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Angélique Kidjo en 2014.

Parmi ses succès, on trouve les chansons Agolo, We We, Adouma, Wombo Lombo, Afirika et Batonga.

La BBC l'a incluse dans sa liste des cinquantes icônes du continent africain[4]. Time Magazine l'a appelée la « première diva africaine[5] » et elle fait partie de la liste établie par The Guardian des cent femmes les plus influentes au monde[6]. Le magazine Forbes la fait figurer comme la première femme dans la liste des quarante célébrités les plus importantes d'Afrique[7]. Le Daily Telegraph la décrit en , lors des Jeux olympiques de Londres, comme la « reine incontestée de la musique africaine[8] ». Paris Match la place en tête de sa liste des dix femmes les plus influentes d'Afrique[9] et l'inclut dans sa liste des 10 artistes africains les plus engagés[10]. Le , Time Magazine a inclus Angélique Kidjo dans sa liste annuelle des 100 personnes les plus influentes au monde[11].

Outre les rythmes et le zinli[12] (sorte de blues) béninois, ses influences musicales sont la pop africaine, la musique des Antilles, le zouk, la rumba congolaise, le jazz, le gospel, et différents styles de musique latine. Elle est inspirée aussi par les artistes qui ont bercé son enfance : Bella Bellow, James Brown, Aretha Franklin, Jimi Hendrix, Miriam Makeba et Carlos Santana. Elle a enregistré des versions africaines de Summertime de Gerswhin (avec des paroles en Fon), du Boléro de Ravel, de Voodoo Chile de Jimi Hendrix. Elle a collaboré avec de nombreux artistes, notamment Carlos Santana, Alicia Keys, Peter Gabriel, Herbie Hancock, Branford Marsalis, John Legend, Bono, Yo-Yo Ma, Sting, Matthieu Chedid, Alexandre Tharaud, Philip Glass, Josh Groban, Dianne Reeves, Vampire Weekend, Dr. John, Dave Matthews, Yemi Alade et Cassandra Wilson.

Le , elle crée le spectacle Femme noire d'après un poème de Léopold Sédar Senghor, célébration de la femme africaine, présenté dans la cour d'honneur du Palais des papes comme spectacle de clôture du 71e Festival d'Avignon, qu'elle interprète en compagnie du comédien ivoirien Isaach de Bankolé, du saxophoniste camerounais Manu Dibango, du guitariste américain d'origine congolaise Dominic James et du jeune rappeur français MHD, considéré comme un prodige de l'afrotrap.

Kidjo parle couramment le fon, le français, le yoruba, le mina et l'anglais — elle réside à New York. Elle chante dans ces cinq langues. Sa chanson Malaika, de l'album Logozo, est en swahili.

Le , elle a été élue vice-présidente de la Confédération internationale des sociétés d'auteurs et compositeurs (CISAC).

Par ailleurs, elle écrit parfois dans le New York Times[13],[14].

Biographie

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Jeunesse, formation et début de carrière artistique

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Angélique Kpasseloko Hinto Hounsinou Kandjo Manta Zogbin Kidjo est née à Ouidah, une petite ville portuaire du Dahomey (actuel Bénin), le [15],[16]. Son père est un Fon de Ouidah, receveur des Postes, et sa mère Yvonne Djiko est Yoruba, directrice d'une troupe de théâtre et femme d'affaires avertie[17]. Angélique Kidjo est septième de leurs dix enfants[18]. Les enfants écoutent des disques vinyles, notamment ceux de Johnny Hallyday et Claude François, et apprennent l'anglais à l'école.[réf. souhaitée] À l’âge de six ans, Angélique Kidjo intègre la troupe de théâtre de sa mère, ce qui fait naître en elle le goût pour les musiques et les danses traditionnelles. Elle commence à chanter au sein du groupe Les Sphinx et, adolescente, rencontre le succès grâce à son adaptation pour la radio nationale de la chanson de Miriam Makeba Les Trois Z. Elle enregistre ensuite l’album Pretty avec l’aide de son frère et du producteur camerounais Ekambi Brilliant. Cet album contient les chansons Ninive, Gbe Agossi et un hommage à Bella Bellow, une chanteuse togolaise qui fut l'une de ses sources d’inspiration. Le succès de cet album lui permet de faire une grande tournée en Afrique de l’Ouest. Néanmoins, les conflits politiques incessants au Bénin l’empêchent de poursuivre sa carrière de façon indépendante dans son propre pays[19].

