Bataille de Brienne

bataille de la campagne de France, ayant opposé les troupes napoléoniennes, victorieuses, aux prussiennes
Bataille de Brienne
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Combat de Brienne, 29 janvier 1814, par Jean-Antoine Siméon Fort.
Informations générales
Date
Lieu Brienne
Issue Victoire tactique française
Belligérants
Drapeau de l'Empire français Empire français Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse
Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Commandants
Napoléon Gebhard Leberecht von Blücher
Forces en présence
30 000 hommes 25 000 hommes
Pertes
3 000 morts ou blessés 4 000 morts ou blessés

Sixième Coalition

Batailles

Campagne de Russie (1812)


Campagne d'Allemagne (1813)


Campagne de France (1814)


Front italien :

Front des Pays-Bas :
Coordonnées 48° 23′ 29″ nord, 4° 31′ 15″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Brienne
Géolocalisation sur la carte : Aube
(Voir situation sur carte : Aube)
Bataille de Brienne

La bataille de Brienne-le-Château (Aube) eut lieu le lors de la campagne de France et vit la victoire de l'armée française de Napoléon Ier sur les troupes prussiennes du général Blücher.

Contexte modifier

Après son offensive le 27 janvier sur Saint-Dizier, le choc espéré par Napoléon avec l'armée de Silésie du maréchal Blücher a obtenu que cette force soit divisée. Malgré le voisinage de l'armée de Bohême de Schwarzenberg, il décide de se lancer à la poursuite de Blücher afin de l'intercepter au moment de sa tentative de passage de l'Aube pour rejoindre son allié, mais le lieutenant-colonel Bernard, chargé par Berthier de porter les ordres à Mortier, est pris par les cosaques. Blücher mis au courant des plans de Napoléon, se replie sur Brienne : l'effet de surprise est manqué.

La bataille modifier

illustration allemande de bataille de Brienne 28 janvier 1814

Le 29 janvier l'attaque française se fait en trois colonnes dont une seule, dirigée sur le château, réussit et peut prendre pied dans la ville même, mais un vigoureux retour offensif des corps russes de Fabian Gottlieb von Osten-Sacken et Zakhar Dmitrievitch Olsoufiev l'en déloge. Après un combat de nuit acharné, les forces de Napoléon conservent le château.

La situation pourrait devenir critique si les Alliés, recevant des renforts, recommençaient la lutte le lendemain, mais Blücher a hâte de faire sa jonction avec l'armée de Bohême et se replie, au milieu de la nuit, dans la direction de Trannes.

Anecdotes modifier

Au cours de la bataille, Gourgaud sauve la vie de Napoléon en tirant un coup de feu sur un cosaque qui allait transpercer l'Empereur de sa lance.

De 1779 à 1784, Napoléon Bonaparte était élève à l'école militaire de Brienne-le-Château. Il s'y retrouve donc trente ans après, dans des conditions bien différentes.

Bibliographie modifier

  • Karl von Damitz: Geschichte des Feldzuges von 1814 in dem östlichen und nördlichen Frankreich bis zur Einnahme von Paris. Als Beitrag zur neueren Kriegsgeschichte. Mittler, Berlin 1842/43 (3 Bde.).
  • Friedrich Christoph Förster: Geschichte der Befreiungs-Kriege 1813, 1814, 1815, Bd. 2. G. Hempel, Berlin 1858.
  • Ludwig Häusser: Deutsche Geschichte vom Tode Friedrichs des Grossen bis zur Gründung des deutschen Bundes. Salzwasser-Verlag, Paderborn 2012, (ISBN 978-3-86382-553-9) (Nachdr. d. Ausg. Berlin 1863).
  • Heinrich Beitzke: Geschichte der deutschen Freiheitskriege in den Jahren 1813 und 1814, Bd. 3: Der Feldzug von 1814 in Frankreich. Duncker & Humblot, Berlin 1855.
  • Joseph Edmund Woerl: Geschichte der Kriege von 1792 bis 1815. Herder'sche Verlagshandlung, Freiburg/B. 1852.
  • Carl von Plotho: Der Krieg in Deutschland und Frankreich in den Jahren 1813 und 1814, Teil 3. Amelang, Berlin 1817.
  • Johann Sporschill: Die grosse Chronik. Geschichte des Krieges des verbündeten Europas gegen Napoleon Bonaparte in den Jahren 1813, 1814 und 1815, Bd. 2. Westermann, Braunschweig 1841 (2 Bde.).
  • Karl von Müffling: Zur Kriegsgeschichte der Jahre 1813 und 1814. Die Feldzüge der schlesischen Armee unter Feldmarschall Blücher. Von der Beendigung des Waffenstillstandes bis zur Eroberung von Paris. 2. Aufl. Mittler, Berlin 1827.
  • Karl Rudolf von Ollech: Carl Friedrich Wilhelm von Reyher, General der Kavallerie und Chef des Generalstabes der Armee. Ein Beitrag zur Geschichte der Armee mit Bezug auf die Befreiungskriege 1813, 1814 und 1815, Bd. 1. Mittler, Berlin 1861.