Auguste Gérardin
Auguste Gérardin né à Mulhouse le et mort à Paris le est un aquarelliste, dessinateur et illustrateur français.
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(à 84 ans) Paris 14e |
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Biographie
modifierAuguste (sans autres prénoms) Gérardin est le fils de Charles Nicolas Jean-Baptiste Gérardin, architecte à Mulhouse[1]. Après de solides études d'art, durant lesquelles il fut l'élève d'Horace Lecoq de Boisbaudran à la petite École à Paris entre 1867 et 1869, il commence à travailler comme dessinateur pour des bois d'actualité dans de nombreuses revues et magazines, dont Le Monde illustré, où il traite plus spécialement les personnages et l'actualité théâtrale. Il possède un quasi homonyme, le peintre Auguste Hippolyte Étienne Gérardin, né à Mulhouse, qui expose au Salon à partir de 1880, avec lequel il ne faut pas le confondre[2].
Il est membre en 1893 de la Société du livre illustré et travaille pour des éditeurs comme Mame et Édouard Pelletan. Il a illustré à la fin du XIXe siècle les œuvres de Paul Verlaine, François Villon, Henri Heine, Victor Hugo ou Émile Zola. Ses compositions sont principalement traduites en gravure sur bois par Auguste Lepère et son atelier.
En 1908, une édition d'Avant l'amour de Marcelle Tinayre est illustrée par Gérardin. En 1924, des amis ont organisé une exposition de ses œuvres. Marcelle Tinayre en parle dans plusieurs courriers[3], dans lesquels elle rapporte que Gérardin avait été très proche de son mari, le graveur sur bois Julien Tinayre, et de son neveu Louis Tinayre[4], peintre et reporter, puis qu'il se serait converti au catholicisme.
Il meurt dans le 14e arrondissement de Paris le [5].
Son beau-frère est Jean-Martial-Aminthe Dupont, une personnalité de la Commune de Paris.
Œuvre
modifierOn connaît de Gérardin des aquarelles (musée du Louvre), mais son œuvre est principalement constitué de dessins au traits parfois rehaussé en lavis.
Dans les collections publiques
modifier- Paris, musée du Louvre, département des arts graphiques :
- Saint-Jean Baptiste, suite d'aquarelles ;
- La Galerie d'Apollon la nuit[6].
Illustrations
modifier- Clovis Hugues, Le Journal, dessins de Gérardin, L. Moulignié, Louis Tinayre, eaux-fortes d'Auguste Lepère, Paris, Société artistique du livre illustré, 1890[7].
- Guy de Maupassant, Mademoiselle Fifi, illustré avec Charles Morel, Société des bibliophiles contemporains, 1892.
- François Villon, Les ballades, dessins gravés par Julien Tinayre, 1896[8]
- Paris en plein air, série « Le Beau Pays de France », Paris, Bibliothèque universelle en couleurs, 1897[9].
- Paul Verlaine, Fêtes galantes, dessins gravés par Julien Tinayre, 1899[10].
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« Le cribleur de sable »
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« Les baigneurs de chevaux »
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« Bateau-lavoir »
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« Au Point-du-Jour »
Notes et références
modifier- Archives du Haut-Rhin, acte de naissance no 555 dressé le , vue 294/1327.
- Fiche exposant SAF 1880, indiquant comme maître « Farrochon », base salons du musée d'Orsay.
- Voir notamment ce manuscrit autographe de Marcelle Tinayre.
- « Louis Tinayre, peintre reporter », Libération, .
- Archives de Paris, acte de décès no 363647, vue 26/31.
- Ancienne collection Marc Fumaroli, Base photographique de la RMN].
- En ligne sur Gallica.
- En ligne sur Gallica.
- livre-rare-book.com.
- En ligne sur Gallica.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Isabelle Blondé et Élisabeth Buchi, « Auguste Gérardin », in: Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 12, p. 1152.
Liens externes
modifier- Ressources relatives aux beaux-arts :