Déménagement à Paris en France et vie privée

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En 1983, elle s'installe à Paris, où naît sa fille en 1993. Tout en travaillant pour payer ses frais de scolarité, Angélique Kidjo suit des cours de chant au Centre d'informations musicales (CIM), une école de jazz parisienne réputée. Elle y rencontre son futur mari Jean Hebrail, musicien et compositeur, avec qui elle écrit la majeure partie de sa musique. Elle est initiée à un nouveau rapport avec le français par l'écoute de Jacques Higelin, Serge Gainsbourg et Claude Nougaro[20]. En 1985, elle réalise une formation aux ACP La Manufacture Chanson[21][source insuffisante]. D’abord choriste de groupes africains de Paris, elle devient en 1985 la chanteuse du groupe de jazz africain Pili Pili formé par le pianiste néerlandais Jasper van 't Hof. Elle collabore à trois albums de Pili Pili : Jakko (1987), Be In Two Minds (1988, produit par Marlon Klein) et Hôtel Babo (1990). Elle enregistre un album solo, Parakou, pour le label de Jazz Open.

Angélique Kidjo est alors découverte à Paris par Chris Blackwell, le fondateur jamaïcain d'Island Records, la maison de disques de Bob Marley et U2. Il la signe en 1991 sur son label Mango. Elle enregistre quatre albums chez Island, jusqu'au départ de Chris Blackwell. En 2000, elle signe un contrat à New York avec le label Columbia Records, pour lequel elle enregistre deux albums.

En 1996, elle chante au Concert du Prix Nobel de la Paix, qui rend hommage à Carlos Filipe Ximenes Belo et à José Ramos-Horta pour leur action au Timor oriental. En 1998, elle participe à la tournée Lilith Fair de Sarah McLachlan. En 2002, elle chante au Nobel Peace Prize Concert en hommage au président américain Jimmy Carter. La même année, elle assure la première partie de Santana, notamment lors du concert à Bercy. En , Angélique Kidjo interprète Voodoo Child (Slight Return) de Jimi Hendrix au Radio City Music Hall de New York aux côtés de la légende du Chicago Blues Buddy Guy et du guitariste Vernon Reid (de Living Colour) pour le film, produit par Martin Scorsese, Lightning In A Bottle: One Night In The History Of The Blues, un documentaire sur l’histoire du blues avec de nombreux artistes de rock, de rap et de blues.

Déménagement aux États-Unis, concerts et tournées

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En 1998, elle s’installe aux États-Unis, où elle est d'abord étonnée que son public soit essentiellement blanc, son mariage avec un Européen blanc (Jean Hébrail) étant mal admis par la communauté afro-américaine. Elle connaît ensuite un succès partagé couronné en 2007 par un Grammy Awards[22].

En , Angélique Kidjo chante au Cap, en Afrique du Sud, avec Peter Gabriel et Youssou N’Dour au grand concert pour la fondation de Nelson Mandela, 46664. En elle participe au concert « We Are The Future » produit par Quincy Jones à Rome devant 400 000 personnes. Le spectacle a lieu au cirque Maxime avec la participation d’Oprah Winfrey, Alicia Keys, Andrea Bocelli, Herbie Hancock, Angelina Jolie et d’autres stars internationales. En , elle chante devant 50 000 personnes lors du concert Africa Live de Dakar organisé par Youssou N’Dour pour lutter contre le paludisme avec la participation d’un grand nombre de stars africaines. En , elle participe au Live 8 concert, Eden Project présenté par Angelina Jolie et Peter Gabriel à Cornwall[23] au Royaume-Uni. En 2007, elle fait une reprise de la chanson Happy Xmas (War Is Over) de John Lennon avec sa fille pour la compilation Instant Karma: The Amnesty International Campaign to Save Darfur.

Elle part en tournée en Amérique du Nord en 2007, avec Josh Groban. Le , Kidjo a chanté au South African leg pour Live Earth. Annie Lennox s’est jointe à Angélique Kidjo et à vingt-deux autres chanteuses sur la chanson SING pour la lutte contre la transmission du VIH de la mère au nouveau-né en Afrique.

Angélique Kidjo.

Angélique Kidjo a chanté au 75e anniversaire de Quincy Jones lors du Festival de Jazz de Montreux en . Elle a fait son premier concert au célèbre Carnegie Hall de New York le et a joué au Royal Albert Hall de Londres pour la première fois le aux côtés de Hugh Masekela pour les African Stars, concert au profit de l'association Voluntary Service Overseas. Angélique Kidjo est l'un des interprètes de la vidéo Price of Silence produite par Amnesty International à l’occasion du soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme.

À la suite de son engagement pour la campagne de Barack Obama, elle participe le à l'African Diaspora Inaugural Ball, un des bals organisés à Washington lors de l'investiture présidentielle[24].

Elle participe le au concert de lancement de la Coupe du monde de football en Afrique du Sud aux côtés de Shakira, Alicia Keys, John Legend et Black Eyed Peas[25].

Nobel Peace Prize Concert 2011 Angélique Kidjo Harry Wad.

Depuis le , elle est l'un des membres du jury de l'émission L'Afrique a un incroyable talent[26].

Elle interprète le Blewu, à l'occasion de la commémoration internationale des 100 ans de l'armistice de 1918 qui se tient à Paris. Cette chanson de la togolaise Bella Bellow est un hommage aux troupes coloniales et aux tirailleurs sénégalais.

Engagements civiques

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Angélique Kidjo à l'ONU en 2012.

Angélique Kidjo est une ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF depuis 2002[27]. Avec l’UNICEF, elle a visité de nombreux pays en Afrique. On trouve les comptes-rendus de ses voyages sur le site de l’UNICEF[28].

Kidjo a créé la Fondation Batonga[29], qui soutient les études secondaires de jeunes filles africaines afin qu’elles puissent prendre part au développement en Afrique[30]. La fondation offre des bourses, augmente le nombre d’admissions, veille à l’amélioration du niveau des professeurs, procure aux écoles des fournitures, encourage des programmes de mentors, explore les méthodes d’enseignements alternatives et milite pour la prise de conscience de l’importance de l’éducation des filles.

Elle a fait campagne au côté d’Oxfam[31] lors de la conférence de l’OMC à Hong Kong en 2005 pour la promotion du commerce équitable et a voyagé avec Oxfam au Nord du Kenya ainsi qu’aux frontières du Darfour et du Tchad avec Mary Robinson en 2007. Angélique Kidjo et sa fille participent au tournage de la vidéo In My Name avec Will I Am des Black Eyed Peas.

Elle a remis le prix de la Fondation Mo-Ibrahim pour un leadership d'excellence en Afrique à Alexandrie, en Égypte, le et le .

Le , l’UNICEF et la marque Pampers ont lancé une campagne pour éliminer le tétanos[32] et ont demandé à Angélique Kidjo de composer la chanson You Can Count On Me. Chaque téléchargement de la chanson offre une vaccination contre le tétanos à une jeune mère en Afrique.

Angélique Kidjo a enregistré une vidéo sur sa chanson Agolo et avec les images de Yann Arthus-Bertrand pour la campagne sur l'environnement des Nations unies « Scellons l'Accord ! »[33].

Elle participe le au Carnegie Hall de New York, à un concert de bienfaisance de la Fondation David-Lynch intitulé « le changement commence de l'intérieur » qui propose la méditation transcendantale pour lutter contre le stress. Elle partage la scène avec Sting, Katy Perry et Jerry Seinfeld[34].

Angélique Kidjo en concert lors du festival du Bout du Monde 2019.

Elle interprète La Marseillaise le , lors du concert du Champ-de-Mars à Paris tenu hors public pour cause de Covid 19[35].

Albums de sa carrière internationale

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Logozo est le premier album d'Angélique Kidjo pour Island Records, enregistré entre Miami et Paris[36]. Il a été produit par le batteur de Miami Sound Machine, Joe Galdo avec Branford Marsalis et Manu Dibango aux saxophones. L’album sort dans le monde entier en 1991 et devient numéro un sur le classement des meilleures ventes World Music du Billboard[37]. Sortent ensuite des vidéos pour les simples We We et Batonga. Angélique Kidjo commence sa première tournée mondiale et joue dans un grand nombre de festivals internationaux. et elle finit son tour de chant par un concert à l'Olympia, à Paris, le [38].

Sorti en 1994, l’album Aye a été produit par David Z à Paisley Park, le studio de Prince à Minneapolis et par Will Mowat au studio Soul To Soul de Londres. On y trouve le simple Agolo, dont la vidéo réalisée par Michel Meyer est nommée aux Grammy Awards en 1995[37].

Angélique Kidjo et Jean Hebrail parcourent le Bénin en 1995 pour enregistrer les rythmes traditionnels qui serviront de base à l’album Fifa[39] (qui signifie « Paix » en fon, langue du Bénin) sorti en 1996. Carlos Santana joue sur la chanson Naïma qu’Angélique Kidjo a dédiée à sa fille (née en 1993). Le simple Wombo Lombo et sa vidéo réalisée par Michel Meyer sont largement diffusés sur les radios et les chaines de télévision africaines.

En 1998, Angélique Kidjo commence une trilogie d’albums, Oremi, Black Ivory Soul et Oyaya, qui explorent les racines africaines de la musique des Amériques en suivant les routes de l’esclavage.

Produit par Peter Mokran, enregistré à New York, Oremi[40] mélange les influences africaines et noire-américaines. Cassandra Wilson, Branford Marsalis, Kelly Price et Kenny Kirkland ont collaboré avec Angélique Kidjo sur ce projet. La première chanson de l’album est une reprise de Voodoo Chile de Jimi Hendrix. La chanson Yaki Yaki extraite de l'album est utilisée pour la bande originale du film Bimboland.

Black ivory Soul

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En 2002, Angélique Kidjo s’installe à Salvador de Bahia dans le Nordeste du Brésil pour enregistrer les rythmes de cet album inspiré par la culture afro-brésilienne[40]. Elle travaille avec les compositeurs renommés comme Carlinhos Brown et Vinicius Cantuaria. Sur la version brésilienne de l’album, Gilberto Gil chante en duo sur Refavela et Daniela Mercury sur Tumba. Dave Matthews chante sur la chanson Iwoya.

Produit par Steve Berlin de Los Lobos et par le pianiste d’origine cubaine Alberto Salas, Oyaya! sort en 2004. Oyaya! doit beaucoup aux musiques d’Amérique latine et des Caraïbes qui se mélangent aux guitares africaines. Le chanteur Henri Salvador, qui avait 86 ans à l’époque de l’enregistrement, se joint à Angélique Kidjo sur la chanson Le Monde comme un bébé.

Djin Djin

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Avec l’album Djin Djin sorti le , Angélique Kidjo effectue un retour aux sources de ses racines béninoises. Un grand nombre d’artistes internationaux collaborent à ce projet : Josh Groban, Carlos Santana, Alicia Keys, Joss Stone, Peter Gabriel, Amadou & Mariam, Ziggy Marley et Branford Marsalis[41],[42]. Le titre, Djin Djin, évoque un son de cloche qui célèbre l’arrivée d’un nouveau jour pour le continent africain. L’album est produit par Tony Visconti, connu pour son travail aux côtés des Rita Mitsouko, David Bowie, Morrissey, et T. Rex, entre autres. Djin Djin a gagné Grammy pour « Best Contemporary World Music » album (meilleur album de musique du monde contemporain) et un « NAACP Image Award » récompensant les œuvres des Noirs américains.

Õÿö sort en Europe le . L'album rend hommage à la musique qui a bercé l'enfance d'Angélique Kidjo au Bénin[43]. C'est un mélange de musique traditionnelle, de reprises de Miriam Makeba, de chansons soul des années 1960 et 70 et aussi d'une chanson de Bollywood. Dianne Reeves chante sur le titre d'Aretha Franklin Baby I Love You, Bono (U2) et John Legend sur la reprise de Curtis Mayfield Move On Up et le trompettiste Roy Hargrove sur Samba Pati, une composition de Carlos Santana. Produit par Angélique Kidjo et Jean Hebrail, l'album a été arrangé avec la participation du guitariste béninois Lionel Loueke.

Spirit Rising

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Spirit Rising sort en Europe au printemps 2012. C'est un album live enregistré à Boston en 2011. Angélique Kidjo y invite Branford Marsalis, Ezra Koenig, Dianne Reeves et Josh Groban. Elle reprend ses versions du Boléro de Ravel, de Summertime et une version originale de Redemption Song[40].

Au début de l'année 2014, l'album EVE sort sur le label Savoy. C'est un album dédié aux femmes d'Afrique[40],[44], à leur beauté et leur résilience. Angélique Kidjo a enregistré des chorales traditionnelles au Kenya et dans différents villages du Bénin. Elle chante un duo avec la chanteuse nigériane Aṣa et collabore avec le Kronos Quartet, Dr. John, l'orchestre philharmonique du Luxembourg arrangé par Gast Waltzing. Rostam Batmanglij de Vampire Weekend. L'album EVE a reçu le Grammy du Meilleur Album de World Music en 2015[40].

SINGS with the Orchestre Philharmonique du Luxembourg

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En , l'album Sings (avec l'Orchestre Philharmonique du Luxembourg)[40] sort sur le label Savoy. C'est un album symphonique qui reprend les grands succès d'Angélique Kidjo avec de nouveaux arrangements pour orchestre classique. L'album SINGS a reçu le Grammy du Meilleur Album de World Music en 2016.

Remain In Light

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Angélique Kidjo s'est associée avec le producteur Jeff Bhasker pour créer Remain In Light, un projet dans lequel Angélique Kidjo ramène l'album homonyme des Talking Heads à ses origines africaines[45]. L'album, sorti le , est une réinvention morceau par morceau de ce que l'on considère comme l'un des disques les plus importants des années 1980 et qui avait été lui-même influencé à l'origine par la musique de l'Afrique de l'Ouest et notamment par l'Afrobeat de Fela Kuti.

Remain In Light contient des collaborations avec Ezra Koenig de Vampire Weekend, Blood Orange, Tony Allen, et les cuivres d'Antibalas. Le peintre Kerry James Marshall a réalisé la pochette de l'album avec une photo en lumière noire[46],[47].

Au printemps 2019, Angelique Kidjo sort CELIA, un hommage à la chanteuse cubaine Celia Cruz[45], produit par David Donatien avec Tony Allen et le Gangbé Brass Band. Cet album lui vaut son quatrième Grammy Award. Le remix de la chanson La vida es un carnaval figure dans la liste des chansons préférées de Barack Obama pour l'année 2019[48].

Mother Nature

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Le 18 juin 2021 sort chez Decca l’album Mother Nature, écrit en collaboration avec les jeunes artistes de l’afrobeat Yemi Alade, Mr Eazi, Burna Boy, Sampa the Great, Zeynab et aussi Matthieu Chedid, Lionel Loueke, Shundgudzo et Dany Synthé. L’album est récompensé par un Grammy Award le 3 Avril 2022[49].

Queen of Sheba

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L'album Queen of Sheba, en collaboration avec le trompettiste Ibrahim Maalouf, sort en juin 2022[50].

Discographie

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Bandes originales

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Angélique Kidjo a aussi enregistré des chansons pour des films, des séries télévisées et des documentaires, dont :

Collaborations

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Angélique Kidjo a collaboré avec :

  • Trilok Gurtu, sur deux albums (African Fantasy et 'The Beat Of Love) du célèbre batteur Indien.
  • Carmen Consoli : Angélique Kidjo chante la chanson Madre Terra avec la star italienne sur l'album Eva Contro Eva sorti en 2006.
  • Tina Turner, sur une chanson produite par Jean Hebrail : Easy As Life sur l’album de Elton John et Tim Rice Aida.
  • Dan Zanes, sur une chanson intitulée Jamaica Farewell, présente sur son album House Party.
  • Philippe Saisse, sur le titre La Vie sur l'album Till Dawn.
  • Debbie Davis, sur la version française de Hakuna Matata du Roi Lion.
  • Toumani Diabate : elle chante avec lui sur l’album Maestro du bluesman Taj Mahal's
  • Herbie Hancock : elle chante sur la chanson Safiatou de l'album Possibilities au côté de Carlos Santana
  • Cassandra Wilson : elle chante sur la chanson Voodoo (Reprise) de l'album Travelling Miles
  • Le rappeur français MHD sur le titre Wanyinyin en 2016.
  • Zachary Richard sur l'album Gombo, elle chante sur la chanson Fais Briller ta Lumière en 2017.
  • Johnny Clegg : elle chante sur la chanson Colour of my Skin de l'album King of Time sorti en 2017.
  • Philippe Cohen Solal sur le single Afro Bolero sorti en juin 2020.
  • Yemi Alade sur le titre Shekere chanson tirée de l'album Woman of Steel publié sur YouTube le 5 février 2020.
  • Benjamin Epps sur le titre Dans nos murs, chanson tirée de l'album La Grande désillusion, sorti le 7 avril 2023.

Reprises et remixes

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  • La musique d'Angélique Kidjo a été remixée par des producteurs comme Norman Cook (We We) et Tricky (Agolo).
  • Junior Vasquez a remixé les chansons Shango puis Wombo Lombo en 1996.
  • En 2002 Carlos Santana a fait une reprise de la composition Adouma sur son album Shaman.
  • La même année, King Britt remixe Tumba.
  • Salala de l’album Djin Djin a été remixé en 2007 par Junior Vasquez et Radioactive Sandwich.
  • Agolo a été remixé par Mark Kinchen.
  • Conga Habanera par Jez Colin.

Filmographie

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En dehors de sa carrière musicale, Angélique Kidjo a fait ses premiers pas au cinéma en 2016 avec le film The CEO (Le PDG) du réalisateur nigérian Kunle Afolayan[51],[52]. Actrice principale du film, Angélique Kidjo incarne Madame Zimmermann, une dame de fer au caractère exceptionnel. Le film a été projeté en France lors de la 4e édition du festival Nollywood Week Film dont elle est la marraine[53]. Elle est également apparue dans la série Christmas Flow.

Distinctions

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Grammy Awards

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Année Travail nommé Catégorie Résultat
2020[54] Celia – Angélique Kidjo Meilleur album de musique du monde Obtenue
2015[55] Sings – Angélique Kidjo Meilleur album de musique du monde Obtenue
2014 Eve – Angélique Kidjo Meilleur album de musique du monde Obtenue
2010 ÕŸÖ – Angélique Kidjo Meilleur album de musique du monde contemporainte Nommée
2007 Djin Djin – Angélique Kidjo Meilleur album de musique du monde contemporaine Obtenue
2004 Oyaya! – Angélique Kidjo Meilleur album de musique du monde contemporaine Nommée
2002 Black Ivory Soul – Angélique Kidjo Meilleur album de musique du monde Nommée
1998 Oremi – Angélique Kidjo Meilleur album de musique du monde Nommée
1994 Agolo (Video) – Angélique Kidjo Meilleur clip vidéo, format court Nommée

Décorations

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Titres honorifiques

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Autres récompenses

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  • Prix Octaves de la musique RFI (1992).
  • Prix Afrique en création (1992).
  • Prix de la musique danoise : Meilleure chanteuse (1995).
  • Prix Kora Music : Meilleure artiste féminine africaine' (1997).
  • Mobo Awards : Best World Music Act (2002).
  • Prix Africa-Festival (2006).
  • SAFDA African pride Award (2006).
  • Prix Antonio Carlos Jobim (2007).
  • NAACP Image Award for Outstanding World Music Album (2008).
  • Prix Go Global des musiques du monde (2008).
  • Making a Difference for Women Award du National Council for Research on Women (États-Unis, 2009)
  • Afropop Hall of Fame (États-Unis, 2009)
  • Celebrating Women Award de la New York Women's Foundation (États-Unis, 2009)
  • Prix Tenco pour toute sa carrière (Italie, 2009)
  • Grand prix des musiques du monde de la SACEM (France, 2010)
  • Prix spécial de la Francophonie (Washington, États-Unis, 2010)
  • Champions of the Earth Award[60] (United Nations, 2011)
  • BET Awards nomination for Best International Act: Africa (États-Unis, 2011)
  • Miroir Awards for World Music of the Festival d'été de Québec (Canada, 2012)[61]
  • Trophée Des Arts, French Institute Alliance Française (FIAF) (New York, 2012)[62]
  • Keep A Child Alive's Award for Outstanding Humanitarian Work, co-lauréate avec Oprah Winfrey, (New York, 2012)[63]
  • Lifetime Achievement Award from the African Diaspora Awards 2012[64]
  • Songlines Music Awards in the Best Artist category (Royaume-Uni 2013)[65]
  • 2014 The Dag Hammarskjöld Fund for Journalists at the United Nations in New York 2014
  • All African Music Awards (AFRIMA) December 30, 2014
  • 2015 Crystal Award du World Economic Forum, Davos, Suisse[66]
  • 2016 : prix Ambassadrice de la conscience, décerné par Amnesty International pour avoir milité « en faveur de la liberté d’expression et de l’éducation des jeunes filles africaines. [Et lutté] contre les mutilations génitales féminines » — le prix a également été remis à trois groupes de jeunes militants africains : Y’en a marre (Sénégal), le Balai citoyen (Burkina Faso) et Lutte pour le changement (LUCHA, République démocratique du Congo)[67].
  • le , elle a reçu le Prix du meilleur second rôle de l'Africa Movie Academy Awards pour son rôle dans le film du nigérian Kunle Afolayan, The CEO[68].
  • Grand prix des musiques du monde de l'Académie Charles-Cros, , pour l'ensemble de sa carrière à l'occasion de la sortie de ses mémoires "La Voix est le miroir de l'âme" chez Fayard[69].
  • Prix de l'artiste citoyen 2018 de l'ADAMI pour son action humanitaire, [70]
  • Le , Angelique Kidjo a reçu le premier World Pioneer Award pendant la cérémonie des Songlines Magazine Music Awards 2018 à Londres. Elle a chanté un duo avec Fatoumata Diawara and Mokoomba en clôture de la soirée[71].
  • En 2023, elle est lauréate du prix Polar Music[72].
  • En février 2023, elle gagne le prix prix Vilcek décerné par l'Ambassade des États-Unis[73].

Notes et références

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  1. « Angélique Kidjo », sur Afrique magazine (consulté le ).
  2. « Angelique Kidjo : "Je passe parfois pour une extraterrestre" », sur Franceinfo, (consulté le ).
  3. Jon Blistein et Jon Blistein, « John Legend, Keith Urban, Angélique Kidjo Lead 'Imagine' Performance at Tokyo Olympics Opening Ceremony », .
  4. « BBC - Focus On Africa Magazine - Forum: Who is your African Icon? », sur www.bbc.co.uk.
  5. « Redemption Song », sur TIME.com (consulté le ).
  6. (en) « Angélique Kidjo / Top 100 women », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Chinua Achebe, 80, Nigerian, Novelist », sur forbes.com (consulté le ).
  8. « BT River of Music : Angélique Kidjo interview for London 2012 », sur The Daily Telegraph (consulté le ).
  9. « Les 10 femmes les plus influentes d'Afrique », sur www.parismatch.com (consulté le ).
  10. « Les 10 artistes africains les plus engagés », sur www.parismatch.com (consulté le ).
  11. (en) « Angélique Kidjo », Time,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Angélique Kidjo à afrisson.com.
  13. Angélique Kidjo, « Songs of Freedom », The New York Times, 30 novembre 2012.
  14. Angélique Kidjo, « Daughter of Independence », The New York Times, 13 août 2010.
  15. « Angélique Kidjo discography », sur RateYourMusic (consulté le ).
  16. « Angélique Kidjo - Biographie, discographie et fiche artiste », sur musique.rfi.fr (consulté le ).
  17. V. Mo., « Une « extraterrestre » à New York », Le Monde,‎ , p. 3 (papier) (ISSN 0395-2037, e-ISSN 1950-6244, OCLC 833476932, lire en ligne [archive du ] Accès libre).
  18. Aniel Sogan, « Musique : Angélique Kidjo, la fierté des Béninois et de l’Afrique », sur kayamaga.com, (consulté le ).
  19. Marieme Dacosta, « Angélique Kidjo : Lumière sur une femme inspirante et engagée », sur femmedinfluence.fr, (consulté le ).
  20. Jean-Michel Djian, réalisation, Marie-Christine Clauzet ; Anne-Pascale Desvignes ; Isabelle Yhuel ; Luc-Jean Reynaud ; Nathalie Salles ; Lionel Quantin, « La part d'enfance : Angélique Kidjo (15/25) », (consulté le ).
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  24. « J'ai chanté pour Obama », Le Monde, 22 janvier 2009, p. 3.
  25. (en) « Angelique Kidjo Kicks Off World Cup with Curtis Mayfield Classic » sur bvnewswire.com.
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Voir aussi

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Articles connexes

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Condition des femmes au Bénin

Bibliographie

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Liens externes

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